[PDF] Texte complémentaire MONTESQUIEU (1689-1755), L’Esprit des



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Réflexions sur l’esclavage des nègres

à l’esclavage des Noirs en juin 1777 dans le Journal de Paris La Lettre d’un citoyen des États-Unis à un Français sur les affaires pré-sentes, rédigée en 1788, est un texte contre les parlements d’Ancien Régime (ce n’est cette fois pas tout à fait un pseudonyme, Condor-



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l'esclavage Coup d'envoi par les Portugais Tout commence le 8 août 1444 Un navire portugais accoste à Lagos, au sud du Portugal Les marins débarquent 235 Noirs Ils les ont capturés à Arguin, au nord de l'actuelle Mauritanie, et vont les revendre un très bon prix C'est la première fois que les Européens se procurent des esclaves



Victor Hugo, les noirs et lesclavage

VICTOR HUGO, LES NOIRS ET L'ESCLAVAGE par Léon-François HOFFMANN Publication initiale dans Françofonia [Univ Bologna] N°16, 30, 1996, p 47-90 Figure de référence de l'écrivain engagé dans la lutte contre l'absolutisme politique et religieux, porte-



abolitionniste » ou « esclavagiste

Ce texte a été écrit par : un abolitionniste un esclavagiste Texte 3 Nulle part, [les Noirs] ne sont admis dans la société des Blancs ; aux champs ou à la ville, on les traite comme de véritables animaux domestiques, on leur refuse leur titre d’hommes, et il n’est pas



De lesclavage des nègres - ac-rouenfr

Le sens du texte de Montesquieu a été beaucoup discuté, et son ironie parfois remise en cause [2] Néanmoins, la suite de l'ouvrage prouve son opposition à l'esclavage Voici en substance son propos : Chapitre VI - Véritable origine du droit de l'esclavage « Il est temps de chercher la vraie origine du droit de l'esclavage



Extrait de la publication

à l’esclavage des Noirs en juin 1777 dans le Journal de Paris La Lettre d’un citoyen des États-Unis à un Français sur les affaires pré-sentes, rédigée en 1788, est un texte contre les parlements d’Ancien Régime (ce n’est cette fois pas tout à fait un pseudonyme, Condor-



Justifier la traite Atlantique et lesclavage colonial dans

1777 - En France, mise en place de la Police des Noirs 1783 - Orientation de la traite française vers l'océan indien 1788 - En France création de la société des Amis des Noirs par Jacques Pierre Brissot et Étienne Clavière 1791 - Insurrection de Saint-Domingue 1793 - Abolition de l'esclavage à Saint-Domingue par les insurgés



19 La traite des esclaves - ac-nancy-metzfr

La traite des esclaves Leçons d’histoire - CM1 - Ecole de Provenchères sur Fave Hagimont K Texte 1 : J’avais onze ans Un jour, alors que tout le monde était parti travailler et que je restai seul à la maison avec ma



Texte complémentaire MONTESQUIEU (1689-1755), L’Esprit des

de l’auxiliaire “devoir” (ils ont dû mettre en esclavage) marquant que les Européens ont été obligés d’agir comme ils l’ont fait L'esclavage est présenté comme imposé par le besoin de main-d’œuvre MAIS - Il n’y a pas de lien obligé entre la la culture d’une terre et le recours à l’esclavage

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La prospérité de Bordeaux, patrie de Montesquieu, repose en partie sur la traite des Noirs 1 , commerce admis au XVIII° siècle et jugé indispensable à l'exploitation des colonies antillaises. Avec Bordeaux, ce sont plusieurs villes de la façade atlantique (Nantes, La Rochelle) qui tirent leur opulence du commerce triangulaire. Montesquieu n'en a que plus de mérite de dénoncer ce qu'il considère comme la honte de l'humanité, et de la chrétienté, et à en chercher les causes. Sa démonstration par l'absurde (une défense de l'esclavage dont tous les arguments sont faux) constitue la première dénonciation de l'esclavage colonial, dont l'Encyclopédie se fera l'écho. Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais : Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû 2 mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre. On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence 3 de l'humanité, que les peuples d'Asie 4 , qui font des eunuques 5 , privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous 6 d'une façon plus marquée 7

On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs

philosophes du monde, étaient d'une si grande conséquence 8 , qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains. Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez des nations policées, est d'une si grande conséquence. Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ?

