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En quoi la mondialisation influe-t-elle sur la géostratégie

Jan 17, 2017 · Après la Guerre des 6 Jours (Israel/Egypte) = fermeture du Canal de Suez 1967-1975 La piraterie: certains espaces maritimes "zones grises de la mondialisation", investis par "l'antimonde" = zones d'action de la piraterie: large Somalie/Yemen en plein développement, golfe d'Aden, détroit de Malacca, mer de



Problématique Comment la mondialisation participe-t-elle à

II Comment les territoires sont-ils intégrés dans la mondialisation ? III En quoi la mondialisation influe-t-elle sur la géostratégie des espaces maritimes ? Conclusion Savoir définir - Ville mondiale - CBD - Métropole - Gentrification



UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION DE LA MONDIALISATION

• La mondialisation accroît-elle l’incertitude relative au marché du travail ou influe-t-elle seulement sur la manière dont cette incertitude est perçue? • La protection sociale peut-elle contribuer à faire en sorte que personne ne soit lésé par l’ouverture des échanges? Dans l’affirmative, comment faudrait-il la concevoir?



III Les territoires dans la mondialisation suite

1) La mondialisation a accru l’importance géostratégique des mers et des océans -Approvisionnement des territoires par la mer en énergie, denrées agricoles, matières premières et échanges de produits manufacturés - La mondialisation renforce la littoralisation des activités et le rôle des façades (interfaces) maritimes



Synthèses - OECDorg - OECD

Comment la mondialisation influe-t-elle sur l’investissement dans la R-D environnementale ? Comment l’action gouvernementale modifie-t-elle les transferts de technologies environnementales ? Qu’en est-il de l’éco-innovation dans les économies émergentes ? Quelles sont les perspectives ? Pour plus d’informations Références



Vers une mondialisation socialement durable

Quels sont les effets de la mondialisation sur la structure de l’emploi et de la croissance dans les économies en développement? En quoi la crise a‑t‑elle influé sur l’emploi et comment les gouvernements ont‑ils réagi? La mondialisation accroît‑elle l’incertitude relative au marché du travail ou influe‑t‑elle seulement

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Les espaces maritimes: espaces d'intégration, espaces géostratégiques

Les mers représentent 71% de la surface terrestre (361 m° de km²) (planète bleue), 97% de l'eau présente sur la planète.

Depuis l'Antiquité le contrôle des mers est un enjeu de puissance (thalassocratie grecque, britannique au XIXe s.)

Les 4/5 des échanges se font par voie maritime. Des réseaux sous marins traversent les océans (oléoducs, gazoducs, cables

électriques, cables radios, fibre optique...). Espace de passage mais aussi de ressources, les espaces maritimes ont une

dimension stratégique majeure pour les pays dans la mondialisation.

En quoi la mondialisation influe-t-elle sur la géostratégie des espaces maritimes ? Pourquoi leur contrôle est-il essentiel ? En

quoi la géostratégie des espaces maritimes est-elle révélatrice de la hiérarchie des puissances dans la mondialisation ?

I-Des espaces et des lieux clés de la mondialisation A°/ L'accroissement des flux maritimes mondiaux

•La majorité des flux transcontinentaux de marchandises transitent par les espaces maritimes, soit, 80% du total. =>

trafic par porte conteneurs, supertankers, méthaniers. Flotte x4 et volumes x3 depuis les années 1970. avantage de la

régularité, fiabilité et faibles coûts de ce type de transport, permettant aux FTN la conception de stratégies à l'échelle

mondiale.

•Pays du Sud: transports de passagers restent important, dimension touristique dans les pays du Nord.

•Développement des passages polaires (pôle Nord: passage du Nord-Est et passage du Nord-ouest), facilités par le

réchauffement climatique.

•Réseaux transcontinentaux sous-marins: oléoducs et gazoducs (ex. Algérie-Italie; mer noire); réseaux de fibre optique

supportant le trafic de bande passante internet (environ 99% des trafics internationaux de télécommunication).

•Importance des points de passage stratégiques pour les flux:

◦Détroits, points de passages obligés (Gibraltar, Malacca, Bosphore et Dardanelles, Ormuz et Bab el Mande;

◦Canaux réalisés pour réduire les distances de Suez et Panama;

◦Aujourd'hui, ouverture d'un nouveau passage au Nord, lié au changement climatique => source de nouvelles

tensions stratégiques.

