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LE GRAFFITI - Académie de Poitiers

HISTOIRE DES GRAFFITIS / CPD Arts Visuels 16 6 Histoire du Graffiti en France_____ En France , en 1960, Brassaï publie le livre Graffiti , fruit de trente ans de recherches, régulièrement réédité, qui propose le graffiti comme une forme d'Art brut, primitif, éphémère Picasso y participe



dans la ville

et histoire des arts-tu ? Le graffiti un graffiti est un dessin ou une inscription réalisé sur des façades ou sur tout autre lieu de la ville on appelle les personnes qui pratiquent cet art des « graffiti artistes » il est interdit de réaliser des graffitis sur les façades des immeubles ou des lieux publics : c’est illégal C’est



DOSSIER HISTOIRE DES ARTS

Le rap émerge dans un ensemble plus vaste que l’on a progressivement appelée la culture hip-hop et qui comprend également des danses urbaines (break, smurf, hype), des modes vestimentaires, des arts graphiques (graffiti, tag), un langage Aux sources musicales du rap



HISTOIRE DES ARTS Banksy - ac-reunionfr

HISTOIRE DES ARTS Banksy et le Street Art Arts et Anglais Partie Artistique Le « Street Art » est un mouvement artistique qui est né dans la rue il y a une trentaine d'années Banksy en est le plus digne représentant, Pignon-Ernest le précurseur Partie I BANKSY, ARTISTE MYTHIQUE DE LA SCENE GRAFFITI



A Le Street art à travers Banksy des arts

Histoire des arts A radeau de la Méduse, par exemple) Projeter des exemples des différentes natures d’oeuvres de street art : stickers, affiches, installations, mosaïques, interventions sur le mobilier urbain, peinture, trompe l’oeil 7 Réflexion sur le graffiti représentant l’art pariétal 5’ Oral



Connaître le Street Art

experte en Street Art, le numéro retrace l’histoire du Street Art, des années 1960 à aujourd’hui On découvre que les premières manifestations de la pratique du graffiti remontent aux années 1960 Au fil du temps, le graffiti devient de plus en plus complexe et sa technique plus éclectique



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CHANGER LE MONDE : Le street artist porte un regard humaniste (et anti-guerre) sur le monde En montrant son « point de vue », il espère changer le regard des gens et ainsi transformer le monde UN MUSÉE A CIEL OUVERT : L’atelie ’est le ue, le musée ’est la ville, la ultu e est accessible à tous

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DOSSIER HISTOIRE DES ARTS

Thème "Art et autobiographie" (Comment les artistes parlent d'eux-mêmes à travers l'art?)

Période historique: le monde d'aujourd'hui

Domaines artistiques:

-arts du son (chanson, style rap) -arts du visuel (peinture, tag & graffiti) -arts du langage (genres littéraires autobiographiques)

Sommaire

1.La chanson

2.La culture urbaine, le Hip Hop

- Break Dance - Rap - Tag - Graffiti

1. La chanson (genre musical)

-En tant que morceau: pièce musicale destinée à être chantée, texte mis en musique souvent

divisé en couplets et refrain -En tant que genre: genre musical caractérisé par l'association de paroles et de musique sur

des formes généralement brèves,. La chanson est habituellement simple, accessible à tous,

destinée à être largement diffusée et à se conserver; souvent elle se transmet de génération

en génération. Une chanson est une oeuvre composée d'un texte et d'une musique indissociables l'un de l'autre. Simple comptine enfantine de quelques mots ou longue chanson de geste (voir les 4 002 vers de La

Chanson de Roland du XIIe siècle), cette expression littéraire et musicale peut revêtir des formes et

des structures diverses (couplet/refrain, strophe ou laisse, canon, mélodie accompagnée ou lied

allemand... ) et couvrir des genres bien différents comme la musique traditionnelle ou folklorique,

la musique classique ou éthnique, le rock 'n' roll ou le jazz.

Elle peut être chantée a cappella (sans accompagnement instrumental), à une voix (monodie) ou

plusieurs comme dans un choral (polyphonie), mais le plus souvent, la chanson est accompagnée par un ou plusieurs instruments (guitare, piano, groupe...), voire un big band ou un grand orchestre symphonique. "Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues..." Charles Trenet, 1951.

