[PDF] Art et science La chronophotographie - Académie dAmiens



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Art et science La chronophotographie - Académie dAmiens

La chronophotographie leur fournit une solution plastique pour rendre la sensation dynamique du mouvement dans leurs œuvres En utilisant ces techniques modernes, ils montrent également que leur art n’est pas coupé du monde, mais qu’il accompagne au contraire les



A documentary of the Fle I

'Chronophotographie op hun beurt een hernem1ng van een selectle u1t honderden beelden d1e de botan-etevaluation', thema-icus Jean Mass art tussen I 904 en I 9 I I maakte voor zijn onderzoek naar de fyto-nummer ', Sequences f (d h f 1 ) B 1 Paysages ,Revuede geogra 1e e samen ang tussen geogra 1e en p antengroe1 In e g1e



Problématique Comment la civilisation industrielle a donné

Chronophotographie : E J MAREY, Locomotion d’un homme, 1883 Par la suite, Marinetti tenta sans succès d’ériger le futurisme au rang d’art officiel à



Continuité pédagogique Langues vivantes et arts visuels

La chronophotographie (du grec kronos, temps, photos, lumière, et graphein, enregistrer) - Toute la famille participe afin de décomposer un mouvement : le premier amorce le geste, le deuxième le pousuit ainsi de suite jusu’au denie ui le finit Harold Edgerton - Se pende en photo pendant un geste spotif p écis et voi l’effet endu



5 The 1910s and the Great War - Cambridge University Press

“post-impressionist” art – a term he coined for the work of artists such as Cézanne, van Gogh, and Gauguin (who had all died years before the exhib-ition opened) and a younger generation that included Picasso, Matisse, and Signac, among others Most importantly, Fry conveyed a sense of modern art



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vidéos, le cinéma, l'art, le sport ou la médecine La chronophotographie est utilisée dans des domaines variés allant des laboratoires jusqu'aux pistes d'athlétismes Dans ces différents contextes, la qualité du système utilisé peut varier On trouve de



ʼartiste : Gino Severini - Arts plastiques

manifeste aussi un grand intérêt pour la chronophotographie et s’attache dans sa peinture à décomposer les différentes étapes du mouvement des êtres vivants 2 Repères historiques • 1914-1917 – Première Guerre Mondiale Après l’échec des offensives très meurtrières de l’été 1914, le front Ouest se stabilise



Le Zootrope - La classe de Mallory

www laclassedemallory com William George Horner du mouvement Le Zootrope Le zootrope est composé d'un tambour percé de dix à douze fentes sur sa moitié supérieure

