[PDF] ci-contre Pendentif en vermeil de Lucio d’artiste



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Pol Bury Time in Motion 2302 - 0406 - visitbrussels

Bury, artiste belge iconique Pol Bury (La Louvière, 1922 – Paris 2005) est surtout connu du grand public pour ses fontaines et sculptures dans l’espace public Mais Bury est bien plus que cela, puisqu’il a été peintre, sculpteur, créateur de bijoux, écrivain et graphiste Après un début de carrière consacré à la



ROBERT DEVRIENDT THE MISSING SCRIPT 3 The Scent of Burning Wood

La galerie Loevenbruck présente la troisième exposition individuelle de l’artiste belge Robert Devriendt Robert Devriendt est connu pour ses séries de petits tableaux, qui, par leur perfection picturale et par leur aspect tactile, trahissent ses racines flamandes, tandis que leur caractère cinématographique et



Biographie - bioadversitefileswordpresscom

Artiste belge autodidacte né à Etterbeek en 1945 et établi à Bruxelles, Bob Verschueren a exposé dans le monde entier S’il est surtout connu pour ses installations végétales, il n’a de cesse de diversifier ses approches artistiques depuis plus d’une quarantaine d’années



La nouvelle galerie bruxelloise Baronian Xippas ouvre ses

L’artiste belge Robert Devriendt (né en 1955) est connu pour ses tableaux méticuleux de format réduit Dans ses oeuvres détaillées au rendu tactile et à la technique raffinée, il étudie le fonctionnement des images et la manière dont elles sont interprétées



Trésors du Musée Pescatore - Ons Stad

Leickert Cet artiste belge travaillant en Hollande est connu comme peintre de paysages, de vues de villes et de marines Leickert fut l'élève de J B van Hove, de W Nuyen à La Haye et d'Adrien Schelfhout Vers 1840 il a parcouru la Belgique et l'Allemagne avec ses amis Arends et Rochussen De 1856-1857 il s'est arrêté à Bruxelles Ses



Le chat - Mon école

Nationalité Belge Profession Dessinateur, Chroniqueur, Comédien Artiste belge né à Bruxelles, il est surtout connu pour être l'auteur de la série de bande dessinée Le Chat Il participe également à plusieurs émissions télévisées en tant que chroniqueur Il est adepte du caviardage



ci-contre Pendentif en vermeil de Lucio d’artiste

qu’un artiste belge comme Pol Bury ait connu le succès aux Etats-Unis a également favorisé sa production d’un nombre relativement important de bijoux En l’occurrence, il est parvenu à trans-poser avec brio sa démarche cinétique en bijoux fonctionnels Celle qui les porte devient le moteur qui amorce le mouvement des pièces mobiles qui

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D idier Haspeslagh et son épouse Martine découvraient ce secteur il y a 25 ans environ. " A cette époque, il n'y avait pas encore beaucoup de bijoux sur le marché. Autrefois, les artistes créaient des bijoux surtout pour leurs compagnes. Il s'agissait donc de cadeaux très intimes dont on ne se sépare pas à la légère. Aujourd'hui, on voit progressivement apparaître des pièces des années 1960 et 1970 » explique le galeriste. Dans l'intervalle, le couple a réuni plus de 650 bijoux d'artistes, surtout d'après-guerre, dont Pablo Picasso, Max Ernst et Alberto Giacometti. " Au tout début de sa carrière, Giacometti réalisa plusieurs bijoux de commande. Personnellement, il était convaincu de pouvoir un jour vivre de son art, mais son père pas du tout. Quand la créatrice de mode

Elsa Schiaparelli refusa ses broches parce qu'elles étaient trop lourdes, son père se sentit conforté dans son idée. Mais Giacometti atteignit son ob-

jectif, puisqu'il est aujourd'hui le sculpteur le plus cher du monde. Nos bijoux sont certainement ses pièces les moins coûteuses », précise le duo avec humour. Le corps comme moteur

Actuellement, Didier et Martine Haspeslagh

s'attachent à réunir un maximum de pièces de l'exposition de 1967 au Museum of Modern Art,

Jewelry by contemporary painters and sculptors. "

