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Etude comparative des consommables pour le dosage des endotoxines bact eriennes chez deux fournisseurs Mamadou-Lamine Tall, Taou k Guilli, J Renaud, B Ducarre, N Koog, M



Virulence et résistance : deux caractéristiques antagonistes

se partage entre son habitat primaire, le tube digestif des ver-tébrés, dont l’homme, et son environnement secondaire, l’eau et les sédiments [1] De plus, E coli est un redoutable pathogène, responsable d’environdeuxmillionsdemorts chaque année chez l’homme en causant divers types de diar-



LE RÔLE DES MICROBIOTES

entre autres) n’ont pas autant attiré la curiosité des chercheurs Et pour cause Le pensant stérile chez les per - sonnes saines, les scientifiques l’ont écarté de leur champ d’étude Cette idée reçue a volé en éclat en 2010 grâce à de nouvelles techniques très pointues d’analyse génétique1: dès



MISE AU POINT Diagnostic des infections bactériennes par les

d’observer une différence de couleur entre un échantillon témoin marqué avec une couleur et un échantillon test marqué avec une deuxième couleur Dans le cas du marquage monochrome, on ne peut tester qu’un seul échantillon par lame Le marquage monochrome diminue le coût de la manipulation mais le



Différences et similitudes entre les pyodermites et le

à la différence de lésions de pyodermite superficielle extensive, on ne doit pas observer de colonies bacté-riennes C’est un diagnostic différentiel souvent ardu, car il existe une grande variabilité dans les images histolo-giques, de la pustule “fraîche” et typique, univoque, à la pustule macérée ou à la squamo-croûte



N°61 LE MAGAZINE DE LA MA TRISE DE LA CONTAMINATION

a différence fondamen-tale entre les exigences d’air propre à l’hôpital et celles de l’industrie réside principalement dans l’« objet » à protéger Si l’indus-trie est adossée à des exigences économiques et parfois réglemen-taires, il en va tout autrement du secteur hospitalier dans lequel les problèmes liés à une mauvaise



Comprendre l’Exacerbation Pulmonaire

pect purulent et de l’essoufflement Faire la différence entre un « mauvais jour » et une exacerbation est fondamental mais pas toujours évident Les facteurs d’un « mauvais jour » peuvent avoir pour cause : • La météo • Les allergies • Les variations barométriques • Les changements d’altitude



LOeil de Marquise

Dix ans de différence,moi entre les deux Capable de les comprendre,de les sentir,incapable de les comprendre,de pénétrer dans leur tête, dans leur corps Deux hommes et une femme,deux frères et une sœur Notre seul consensus serait l’amour de l’hiver, dans tous ses états Nous n’avons

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L 'examen histopathologique est la méthode diagnos- tique de choix du pemphigus foliacé. Le site biop- sique doit concerner les lésions les plus récentes possibles, au stade pustuleux (biopsies si possible réali- sées au scalpel, les trépans ayant tendance à maltraiter ce type de lésions), ou le cas échéant, au stade squamo- croûteux (scalpel ou tré pan), ou, à défaut de pustules intactes ou de croûtes, en périphérie des zones exulcé- rées en évolution extensive et centrifuge. La présence d'épiderme sur les biopsies est impérative pour aboutir au diagnostic. Ce sont des lésions fragiles et il ne faut donc pas pratiquer d'antisepsie pré-biopsique. Chez le Chien se pose le problème du diagnostic différentiel entre des lésions de pustulose acantholytique vraie et des lé sions strictes de pyodermite (folliculite et pyodermite superfi- cielle extensive). Les lésions de pyodermites étant rares dans l'espèce féline, ce problème sera moins crucial. L'examen histopathologique de lésions récentes depemphigus foliacémontre : - des lésions vésiculeuses pontant l'abouchement de plusieurs ostia folliculaires et formant des pustules rela- tivement plates, non-bombées ; - des vésiculo-pustules sous-cornées, intra-granuleuses, ou intra-épineuses épidermiques et très souvent follicu- laires (d'où le diagnostic différentiel d'avec des lésions de folliculites) ; - ce sont des géodes épidermiques uniloculaires conte- nant de nombreuses cellules épithéliales acantholysées et des polynucléaires éosinophiles et/ou neutrophiles, bien préservés, non-macérés, non-dégénérés (différents des pyocytes) ; - le toit de la pustule est plutôt plan, constitué d'une mince couche de lamelles de kératine ; - le plancher de la pustule montre des cellules acantho- lysées, qui se détachent du reste du massif épidermique (individuellement ou en placards de 2 à 6 cellules), s'ar- rondissent, puis flottent librement dans la lumière de la pustule, laissant une perte de substance épidermique ; - ces cellules sont le plus souvent encore munies d 'un noyau viable, d'un cytoplasme rond, abondant et aci- dophile ; - le plancher épidermique ou folliculaire est, en géné- ral, le siège d'une forte exocytose éosinophilique, mais n'apparaît pas ou peu spongiotique ; - on ne doit pas en principe observer de colonies baso- philes de cocci;

Différences et similitudes

entre les pyodermites et le pemphigus foliacé à l'histopathologie ?Agnès POUJADE & Frédérique DEGORCE-RUBIALES la Squame [septembre 2006]?11 Photo 1 : Pemphigus foliacé : pustule uniloculaire étendue pontant

l'abouchement de plusieurs ostio folliculaires (HE,X 100).Photo 2 :Pemphigus foliacé :du plancher de la pustule se détachent de

multiples acanthocytes qui se libèrent de leurs attaches desmoso- miales,s'arrondissent,leur noyau est bien visible et viable (HE,x 1000).