La création d'une chanson nécessite généralement la complicité de deux artistes : l'auteur des

paroles (parolier), le compositeur de la musique. Leur travail se fait à leur gré, la mélodie naissant

parfois du texte ou le texte de la mélodie, ou même les deux simultanément comme pour certains

auteurs-compositeurs. Alain Souchon/Laurent Voulzy, Boris Bergman/Alain Bashung, Mylène Farmer/Laurent Boutonnat, Jacques Lanzmann/Jacques Dutronc ont formé des duos auteur/compositeur devenus célèbres en France.

Intervient ensuite l'interprète (le chanteur ou la chanteuse) qui donnera vie à la création. Certains

réunissent les trois fonctions et sont donc nommés auteurs-compositeurs-interprètes. Parfois, un quatrième musicien intervient : l'arrangeur musical, celui qui harmonise et donne la couleur particulière à la chanson par son orchestration

2.Culture urbaine, la culture hip hop (rap, danse urbaine -break, smurf, hype-, art

graphique -tag & graffiti-, mode vestimentaire, langage, attitude) Break dance: Le break dance (ou break) est un terme utilisé pour désigner un style de danse

développé à New York dans les années 1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au

sol. Un danseur de break dance est appelé breaker, b-boy, ou encore b-girl s'il s'agit d'une femme.

Le rap, historique

Comme pour beaucoup de genres musicaux, il est bien difficile de dater précisément les débuts.

Une chose est certaine, le rap n'est pas venu de nulle part, il est l'héritage d'une longue tradition

musicale depuis le gospel jusqu'au Reggae. Autre certitude, le rap est né dans le Bronx, dans un quartier de New York livré à lui-même.

Le mot rap signifie en anglais américain quelque chose comme "baratin". Il est utilisé dans des

expressions comme " Don't give me this rap » (sors pas ton baratin) ou dans un autre sens " take the rap » (payer pour les autres).

Comme genre musical, le rap peut être défini ainsi (Rousselot et Lapassade) : " c'est la diction, mi-

parlée, mi-chantée, de textes élaborés, rimés et rythmés, et qui s'étend sur une base musicale

produite par des mixages d'extraits de disques et autres sources sonores ».

Le rap émerge dans un ensemble plus vaste que l'on a progressivement appelée la culture hip-hop et

qui comprend également des danses urbaines (break, smurf, hype), des modes vestimentaires, des arts graphiques (graffiti, tag), un langage.

Aux sources musicales du rap

Les deux sources principales du Rap sont la musique noire américaine et la musique jamaïcaine, en

particulier le reggae .

Le rap s'inscrit en effet dans une filiation allant du Gospel à la funk en passant par le blues, le jazz,

la soul, le rock.

Ces différents genres musicaux ont tous inspirés le rap, par leur rythmique, leur instrumentation,

leurs mélodies (ne serait-ce que par les samples utilisés par les DJ).

Une tradition verbale existe déjà dans la culture afro-américaine, celle des dirty dozens, ces insultes

à connotation sexuelle, le plus souvent adressées à la mère de la personne visée (le Motherfucker

vient de là....). Mais là, il ne s'agit pas de politique. Pour retrouver les prémices du rap dans sa

dimension politique et sociale, il faut s'intéresser au groupe des Last Poets. Ils sont en effet les

précurseurs du rap par les thèmes qu'ils abordent (la défense de l'homme noir persécuté et son

affirmation), par le langage qu'ils utilisent (celui de la rue parlé par les noirs), par le choix de la

rime enfin. Le groupe se forme en 1969, il est proche des Black Panthers qui scandent alors leur

slogan " Black Power ». Leur premier album sort en 1970. Ils vont, en parallèle à l'émergence du

rap, mener une carrière de chanteurs militants, marquée par des titres comme " Niggers are Scared

of Revolution » (" Les nègros ont peur de la révolution ») ou " Run, Nigger, Run » (" Cours,

Négro, Cours »).

