[PDF] Chocs et contre- chocs pétroliers (1960-2060)



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Face aux contre-chocs pétroliers : L’emprunt national est une

II Endettement en temps de contre-choc pétrolier Rappel historique de 1986 Le pays a déjà connu en 1986 le problème du financement de l’économie face à un contre-choc pétrolier Jusqu’à l’année 1985, le pays s’endettait en son nom pour financer les opérateurs publics, en particulier leurs importations



Chocs et contre- chocs pétroliers (1960-2060)

Le contre-choc pétrolier (1986) Le contre-choc pétrolier de 1986 découle directement des politiques mises en place après 1973 • Côté offre - Tout d’abord, les gisements pétroliers découverts ou mis en exploitation depuis 1973 ont permis de réduire le poids de l’Opep tandis que la demande des pays de l’OCDE a baissé



Le contre-choc pétrolier Pierre- Directeur Alain du

dents Le contre-choc pétrolier, accentué par la baisse du cours du dollar, améliorera simultanément les quatre coins du carré magique de la politique économique : la désinflation va s'accélér er, le déficit extérieur faire place à un excédent important, la reprise économique s'accentuer et le déficit public se réduire



Pour faire face au contre-choc pétrolier : Quelle politique

La situation actuelle rappelle évidemment celle du premier contre-choc pétrolier de 1986 Un rappel historique de certains chiffres est utile à ce niveau Suite à la baisse des dépenses publiques de l’année 1986, qui sont du même niveau que celle annoncée dans le projet de la LF 2016, la croissance



La cartellisation du marché du pétrole : de la puissance

L’ampleur du contre-choc pétrolier actuel, non prévue par la très grande majorité des organismes économiques, fournit l’occasion de rappeler les mécanismes fondamentaux qui sous-tendent la formation des prix du pétrole et, plus particulièrement, la relativité du pou-voir d’un oligopole, l’OPEP, supposé contrôler



Loffre et la demande de pétrole

ment du prix lors du premier choc pétrolier, suivi d’un doublement au cours du second, en 1979 Fig 1 - Prix du pétrole en $2008/b sur 150 ans (1860/2007) Source : BP Statistical review La réaction en termes de demande permettra à partir de 1986 date du contre-choc et jusqu’en 2003 de « stabili-ser » les prix entre 15 et 30 $/b environ



Énergies et développement durable au XXe siècle

troisième choc pétrolier 1986 : Contre-choc pétrolier : 7 dollars le baril 1988 : Fin du “ prix officiel ” du pétrole (fixé lors des réunions semestrielles de l’OPEP) Août 1990 : L’Irak envahit le Koweït : nouvelle fissure au sein de l’OPEP 1/18 1986 : Contre-choc pétrolier : 7 dollars le baril



Choc Italien Choc Pétrolier En attendant les contre- chocs

Choc Italien Choc Pétrolier En attendant les contre-chocs Cette semaine a (encore) été extraordinaire Le CAC 40 a plongé lundi 9/03 et surtout jeudi 12/03 (-12 28 ), l’indice parisien enregistrant même au passage sa pire séance boursière de l’histoire

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Chocs et contre- chocs pétroliers (1960-2060) L a question de l"approvi- sionnement des com- bustibles fossiles n"est pas nouvelle. Elle a été forte- ment débattue au tout début des années 70 (rapport du

Club de Rome), période aussi-

tôt suivie d"un " exercice pra- tique » avec les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979.

La baisse des prix du pétr

ole de 1986 (contr e-choc pétrolier) est venue ensuite infirmer les craintes alarmistes sur l"épui- sement des ressources. Après cette date, ce sujet a fait l"objet d"un rejet. La hausse de la consommation pétrolière est supposée êtr e compensée pour longtemps par unemeilleure exploitation des gisements existants et par la découverte de nouveaux. En outre, le contexte de surcapa- cité éner gétique (notamment

électrique), les bas prix des

énergies et le contexte de

dérégulation alimentent un sentiment général d"abon- dance.

Toutefois, ce thème connaît un

retour dans les milieux pétro- liers eux-mêmes. Les avis exprimés sur le sujet de l"épui- sement des combustibles fos siles sont très diver gents.

