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LES TRAITEMENTS DE L’ HEPATITE C C’

traitement de l’hépatite C Il est recommandé d’évaluer les interactions entre les molécules du traitement VHC avec les antirétroviraux Si nécessaire, avant l’initiation du traitement VHC, le médecin référent pour le VIH modifiera votre traitement antirétroviral pour éviter les interactions médicamenteuses



les médicaments antiviraux d’action directe (AAD)

traitement de l’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) par les médicaments antivi-raux d’action directe (AAD) Suite à la saisine de la ministre des Affaires sociales et de la Santé le 19 mai 2016, la commission de la transparence et la commission évaluation économique et de santé publique de la HAS ont



JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HÉPATITE — L’HÉPATITE C CHEZ LES

L’hépatite C parmi les usagers de drogue en Europe I EMBARGO 28 7 2016 28 7 2016 emcdda europa eu 2 graves et impliquant une longue période de traitement (24 à 48 semaines) Ces éléments ont souvent contribué à la mauvaise adhésion au traitement chez les usagers de drogue



Recommandations AFEF sur la prise en charge des hépatites

traitement est la guérison virologique c'est à dire l’obtention d’une éponse viologiue soutenue (ARN du VHC indétectable) 12 semaines après la fin du traitement La « guérison » virologique est généralement associée à une amélioration clinique et une lente régression des lésions hépatiques chez les malades sans cirrhose (1)



10 - SOS Hépatites

N° 3 Mon hépatite C, moi et les autres - Relations avec l’entourage N° 4 Se préparer au traitement de l’hépatite C - Mettre toutes les chances de son côté N° 5 Je surveille mon hépatite C - Comprendre mes examens et leurs résultats N° 6 Y’a pas que le foie dans l’hépatite C - Les manifestations extra-hépatiques



Hépatite C: diagnostic, prise en charge et prévention

Tableau 1 Guidelines internationaux de référence pour le traitement du virus de l’hépatite C • Recommandations EASL pour le traitement de l’hépatite en



LE TRAITEMENT DE L’HÉPATITE C À L’ ÈRE DES AAD: Michael

Année 2015 (et projections 2016) INSPQ Sans amélioration de l’accès au traitement, 32 500 personnes décéderont au Canada de complications secondaires au VHC entre 2013 et 20352 252 000 sujets vivant avec le VHC 1èrecause de greffe hépatique2 L’hépatite C au Québec Prévalence estimée 2,3 0 74 40-70 000 sujets



Prise en charge et perspectives thérapeutiques des hépatites

•Nombre de patients infectés, éligibles au traitement –2011 193 000 1 –2014, avant mise à disposition des AVD 175 000 2 –De 2014 à mars 2018 : environ 60 000 malades guéris 1 C Pioche, BEH 2016; 2 H Razavi, J Viral Hepat 2014 ; 3 CNAM

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les médicaments antiviraux action directe (AAD) Élargissement du périmètre de remboursement Date de validation par le collège : 7 décembre 2016 RECOMMANDATION DU COLLÈGE

Ce document a été validé par le Collège de la Haute Autorité de santé en décembre 2016.

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Tél. : +33 (0)1 55 93 70 00 Fax : +33 (0)1 55 93 74 00 tite C par les médicaments antiviraux à action directe (AAD) HAS Service évaluation économique et santé publique - Service évaluation des médicaments

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Sommaire

Préambule ...................................................................................................................................... 4

Recommandations du Collège ..................................................................................................... 8

Abréviations ...................................................................................................................................................... 10

Références ................................................................................................................................... 11

Annexes ........................................................................................................................................ 12

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Préambule

En juin 2014

(AAD).

Suite à la saisine de la ministre des Affaires sociales et de la Santé le 19 mai 2016, la commission

de la transparence et la commission évaluation économique et de santé publique de la HAS ont

rendu, respectivement, les 19 et 11 octobre 2016, leurs avis1,2 des patients infectés par le VHC par les nouveaux AAD.

Dans la continuité des avis précédents et de la stratégie proposée, et après avoir entendu les con-

clusions des commissions de la transparence et évaluation économique et de santé publique, le

Collège recommande désormais AAD.

Des travaux portant sur la stratégie de prévention et de dépistage viendront compléter cette re-

commandation de traitement.

Conclusions de la commission de la transparence

Dans les indications retenues par leurs autorisations de mise sur le marché (AMM) respectives, elle a pris en compte les études disponibles avec les différentes combinaisons d'AAD, montrant

une efficacité virologique importante, supérieure à 90 % dans la plupart des groupes de patients,

avec un bon profil de tolérance et des durées nécessaires de traitement variant de 8 à 24 se-

maines, selon les cas. jectif de : - ralentir - éviter -, - éviter la transmission du virus, elle a considéré que les patients aux stades de fibrose modérée ou minime, r- , par AAD de 8 à

12 semaines sans adjonction de ribavirine.