L'autre source importante du rap, surtout pour les conditions dans lesquelles la musique est réalisée,

est la musique jamaïcaine, elle-même très liée aux genres précédemment cités. L'histoire de la

musique est en effet faite d'allers-retours constants et d'influences réciproques. Dans les années

1950, parmi les animateurs de radio, une tradition du parler en rythme sur la musique diffusée se

développe chez des DJ's noirs de Floride. Les DJ's jamaïcains, qui captent les radios de Miami et de

la Nouvelle-Orléans, s'en inspirent pour créer le toasting. Mais en Jamaïque, le toasting se

développe plutôt dans la rue, à bord de sound-systems mobiles, lancés par les disquaires pour faire

connaître la musique que les gens n'ont pas les moyens de s'acheter. Les disques de reggae joués en

version instrumentale, les dubs (sur les faces B le plus souvent) font ainsi les beaux jours de ces

discothèques ambulantes que sont les sound-systems. Précisons qu'il y a alors de moins en moins de

musiciens live du fait de l'émigration vers les Etats-Unis ou le Royaume-Uni et du développement

du tourisme sur la côte Nord de l'île. Dans les années 1960, les sound-systems, (pour lesquels une

personne suffit : le selector) remplacent donc progressivement les musiciens.

Au cours des années 1960, le toast débarque aux États-Unis et rencontre un grand succès dans les

rues des ghettos. Les techniques évoluent, le parler des toasting s'américanise. Un DJ d'origine

jamaïcaine, DJ Kool Herc (Clive Campbell, de son vrai nom) affirme le style DJ rap au début des

années 1970, il est un des pères du rap. Revenons donc aux États-Unis et plus précisément dans le Bronx.

Le rap naît dans les années 1970, dans les ghettos urbains des grandes villes des États-Unis, en

particulier dans le quartier du Bronx à New York (au Nord de la ville de New York). Malgré

l'émergence progressive d'une classe moyenne noire, l'essentiel de la communauté noire vit alors

dans des ghettos aux coeurs des grandes villes, le plus souvent dans des projects (ces HLM à l'américaine).

Entre les années 50 et la fin des années 60, la moitié des blancs a quitté le South Bronx pour les

banlieues plus éloignées et uniformes du New Jersey, du Queens et de Long Island. HLM et autoroutes sont alors concentrées dans le South Bronx pour les épargner à Manhattan. Le South Bronx perd 600 000 emplois dans l'industrie, 40% du secteur disparaît. Au milieu de la

décennie 70, le revenu annuel moyen par habitant du Bronx est à 2430 $, soit la moitié de la

moyenne à New York et 40% de la moyenne nationale. Le taux de chômage de jeunes est à 60%, sans doute plus (80% par endroit).

La paupérisation du Bronx entraîne l'essor de l'économie parallèle. Celle de la drogue bien sûr,

l'héroïne en particulier à partir de 1968. C'est aussi la période des grands incendies. De nombreux "

marchands de sommeil », n'ayant aucun intérêt financier à l'amélioration des logements, mettent

eux-mêmes le feu aux appartements pour être indemnisés, de mèche avec les assurances. Mais tout

cela incite les autorités au laissez-faire et leur permettent de justifier la réduction des services

publics. 7 compagnies de pompiers sont ainsi supprimées dans le Bronx. La municipalité de New

York, sous le mandat d'Abraham Beame, va d'ailleurs tout droit vers une ruine financière (ce qui ne

l'empêche pas de dépenser des millions contre les graffeurs, autre composante essentielle de ce qui

devient le hip-hop...). Tout le monde semble purement et simplement envisager la disparition du

Bronx et de sa population, à petit feu. La visite du président Jimmy Carter en 1977 n'y change rien.

Le Bronx est devenu l'angle mort de la ville. Un quartier à l'abandon d'où va sortir une culture

nouvelle. Après 1968, les Black Panthers et d'autres mouvements politiques comme les Young Lords avaient

tenté de s'implanter sans succès. Après 1971, " ne restaient que les gangs de jeunes pour remplir le

vide laissé par les révolutionnaires » (Jeff Chang). Dans les années 1960, au fur et à mesure que des

Afro-Américains, des Afro-Caribéens et des Latinos s'installaient dans des secteurs autrefois

peuplés d'Irlandais, de Juifs et d'Italiens, des gangs de jeunes blancs s'attaquaient à eux. Cela

suscita en réaction la formation de gangs noirs et latinos, défensifs au départ, qui allaient devenir

des gangs comme les autres. Pendant quelques années, " ils structuraient le chaos ». Pourtant, cette

structuration montrait ses limites et de véritables traités de paix signés entre gangs, notamment à

l'initiative des Ghetto Brothers en 1971, devaient progressivement changer le climat sans faire disparaître la violence. C'est parmi les jeunes de ces gangs que l'on va trouver certains des fondateurs du hip-hop et du rap, à l'image d'Afrika Bambaataa.