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Etude sur le saut et la locomotion Marey, 1883Le Derby d'Epsom Théodore Géricault, 1821 Le galop de Daisy Muybridge, 1878Pélican volant Marey, vers 1882Le vol des hirondelles Balla, 1913Nu descendant un escalier Muybridge, 1887Nu descendant l'escalier Duchamp, 1911 Art et science La chronophotographie La chronophotographie désigne une technique photographique qui consiste à prendre une succession de photographies à intervalles de temps réguliers permettant d'analyser le mouvement. L'invention de cette technique est simultanément attribuée à Étienne-Jules Marey et Eadweard Muybridge. VOIR L'INVISIBLE ... Dans les anné es 1870, le français Etienne-Jules Marey et l'angl ais émigré aux Etats-Unis Eadweard Muybridge inventent des t echniques photographiques pour visualiser le mouvement d'un homme ou d'un animal. Par un système rotatif, Marey ouvre et ferme l'obturateur de son appareil plusieurs fois de suite et obtient ainsi la décomposition du mouvement sur un même cliché. La superposition des images oblige cependant à prendre un s ujet clair devant un fo nd noir (le no ir n'impressionnant pas sur une pellicule). Pour remédi er à ce problème, il a l'idée de pos er des bandes réfléchi ssantes s ur les membres du sujet le réduisant ainsi à des form es géométriques plus nettes et plus interprétables. Quant à Muybridge, il utilise douze (puis vingt-quatre) appareils à déclenchement successif placés en ligne à une quinzaine de centimètres les uns des autres. Les sujets déclenchent les appareils en passant devant. Par leurs techniques, Marey et Muybridge obtiennent avec précision les images de ce qu'on ne peut percevoir à l'oeil nu. En arrêtant le temps et le mouvement, ils réussissent à voir l'invisible. LA PREUVE PAR L'IMAGE Passionné par les chevaux, Gé ricault (peintre français, 1791-1824) réalisa de nombreux tableaux les représentant. Travaillant un temps aux écuries impériales, il eut ainsi l'occasion de les étudier en détails et laissa de très nombreux "portraits" de chevaux. Cette oeuvre ret ient l'attention par le contraste qui réside dans la grande minutie du tabl eau et l'aspect complètement irréaliste du mouvement des chevaux. Ceux-ci semblent en effet flotter dans les airs, comme s'il s'agissait d'une danse où tous les chevaux seraient représentés pendant le temps de suspension de leur galop. En 1878, une polémique enflamme le milieu des courses de chevaux. À l'époque, Marey affirme qu'un cheval au galop voit ses pattes se décoller du sol, une vision vivement repoussée. Un prix est promis à celui qui résoudra le problème. Pour trancher la question, Muybridge va utiliser la chronophotographie. Il commande en Angleterre 24 appareils photographiques qu'il dispose le long d'une piste équestre, déclenchés par des fils tendus. Il obtient le fameux cliché qui confirme la théorie de Marey. Jusque là, les artistes avaient toujours représenté de manière erronée la progression d'un cheval au galop, le cerv eau humain ne pouvant en registrer la synchr onisation d es quatre pattes et leur s positions respectives, à cause de la vitesse de l'animal. Après Muybridge, sa représentation en fut évidemment transformée. QUAND LA SCIENCE INSPIRE L'ART ... Le futurisme voit le jour vers 1910. Pour les artistes de ce courant, l'art se doit de représenter la société contemporaine. Afin de s'accorder au présent et de dépeindre la modernité, ils tentent alors d'inventer de nouveaux moyens artistiques qui transposent dans le langage plastique les caractéristiques de la civilisation industrielle. Les futuri stes cherchent en particulier à exprimer l e dynamisme de la vi e moderne : il s considèren t le mouvement et la vitesse co mme les phénomènes les plus significatifs du XXe siècle naissant. Le vélo, l'automobile, le train, ces inventions récentes, sont des moyens de locomotion rapides qui réduisent les distances. Les objets, les hommes sont soumis à une accélération générale des rythmes (de travail, d'usure, de production, d'innovation...). Pour rendre perceptible le mouvem ent, ils s'inspirent des images ch ronophotograph iques produites quelques décenn ies plus tôt par Marey et Muybridge. La chronophotographie leur fournit une solution plastique pour rendre la sensation dynamique du mouvement dans leurs oeuvres. En utilisant ces techniques modernes, ils montrent également que leur art n'est pas coupé du monde, mais qu'il accompagne au contraire les progrès scientifiques à l'origine des bouleversements du début du XXe siècle.  Extraire des informations  Décrire le comportement d'une grandeur Mettre en relation, déduire

Sources : www.histoire-image.org et www.wikipedia.fr - Art et science, P. Nessmann, Edition palette QUI TOMBE LE PLUS VITE ? On a longtemps cru qu'un objet lourd tombe plus vite qu'un objet léger : question de bon sens ! En science aussi, la chronophotographie permet de voir l'invisible ! Observer la chronophotographie ci-contre, montrant la chute d'une plume et d'une pomme, lâchées simultanément sans vitesse initiale dans le vide. 1. En quoi cette chronophotographie prouve que le bon sens n'a pas toujours raison ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remarque : Dans l'air, la pomme tomberait plus vite que la plume car les frottements de l'air freinent d'avantage la chute de la plume que celle de la pomme. ANALYSE DE LA CHUTE D'UNE BALLE De quelle manière tombent les objets ? Observer la chronophotographie ci-contre, montrant la chute d'une balle, lâchée sans vitesse initiale. La durée entre deux images est 200ms ( 0,2 s ). 1cm mesuré correspond 1 m dans la réalité. 2. A quelle action est soumise la balle au cours de sa chute ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Quelle est la direction et le sens de la chute de la balle ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Comment évolue la distance parcourue par la balle entre deux positions successives ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Comment évolue le temps entre deux positions successives de la balle ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6. Comment évolue la vitesse de la balle au cours de sa chute ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7. Le mouvement de la balle au cours de sa chute est-il uniforme (vitesse constante), accéléré ou ralenti ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 . Calculer la vitesse en position 5 et position 9. Est-ce-que les calculs confirment votre réponse 7 ?

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