Les Américains ont très vite considéré d'autres formes d'art, tels les tapis, la céramique et donc les bijoux comme faisant partie intégrante de l'oeuvre d'un artiste. En fin de compte, ce sont des formes d'art appliqué basées sur les mêmes prin-

cipes que la peinture ou la sculpture. Par ailleurs, après la Seconde Guerre mondiale, il existait aux Etats-Unis un programme de réhabilitation pour les soldats rentrant des zones de guerre, le GI Bill. Par ce biais, ils pouvaient apprendre toutes sortes de techniques, notamment pour réaliser des bi-

joux. Les cours étaient dispensés par des artistes comme Calder », rappelle Didier Haspeslagh. Chaque pays a sa propre histoire, bien sûr. " Ain- si, Gian Carlo Montebello est important en Italie car il a travaillé en tant qu'orfèvre avec Lucio Fon- tana, entre autres. En Belgique, la tendance naît à la fin du XIXe siècle, notamment avec Henry

Van de Velde et Gustave Serrurier-Bovy. Le fait

qu'un artiste belge comme Pol Bury ait connu le succès aux Etats-Unis a également favorisé sa production d'un nombre relativement important de bijoux. En l'occurrence, il est parvenu à trans- poser avec brio sa démarche cinétique en bijoux fonctionnels. Celle qui les porte devient le moteur qui amorce le mouvement des pièces mobiles qui les composent. Une partie de ces bijoux est ac- tuellement exposée au Palais des Beaux Arts de

Bruxelles. »Au supermarché

Les bijoux d'artistes sont des oeuvres d'art minia- tures qui prolongent l'oeuvre. " Pour apprécier plei- nement ce type de bijou, il convient de connaître le langage plastique de l'artiste » souligne le couple. C'est pourquoi notre clientèle compte essentiellement des épouses de collectionneurs d'art. Mais parfois, certains hommes aiment que leur épouse porte un bijou de leur artiste préféré pour qu'ils puissent en permanence l'avoir sous les yeux. (...) En raison de ce lien très étroit avec l'art, nous côtoyons à la TEFAF art moderne et

design. Il y a six ans, lors de notre première par-ticipation, c'était un choix délibéré. Nous consta-

tons en outre que l'intérêt pour cette discipline a considérablement grandi ces dernières années.

Nous croyons aussi qu'il nous incombe d'infor-

mer le public de cette forme d'art. Nous réalisons donc des recherches sur les antécédents et le passé de chaque pièce et publions régulièrement de pe- tits catalogues. (...) Ce qui est certain, c'est que ces bijoux sont nettement plus personnels que ce que l'on peut trouver dans les grandes maisons comme Cartier. La plupart des personnes n'ont aucune idée de leur valeur. Le gros avantage, c'est qu'on peut les porter même pour aller au super- marché. Parfois, la caissière me demande où j'ai acheté mes bijoux. Il est agréable de constater que des personnes qui n'iraient sans doute jamais dans un musée entrent ainsi en contact avec l'art» Le bijou d'artiste

Une oeuvre miniature très intime

Voilà une discipline séculaire qui n'attire l'attention que depuis peu. Cet univers fascinant est à découvrir lors de la TEFAF, notam- ment chez Didier Ltd., qui présente des pièces anciennes, et chez Elisabetta Cipriani qui propose les bijoux les plus récents.

TExTE : ELiEn HAEntjEnsci-dessus

Ai Weiwei, Rebar in Gold, 2013, bra-

celet en or 24 ct, pièce unique,

60 cm. Courtesy Elisabetta Cipriani

ci-dessous

Jannis Kounellis,

Labbra, 2012,

bague à lèvres en or blanc 18 ct et rhodium noir, édition de 12, signée et numérotée. Courtesy Elisabetta Ciprianici-contrePendentif en vermeil de Lucio Fontana.

50 l l 51

s'enthousiasme Martine Haspeslagh. "En outre, j'aime particulièrement porter ce genre de bijoux. Chaque pièce est unique, il faut l'essayer pour mesurer l'effet de sa taille et de son poids sur le corps.»