Le rap ne vient donc pas de nulle part, mais le sample, le collage, le scratch, le cut, toute la gestuelle

sur scène, vont progressivement lui donner de fortes spécificités qui en font un genre musical

original promis à un bel avenir.

Tag (ou writing) & Graffiti

TAG: signature répétitive et de manière identique. Travail fait rapidement. Il demande une grande

habilité dans son exécution. Se fait à la bombe aérosol ou au marqueur. "Tag" est un mot anglais, il

signifie "insigne" ou "étiquette".

GRAFFITI: dessin ou inscription réalisé seul ou à plusieurs sur différents supports (sur une surface

non officielle) comme les wagons de trains, les rideaux de fers des commerces, les camions etc...à

l'aide de bombes aérosols. Le terme graffiti, vient de l'italien graffito qui signifie "égratigner".

Le Tag

Les motifs des tagueurs sont nombreux, les principaux sont la trangression et la recherche de liberté. La transgression est l'acte de contrevenir à un ordre, à une loi. La liberté est le fait d'agir sans contrainte et le fait de pouvoir choisir.

Les tagueurs fuient la captivité, la contrainte, ils recherchent l'autonomie, l'indépendance et la

liberté d'expression.

Le tag est aujourd'hui considéré comme une nouvelle forme de polution mais il peut-être aussi

considéré comme une agression visuelle qui révèle un malaise urbain. Les adolescents n'acceptent

pas l'autorité.

Les tagueurs transgressent les lois, ils taguent pour signaler leur présence dans la société, ils sont en

quête d'une reconnaissance sociale. L'espace urbain, pour eux, est un lieu d'inscriptions sociales.

Cette transgression est dûe aussi au fait que le tag ou le graff n'a pas de place ou peu sur le marché

de l'art, les tagueurs n'ont aucune reconnaissance.

Le but, à l'évidence, n'est pas de saccager ou de vandaliser mais de communiquer, de faire passer un

message. Le tag est devenu une mode, le muralisme est un nouveau moyen d'expression pour les jeunes. Ils recherchent la liberté, qu'elle soit d'expression ou qu'elle soit d'inscription.

La majorité des tagueurs a entre 12 et 25 ans, c'est-à-dire l'adolescence, période très sensible où l'on

recherche la liberté, où on essaie de se défaire de certaines normes (le père avec le nom, la scolarité

avec l'écriture et le domicile avec le lieu)pour en retrouver d'autres (le groupe, la mobilité et

l'image).

Ce sont des normes transitoires vers un nouvel état d'être, la liberté individuelle, l'indépendance, la

recherche d'une identité.

Après cette construction d'identité sociale dont la ville est le terrain initiatique, le tagueur explore la

surface et sa dangerosité (quartiers, ponts) et la profondeur (police, municipalité) de l'espace urbain.

Le mouvement du tag s'associe à une culture hip-hop (musique, danse) mais aussi à d'autres manifestations comme le skateboard, les raves parties. La jeunesse envahit tous les espaces.

La ville est donc pour les tagueurs, un lieu d'affirmation en défiant les lieux gardés, les obstacles...

Le tag est une recherche de connaissance dans le monde social et artistique. Les tagueurs n'ont pas seulement pour but de transgresser, c'est une recherche de liberté. Le tag

peut-être considéré comme un échappatoire à la violence, un apprentissage salvateur du support,

une incarnation de l'art brut mais non comme une nuisance, un manque de respect ou bien une régression culturelle.

Le Graffiti

est né il y a quarante ans dans les sombres rues des villes délabrées d'Amérique du Nord. Pour les

adolescents s'aventurant dans ces dédales, peindre son nom sur un mur était l'affirmation d'une

nouvelle identité symbolique, exprimant leur force, et l'humour nécessaire pour " survivre » ici bas.

