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HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

Histoire générale de la Chine 4 TREIZIÈME DYNASTIE LES TANG p 001 [619] Li-yuen, fondateur de la dynastie des Tang, était d’une famille illustre ; ses ancêtres avaient été souverains de la principauté des Léang occidentaux L’empereur Soui-yang-ti l’éloigna de la cour par la jalousie que lui donnaient ses grandes qualités



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HISTOIRE GÉNÉRALE

DE LA CHINE

ou

ANNALES DE CET EMPIRE

Traduites du TONG-KIEN-KANG-MOU

par le feu Père

Joseph-Anne-Marie DE MOYRIAC DE MAILLA,

Jésuite François, Missionnaire à Pékin

TOME SIXIÈME

Histoire générale de la Chine

2

à partir de :

HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

ou ANNALES DE CET EMPIRE, traduites du TONG-KIEN-KANG-MOU, par le feu Père Joseph-Anne-Marie DE MOYRIAC DE MAILLA, Jésuite François, missionnaire à Pékin, Et dirigées par M. Le Roux DES HAUTESRAYES, Conseiller-Lecteur du Roi, les Langues Orientales. OUVRAGE enrichi de Figures & de nouvelles Cartes Géographiques de la Chine ancienne & moderne, levées par ordre du feu Empereur KANG-HI, & gravées pour la première fois.

TOME SIXIÈME.

A Paris (1778), chez

ƒ Ph.-D. Pierres, Imprimeur du Grand-Conseil du Roi, & du Collège Royal de

France, rue Saint-Jacques, &

ƒ Clousier, Imprimeur-Libraire, rue Saint-Jacques.

Édition en format texte par

Pierre Palpant

www.chineancienne.fr juillet 2011

Histoire générale de la Chine

3

TABLE DES CHAPITRES

XIIIe DYNASTIE. LES TANG

[619]. Kao-tsou ² 626. Taï-tsong ² 649. Kao-tsong ² 684. Tchong-tsong ²

710. Jouï-tsong ² 713. Hiuen-tsong ² 756. Sou-tsong ² 762. Taï-tsong ² 779.

Té-tsong ² 805. Tchun-tsong ² 808. Hien-tsong ² 820. Mou-tsong ² 824. King-tsong ² 826. Ouen-tsong ² 840. Ou-tsong ² 846. Siuen-tsong ² 860. Y- tsong ² 874. Hi-tsong [888].

Histoire générale de la Chine

4

TREIZIÈME DYNASTIE

LES TANG

famille illustre ; ses ancêtres avaient été souverains de la principauté des jalousie que lui donnaient ses grandes qualités. Ce prince, dans le le perdre, furent ceux qui contribuèrent à son élévation. Il commença par lever des troupes dans le pays de Tçin-yang, avec lesquelles il fondit

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5 leur brigandage. Dès la première année, il éteignit les restes des princes sous son obéissance, après avoir détruit les autres princes qui pouvaient le lui disputer. réduire. Ce prince, affable, libéral, sobre & modéré, avoir gagné le Ń°XU sauvé du côté de Haï-kiu, de la dépendance de Lang-hiang, où il avait rassemblé un grand nombre de voleurs, répandus dans les campagnes, à près, demanda à capituler ; mais Li-chin-tong qui voulait faire un exemple de ce chef de brigands, rejeta ses propositions : cependant la kien-té, prince de Hia. Quoique ce prince eût pris les armes contre les Soui, ses maîtres, le meurtre de Soui-yang-ti, commis par Yu-ouen-hoa-ki, lui fit tant ouen-hoa-ki, leva le siège à son approche ; Yu-ouen-hoa-ki, encore plus intimidé que lui, profita de sa retraite pour sortir de la ville avec son monde & chercher à se mettre en sûreté. Téou-kien-té, instruit de son prince en habits de deuil, il fit exécuter publiquement Yu-ouen-hoa-ki & tous ses complices. Cet acte de justice mérita un applaudissement

