Troubles de la marche et de l’équilibre Chutes chez le sujet
Chez la personne âgée, la chute peut se compliquer d’une appréhension à la marche pouvant s’intégrer dans un syndrome post-chute associant : • une composante motrice: o au fauteuil, le patient a une tendance à la rétropulsion avec impossibilité de passage en antépulsion Photo : rétropulsion de la personne âgée
la personne âgée dépendante à domicile ANTS
Pour la personne présentant une rétropulsion (tendance à se pencher vers l’arrière), on peut ajouter un coussin dans le haut du dos, en maintenant les fesses au fond du siège Pour la personne glissant vers l’avant du siège (au risque de tomber), il existe des aides
Approche pluridisciplinaire des personnes âgées chuteuses
= rétropulsion Assis: attitude rigide, buste en arrière, bassin en antépulsion, maintien au fauteuil difficile Debout:chute arrière compensée par certains en inclinant le tronc en avant, en fléchissant les genoux Passage assis debout: pieds en avant à distance du siège, le tronc demeure vertical ; la rétropulsion est
LES CHUTES DE LA PERSONNE ÂGÉE - ResearchGate
une personne âgée et il sera de l’art du clini- En effet, la chute du patient âgé peut entraîner une crainte de tomber, induire d’une rétropulsion du tronc (en position assise
Examen clinique d’un sujet âgé chuteur
pour la personne âgée L’objecti de cet article est de rappeler les éléents de l’eaen clinique à rechercher che un patient âgé ayant chuté Examen clinique d’un sujet âgé chuteur L es chutes de la personne âgée sont un enjeu de santé publique En effet, leur prévalence chez les sujets de plus de 65 ans est estimée entre 10 et
ITEM 128 – UE 5 Troubles de la marche et de l’équilibre
ITEM 126 La personne âgée malade : particularités sémiologiques, psychologiques et thérapeutiques ITEM 127 Déficit neurosensoriel chez le sujet âgé ITEM 129 Troubles cognitifs du sujet âgé ITEM 130 Autonomie et dépendance chez le sujet âgé
« VISage à découvert
postérieur dans le dos déclenche souvent une exagération de la rétropulsion, le fait de prendre la main déclenche souvent une réaction de traction allant à l’inverse de l’avancée du tronc - Le passage debout est possible dès que la personne transfère bien le poids du corps au dessus de ses
ITEM 59 : LA PERSONNE AGEE MALADE : PARTICULARITES
ITEM 59 : LA PERSONNE AGEE MALADE : PARTICULARITES SEMIOLOGIQUES, PSYCHOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES EXAMEN GERIATRIQUE Interrogatoire Polypathologie - HDM complexe - Polymédication / Automédication Déficit sensoriel - Déficit auditif - Déficit visuel Déficit cognitif - Possible anosognosie / tb du jugement si démence débutante
Dossier 1 Une chute folle - MedShake
11 Dossier 1 Une chute folle Énoncé Mme P , 86 ans, vous est adressée aux urgences par son médecin traitant pour chute Elle a été retrouvée au sol par son aide-ménagère à 8 heures le matin
TRAUMATISME DU MEMBRE SUPERIEUR - Tout un programme
• fréquentes, sujet âgé (femmes ++) Le traumatisme est en général minime (ostéoporose) •Trauma violent chez le sujet jeune •Mécanisme indirect ++ Fracture de l’extrémitésupérieure de l’humérus Diagnostic clinique: douleur du col huméral parfois, déformation plus tard, une ecchymose diffusant vers le bras et le coude
[PDF] astasie abasie frontale
[PDF] astasie abasie sujet âgé
[PDF] astasie abasie définition
[PDF] cause d'une chute
[PDF] symbolique chute
[PDF] signification psychologique des maux physiques
[PDF] la chute en psychanalyse
[PDF] je tombe souvent en marchant
[PDF] syndrome post chute définition
[PDF] bilan de chute ecn
[PDF] chutes ? répétition causes
[PDF] bilan chute personne agée has
[PDF] bilan de chute has
[PDF] les mots scientifique français arabe pdf
réseau gérontologique VISage - Centre Hospitalier Lucien Hussel - BP 127 - 38209 VIENNE cedex
n° finess : 960820108 ? : visage@ch-vienne.fr - ? : secretariat.visage@ch-vienne.fr - ? : 04.74.31.32.97 REPRISE DE LA MARCHE APRES ALITEMENT DES PERSONNES AGEESL"immobilisation d"une personne âgée quelque soit sa durée est toujours néfaste et entraîne des complications.