Porte-bonheur

La galeriste londonienne Elisabetta Cipriani par-

ticipe à la TEFAF pour la première fois, dans la section Showcase : " Je suis très curieuse de voir la réaction du public, car les visiteurs de la

TEFAF sont beaucoup plus éclectiques que ceux

de Design Miami, par exemple. C'est pourquoi je présenterai divers projets mis sur pied depuis le début de la galerie, en 2009. Je présente aussi deux nouvelles collections : une série de chaînes et de bagues de Giulio Paolini, un artiste de l'Arte

Povera et de nouvelles réalisations de Pascale

Marthine Tayou. (...) Sous le titre de Gri-Gri,

qui signifie bonheur et énergie positive, il tra- vaille sur sept bagues dont il est allé chercher les

perles africaines et les perles de mer sur des petits marchés. Il les enveloppe de morceaux de tissu imbibés d'un philtre et de fils de couleur. J'aime quand les artistes utilisent des éléments de la vie quotidienne dans leurs oeuvres pour leur conférer une signification totalement différente. Pour un bijou, on escompte généralement des matériaux nobles. J'accorde également beaucoup d'impor-

tance à la qualité tactile d'une pièce. »

Rendez-moi mes lèvres !

Enfant, Elisabetta Cipriani avait déjà une préfé- rence pour les bijoux, avant d'entamer des études d'histoire de l'art : " La galerie me permet de combiner ces deux passions. J'aime lancer un nouveau défi aux artistes dont j'apprécie le tra- vail et cela leur plaît également. Parfois, il faut trois ans avant qu'ils trouvent le temps et l'inspi- ration. Mais il est toujours fascinant de constater comment les artistes traduisent leur vision dans une forme neuve pour eux. Le fait qu'une per- sonne porte finalement une pièce renforce cette intimité. (...) Dans la mesure où le bijou naît d'un contexte artistique particulier, j'accorde une grande importance au caractère unique ou pour le moins limité de ces pièces. Cela fait par- tie intégrante de l'oeuvre. En outre, mes clients ne désirent pas nécessairement une chaîne ou une bague sertie de gros diamants, mais une pièce unique qui raconte une histoire. Pour le comprendre et débourser parfois des dizaines de milliers d'euros, il faut aussi connaître l'oeuvre de l'artiste », souligne Elisabetta Cipriani. " Toutes ces pièces sont un peu mes bébés. Je choisis l'ar-

tiste, j'assure le suivi de la production et je veille à leur trouver un propriétaire adéquat. Je teste aussi la portabilité et l'élégance de chaque pièce. Je les connais donc parfaitement et les aime toutes. Si vraiment je devais choisir une pièce favorite, ce serait la bague de Iannis Kounellis que je porte tous les jours. Sans elle, je me sens nue. Quand je lui ai demandé de travailler à un projet avec moi, il m'a dit Give me my lips back (rendez-moi mes

lèvres). Il faisait alors référence à un vol de lèvres, il y a dix ans. Au départ, elles devaient faire partie d'un masque, en référence à la tradition grecque où l'on porte des masques lors des funérailles. Chaque pièce a ainsi une histoire et c'est cela qui la rend passionnante. »

En savoir plus

Contacter

Elisabetta Cipriani - Jewellery by

Artists

Londres

www.elisabettacipriani.com

TEFAF Showcase, stand n° S3

Didier Ltd

Londres

www.didierltd.com

TEFAF Maastricht, stand n° 602

Martine Haspeslagh : " Ce qui est

certain, c'est que ces bijoux sont nettement plus personnels que ce que l'on peut trouver dans de gran- des maisons comme Cartier. » ci-contre

Giulio Paolini, Two in One, 1967-

2016, bague 18 ct en or jaune,

édition de 30, signée et numéro-

tée. Courtesy Elisabetta Ciprianici-contrePol Bury a transposé son art ciné- tique dans une série de bijoux, dont ce brassard. Le porteur fonctionne comme un moteur, et permet le mouvement. ci-dessous

Alberto Giacometti,

Le Chasseur,

1930, broche, bronze doré.

A l'origine de cette pièce, des bou-

tons pour Elsa Schiaparelli. Celles-ci les trouvant trop lourds, Giacometti en fit des broches et des colliers qu'il offrit à ses amis.quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44