ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ Sciences sociales et politiques

a) – L’instabilité de la croissance 1 – L’évolutio n du trend de croissance de l’économie française (Taux de croissance annuel moyen en ) Q1 – Faites une phrase avec 962, 1 933 et 2 entre 1975 et 2010

Comment expliquer l’instabilité de la croissance

Cours&de&terminale&;M&Gosse2012/2013 & 2& 1 2 Comment*expliquerl’instabilité*de*lacroissance*?* & La& croissance& économique& est& irrégulière& dans& le& temps &

Synthèse du chapitre 7 : Comment expliquer l’instabilité de

Synthèse du chapitre 7 : Comment expliquer l’instabilité de la croissance ? (D’après la synthèse de M Le Floch) Aujourd'huilePIBdelaFrancevautseptfoispluseneurosconstantsqueceluide1950:iladoncaugmentédeplusde3 en

Instabilité de la croissance AC

1 2 Comment expliquer l’instabilité de la croissance ? Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression, déflation L’observation des fluctuations économiques permettra de mettre l’accent sur la variabilité de la croissance et sur l’existence de périodes de crise

ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ Sciences sociales et politiques

comme dans les duels gauche/FN, l'étiquette politique de l'adversaire du candidat de droite pèse sur la mécanique des reports [ ] La droite gagne 13 points d'un tour à l'autre quand elle affronte un candidat PS et 16 points quand elle affronte un candidat PC-Front de gauche Source :B Dolez et A Laurent « Voix sans élus Le vote FN

Activité de sensibilisation

CH 2 : Comment expliquer l’instabilité de la croissance ? Notions du programme Notions complémentaires Acquis de première Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression, déflation Cycle, choc d’offre, Choc de demande, cycle du crédit Inflation, politique monétaire,

Plan du chapitre - ses-et-ciefr

médias, communication et vie politique sera également abordée afin de comprendre son éventuel impact sur les attitudes politiques (pratiques et opinions) Exemples de sujets • Comment peut-on expliquer l'instabilité des comportements électoraux ? (Pondichéry 2013, NC 2016) • Le comportement électoral s'explique-t-il uniquement par les

2nde- SES- CHAPITRE 4 : COMMENT S’ORGANISE LA VIE POLITIQUE

été bouclée avant l’annonce mardi par le gouvernement que l’homéopathie ne sera plus remboursée par la Sécurité sociale d’ici un an et demi, se rangeant ainsi à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) Celle-ci avait conclu fin juin à l'« efficacité insuffisante » de ces produits pharmaceutiques

CHAPITRE I - WordPresscom

guerre froide, qui influencent la vie politique française et entraînent, par exemple, l’échec du projet de Communauté Européenne de Défense Commencée avec la guerre d’Indochine, cette décolonisation s’accélère après la défaite de Dien Bien Phu et le déclenchement de la guerre d’Algérie le 1er novembre 1954

L’analyse des documents constitue le cœur de votre travail

Vous pourrez expliquer pourquoi la Restauration ne pouvait se passer d’un compromis pour durer, et montrer ensuite comment ce compromis a été mis en péril par la politique d e Charles X L’analyse des documents constitue le cœur de votre travail, mais nécessite pour être menée la mobilisation de vos connaissances

ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

Sciences sociales et politiques

Il est demandé au candidat de répondre à la question posée par le sujet : en construisant une argumentation ; en exploitant le ou les documents du dossier ; en faisant appel à ses connaissances personnelles.

II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

SUJET A

Ce sujet comporte deux documents.

Comment peut-on expliquer l'instabilité des comportements électoraux ?

DOCUMENT 1

Une des leçons essentielles du second tour des élections cantonales du printemps 2011 [dans la

région Nord-Pas-de-Calais ] est donc qu'une fraction de l'électorat UMP n'a pas hésité à se reporter

sur le Front national lorsque son candidat était absent au second tour. Dans les deux cantons où le

FN se retrouve seul face à la droite au second tour, l'électorat de gauche s'est, lui, majoritairement

reporté sur la droite. Mais le report est loin d'être parfait. [...] Tout se passe comme si 25% environ

de l'électorat de gauche avait voté blanc au second tour, 15 choisissant de voter FN. Dans 32 cantons, le second tour prend la forme d'un duel gauche/ droite. Le retrait forcé du FN

profite ainsi mécaniquement à la droite, qui récupère la plus grande partie de l'électorat FN. Mais,

comme dans les duels gauche/FN, l'étiquette politique de l'adversaire du candidat de droite pèse

sur la mécanique des reports. [...] La droite gagne 13 points d'un tour à l'autre quand elle affronte

un candidat PS et 16 points quand elle affronte un candidat PC-Front de gauche.

Source : B.Dolez et A.Laurent " Voix sans élus. Le vote FN dans la région Nord-Pas-de-Calais » in P.Delwit (2012) Le

Front national. Mutations de l'extrême droite française , Editions de l'université de Bruxelles.