1 Dépendance de Tsing-tchéou-fou.

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6 tenait renfermées, & les renvoya chez leurs parents. La soumission des villes qui reconnaissaient la domination des Soui, augmenta considérablement sa puissance. parti : les Tou-kiueï, divisés entre eux, le furent aussi dans le choix de celui pour lequel ils se déclarèrent : ceux du nord refusèrent de guerre. Ché-pé, leur Ko-han, étant mort sur ces entrefaites, Tchulo-ko- han, son frère, qui lui succéda, parut incliner à un parti opposé, & il suspendit tous les préparatifs de guerre. Les Tou-kiueï occidentaux se ambassade, conjointement avec leurs voisins, pour lui prêter hommage & lui payer des tributs. Lorsque Ho-sso-no, Ko-han des Tou-kiueï élu à sa place son oncle Ché-koueï-ko-han, petit-fils de Ta-téou-ko-han. Ce nouveau Ko-han des Tou-kiueï étendit ses limites du côté de l'est jusqu'à la montagne Kin-chan, au nord-ouest du Léao-tong, & du côté de l'ouest jusqu'à la mer (Caspienne). Ces conquêtes alarmèrent les Tou- kiueï du nord, qui déclarèrent la guerre à Ché-koueï-ko-han, & l'obligèrent de se retirer auprès de la montagne San-mi-chan, au nord de

Kiu-tsé.

A la mort de Ché-koueï-ko-han, les grands lui donnèrent pour premier ordre. Ce prince se fit appeler Tou-ché-hou-ko-han. Aussi brave que son frère, & non moins entreprenant que lui, il soumit les Tié-leï qui étaient au nord de ses États, & avec leur secours il se vit une armée composée de plusieurs centaines de mille hommes, à la tête de laquelle

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7 du Si-yu ses tributaires. Ce fut ce même Tou-ché-hou-ko-han qui envoya un Tou-tun, ou lieutenant-général, rendre hommage de sa part à Quelque temps après, un envoyé de Tchulo, Ko-han des Tou-kiueï du nord, arriva à Tchang-ngan pour demander la mort de Ho-sso-no-ko- fit mourir. Téou-kien-té y à la tête de plus de cent mille hommes, déclara la guerre tchéou, de Tsang-tchéou & de Ming-tchéou. En arrivant à Siang-tchéou, il obligea Li-tchang de fuir, & fut assiéger la ville de Tchao-tchéou que Tchang-tchi-ngang & Tchang-tao défendirent avec beaucoup de valeur, mais qui fut cependant forcée de se rendre. kien-té, suivant les lois de la guerre établies alors, voulait faire mourir les deux officiers qui avaient soutenu ses efforts ; mais Ling-king lui princes de ne pas faire périr quantité de braves officiers qui se loi injuste qui ne devait être faite que pour des rebelles, & non pour des

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8 sujets sur la fidélité desquels leur maître se repose. Téou-kien-té, qui défenseurs de Tchao-tchéou. Après la prise de cette place, il dirigea sa marche du côté de Oueï- prit les devants avec mille cavaliers seulement. Li-chi-tsi qui le faisait espionner, envoya ordre à Kiéou-hiao-kang de tomber sur lui ; mais ce Téou-kien-té étant accourue à son secours, Kiéou-hiao-kang repoussé p.006 à son tour, fut tué dans cette action : Téou-kien-té revint sur ses père Li-haï, Oueï-tching & plusieurs autres officiers de marque y furent faits prisonniers. mains des ennemis, il revint se donner, avec les apparences du plus grand zèle, à Téou-kien-té, qui lui confia la garde de Li-yang, & emmena Au moment que le prince de Hia sortait de Li-yang, un esclave vint lui fût enterrée avec le corps. Les habitants de cette ville, touchés de cet acte de justice, lui firent porter dès le même jour leurs clefs, & leur exemple fut suivi des villes voisines, ce qui engagea ce prince à transférer sa cour à Min-tchéou.

1 Dépendant de Taï-ming-fou.

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9 moins de répugnance que lui à servir Téou-kien-té, celui-ci lui conseilla prendre des mesures pour le quitter sans risque. p.007 Suivant ce plan, Li-chi-tsi jeta ses vues sur Hou-kia-hien, dont Ouang-chi-tchong, qui avait tué le dernier prince de la famille des Soui, de soumettre le Ho-nan. 620. Le dessein de Li-chi-tsi était de surprendre le prince de Hia dans son camp, de le tuer & de délivrer Li-kaï hommage aux Tang ; mais le prince de Hia, auquel on inspira des soupçons, ne donna point dans le piège, de sorte que Li-chi-tsi, persuadé que son complot était éventé, se sauva avec Kouo-hiao-kio & quelques dizaines de cavaliers sur les terres des Tang. A la nouvelle de sa défection, les officiers de Téou-kien-té lui conseillèrent de faire mourir Li-kaï. ² Je serais injuste & barbare, leur répondit-il, si je me vengeais de Li-chi-tsi en faisant périr son père : nous avions sa fidélité : doit-on faire un crime au père de la vertu de son Lieou-ou-tchéou dans le Chan-si, voulant profiter des troubles qui intérêts les Tou-kiueï du nord. Ces Tartares, ennemis des Tang, lui Ce nouveau Ko-han se fit un p.008 arrondissement considérable, & se