Classe de 1°ES2 - Cours de Mme Barrow

1

Au XVIII° siècle, un nègre était un esclave noir. De nos jours, le terme est devenu péjoratif (raciste) sauf lorsqu'il est employé (par

dérision) par les Noirs eux-mêmes. 2 ils ont été obligés de 3 Ce qui définit l'homme, ce qui en constitue l'essentiel 4 Ceux que les Lettres persanes dénoncent pour leur ignorance et leur brutalité 5 Qui pratiquent la castration (sur les hommes qui gardent les harems) 6

Les organes masculins

7

On pratiquait sur les eunuques noirs une castration "plus marquée", c'est-à-dire plus mutilante ("eunuques parfaits"). Le raisonnement

est le suivant : puisque les Noirs sont traités différemment, c'est qu'ils sont différents dans leur essence.

8

Importance

Séquence ི : QU'EST-CE QUE L'ESPRIT DES LUMIERES ?

Objet d'étude : La question de l'homme dans les genres de l'argumentation du XVI° siècle à nos jours

Texte complémentaire

MONTESQUIEU (1689-1755), L'Esprit des Lois (1748) : Livre XV, chapitre 5

De l'Esclavage des nègres

La Porte du Non-retour, au Bénin (voir détail du fronton de la porte derrière le titre de cette Explic)

Plantation de canne à sucre

I) Introduction rapide!

- Situation générale : L'Esprit des Lois

Montesquieu consacra vingt années de sa vie à L'Esprit des Lois. Il y présente son idéal d'une république fondée sur

la vertu, d'un Etat veillant sur la vie des citoyens, et la facilitant (les socialistes du XIX° siècle verront en Montesquieu un

précurseur de leurs idées).

Sa théorie de la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), son éloge d'une monarchie tempérée (où le

monarque n'exerce pas seul le pouvoir législatif, où il n'est donc pas investi d'une autorité absolue), son amour de la

liberté en même temps que son respect des lois, sa condamnation de l'esclavage et de la torture : autant de principes

qui inspireront d'abord la Constitution américaine, puis la Constitution française de 1791.

Aujourd'hui, nous reconnaissons en Montesquieu un précurseur de la Déclaration des Droits de l'Homme.

-Situation particulière : Le chapitre 5 du livre XV, "De l'esclavage"

D'habitude, la méthode de Montesquieu est d'analyser les choses, sans porter de jugement. Mais pour la question de

l'esclavage, il ne peut s'empêcher de prendre parti : "L'esclavage n'est pas bon par nature : il n'est utile ni au maître, ni à

l'esclave".

Argumenter contre l'esclavage en termes de philosophie ou de droit n'aurait peut-être pas suffi à émouvoir l'opinion

publique : alors Montesquieu va jouer de l'ironie, cette arme redoutable dont useront les Philosophes après lui.

II) Axe

La grande force de démonstration de ce passage réside dans le contraste entre la logique apparente du propos et le

caractère fondamentalement irrecevable des idées. Nous analyserons les paragraphes dans leur succession.

IV) Etude linéaire (but : comprendre le vice de chaque argument)

Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique... : évocation des guerres de colonisation et du besoin de

main-d'oeuvre pour mettre en valeur les terres conquises.

Logique apparente : raisonnement du type cause / conséquence ("puisque génocide / alors esclavage") et présence

de l'auxiliaire "devoir" (ils ont dû mettre en esclavage) marquant que les Européens ont été obligés d'agir comme ils l'ont

fait. L'esclavage est présenté comme imposé par le besoin de main-d'oeuvre. MAIS

- Il n'y a pas de lien obligé entre la la culture d'une terre et le recours à l'esclavage. Ou alors tous les paysans du monde

seraient forcément esclaves...[RAISONNEMENT faux] Le pire, c'est que le manque main-d'oeuvre provient d'un génocide.

- De plus, on justifie l'esclavage par le massacre : on légitime une abomination... par une autre abomination ! [RAISON

irrecevable] le sucre serait trop cher... : évocation du prix d'achat du sucre

Logique apparente : raisonnement du type hypothèse / conséquence ("si pas d'esclave / alors sucre trop cher"). Ici,

le raisonnement se fait par l'absurde : on envisage la thèse adverse et on montre que les conséquences en sont

inadmissibles. Ici, ce qui serait inadmissible, c'est de devoir se priver de sucre. Le raisonnement par l'absurde est, du

point de vue logique, juste.