=> Réalisation schéma en parallèle : détroits et canaux, façades ; route majeure.

•=> Dans ce contexte, problème d'enclavement de 33 pays dans le monde (sans façade maritime : ex. Bolivie, Suisse,

Mongolie, République centrafricaine ) = en marge de la mondialisation. B°/ Aménagements des façades maritimes (doc.1 p.153)

•La maritimisation des échanges accroît le rôle des façades maritimes et donc celui de la littoralisation des activités. Les

façades sont l'aboutissement des flux et l'interface entre Avant pays (espace maritime) et arrière pays, (Hinterland),

desservi par des réseaux de plus en plus massifs (autoroute, rail, voie d'eau -ex. du Rhin).

•Les principales façades sont l'Asie orientale (Tokyo, Shangaï, Hong-Kong, Singapour), Amérique du Nord-Est (NY) et

pacifique (Los Angeles, San Francisco) et Europe du Nord (Northern Range: Rotterdam, Hambourg), avec des ports

majeurs fonctionnant en Hub et desservant les ports secondaires.

•Une hiérarchie se dessine au sein des grands ports: grands ports porte-conteneurs, fonctionnant en Hub, présents

dans les ZIP (Zones Industrialo-portuaires)=> des hubs maritimes et des plates formes multimodales. Une dizaine de

ports dans le monde dépassent les 200 m° de tonnes de trafic/an, dont 8 en Asie (Singapour, Hong Kong, Shangaï: 1e

port mondial). La Chine développe ses activités productives et d'échanges sur les littoraux avec la création des ZES

(Zones Economiques Spéciales).

C°/ Ressources

•Ressources énergétiques:

◦hydrocarbures sous-marines= 30% p° pétrole; 27% p° gaz, et des réserves pour des décennies. L'essentiel de la

ressource en énergie fossile serait sous la mer, mais avec des exploitations de plus en plus complexes

(profondeur). P° au moyen de plates-formes en haute mer: ▪mer du Nord( en déclin)

▪nouveaux gisements : golfe du Mexique, large u Brésil, golfe de Guinée. => enjeu géopolitique de possession

de ces ressources (cf. ile Rockall en Ecosse; http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/361521-l-or-noir-de-

rockall; malouines

◦éolien off shore : rôle croissant dans les énergies renouvelables, dont la part dans le mix énergétique est appelé à

se développer.

◦Utilisation de la " mécanique » de la mer : énergie houlomotrice (vagues), marémotrice (marée), thermique, avec

l'utilisation du différenciel de température entre eaux de surface et profondes. •Ressources minières : terres rares, cobalt, nodules polymetalliques atlantique/

•Ressources alimentaires: réserves halieutiques majeures = environ 100 m° tonnes de poissons et de curstacés/an, 17%

de l'apport mondial en protéines animales (FAO 2014). Principales zones de pêches au large de la côte Ouest de

l'Amérique, est de l'Asie, nord ouest de l'Europe. II- Des espaces stratégiques qui reflètent la hiérarchie des puissances A°/ L'hégémonie des pôles majeurs confortée

•La mer, parce qu'elle nécessite des moyens considérables, conforte les puissances établies et les trois pôles dominants

de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie orientale. •Le système maritime mondial est très concentré :

◦21 États contrôlent 80% de la flotte mondiale, 25 ports polarisent 50% des flux mondiaux. 11 des trente plus

grandes puissances de pêche sont des pays asiatiques qui concentrent 50% des captures mondiales avec en tête la

Chine, l'Indonésie, le Japon et l'Inde.

◦Quatre pays, la Grèce, le Japon, la Chine et l'Allemagne, détiennent près de 50% du tonnage de la flotte mondiale

de commerce. Quatre armateurs européens contrôlent plus de 40% de la capacité de la flotte des porte-

conteneurs et deux compagnies américaines près de 70% de celle de la croisière (Carnival Corporation, Royal

Caribean Cruise).

◦Près de 90% des navires marchands sont construits par des chantiers chinois, coréens ou japonais, alors que les

paquebots de croisière restent à ce jour l'exclusivité d'un nombre limité de chantiers européens (Nantes Saint-

Nazaire).

◦L'offshore pétrolier mobilise des dizaines de milliards de capitaux, tant pour l'exploitation que pour la prospection.

