[PDF] COURS 5 : LE BLOC OPÉRATOIRE



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COURS 5 : LE BLOC OPÉRATOIRE

Le bloc opératoire est une structure dotée de 5 secteurs principaux : - Aie d’aivée et de contôle des malades, du pesonnel et des founi tures médicales; - Locaux du personnel comprenant vestiaires, services sanitaires et salles de repos;



Le bloc opératoire - cours, examens

1 Le bloc opératoire 2 Les sutures et le fil chirurgical 3 Instrumentation chirurgicale & stérilisation des dispositifs médicaux 4 Principes d'électrochirurgie 5 La « Safe surgery check-list » au bloc opératoire 6 La revue de mortalité et de morbidité 7 La chirurgie ambulatoire Le bloc opératoire Pr L Abid



Organisation du bloc opératoire - CERIMES

Au sein d’un établissement hospitalier, le bloc opératoire représente un des secteurs majeurs et certainement l’un des plus emblématiques, en tant que pièce maîtresse du plateau technique C’est un lieu où sont pratiqués des actes de haute technicité qui



Guide des bonnes pratiques au bloc opératoire

unique), le préenregistrement (prébooking) et la clinique de préadmission sont à la base du système 2 LE BLOC OPÉRATOIRE « Le bloc opératoire, lieu de haute technicité, souvent refuge de fonctionnements archaïques et individualistes, nécessite la mise en place d’une structure de gestion, d’arbitrage et de leadership



RISQUES AU BLOC OPERATOIRE : CARTOGRAPHIE ET GESTION

Le bloc opératoire est un système complexe or, plus la complexité est grande, plus le risque de défaut et de non-détection est important si ce système n'est pas maîtrisé Ce système fragile est susceptible de générer des dysfonctionnements multiples produisant des effets indésirables de nature et de gravité variables



Hygiène au bloc opératoire - Tout un programme

Garantit la qualité des actes effectués au bloc opératoire Définition de l'asepsie progressive Démarche progressive de maîtrise des éléments de l'environnement par l'établissement d'une série de bar-rières successives afin de limiter le risque de contamination de la plaie opératoire Asepsie progressive Fondée sur le principe du

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COURS 5 : LE BLOC OPÉRATOIRE

1. DÉFINITION ET CONTEXTE GÉNÉRAL

Selon Gandjbakhch (2009, p. 1), le bloc opératoire est une enceinte dédiée à des actes invasifs

réalisés quelles que soient la modalité et la finalité, en ayant recours aux équipements

adéquats et en regroupant toutes les compétences médicales et paramédicales requises pour

assurer la sécurité des patients. Le bloc opératoire est une structure dotée de 5 secteurs principaux : - Locaux du personnel comprenant vestiaires, services sanitaires et salles de repos; stérilisation. Les salles sont disposées de manière conventionnelle par groupes de deux ou regroupées autour d'une aire de traǀail centrale;

- Le secteur ou la salle de réveil, laquelle peut faire partie intégrante du bloc chirurgical ou

avoir une sortie donnant directement ǀers l'extérieur;

- Les locaux de soutien comprennent les salles d'utilitĠs, de dépôts, de lavage et de

préparation des instruments, le local d'anesthĠsie et celui de l'entretien mĠnager.

Actuellement, il existe une si grande diversité de procédures et de moyens chirurgicaux

spécifiques mène à une très bonne exploitation de la salle pour une chirurgie donnée. D'un

autre côté, afin de préserver un taudž d'occupation le plus élevé possible et une gestion

simplifiée des blocs opératoires, l'objectif est de créer des salles polyvalentes. Par contre, cette

polyvalence se voit souvent contredite par le haut niǀeau d'asepsie edžigĠ par certaines

pratiques opératoires, les éléments des salles et les équipements biomédicaux.

Selon Fagot (2009), les ĠlĠments ă considĠrer pour la conception ou la rĠnoǀation d'un bloc

opératoire sont : - Le nombre d'interǀentions, le type d'interǀentions, et la durée moyenne de celles-ci, de façon à pouvoir calculer le taudž d'occupation moyen. - Le nombre de salles d'opĠration et de prĠ-anesthésie. infrastructures nécessaires. - Le nombre de personnes amenées à intervenir dans le bloc : chirurgiens, anesthésistes, médecins, soignants et, sans oublier les personnes en formation. - Le temps de prise en charge des patients : préparation, intervention et réveil. - Les équipements lourds et matériaux encombrants. - La désinfection du matériel médico-chirurgical. - La liaison avec la stérilisation et la pharmacie. - La livraison du magasin et du linge propre. - La collecte du linge sale et des déchets.

Ces éléments détermineront l'organisation fonctionnelle du bloc opératoire, sa conception

architecturale ainsi que les besoins spécifiques des locaux.