DOCUMENT 2 : Les trajectoires de vote à la présidentielle et aux législatives de 2007 selon le

groupe socioprofessionnel (en %)

Stables de gauche (l)Stables de droite (2)

Mobiles entre gauche et

droite

Ensemble du panel (3)

Indépendants1316811

Cadres supérieurs,

professions libérales

121058

Enseignants4233

Professions

intermédiaires

19181118

Employés22202824

Ouvriers20193424

Étudiants7667

Inactifs31066

Total (4)100100100100

Source : CEVIPOF, 2007.

(1)

II s'agit des électeurs qui ont voté Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle de mai 2007 et pour le parti

socialiste au premier tour des élections législatives en juin 2007. (2)

Il s'agit des électeurs qui ont voté Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de mai 2007 et pour l'Union

pour un mouvement populaire au premier tour des élections législatives en juin 2007. (3)

Un panel est un groupe de personnes interrogées régulièrement dans le cadre d'une enquête. Ici, il est constitué de 1846

personnes, 24% d'entre elles appartenaient à la catégorie " ouvriers ». (4)Compte tenu des arrondis, le total n'est pas toujours égal à 100.

ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE

Sciences sociales et politiques: Correction

Grille de correction de Sciences sociales et politiques Sujet: Comment peut-on expliquer l'instabilité des comportements

électoraux ?

AttentesBarème détaillé

Compréhension du sujet :

• Consignes • Notions importantes du sujet • Expliquer les raisons qui conduisent à changer de vote (voter pour des partis différents) ou de comportement (vote et abstention) entre 2 élections. • Comportement électoral, volatilité électorale, vote sur enjeux.

4 points

2 points

Organisation de la réponse :

• Cohérence de l'articulation des arguments. • Présence d'une introduction et d'une conclusion.

Organisation possible des idées :

• La volatilité électorale s'expliquerait par des mutations sociales (le recul des variables lourdes )... •... et des raisons politiques.

4 points

1,5 point

1 point

Compréhension et utilisation

des documents : • Mise en évidence des idées essentielles et leur explicitation • Absence de paraphrase

Arguments que l'élève doit mobiliser à

partir des documents OU de ses connaissances personnelles : • La volatilité électorale dépend de l'offre politique entre les 2 tours et des caractéristiques des candidats et des électeurs. • Les instables se recrutent majoritairement chez les Pcs les moins dotées en cpital culturel (calculs) (doc.2)

5 points

2,5 points

Mobilisation des connaissances

personnelles : • Clarté des explications • Démonstrations de mécanismes et ou relations entre variables • Illustrations et exemples

Mobilisation de références

théoriques et historiques pertinentes (degré d'intégration des références à l'argumentaire) • La thèse de l'électeur devenu stratège et de la montée d'un vote sur enjeu doit être nuancée... • La volatilité électorale est diverse et est largement influencée par des variables politiques (type d'élections, évolution de l'offre entre les tours...)

Valorisation :

-Vote de classe, rôle des médias.

7 points

3,5 points

Proposition de corrigé

A une semaine des élections européennes 2014, un nouveau sondage vient confirmer ce que d'autres avant

lui avaient prédit: une abstention record. Celle-ci inquiètent d'autant plus que les prévisions des instituts

pourraient s'avérer inférieures à ce qui pourrait advenir en raison de l'indécision d'un nombre encore très

important d'électeurs. En effet, un Français interrogé sur 3 affirmait qu'il pouvait encore changer de

bulletin au cours de la dernière semaine, voire choisir de ne pas se rendre aux urnes. Par delà les

inquiétudes manifestées par les hommes politiques en ce qui concerne le désintérêt supposé des français

pour les élections des députés de l'UE, on pourrait voir au contraire dans cette indécision la volonté des

électeurs de soupeser jusqu'au dernier moment les différents programmes des listes en présence, afin de

choisir de la manière la plus éclairée possible. Ainsi, se pose la question de savoir comment expliquer la

volatilité des comportement. Le fait que les électeurs changent de choix entre deux élections, soit dans

leur comportement (vote et abstention), soit dans leur vote (voter pour deux partis différents) s'explique-t-il par des raisons sociales ou politiques. Nous soulignerons que la thèse d'un

développement d'un vote sur enjeu (au détriment d'un vote influencé par les variables lourdes du

comportement électoral) est largement contestable (I), l'instabilité électorale s'expliquant surtout par des

variables politiques (II).

I- L'explication de l'instabilité électorale par le déclin du poids explicatif des variables

lourdes, et le développement d'un vote sur enjeux, doit être relativisé...

Depuis les années 1970, sur la base d'un supposé accroissement de la volatilité électorale, certains auteurs

concluent au déclin du vote de classe. Les variables lourdes (religion, classe sociale,...) influenceraient

moins les comportements électoraux que l'offre électorale. L'électeur se comporterait tel un

consommateur rationnel, choisissant sur le " marché politique » l'offre qui maximiserait son utilité (calcul

coûts-avantages). Ainsi, au vote sur clivage se substituerait un vote sur enjeu. Il peut se définir comme la

conception selon laquelle les électeurs sont plus attentifs à " l'offre politique » du moment et moins sujets

au vote de classe. Plus pragmatiques, ils voteraient en fonction des positions des candidats sur des enjeux

précis.

