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Comment apprend-on à lire - accueil et actualité de la
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aux lecteurs (c àd dans le coin inférieur droit) Éléments N’oubliez pas que les gens sont debout lorsqu’ils lisent les affiches Des blocs de texte complets, tels que phrases et paragraphes formels, exigent des lecteurs qu’ils se rapprochent et une quantité de temps non négligeable
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Comment apprend-on à lire ?
Les paléographes sont les mieux placés pour amorcer la réponse à cette encore à lire certaines écritures. It : commencer par le décodage est impossible, uniquement la connaissance et la maîtrise du code engendre le décodage. Les cognitivistes de leur côté. Aucune des zones neuronalesAlors comment est-on parvenu à lire ?
LPersonne nIls ont simplement et nécessairement
commencé par coder le sens porté par du son avec des signes. En système alphabétique ils ont écrit par exemple /manger/ avec " màjé ». Et mémorielle du codage supporté par ces signes a fait émerger la lecture. En voyant" màjé » les codeurs ont appris progressivement à décoder, à lire /manger/ en
mémoire sans aucune aide extérieure. En renouant avec ce cheminement originel, en commençant par apprendre à coder, à symboliser les sons porteurs de sens par des signes, la mémoire de cette opération mentale permettra de décoder, de lire. La pratique du codage va amorcer naturellement un cheminement logique et efficace, conduisant du connu, la langue parlée, à la maîtrise de langue écrite. sens et le son des mots moteur, monter, moule, moitié, moinson pourra les lire.Et surtout pas en nommant " mo » avec /mo/ !
Il suffira de fournir le code orthographique à au moment du codage pour que le décodage émerge en écho mémoriel. Et petit à petit, une zone neuronale spécifiquement dédiée à la lecture sa dans le cerveau1. La pédagogie devra assurer le passage du codage au décodage. la faculté de coder depuis toujours et dans de nombreux domaines. Elle est présente évidemment en communication écrite : tous les enfants savent coder la langue à leur façon. Les différentes étapes des codage, relevées et classées par E. Ferreiro2 témoignent de cette capacité à coder. Les enfants dont parle Maria Montessori3 codaient, écrivaient bien avant de savoir lire. Il faudra donc commencer par utiliser le code orthographique pour assurer le décodage.1 bien une zone spécifique.
2 FERREIRO E., Lire, écrire à l'école, comment s'y apprennent-ils ? Lyon : C.R.D.P. , 1988, 408p.
3 MONTESSORI M., L'enfant. Paris Desclée de Brouwer. 2005, 208 p.
2 Si les enfants de Maria Montessori codaient, écrivaient à leur façon, ils ne parvenaient pas à ils pouvaienécrit !
décoder. Les pédagogues pourront vérifier cela au début des codages : les enfants sauront coder4, mais ils seront incapables de lire le ou les mots dront ! Quelle explication à ce phénomène ? Pour coder alphabétiquement un mot, dispose du sens, du son, du nombre de phonèmes donc du nombre de graphèmes correspondant (on en précise magistrale, coder /en/ avec " emps ». Au niveau cognitif le codage demande un effort minime, ce qui explique la réussite de tous les apprentis. graphémique phonographiques utilisées au codage. Dans ces conditions, le décodage est encore impossible. Par exemple comment choisir le décodage de " ma » vu dans manière, mauvais, maigre, manger ? Et si par un hasard improbable le décodeur discerne dans un mot le graphème " ent5 », comment doit-il le décoder ? Comme les valeurs phono-graphiques ne sont pas encore inscrites en mémoire à long terme, le décodeur échoue, il ne peut relire Venant de coder 4 mots devant ces mots sans codage préalable. Le codage serait donc improductif ? Cette situation inviterait-elle à revenir aux bonnes vielles méthodes de lecture pratiquant le affectant des sons aux lettres ?Un peu de patience, et un constat vont confirmer
écrits au tableau, lisons un des 4 mots écrits choisi au hasard et demandons à de le montrer. Il réussira, et il montrera tour à tour chacun des 4 mots entendus ! Une analyse de la situation nouvelle dans laquelle permettre expliquer cela aisément. Si un des 4 mots, il dispose alors, , insuffisant à lui seul pour engendrer la lecture, du mot oral, de son sens, de ses phonèmes. Il peut donc, en faisant appel à sa mémoire immédiate, se remémorer le codage réalisé il y a quelques instants, et en réaliser une image mentale. En promenant son regard sur les mots, il discerne facilement celui qui est conforme au codage rééditer.Lorsque ure est
encore impossible. Mais ici, la mémoire à court terme, réanimée par le codage mental du mot permet le décodage, même la reconnaissance. Et on peut vérifier aisément cela en compliquant la situation : écrivons en silence 4 mots au tableau,4 A ne pas confondre avec écrire au sens habituel, coder est un acte fondateur pas une réminiscence.
5 3 encore jamais vus ni lus, et faisons coder : il le retrouvera et le lira immédiatement parmi les 4 mots du tableau6. Le cheminement pédagogique est donc tout tracé : proposer des passerelles pour que la mémoire à court terme du codage passe au long terme et puisse être évoquée et utilisée au décodage, longtemps après codage et même, pour les codages les plus fréquents, sans codage préalable. : outil permettant de coder et de décoder7 rassemble et organise dans 36 colonnes les différentes écritures8
de chacun des 36 phonèmes de notre langue. Le pointage des graphèmes orthographiques permet de désigner successivement les écritures orthographiques de chaque phonème composant le mot à coder. Cela évite la lenteur et la maladresse de la graphie manuelle et surtout fait bien correspondre une graphie, comprenant plus lettre dans 30% des cas, à un seul son. Et, bonus pour le codage est beaucoup plus constant que le décodage : /a/ se code avec " a » dans 95% des cas9, par contre on doit hésiter à décoder /a/ en voyant " a » (mais, mauve, mant Et avantage 100%.devant la ant. /Chorale/ sera aussi bien décodé que /cheval/ car les deux graphèmes " ch » seront correspondante10. Et lorsque le maître annonce le mot à coder avant de le pointer devant les élèves, ceux-ci mémorisent chaque association phonème-graphème. En compris, prend conscience du phonème et de son ombre, le graphème. directement sur pointage magistral, il dispose alors de deux indications dont ne dispose pas un décodeur courant : le nombre de phonèmes, correspondant au nombre de graphèmes pointés, et la valeur lecture assurée ! Au moment du décodage sur pointage magistral, la complexité orthographique est shuntée (effacée) : la colonne où se trouve le graphème indique sa valeur sonore, quelle que soit sa composition littérale (de une à six lettres !). On peut utiliser cet avantage pour : en le lui pointant il y parvient. Il peut alors lire sans aucun secours extérieur des mots comme quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14