2. CONCEPTION ARCHITECTURALE

De manière traditionnelle, les blocs opératoires se trouvent au Rez de Chaussée ou au premier

étage, parfois même au sous-sol, proche de l'urgence et de la radiologie. Il faut noter,

toutefois, que la contamination est plus présente près du sol que dans un endroit élevé. Il

serait donc pertinent de prévoir la construction du bloc opératoire à un étage plus élevé. Ceci

En ce qui concerne la situation du bloc opératoire par rapport au reste de l'Ġtablissement, et ce, du point de vue fonctionnel, le bloc opératoire doit fournir une simplicité de mouvements

vestiaires et de locaux nécessaires ă l'intĠrieur même du bloc. Du point de vue aseptique, il

faut minimiser le risque de contamination dû au transport de déchets ou de matériel souillé.

Le matériel " sale ͩ sera ĠǀacuĠ ă l'aide de containers hermétiques. Le matériel propre sera

personnes dans les couloirs sans risque de contamination.

2.1. LA FONCTION SAS

Les sas ont comme premier objectif le passage contrôlé et sous certaines conditions, entre deux zones de qualité aseptiques différentes. On y distingue les éléments suivants :

2.1.1. LE BUREAU DES CADRES INFIRMIERS

bloc. Il est situĠ ă l'entrĠe du bloc.

etc. Il permet également les échanges verbaux ainsi que l'Ġchange de dossiers (clichés

2.1.2. L'ACCÈS DES PATIENTS

Il faut tenir compte du mode de transfert du patient (lit, civière, chariot, etc.), du stockage de

ces modes de transfert hors du bloc ainsi que de l'utilisation d'un " passe-malade » pour

l'entrĠe du patient au bloc opĠratoire (Fagot, 2000). Il faut aussi envisager ces aspects du point

de vue de la chirurgie ambulatoire et de la chirurgie conventionnelle. On distingue des centres

de chirurgie ambulatoire dits ͨ indĠpendants ͩ, dont l'activité justifie la création d'un centre

distingue également des centres dits " intégrés », lesquels partagent un bloc commun avec la

chirurgie conǀentionnelle (UMVF, 2008). L'espace de dĠshabillage, de toilette, de prĠparation,

d'interǀentions chirurgicales.

2.1.3. VESTIAIRES D'ACCÈS AU BLOC OPÉRATOIRE

Ce vestiaire incontournable crée la contrainte de changement de tenue. Il doit contenir les

éléments suivants :

- Vestiaire d'entrĠe (pour déposer la tenue extérieure), où se trouvent les casiers (à double

entrée) de rangement des vêtements, des effets personnels et des chaussures; - Vestiaire d'entrĠe (d'habillage) qui comporte les lavabos pour le lavage des mains et un meuble de rangement pour le stockage des tenues de bloc opératoire;

- Vestiaire de retour (de déshabillage), où le personnel dépose la tenue de bloc opératoire;

- Vestiaire de retour (de reprise de la tenue extérieure), où le personnel reprend ses

vêtements, ses effets personnels et ses chaussures; - Sanitaires équipés de toilettes, douches et lavabos, lesquels sont accessibles depuis le vestiaire de retour (de reprise de la tenue extérieure).

Figure 1. Organisation des vestiaires

Source : UMVF, 2008.

2.2. LA FONCTION STOCKAGE

La fonction de stockage est faite dans les locaux de stockage, lesquels font partie des locaux annexes. Le nombre de locaux nécessaires, leur surface, leur position dans le bloc opératoire et leur

l'actiǀitĠ proǀenant des divers fournisseurs, des serǀices d'approǀisionnement et de la

stérilisation centrale. Afin de prĠǀenir la diffusion de la poussiğre libĠrĠe lors de l'ouǀerture

des cartons et des emballages divers, les locaux de stockage seront mis en dépression et leurs

Ces locaux doivent prévoir le stockage de produits stériles tels que le linge et le matériel

médico-chirurgical, des produits non stériles (matériaux divers), des produits pharmaceutiques

tels que les solutés et les médicaments divers, des matériaux en " dépôt-vente » (Fagot, 2000)

tels que les prothèses, et matériaux coûteux tels que les optiques de microscopes ou le

matériel vidéo. Par contre, comme il est décrit dans le tableau suivant, certains matériaux

seront stockés dans des locaux spécifiques :

Locaux

Anesthésistes Gros matériel et mobilier Entretien

Produits

propres à l'anesthĠsie.

Matériel

d'anesthĠsie.

Matériel de

réanimation.

Respirateurs

(éventuels).

Matériel mobile de

radioscopie, échographe, microscope opératoire, endoscopes,

équipements au laser,

bistouris, éclairage opératoire mobile d'appoint, gĠnĠrateur ă lumière froide, aspiration mobile, circulation extracorporelle, etc.