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10 ennemi ; mais voyant que sa puissance augmentait de jour en jour, il fit marcher contre lui le prince Li-chi-min, son fils, avec une armée avait donné des preuves de sa bravoure & de sa capacité dans toutes les ou-tchéou-ko-han étaient commandées par Song-kin-kang, Yu-tchi-king- té & Siun-siang. Song-kin-kang manquant de vivres, se mit en marche à la quatrième lune pour en aller chercher, & il prit la route du nord. Li-chi- min tomba sur son arrière-garde, commandée par Siun-siang, & la tailla en pièces. Profitant de ce premier succès, il fit plus de deux cents ly dans un jour & dans une nuit, & atteignit Song-kin-kang dans la plaine de huit reprises avec un égal acharnement & une bravoure soutenue : Yu-tchi-king-té que leur parti était perdu sans ressource & le détermina à se soumettre avec les troupes de sa division. Il engagea les villes de Kiaï-tchéou & de Yong-ngan à subir la loi du vainqueur. Li-chi-min resta remporter, le fit un de ses lieutenants-généraux & lui donna le p.009 incorporées dans les siennes. A la nouvelle de la défaite complète de Song-kin-kang, Lieou-ou- tchéou-ko-han, saisi de frayeur, sortit précipitamment de Ping-tchéou avec mille à douze cents cavaliers, & se réfugia chez les Tou-kiueï. Song- kin-kang avait pris le même parti ; mais ces Tartares craignant que Li- chi-min ne vînt fondre sur leur pays, les tuèrent tous deux & envoyèrent

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11 leurs têtes à ce prince, auquel tout le pays qui obéissait à Lieou-tchéou se soumit & reconnut la domination des Tang. Après une campagne qui le couvrait de gloire, Li-chi-min reprit la ordre ; mais comme cette expédition était de la plus grande importance, Kiu-tou-tong passait pour un des premiers capitaines de son siècle, & ses deux fils. ² Lorsque je fus pris les armes à la main contre Votre Majesté, lui répondit Kiu-tou-tong, les lois de la guerre demandaient ma mort ; vous avez daigné me faire grâce, & me combler de biens sang & mes jours. La considération de mes enfants doit-elle sentiments sont dignes de la sagesse de nos anciens : un prince qui a des sujets qui vous ressemblent & un empire défendu par

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12 Suivant les dispositions que Li-chi-min avait faites pour cette saisir de Long-men ; à Lieou-té-oueï de couvrir le pays de Ho-nui en couper les vivres aux ennemis, en occupant le poste de Lo-kéou, & à Dans cette marche, Siun-siang & plusieurs officiers de Lieou-ou- pour déserter ; ce qui fit craindre que Yu-tchi-king-té ne suivît leur exemple, & il fut arrêté. Kiu-tou-tong en donna avis le premier à Li-chi- bravoure & ses talents, dont les ennemis pourraient profiter pour causer siang lui en montrât le chemin. Il donna ordre de le mettre en liberté & le fit venir auprès de lui. Ce prince lui dit, en lui remettant une somme considérable en argent : devait inspirer des craintes contre vous à ceux qui ont du zèle pour notre service : mais ne croyez point que je ne sache pas vous rendre toute la justice que vous méritez. Je suis sûr de la droiture de vos sentiments : cependant si vous aviez la pensée de nous quitter, recevez cet argent, pour vous servir au besoin, comme une marque de mon estime pour vous. Quand nous en donner de nouvelles preuves. sienne à Tsing-tching-kong, au nord de Lo-yang, se mit en mouvement.