MAIS il y a une disproportion énorme, scandaleuse, entre le plaisir de manger du sucre (plaisir futile, qui relève du luxe

et non d'une nécessité vitale) et le malheur de millions de personnes à qui on ôte la liberté et bien souvent la vie.

On justifie donc l'asservissement... par la gourmandise ! [RAISON irrecevable]

"Ceux dont il s'agit sont si noirs" + "ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible..."

Logique apparente : structures consécutives du type "si...que" , où l'aspect intensif des "si" oblige en quelque sorte

à tirer la conclusion, à savoir "qu'il est presque impossible de les plaindre". MAIS

- en s'appuyant sur des détails physiques (couleur de peau, forme du nez) pour motiver une absence de compassion, on

associe deux réalités qui ne sont pas du même ordre (de type physique et de type moral), on établit un lien là où il n'y en

a pas, ce qui constitue un vice logique [RAISONNEMENT faux]

- d'autre part, le raisonnement prend pour base la connotation négative que reçoit la couleur noire en Occident. OR la

symbolique des couleurs est toute relative : par exemple en Inde, le noir est la couleur de la vie, par opposition au blanc,

couleur de la mort et du deuil... Le jugement est donc basé sur un ethnocentrisme étroit.

On justifie donc l'absence de compassion... par un préjugé concernant la couleur noire (absence de relativisme).

[RAISON irrecevable]

Remarque : c'est ici un bon exemple de mentalité barbare au sens propre. Le barbare est celui qui croit que l'humanité

n'existe pas en dehors de lui. C'est celui qui, comme dans cet "argument", croit que l'on peut se dispenser d'être humain

avec celui qui ne nous ressemble pas.

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④ "une âme bonne dans un corps tout noir"

Logique apparente : ton d'évidence ("On ne peut se mettre dans l'esprit..."), comme une impossibilité objective

d'imaginer une telle idée. De plus, ici, argument d'autorité sous la forme d'une référence à Dieu.

MAIS comme pour l'argument précédent

-on s'appuie sur un détail physique (la couleur de peau noire) pour juger du moral [RAISONNEMENT faux]

-on justifie le mépris par un préjugé concernant la couleur noire (absence de relativisme) [RAISON irrecevable]

-De plus, personne ne peut réfuter une thèse simplement en disant qu'elle n'est pas pensable... [Absence pure et

simple de RAISONNEMENT]

si grande conséquence [importance]" : ici, l'auteur veut "prouver" qu'on a raison de vouloir juger les gens sur leur

apparence extérieure [ce que l'on a repéré plus haut comme étant un vice de raisonnement]

Logique apparente : le raisonnement se base sur une preuve (comme le requiert l'esprit d'examen cher à

Fontenelle) pour se donner une allure scientifique. Preuve sous forme d'argument d'autorité : on prend d'autres peuples comme modèles.

La preuve, donc, que la couleur de la peau ou des cheveux a une grande importance, c'est que les peuples d'Asie et

d'Egypte réservaient un traitement particulier à ceux qui avaient la peau noire et à ceux qui avaient des cheveux roux :

-les roux étaient systématiquement... tués -et les Noirs étaient... plus complètement mutilés que les autres lors d'une castration. MAIS

le modèle choisi est abominable : comment des peuples qui pratiquent le meurtre et la castration peuvent-ils être pris

pour modèles ? C'est dire que la façon qu'a Montesquieu de se référer à eux est empreinte d'une sombre ironie.

On justifie la démarche de juger les hommes d'après leur aspect physique en prenant pour modèle des civilisations aux

coutumes odieuses ! [RAISON irrecevable]

⑦"Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est que..." : ici, l'auteur veut prouver que les Noirs n'ont

pas de réflexion

Logique apparente : à nouveau, le raisonnement se donne une allure scientifique en se basant sur une "preuve".

MAIS en quoi est-ce faire preuve de bon sens que d'attacher plus d'importance à l'or qu'à la verroterie

9 ? On se permet de dédaigner son prochain 10 , simplement parce qu'il a un autre système de valeurs que nous, comme si nos habitudes

étaient les meilleures, comme si nos références étaient les seules qui puissent exister (absence de relativisme).