Plusieurs mutations des sociétés démocratiques sont souvent avancées pour expliquer l'émergence de cet

" électeur stratège ». La démocratisation scolaire favoriserait l'analyse et la compréhension des

programmes partisans et la capacité des électeurs à choisir entre les différents candidats. De même, la

montée de l'individualisme, en ce qu'elle traduit l'autonomisation croissante de l'individu de ses tutelles

traditionnelles (famille, communauté villageoise ou religieuse, classe sociale), lui permettrait de modifier

ses votes au gré des modifications de l'offre politique.

La thèse de l'électeur stratège doit cependant être nuancée. Par delà le présupposé idéologique qu'elle

contient, les données du document 2 nous rappellent que la volatilité électorale est surtout le fait des

groupes sociaux les moins dotés en capital culturel. Ainsi, les ouvriers sont surreprésentés chez les

mobiles transgressifs: alors qu'ils ne représentent que 24% de la population, ils représentent 34% des

électeurs qui ont changé de bord politique entre la présidentielle et les élections législatives (soit un écart

de 10 points). A l'inverse Le nomadisme électoral, loin d'être lié à l'émergence d'un électeur-stratège,

s'expliquerait par des difficultés éprouvées par des électeurs " hors-jeu » à se repérer dans un univers

politique, perçu à la fois comme lointain et de plus en plus indifférencié, et s'estimant de ce fait

incompétents.

II- ... au profit d'explications plus politiques.

L'instabilité électorale transgressive n'est pas la plus fréquente, elle est même marginale (concernant

environ 10% des électeurs). La volatilité électorale prend deux formes plus importantes, d'une part la

mobilité entre abstention et vote et d'autre part la volatilité interne à chaque camp (gauche-droite). Leur

poids varie cependant en fonction de plusieurs variables politiques.

D'une part, elles sont influencées par le type de scrutin. Le scrutin majoritaire, parce que se traduisant par

une (bi)polarisation de la vie politique, a souvent pour effet d'accroître l'abstention; le scrutin

proportionnel, en favorisant l'expression du pluralisme politique, à la diminuer. Cependant, à lui seul, le

type de scrutin ne peut expliquer pourquoi l'abstention est en général plus forte aux élections européennes

(pourtant au scrutin proportionnel) qu'aux élections présidentielles (scrutin majoritaire). Le type

d'élections doit également être pris en compte. Le choix de participer ou non à un scrutin est déterminé

également par l'importance accordé par les électeurs aux représentants à élire. Ainsi, les élections

intermédiaires (élections cantonales, régionales...) sont plus souvent boudées par les électeurs que les

élections présidentielles.

D'autre part, la volatilité électorale peut refléter l'offre électorale qui se présente aux électeurs. Plus celle-

ci est importante, plus la probabilité que les électeurs changent de voix entre des élections est élevée.

Ainsi, le document 1 nous montre que les résultats du premier tour n'est pas sans impact sur les choix des

électeurs au second. Bien sûr, les électeurs dont le candidat a été éliminé seront amenés à modifier leur

comportement, soit s'abstenir, soit choisir de voter différemment (un autre candidat ou voter blan ou nul).

Or, ces choix seront variables selon les électeurs (leur positionnement sur l'axe droit/ gauche, leurs

valeurs...), selon les candidats encore en lice....

Ainsi, l'instabilité des comportements électoraux s'explique guère pour des raisons sociales (qui

conduiraient à l'émergence d'un nouvel électeur, devenu stratège, moins prisonnier qu'autrefois de ses

appartenances sociales). En effet, l'instabilité transgressive traduit la difficulté des citoyens peu dotés à se

repérer dans une offre électorale devenue plus fragmentée. Il faut donc davantage regarder du côté des

variables politiques (type de scrutin et d'élection, évolution de l'offre électorale) pour expliquer les deux

principales formes de volatilité: la volatilité entre vote et abstention et celle interne à chaque camp.

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[PDF] ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ Sciences sociales et politiques

ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

Sciences sociales et politiques

SUJET A

Ce sujet comporte deux documents.

DOCUMENT 1

Stables de gauche (l)Stables de droite (2)

Mobiles entre gauche et

Ensemble du panel (3)

Indépendants1316811

Cadres supérieurs,

121058

Enseignants4233

Professions

19181118

Employés22202824

Ouvriers20193424

Étudiants7667

Inactifs31066

Total (4)100100100100

Source : CEVIPOF, 2007.

ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE

Sciences sociales et politiques: Correction

électoraux ?

AttentesBarème détaillé

Compréhension du sujet :

4 points

2 points

2 points

Organisation de la réponse :

Organisation possible des idées :

4 points

1,5 point

1,5 point

1 point

Compréhension et utilisation

Arguments que l'élève doit mobiliser à

5 points

2,5 points

2,5 points

Mobilisation des connaissances

Mobilisation de références

Valorisation :

7 points

3,5 points

3,5 points

Proposition de corrigé

II- ... au profit d'explications plus politiques.

élections présidentielles.