Par ailleurs, elle a souligné que les nouvelles données disponibles, notamment celles

en vie réelle, suggéraient un impact favorable sur la morbi-mortalité de ces nouvelles associations

thérapeutiques. En raison de quelques signaux de (risques de réac- tivat3 chez des patients co-infectés, possible risque de récidive r- cinome hépatocellulaire4) ou dn suivi à long terme des patients afin de documenter limpact des AAD en conditions réel.

La commission a également défini les schémas thérapeutiques préférentiels chez les patients

naïfs, sans ou avec cirrhose compensée. Compte tenu des données limitées et de la complexité

de la prise en charge des populations particulières, elle a considéré que les stratégies thérapeu-

tiques pour ces populations devaient être définies dans le cadre des réunions de concertation plu-

ridisciplinaires (RCP) en tenant compte des recommandations spécifiques (EASL, AFEF, ANRS). Il

1 Avis de réévaluation de la commission de la t

2 Avis de la commission évaluation économique et de santé publique du 11 octobre 2016 : non publié

3 http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Press_release/2016/12/WC500217496.pdf

4 Observations de récidive de carcinomes hépatocellulaires guéris ou carcinomes hépatocellulaires graves sous AAD

sans que la relation de cause à effet ait été authentifiée. tite C par les médicaments antiviraux à action directe (AAD) HAS Service évaluation économique et santé publique - Service évaluation des médicaments

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insuffisants rénaux si leur débit de filtration glomérulaire est < 30 mL/min, hémodialysés chro-

niques ou transplantés rénaux ; ayant une cirrhose grave, compliquée Model For End-Stage Liver Disease (MELD) > 18 (pas l- bumine < 35 g/L, Na < 135 s intra- veineusese cirrhose grave ; en pré ou post-transplantation hépatique ; ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire, co-infectés par le VIH), le VHB) ou un autre virus à tropisme hépatique ; prise en compte des interactions médicamenteuses avec les AAD ; ayant une hépatite C aiguë. Elle a souligné que ces schémas devront êtrn- nées cliniques et du contexte de traitement prochai- nement de traitements plus courts).

Aussi, considérant ses recommandations en date du 14 mai 2014 (actualisées le 20 juin 2016), la

qualité des résultats thérapeutiques et la bonne tolérance actuellement observée, le fait que la

plupart des malades graves ont été traités au cours des 3 dernières années et le bénéfice attendu

sur la qualité de vie, la commission a estimé que le traitement peut désormais être proposé à

ayant une infection chronique par le VHC, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 (non inclus dans les précédentes re- commandations)é-

taillée doit être fournie au patient et à son médecin traitant et la décision thérapeutique de-

vra être partagée avec le patient, en expliquant notamment le caractère lentement évolutif

de la maladie, les bénéfices et lles possibilités à venir de schémas thérapeutiques encore plus courts que ceux actuellement disponibles.

La commission recommande un suivi médical régulier de tous les patients ayant une fibrose avan-

précoce du carcinome hépatocellulaire (CHC) dont le risque diminue mais persiste après éradica-

tion virale.

Pour les patients à un stade moins avancé, et en particulier pour les patients F0/F1 asymptoma-

tiques qui choisiront court,

elle a recommandé un suivi clinique commun à tous les AAD permettant de décrire leurs modalités

d et de é- duction de la morbi-

Par ailleurs, elle recommande une surveillance renforcée des patients exposés aux effets indési-

rables (pharmacovigilance) afin de mieux documenter la tolérance des traitements dans une popu- lation plus large, en particulier chez les patients : co-infectés par le VHB ; ayant un antécédent de CHC5.

La commission a également relevé un risque important de développement de résistances justifiant

5 . tite C par les médicaments antiviraux à action directe (AAD) HAS Service évaluation économique et santé publique - Service évaluation des médicaments

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6 Conclusions de la commission évaluation économique et de santé publique

La commission évaluation économique et de santé publique (CEESP) a évalué les modélisations

o- délisations publiées dans la littérature scientifique était stades de fibrose hépatique F0 et F1 pourrait être efficient. avec précision

très hétérogènes ; les valeurs absolues de ratio différentiel coût-résultat (RDCR) et la conclusion

000 euros/QALY à 538 000 eu-

ros/QALY). La CEESP a souligné que, selon ces modélisations, les traitements par antiviraux

études françaises, les stratégies de traitement tardif ou précoce généraient quasiment (1) ou exac-

tement (2) n- tage. Ainsi, dans les résultats de la dernière étude française (2), le score

pondération de la durée de vie par la qualité de vie) passait ainsi de de 0,82 à 0,95, après guérison

virologique, ce qui expliquait une grande partie du gain en QALY.

Par ailleurs, la CEESP a considéré que les modélisations analysées ne permettaient pas de do-

Enfin, la CEESP a souligné que ces modélisations ne permettaient pas de définir le niveau de prix

traitement des patients aux stades avancés de la maladie.