Par leur maîtrise des technologies acquises dans le golfe du Mexique ou en mer du Nord, les grandes compagnies

pétrolières américaines et européennes (BP, Total, , qui cherchent à compenser le déclin de leur production,

s'imposent comme des acteurs incontournables pour la prospection et le développement des gisements au large

du Brésil ou du Mexique, de l'Afrique ou en Asie orientale par le truchement d'alliances avec les compagnies

nationales. L'offshore éolien est pour l'instant une spécialité européenne.

B°/ Assurer la sécurité des flux

•Surveillance et maîtrise des passages et détroits = un enjeu géopolitique majeur. ◦Après la Guerre des 6 Jours (Israel/Egypte) = fermeture du Canal de Suez 1967-1975

◦La piraterie: certains espaces maritimes "zones grises de la mondialisation", investis par "l'antimonde" = zones

d'action de la piraterie: large Somalie/Yemen en plein développement, golfe d'Aden, détroit de Malacca, mer de

Chine, Golfe de Guinée, espace Caraïbe.

=> opérations de sécurisation dans le détroit de Malacca et corne de l'Afrique (Opération Atalante et Ocean Shield de

l'Otan).

=> présence de forces de sécurités privées pour protéger les navires (ex. Prorisk International, Gallice Group)

◦Présence de la Ve flotte américaine à Barhein : surveillance du détroit d'Ormuz, golfe arabo persique par lequel

transite 30% du pétrole mondial.

•Trafics illégaux: armes, drogues, êtres humains. Réseaux actifs en mer de Chine, Méditerranée (narcodjihadisme

sahélien).

•Paradis fiscaux: la plupart des paradis fiscaux sont localisés dans des îles, forte densité dans les Caraïbes (ex. Îles

Caïman aux Bahamas).

III- Des espaces convoités et disputés

A°/ A qui appartiennent les espaces maritimes?

•Des tractations et débats: ouvertures des débats en 1973 (conférence sur le droit de la Mer), accords en 1982,

application en 1994.

•La règle des 200 miles marins (370 kms): 1982: convention de Montego Bay attribue strictement les espaces

maritimes: (1 mile = 1852 m.), pour réduire les risques de conflits et protéger les milieux marins.

◦12 miles marins (22kms) = états pleinement souverains ◦24 miles marins : zone contiguë

◦200 miles (370): Zone Economique Exclusive. L'Etat en question peut y exploiter les ressources maritimes mais

doit garantir la libre circulation des navires et le survol aérien des autres Etats.

◦Ensuite " eaux internationalesé » : la haute mer (64% des océans, grande liberté (" iles artificielles ! ») et zone

internationale des fonds marins, considérées comme bien commun de l'humanité et propriété d'aucun Etat.

Circulation libre.

B°/ Tentative de contrôle des ZEE et enjeux de puissance.

1-Tentatives de contrôle des ZEE - on compte aujourd'hui environ 70 conflits frontaliers autour des ZEE

•Les espaces sont des espaces de déploiement pour les grandes puissances: forces navales (US), bases portuaires... USA

ont des forces sur tous les océans, concurrencés régionalement par l'URSS et la Chine. •Les ZEE sont des enjeux de controle et de puissance => cf tableau ZEE wikipedia.

2- conflits autour de la possession des espaces maritimes et des plateaux continentaux:

◦Des zones maritimes contestées entre les Etats concurrents, surtout sur les points de passage sttratégiques, ou les

sites de ressources (pétrole, gaz). ▪Iles Spratley ou Paracel, en mer de Chine méridionale Chine/Vietnam. ▪Iles Senkakou/ Diaoyu entre Chine et Japon (2012) ▪Arctique: Norvège/Russie (passage Nord-Est) et Groenland/Canada (passage Nord-Ouest). ▪Espagne/France dans le golfe de Gascogne pour les ressources halieutiques.

3- La haute mer : capacité de projection des grandes puissances

•pour les grandes puissances, enjeu de défense et de projection : navires, porte-avions, sous marins.

•40 Etats disposent de 98% de la flotte mondiale (USA : 430 ; France : 300)

=> donc les espaces maritimes sont des lieux clés de la mondialisation dont ils mettent en évidence les enjeux géo

économiques et géo stratégiques. Les concurrences entre les différents acteurs des espaces maritimes ne peuvent pas faire

oublier que seule une gestion concertée pourra garantir un accès équitable et durable à leurs ressources.

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