Local annexe

Pour l'usage du bloc

opératoire : produits et matériaux d'entretien sur rayonnages, chariots de nettoyage, monobrosses et aspirateur à eau. Il y aura un point d'eau et un point de vidange.

Accessoires des

tables d'opĠration tels que les matelas et couvertures chauffantes, accessoires d'orthopĠdie et les guéridons d'accessoires complémentaires.

Tableau 1. Locaux spécifiques de stockage

2.3. LA FONCTION OPÉRATOIRE

La fonction opératoire nous amène à distinguer trois salles supplémentaires afin de mieux

2.3.1. SALLE DE PRÉPARATION DU MALADE

C'est une salle spécifique pour la préparation du malade avant d'entrer ă la salle d'opĠration.

travail pour recevoir les champs opératoires, les draps et les chemises chaudes.

2.3.2. SALLE DE PRÉ-ANESTHÉSIE

Cette salle est normalement adossĠe ă la salle d'opĠration et doit ġtre suffisamment spacieuse

et les plans de travail. Elle doit contenir un point d'eau ou un laǀe-mains. La salle doit toujours

et vide médicaux. Cette salle ne doit avoir aucune porte de communication avec la salle

d'opĠration.

2.3.3. SALLE DE LAVAGE DES MAINS DE L'ÉQUIPE CHIRURGICALE

patient dans la salle d'opĠration etͬou de prĠ-anesthésie. Ces salles peuvent être situées dans

un dĠgagement amĠnagĠ au plus prğs de l'entrĠe des salles d'opĠration, ets ne doiǀent jamais

donner directement sur la circulation générale interne du bloc opératoire.

2.4. LA FONCTION RÉVEIL

de la même salle de réveil.

l'origine, la salle de réveil ne faisait pas partie du bloc opératoire, ce qui obligeait le

personnel sanitaire à changer de tenue pour y accéder. Ce système était valable, car les

anesthésistes quittaient le patient immĠdiatement aprğs l'opĠration. Aujourd'hui, les

anesthésistes accompagnent les patients dans la salle de surveillance post-interventionnelle un fort dispositif protecteur contre les infections nosocomiales (infections contractées dans un établissement sanitaire). Il sera donc nécessaire d'ġtre muni de chariots-brancards

intermédiaires au moment de la réception du patient ainsi que pour le transfert à la sortie de

la salle de rĠǀeil. La salle de rĠǀeil deǀient donc une salle d'agglomĠration de patients. Ceux-ci

de rĠǀeil doit tenir compte des salles d'opĠrations, des spécialisations chirurgicales ainsi que

de la durĠe d'interǀention moyenne pour bien déterminer le nombre de chariots-brancards

nécessaires. De plus, on comptera environ deux salles de réveil par salle d'opĠrations pour un

maximum de dix salles de réveil. Il y aura un espace de 1, 20 m (horizontal) et 1 m (à la tête)

entre le chariot-brancard pour permettre le mouvement du personnel et la mise en place du matériel médical. équipements de réanimation. Ceci comprend une potence pouvant recevoir un bras articulé

avec éclairage focalisable pour les soins, des prises électriques murales et une alimentation en

fluides mĠdicaudž (odžygğne, protodžyde d'azote, air comprimĠ mĠdical et le ǀide).

2.5. LA FONCTION STÉRILISATION

Il faut prévoir dans le bloc opératoire un endroit pour le nettoyage, la désinfection et la

stĠrilisation. D'une part, les éléments à nettoyer et à désinfecter sont les équipements mobiles

ventilateurs ou moniteurs. En ce qui concerne les instruments chirurgicaux, ceux-ci vont rejoindre la stérilisation après avoir été enfermés dans des bacs de trempage.

D'autre part, la stérilisation dans le bloc opérationnel dépend de la stérilisation centrale.

Cependant, il sera souvent utile de prévoir un stérilisateur " flash » ou au plasma pour

stériliser à nouveau un instrument non souillé, voire tombĠ par terre lors d'une erreur de

manipulation.

2.6. AUTRES FONCTIONS

Dans le tableau 2, se trouve la description des autres fonctions, à titre secondaire, présentes

dans un bloc opérationnel.

Fonctions

Informatique ou

transfert de données

Vidéo ou de

transfert d'images.

Anatomie

pathologique Salle de détente

Accès informatisé

au dossier du patient. Gestion du bloc opératoire (stock, consommables utilisés pour l'opĠration, médicaments et produits anesthésiques).

Diffusion de l'image

du champ opératoire.

Télésurveillance des

salles. Suivi des opérations depuis l'edžtĠrieur du bloc opératoire.

Nettoyage des

prélèvements anatomiques. Prise de photographies.

Dissection et examen

des prélèvements.

Congélation des

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