Par ailleurs, la CEESP a relevé que la méconnaissance des prix réels limitait considérablement la

connaissance nombre de patients concernés (F0-F1 asymptomatiques) ne permettait

pendant, les modélisations ont mis en évidence les éléments suivants, toutes choses égales par

ailleurs : plus le traitement est précoce, plus il est efficace (en QALY) ; les gains en santé aux stades F0-F1 sont essentiellement voire exclusivement des gains en qualité de vie et non en années de vie; ou des quelques données issues des av

Les modélisations ont mis en évidence que le traitement précoce semblait efficient si seulement

si : u virologique aux stades précoces de la maladie ; les coûts des traitements étaient relativement faibles ; le traitement était efficace et bien toléré. directement du choix du décideur public, comme le i-

Toutes choses ég

a considéré précoces de la maladie générera un surcoût potentiellement consenti principalement pour

un gain de qualité de vie sans bénéfice sur la survie démontré dans les modélisations.

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7 pratique courante en fonc-

tion des états de santé, sur les préférences associées à la qualité de vie des différents états de

des complications associées i- tements. que dans les

essais cliniques, et si le gain en qualité de vie associé à la guérison virologique dans les stades

précoces de la maladie est plus faible que celui simulé dans les modèles.

Les modélisations analysées ne tiennent pas compte de tous les éléments susceptibles

par le VHC se caractérise par une approche collective du contrôle du virus dont le traitement mé-

nsion (accès aux soins, réduction des risques). tite C par les médicaments antiviraux à action directe (AAD) HAS Service évaluation économique et santé publique - Service évaluation des médicaments

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Dans la continuité de ses avis précédents et de la stratégie proposée et après avoir entendu les

conclusions des commissions de la transparence et évaluation économique et de santé publique,

considérant que : -hépatiques tolérance actuellement disponibles à court/moyen terme sur les les inconnues concernant la tolérance et ence de résistances ; le

patients, serait consenti principalement pour un gain de qualité de vie sans bénéfice sur la sur-

vie démontré dans les modélisations économiques, le Collège de la HAS recommande : que le traitement soit proposé porteurs asymptomatiques aux stades de fibrose F0 ou F1 (non inclus dans les précédentes recommandations) ; que cette proposition soit ne information détaillée pour une décision théra- peutique partagée avec le patient, en tenant compte du caractère lentement évolutif de la

à venir de

schémas de traitement plus courts ; patients traités par AAD présentant un stade moins avancé de la maladie, et en particulier chez les patients F0-F1 asymptomatiques qui choisiraient soit mis en place, considérant les données disponibles et le recul encore court, afin eur efficacité, leur tolérance et leur im- pact sur la réduction de la morbi- ;

de définir les stratégies thérapeutiques pour les patients complexes, notamment les patients

ayant une co-infection avec le VHB, dans le cadre des réunions de concertation pluridiscipli- naires (RCP) en tenant compte des recommandations spécifiques (EASL, AFEF, ANRS) ; une baisse des prix des AAD, plus avancés dans la maladie ; une

patients F0-F1, des données de qualité de vie associées aux différents états de santé et des

s coûts évités des complications associées au VHC ; u en France,

fondée sur un dépistage ciblé en fonction des facteurs de risque (3) qui présente des limites

des AAD efficaces et bien tolérés selon les données actuellement disponibles interroge en

effet sur la nécessité de définir de nouvelles stratégies de dépistage du VHC en France

(meilleur ciblage, actualisation des populations à cibler, etc.) et sur leur efficience. tite C par les médicaments antiviraux à action directe (AAD) HAS Service évaluation économique et santé publique - Service évaluation des médicaments

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9 , issement des indications des AAD vent être la seule stratégie à la ;

la capacité du système à orienter les patients diagnostiqués vers une prise en charge adap-

tée ; et le traitement de tous les patients ayant une infection chronique par le VHC ; la capacité à limiter le risque de ré- stratégie de réduction des risques efficace.

Les mesures de dépistage des porteurs chroniques du virus pourront notamment être renforcées

par le biais des nouveaux outils complémentaires au dépistage biologique classique comme les -ci sont désormais recommandés pour certaines po- pulations insuffisamé-

pistage immédiat ou pour des populations difficilement rejointes par le dispositif classique de dé-

pistage (usagers de drogue par voie intraveineuse suivis, personnes détenues, personnes vivant avec le VIH, personnes précaires, personnes originaires de zone de forte endémie). tite C par les médicaments antiviraux à action directe (AAD) HAS Service évaluation économique et santé publique - Service évaluation des médicaments

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Abréviations

AAD ............ Antiviraux

AFEF........... Association française tude du foie AMM ........... Autorisation de mise sur le marché ANRS .......... Agence nationale de recherche sur le SIDA CEESP ........ Commission évaluation économique et de santé publique

CHC ............ Carcinome hépatocellulaire

CT ............... Commission de la transparence

EASL .......... European Association for the Study of the Liver

HAS ............ Haute Autorité de santé

MELD .......... Model For End-Stage Liver Disease

Na ............... Sodium

QALY .......... Quality-adjusted life year, année de vie pondérée par la qualité RCP ............ Réunion de concertation pluridisciplinaire RDCR.......... Ratio différentiel coût-résultat

VHB ............

VHC ............

VIH .............. Virus de

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