HISTOPATHOLOGIE

Photo 3 : Folliculite : pustule bombée ciblant un follicule pileux (HE,

X 100).

12?la Squame [septembre 2006]

L'examen histopathologique de lésions récentes de pyo- dermite/folliculite montre : - des lésions vésiculeuses ne pontant pas les follicules pileux, mais ciblant individuellement, un à un, les folli- cules dans leur portion ostiale, infundibulaire ou isth- mique, formant des pustules bombées ; - ce sont des vésicules uni- ou, très souvent, plutôt plu- riloculaires, pouvant contenir accessoirement des cel- lules acantholysées mais en général en faible nombre et des polynu- cléaires neutrophiles dégénérés (pyo- cytes) ; - le toit de la pustule est en général bombé ; - on ne visualise pas, en principe, dans le plancher de la pustule de cellules épithéliales en cours de détachement et, si cela s'observe, ces acanthocytes sont plutôt poly-

édriques et on observe spongiose et

exocytose neutrophilique ; - les éventuelles cellules acantholy- sées visibles dans la lumière de la pustule sont poyédriques, rarement arrondis, leur noyau est plutôt pyc- notique ; - le plancher folliculaire est souvent spongiotique avec une nette exocy- tose neutrophilique ; - on peut observer des éléments figu- rés : colonies de coccibleutées,

éventuellement parasites ou élé-

ments fongiques.

L'examen histopathologique de

lésions plus anciennes, croûteuses, stratifiées de pemphi- gus foliacé traduisent des poussées évolutives d'acantho- lyse et l'on doit traquer, entre les strates de lamelles de kératine et de polynucléaires cette fois-ci macérés, les résidus de pustules acantholytiques, qui contiennent, cette fois-ci, des cellules épithéliales au noyau pycno- tique et au cytoplasme très acidophile, mais en principe, à la différence de lésions de pyodermite superficielle extensive, on ne doit pas observer de colonies bacté- riennes.C'est un diagnostic différentiel souvent ardu, car il existe une grande variabilité dans les images histolo- giques, de la pustule "fraîche" et typique, univoque, à la pustule macérée ou à la squamo-croûte stratifiée et surinfectée. Souvent, le doute est possible et il faut, après une antibiothérapie, conseiller de rebiopsier les

éventuelles lésions résiduelles.

En outre, l'espèce canine aurait tendance à exprimer facilement des lésions d'acantholyse cutanée (pustulose acantholytique sous-cornée éosino- philique stérile à l'histologie) sans pour autant qu'il s'agisse véritable- ment d'un pemphigus foliacé vrai (avec production d'anticorps ciblant la desmogléïne 1).

En cas de pemphigus érythémateux,

en général l'hyperplasie épidermique est plus marquée, l'aspect croûteux plus net et les pustules acantholy- tiques sont identiques à celles d'un pemphigus foliacé, mais elles sont plus rares. C'est l'infiltrat d'interface lymphoplasmocytaire dit "liché- noïde" (en bande sous-épidermique) et en manchons périannexiels qui prédomine au faible grossissement, accompagné de lésions de dégéné- rescence hydropique des cellules basales, de corps apoptotiques isolés dans la ou les couches les plus basales de l'épiderme et d'une incon- tinence pigmentaire. Ces lésions sont alors à différencier, sur une jonction cutanéo-muqueuse (JCM), d'avec de strictes lésions de pyodermite des

JCM (lésions sans acantholyse, mar-

quées par un infiltrat lichénoïde principalement plas- mocytaire avec parfois exocytose épidermique de lym- phocytes mais en général non-cantonnée aux couches basales et s'exprimant à toutes les hauteurs du massif

épidermique).

Comme d'habitude en dermatopathologie, le dialogue clinicien/anatomopathologiste sera primordial car le diagnostic de pemphigus comme celui de pyodermite devra s'inscrire dans un tableau clinique, évolutif et topographique concordant.

Photo 4 : Folliculite : le plancher de la pustule

montre une gaine épithéliale externe spongio- tique siège d'une forte exocytose neutrophilique (HE,X 1000). 21
es

JOURNÉESANNUELLES

Réservez dès à présent votre week-end du 8 mai 2007pour les 21 es

Journées Annuelles du GEDAC

(thème : dermatologie féline, niveau général et spécialisé) qui se tiendront à Arcachon (en collaboration

avec la Section Aquitaine de l'AFVAC). Plus de renseignements sur www.afvac.com.

Dermatologie féline

A noter sur vos agendas !!

ARCACHON- Week-Enddu8 mai 2007

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