Ces artistes défièrent la force industrielle des 900 kilomètres d'acier et de machines dessinant

comme des vaisseaux sanguins sous la ville. En prenant possession des tunnels et en martelant les

kilomètres de décombres où se dressaient auparavant des immeubles, ils scandèrent : " Nous

sommes là, nous ne serons pas oubliés. » Ces années furent marquées par la naissance d'une

création innocente, qui enluminait la ville, transformant des ruines abandonnées en de brillantes

oeuvres d'art offertes à tous, remettant en jeu le concept de propriété publique. Poussés par un désir

insatiable de création et d'aspiration à la beauté, ces jeunes développèrent leurs talents, pour devenir

des virtuoses de la calligraphie et des spécialistes en images chocs. L'évolution rapide de ce qui

était au départ un jeu d'enfant, en un mouvement artistique mature a été dirigé par la pression que la

vie urbaine exerçait sur le coeur des ces adolescents. Les artistes ont peint des formes et des couleurs

cinétiques, hyperactives, qui ne pouvaient exister que sur un objet en déplacement, imitant la vitesse

chaotique du réseau ferroviaire de la ville.

Le Graffiti explosa sur la scène artistique new-yorkaise. Il s'échappa de la rue pour les galeries

d'art, offrant de nouveaux horizons pour les enfants ayant appris qu'ils pouvaient avoir une carrière

en tant qu'artiste. Pendant ce temps, les jeunes des villes du monde prirent conscience du

mouvement. S'identifiant à la vibrante rébellion esthétique de leurs confrères d'Amérique du Nord,

ils saisirent eux aussi la bombe pour peindre des itinéraires de couleurs de Suède jusqu'en Australie.

Le Graffiti fut rapidement assimilé comme l'un des quatre éléments du Hip-Hop, et ces artistes

accompagnèrent les DJs, les B-Boys et les MCs sur leurs tournées mondiales. Internet améliora

encore plus la diffusion du Graffiti.

Artistes

TAKI 183 Américain

Tout à l'origine du mouvement, Taki 183 est considéré comme le pionnier du Tag. Jeune coursier

grec, il écrit son nom (son diminutif) auquel il accole le numéro de sa rue (183) sur tous les

immeubles qu'il livre. Intrigué par ce phénomène, le New-York Times réalise en 1971 la première

interview fondatrice ce mouvement. Au sommet de sa notoriété, Taki disparaît et le double toile

faite pour cette collection est la seule peinte par cet artiste.

SEEN Américain

Légende vivante du graffiti, SEEN n'a jamais cessé d'être un artiste depuis la fin des années 70. Cet

américain d'origine italienne est connu pour sa créativité et son innovation dans les lettrages. Il a

peint des centaines de trains à New-York et est l'un des héros du film Style Wars, réalisé en 1982

par Henry Chalfant et Tony Silver. SEEN reste aujourd'hui une icône du graffiti américain admiré

par toutes les générations.

PHASE 2 Américain

Phase 2 est une des plus fortes personnalités de cet art. On lui doit à la fois le mélange des styles

(Musique, rap et danse) propre au mouvement Hip-Hop mais aussi le style " Bubble » et le " Wild

style ». Ces toiles sont peu nombreuses et c'est la seule oeuvre de la collection dont les deux parties

de la toile ont été faites à un an d'intervalle !

BANDO Français

Précurseur du graffiti en France au début des années 1980, il a fait le pont entre les Etats-Unis et

l'Europe. A Paris, il fonde le groupe Bomb Squad 2 et écume la rue du bac et le boulevard Saint

Germain, berceau du tag héxagonal.

C'est un artiste avant tout, à la toile percutante et au lettrage précis et net. Econome en couleurs et

en moyen, Bando recherche avant tout l'efficacité. " Ce que j'aime dans le graffiti c'est la

simplicité. Ses toiles sont très rares et oscillent entre lettrage minimaliste et vagues de couleurs

vives.

BLADE Américain

Blade est l'un des pionniers les plus célèbres du graffiti (1972) à travers le monde. Celui qui a peint

plus de 5000 métros new-yorkais sans jamais se faire attraper est aussi un " fort en lettres ». Bubble,

nuage, effet géométrique, il fut également le premier à introduire pour la première fois les contours

3D dans ses lettrages, apposant son nom de manière surdimensionnée (Blockbuster ou top to bottom

cars) sur les wagons. Dans sa quête artistique, il réalisera de nombreuses fresques murales. Il est

aujourd'hui un graffiti artist et un muraliste mondialement reconnu.quotesdbs_dbs5.pdfusesText_9