La reverticalisation et la reprise de la marche doivent être les plus précoces possibles et se préparent dès le
début de l"alitement.Les principales complications de l"immobilisation sont sur le plan fonctionnel : le phénomène de régression
psychomotrice, l"enraidissement et l"apparition de flexum au niveau des articulations deshanches et des genoux, d"équin au niveau des chevilles, l"hypotension orthostatique ; autres
complications : escarres, pathologie thromboembolique, atrophie musculaire (sarcopénie).La préparation de la reverticalisation et la reprise de la marche reposent sur la mobilisation active, voire
active aidée, les contractions isométriques qui évitent l"amyotrophie et l"ostéoporose, les passages de décubitus
dorsal en décubitus latéral qui permettent de conserver les schémas moteurs, et qui peuvent être utilisées à
l"occasion des soins d"hygiène et de nursing. L"installation correcte des articulations limitera
l"enraidissement articulaire dans des positions vicieuses. La position assise au lit préviendra la
désadaptation cardiovasculaire et la perte de verticalité par non stimulation du système vestibulaire. Cette
préparation repose sur l"implication de tous les acteurs de l"équipe soignante, et pas exclusivement le
kinésithérapeute.La reverticalisation se fait par étapes, plus ou moins longues selon le temps d"immobilisation au lit :
- Mise en place de bandes ou bas de contention pour éviter l"hypotension orthostatique.- Travail de l"autonomie pour le passage de la position allongée sur le dos à la position allongée sur le
côté. - Travail du passage en position assise avec jambes pendantes hors du lit, en s"aidant des membres supérieurs.- Contrôle de la posture assise, de l"équilibre avec et sans appui des membres supérieurs et inférieurs.
Réalisation de mouvements de la tête et des bras pour s"assurer de l"équilibre du tronc, et des
mouvements alternés des membres inférieurs.- Lutte contre la rétropulsion, en incitant le patient à avancer son tronc de façon active. Un appui
postérieur dans le dos déclenche souvent une exagération de la rétropulsion, le fait de prendre la main
déclenche souvent une réaction de traction allant à l"inverse de l"avancée du tronc.- Le passage debout est possible dès que la personne transfère bien le poids du corps au dessus de ses
pieds en se penchant en avant pour se redresser dans une 2ème phase, avec une aide manuelle du
soignant sur lequel la personne doit s"appuyer et non se tracter.- Contrôle de l"équilibre en position debout, la personne doit pouvoir bouger la tête et les bras, serrer
les pieds, passer le poids du corps d"un pied sur l"autre sans déséquilibre majeur.- Evaluation des besoins et des réglages des aides techniques : canne simple, tripode ou anglaise,
déambulateur.- Respect de la fatigue, augmentation progressive du périmètre de marche, mise en confiance
permanente de la part du soignant.La perte de la marche est un tournant important dans la vie d"un patient âgé et justifie une intervention
rapide de la part des soignants. La question se pose régulièrement de l"attitude des soignants face à un refus
de la marche : Faut-il stimuler le patient et l"inciter à se lever ou faut-il respecter son désir et sa fatigue et le
laisser se reposer ?Les conséquences de la stimulation insuffisante sont le cercle des altérations physiques entraînant une
asthénie physique qui elle-même entretient le refus de la marche ; par ailleurs le cercle vicieux de la
désocialisation par diminution des contacts sociaux liée à la perte de mobilité, entraînant une démotivation
et confortant le patient dans ce refus de la marche. Le risque de chute ne doit pas être un prétexte au
confinement au fauteuil ou au lit. La plupart du temps ce risque diminue sous l"effet de la verticalité et de la
marche, c"est-à-dire l"entraînement physique. Dr Eric KILEDJIAN gériatre, Centre Hospitalier Lucien Hussel, VIENNEBibliographie : V. BRIENS, S. BIZOUARD - La revue francophone de gériatrie et gérontologie n° 109 novembre 2004
" VISage à découvert »