On justifie le mépris par un sentiment de supériorité envers des coutumes autres que les nôtres, c'est-à-dire par un

ethnocentrisme étroit (valeurs autres = valeurs inférieures) [RAISON irrecevable]

Logique apparente : raisonnement du type hypothèse / conséquence ("si...alors"), mais par l'absurde. Il s'agit ici

d'un syllogisme 11 , avec 2 prémisses et une conclusion. L'auteur veut "prouver" que les Noirs ne sont pas des hommes.

⑧ PRÉMISSE 1 (majeure): SI "nous supposions que ces gens-là soient des hommes", ALORS nous ne serions "pas

nous-mêmes chrétiens" (le christianisme recommande d'aimer son prochain comme soi-même)

Et le lecteur prolonge le raisonnement :

PRÉMISSE 2 (mineure) : OR nous sommes chrétiens CONCLUSION : DONC l'hypothèse de départ était fausse : ce ne sont pas des hommes

MAIS ce n'est pas l'hypothèse de départ qui était fausse, c'est l'affirmation implicite que "nous sommes chrétiens"

(prémisse n°2, ou mineure), c'est elle qui constitue une contre-vérité. [RAISONNEMENT faux]

Pour éviter d'être en contradiction avec l'Evangile qui n'accepte pas qu'on fasse du mal à son prochain, on va considérer

que ces hommes... n'en sont pas ! Et le tour est joué. Rabaisser les Noirs à l'état d'animaux est un moyen d'éviter de se

culpabiliser.

Ainsi on justifie des traitements inhumains par... l'affirmation implicite que l'autre n'est PAS un homme !

Logique apparente : encore un raisonnement par l'absurde Ici, l'auteur veut "prouver" que l'on ne commet pas d'injustice à l'égard des Noirs

⑨PRÉMISSE 1 : SI "l'injustice était telle", ALORS "ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe..."

Et le lecteur prolonge le raisonnement :

PRÉMISSE 2 : OR les princes n'ont signé aucune convention entre eux sur ce sujet

CONCLUSION : DONC l'hypothèse de départ était fausse, il n'y a pas d'injustice faite aux Africains.

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9 Verroterie = petit objet de verre coloré, pour décorer ou se parer 10

Prochain = tout homme considéré comme un semblable (et donc à qui l'on ne doit pas faire ce que l'on ne voudrait pas qu'on nous fît)

11 un syllogisme hypothétique exactement

MAIS ce n'est pas l'hypothèse de départ qui était fausse, c'est toute la proposition (prémisse 1 ou majeure) : il n'est pas

vrai que "si c'était injuste, on l'interdirait", il n'est pas vrai que devant chaque injustice, les princes se fassent un devoir

de promulguer une loi visant à l'interdire... [RAISONNEMENT faux]

Noter au passage la critique des princes d'Europe qui, justement ne font rien pour interdire l'esclavage.

Ainsi on justifie l'injustice en niant qu'il y en ait une !

V) Conclusion

-Ce texte se moque de chacun des arguments économiques, rationnels et moraux utilisés à l'époque de Montesquieu

pour justifier l'esclavage. Cette remise en cause est brillante :

- du fait de l'examen de chacun des arguments adverses, ce qui permet de les réfuter un à un, en montrant leur

côté irrationnel (basé sur des préjugés) ou odieux. La démonstration est très forte, car tous les arguments que

l'adversaire pourrait énoncer sont d'avance ridiculisés et tournés en dérision. Nous ne sommes pas dans une

argumentation (défense de ses propres idées), mais dans une contre-argumentation (attaque des idées adverses).

- du fait de l'utilisation de l'ironie, présente dans chaque attaque. Or l'ironie a une triple efficacité :

-elle demande au lecteur une vigilance particulière pour ne pas se laisser duper par une lecture au premier

degré, pour retrouver, derrière l'ironie, la véritable pensée de l'auteur : ainsi le lecteur va d'autant mieux

adhérer aux idées exposées, qu'il aura été obligé de les retrouver par lui-même

-d'autre part, en demandant au lecteur de le comprendre à demi-mots, l'auteur établit avec lui une complicité,

une connivence, propices à faire admettre ses idées.

-enfin, en faisant confiance à l'intelligence de son lecteur, Montesquieu le flatte, ce qui est encore une fois

propice à faire accepter ses idées.

- L'abolition de l'esclavage dans les pays d'Europe (et leurs colonies) se fera progressivement au XIX° siècle. En France,

c'est le 4 mars 1848 que cette abolition sera définitive.

Classe de 1°ES2 - Cours de Mme Barrow

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