Pour les uns, les ressources

probables de combustibles fossiles conventionnelles et non conventionnelles ren- voient à plusieurs siècles les difficultés d"approvisionne- ment. Pour les autr es, nous appr ochons maintenant dumoment historique où les pro- ductions pétrolières puis gazières vont atteindre leur maximum (entre 2015 et 2030 L "abondance de ressources protègerait donc de chocs

énergétiques liés à l"approvi-

sionnement.

Le texte qui suit cherche à

combiner ces vues apparem- ment contradictoires.

Un secteur au

fonctionnement cyclique

Les ressources d"aucun des

combustibles fossiles ne seront épuisées pendant ce siècle. Des gisements existent (pétr ole non conventionnel, annales des mines octobre 200331

Chocs et contre-

chocs pétroliers (1960-2060 La question est à nouveau posée d"un troisième choc pétrolier, à plus ou moins long terme, qui serait le résultat d"une forte croissance de la consommation de combustibles fossiles. Au plus loin de ces visions simplistes, l"auteur propose une chronique de l"économie du pétrole sur un siècle qui obéirait à un scénario cyclique alternant phases de tension et répits. Le débat est ouvert et, déjà, une certitude: l"énergie est de retour dans l"histoire. par Pierre Radanne, Mies charbon profond, hydrates de g az) qui constituent des res- s ources considérables... mais dont les conditions d"extrac- tion deviendront de plus en plus difficiles et coûteuses. Il faut donc évacuer la notion " physique » d"épuisement des ressources et lui substituer une notion " écono- mique » de poten- tiel de ressources relié à un niveau de coût. Dans cet

état d"esprit, la

notion de pic proche de la pro- duction pétrolière, elle non plus, n"a guère de sens. Celle-ci peut en effet connaître plusieurs som- mets de pr oduction pour des prix très différents à des périodes historiques très dis- tantes.

Mais la diminution des res-

sources est réelle. Des zones d"exploitation sont déjà nette- ment sur le déclin (pétrole des

Etats-Unis, de la Mer du Nord).

Depuis déjà plus de 30 ans, la

consommation pétr olière mondiale dépasse en volume le niveau des nouvelles décou- vertes. En outre, celles-ci sont faites dans des zones sans cesse plus difficiles d"accès (offshore profond, pétrole de l"Arctique, pétrole non conven- tionnel). La même évolution est pr obable pour le gaz et lecharbon à des horizons plus ou m oins lointains, mais somme t oute proches du point de vue de l"histoire d"une civilisation.

De fortes incertitudes existent

sur les développements tech- niques. La littératur e abonde de descriptions techniques de pr océdés permet- tant de valoriser des ressources profondément enfouies, de conditions d"ex- traction difficiles (viscosité, diffi- culté de confine- ment, à l"inverse, pour les hydrates de méthane) et de forte pollution (teneurs en soufre, en impuretés). Ce qui impor te ce n"est pas le coût découlant de l"une ou l"autre transformation technique, c"est le chaînage des difficultés qui fait l"accroissement global des coûts. Or les difficultés semblent s"enchaîner: difficul- tés d"extraction, temps de mise en oeuvre, contraintes d"ache- minement, difficultés de raffi- nage, dépollution, émissions additionnelles de gaz carbo nique, pertes de méthane.

Le débat est finalement avant

tout économique. Au plus loin des deux images contrastées -

épuisement progressif des res-

sources et abondance des res- sour ces non explorées ou non conventionnelles - une réalitésimple s"impose. Nous exploi- t ons actuellement le plus f acile, le pétrole et le gaz qui posent peu de difficultés tech- niques et environnementales.

Dès que l"on dépassera l"ex-

ploitation de ces r essources, les besoins de capitaux pour engager les investissements comme les coûts grimper ont, les contraintes de temps deviendront plus rigides. Voici venu le temps des chocs éner- gétiques d"un nouveau type, entre la facilité et la rareté.

La plupart des scénarios éner-

gétiques de long terme partent d"une forte croissance de la consommation d"énergie, notamment à partir des pays en développement. Ils s"effor- cent alors d"y répondre par un accroissement de l"approvi- sionnement (quitte à constater une difficulté à mobiliser autant de ressources). Malheu- reusement, une demande trop forte déclenchera un accroisse- ment très important des res- sources à extraire et se tra- duira par une forte hausse des prix, qui peut être insoute- nable pour les pays en déve- loppement et finalement déboucher sur un niveau de la demande mondiale nettement plus bas. Il y a donc un lien très étroit entre demande et niveau des prix.

Le répit que nous connaissons

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