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13 connaissait mieux le pays que le prince, le fit tourner par une partie de Au fort de la mêlée, Yu-tchi-king-té voyant que Chang-yong-sin venait la lance en arrêt sur Li-chi-min, piqua des deux & perça cet officier au prince se faisant jour parvinrent à se dégager, lorsque Kiu-tou-tong, tour fut malmené & le plus grand p.012 nombre resta sur le carreau. Ouang-chi-tchong eut beaucoup de peine à se tirer de ce pas. & décisive. Tien-tsan, gouverneur de Hien-tchéou, & vingt-cinq autres dans la ville de Hoan-yuen. Les gouverneurs de Koan-tchéou, de Yong- tchéou & de Pien-tchéou envoyèrent de leurs officiers à Li-chi-min pour lui offrir leur soumission & lui demander du secours. A peine ce secours neuf autres villes, chargés des mêmes propositions & de reconnaître la domination des Tang. Ouang-chi-tchong intimidé de la défection de tant de villes, dépêcha un de ses principaux officiers à Téou-kien-té, prince de Hia, pour lui après sur lui avec toutes leurs forces. Il le faisait donc inviter, pour leur intérêt commun, à lui donner un prompt secours & à venir lui-même en

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14 Sur la fin de cette année, mourut Tchulo, Ko-han 1 des p.013 Tou-kiueï frère Mou-ho-tou-ché-tou-pi-ssé fut élu Ko-han à sa place, & prit le nom de Kié-li-ko-han. Li-chi-min ne tarda pas à être informé que Ouang-tchi-tchong avait fort Hou-lao qui restât aux ennemis. Kao-tsou lui donna carte-blanche, en lui recommandant néanmoins de ne pas trop fatiguer ses troupes, & de renvoyer dans leurs familles les femmes du palais. Pendant que Li-chi-min se disposait à entreprendre ce siège, il eut avis que Ouang-hiuen-yng, fils de Ouang-chi-tchong, faisait transporter chi-min détacha sur-le-champ Li-kiun-sien avec un corps de cavalerie Ouang-chi-tchong instruit des préparatifs de Li-chi-min contre lui, fit prendre les armes à tous ceux qui étaient en état de les porter, & fut lui présenter la bataille, dans la résolution de vaincre ou de mourir ; mais il son armée sous les ordres de Kiu-tou-tong, & lui avec le reste la traversa

1 Ce roi tartare avoir épousé une kong-tchu ou princesse du sang des Soui, qui portait le

yang-ti, assassiné par Ouang-chi-tchong, & sous prétexte de venger le dynastie des Soui, il voulait faire la guerre au fondateur des Tang ŃRQPUH O des sorts qui lui étaient contraires. Il fut empoisonné par la Kong-tchu sa femme, qui mit

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15 soldat & de général, lâchèrent enfin le pied. Une partie se dissipa & investirent sur-le-champ. Li-chi-min fit tirer des lignes de circonvallation, courage ne lui manquaient pas ; cependant les vivres étaient si rares, on tous les jours au milieu des rues un grand nombre de personnes mortes de faim. chi-min ayant assemblé le conseil de guerre, la plupart opinèrent à la levée du siège ; mais Kouo-hiao-kio dit que Ouang-chi-tchong ne de leur marche, il était évident que le Tien leur livrait à la fois deux p.015 de voir que Kouo-hiao-kio pensait comme lui, laissa une partie de son armée devant Lo-yang, & fut avec le reste chercher Téou-kien-té.

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16 courait de tous côtés pour animer les siens & par son exemple & par ses qui le renversa de dessus son cheval, Yang-ou-oueï, un des lieutenants soldats perdirent courage, & plus de cinquante mille mirent bas les armes. Li-chi-min les renvoya chez eux sans leur faire aucun mal. Le combat ayant cessé, Li-chi-min fit amener en sa présence Téou- kien-té, & lui demanda pourquoi il était venu chercher la guerre, tomber sur lui. Li-chi-min fut reprendre les travaux devant Lo-yang, où il conduisit Téou-kien-té, afin de faire voir aux p.016 assiégés qu'ils étaient sans ressources. Ouang-chi-tchong, dénué de tout secours, vint se soumettre à la discrétion du vainqueur. Il se rendit au camp des nombre de plus de mille. Li-chi-min, après les avoir mis sous une garde sûre, fit publier des défenses, sous peine de la vie, de faire aucun malquotesdbs_dbs15.pdfusesText_21