[PDF] Bulletin 972 CLIMATIQUE MARTINIQUE Annuel 2 0 1 4

Bulleti n 972 CLIMATIQUQUE EEE MARTINIQUE Annuel 2 0 1 3

Pluviométrie annuelle au Lamentin, comparée à sa moyenne Évolution de la température annuelle au Lamentin Bulleti n CLIMATIQUQUE EEE Annuel Saison cyclonique En dépit d’un démarrage précoce, la sai-son fait partie des moins actives en Atlan-tique-Nord et Caraïbe Pour la Martinique, la tempête tropicale CHANTAL en est

Stratégie Locale de Gestion des Risques - DEAL de la Martinique

Martinique Stratégie Locale de Gestion des Risques d’Inondation (SLGRI) pour le TRI Fort-de- Figure 9 : Pluviométrie annuelle moyenne à la Martinique (Source

Bulletin 972 CLIMATIQUE MARTINIQUE Annuel 2 0 1 4

chaude, en Martinique elle se situe au 7 e rang avec 27,2°C de moyenne au Lamentin (soit un demi degré de moins qu’en 2010) Pluviométrie annuelle au Lamentin, comparée à sa moyenne Évolution de la température annuelle au Lamentin Bulletin CLIMATIQUE Annuel Saison cyclonique L’amorce du phénomène El-Nino dans le Pacifi-

L’impact du changement climatique dans le - Martinique

Figure 4 : Pluviométrie annuelle en Martinique (Source : BRGM, 2014) 13 Figure 5: Élévation du niveau marin de 1880 à 2000 14 Figure 6: Trajectoires et intensités des tempêtes et cyclone tropicaux (Source: Robert A

Homogénéisation et traitement des données pluviométriques de

ment la pluviométrie d'une année: il s'agit des dépressions tropicales, tempêtes et ouragans Les précipitations en Martinique présentent donc une très forte variabilité spatiale et ce, à l'échelle annuelle, mensuelle et quotidienne Plus généralement, on distingue trois grands types de climat: • un climat très humide avecplus de

Plan de Gestion des Risques dInondation de Martinique (PGRI)

Martinique le 4 janvier 2013 : Le TRI Lamentin - Fort de France L'élaboration des cartes des surfaces inondables et des cartes des risques d’inondation dans le TRI pour trois scénarios correspondant à trois probabilités de dépassement

14°23’13’’ – 14°52’38’’

Pluviométrie annuelle En mm 4500-40co 4000-3500 1500-1000 Mon agn Alt 300 4 RELIEF DE LA MARTINIQUE BASSE p go LON W cos Piton La 'Alt FORT Classes hypsométriques TROts LETS en mêtres 100 200 - 400 - 500 100 200- 500 700 1 000 1 300 1 400

Potentiel cologique des mangroves de Martinique

La DIREN (Direction Régionale de l’ENvironnement) de Martinique souhaite étendre l’inventaire des ZNIEFF mer en y intégrant les mangroves de Martinique Une cartographies des mangroves à l’échelle de la Martinique existe : celle réalisée par le PNRM dans le cadre de l’inventaire des Zones Humides

Aperçu sur les sols des Antilles - Institut de recherche

pluviométrie, Les teneurs en bases échangeables atteignent 8 i 10 mé en surface dans le niveau labouré et 4 à 5 mé en profondeur, dans les sols des régions modhé- ment arrosées (1,5 à 1,8 m de pluviométrie annuelle) Dans les zonesplushumides, 243 i x i i 1: L-*

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2 0 1 4

sous le signe des alizés

Pluviométrie

Déficitaire de 21%, la pluviométrie fait partie des 8 plus faibles à la station de référence du

Lamentin, depuis 1948 : 1657mm au total, alors

que la moyenne est de 2076mm. Températures Si à l"échelon mondial, cette année est la plus chaude, en Martinique elle se situe au 7e rang avec 27,2°C de moyenne au Lamentin (soit un demi degré de moins qu"en 2010). Pluviométrie annuelle au Lamentin, comparée à sa moyenne Évolution de la température annuelle au Lamentin

B ul l e t i n

CLIMATIQUE

Annuel

Saison cyclonique

L"amorce du phénomène El-Nino dans le Pacifi- que entraîne une faible activité cyclonique en Atlantique. 9 cyclones évoluent dans notre bassin mais seuls 2 intéressent les Antilles. 972

MARTINIQUE

2014 figure parmi les années les moins arrosées ! Le

déficit annuel atteint globalement 15 à 25 %. Mais dans certaines communes ( S te-Anne, Diamant, St-Pierre et Trinité-Caravelle) il est plus important, 30 à 33%, et se classe au 3 e rang, derrière 1973, année de référence la plus sèche en Martinique. Seules quelques localités du nord se rapprochent de la normale. L"année débute par une pluviométrie normale, voire excédentaire en février, mais à partir de mars un déficit apparaît. Un véritable temps de carême se met alors en place pour se prolonger en avril, mai et juin. Il est parfois entrecoupé d"épisodes pluvieux importants comme celui de Pâques et du 29 juin, sans que cela renverse la ten- dance déficitaire qui se creuse encore en juillet. De ce fait, la Martinique connaît une période défici- taire exceptionnellement longue, que l"on peut comparer avec les années 1975 et 2001 où le cumul des pluies entre mars et juin était au plus bas. Cette période de déficit retarde donc l"arrivée de la sai- son des pluies qui débute traditionnellement en juillet. Il faut attendre août pour que l"activité pluvieuse prenne le pas. Mais elle stagne plus ou moins en septembre et octo- bre. Le bilan nous montre que c"est la 5 e fois en 68 ans qu"une saison des pluies apporte aussi peu d"eau entre juillet et octobre. L"activité pluvieuse se réveille en novembre qui de- vient le mois le plus arrosé de l"année avec un excédent de 20 à 40%. Mais la pluie refait défaut en décembre, accentuant ainsi le déficit annuel. Le nombre annuel de jours de pluie confirme une année nettement moins pluvieuse que d"ordinaire avec 195 jours au lieu de 208 au Lamentin. En revanche les jours d"orages (39) sont un plus nombreux que d"habitude (31).

DIAGRAMME DES PLUIES MENSUELLES

COMPARÉES AUX NORMALES

N.B : cette publication fait référence aux normales calculées sur la période 1981 à 2010

PLUVIOMETRIE en 2014 (en mm)

et écart à la normale %

Pluies remarquables

Les quantités n"ont rien d"exceptionnel, par contre le moment de l"année où elles se produisent, oui. - le 6 février, un orage donne jusqu"à 147mm à Fonds- S t-Denis et 120mm à Morne Rouge. C"est presqu"un re- cord de pluie quotidienne pour un mois de février. - le 20 avril et le 29 juin, on relève ponctuellement plus de 100 mm sur le relief et les versants atlantiques. - le 8 novembre en fin de nuit, la mise en phase d"air froid en altitude avec une remontée d"air humide et chaud de basse couche, favorise une forte activité pluvieuse sur la façade atlantique : 118mm au Vauclin, 155mm à Ro- bert Duchêne, 159mm à S te-Marie, 188mm à la presqu"île de la Caravelle (pluie comptabilisée pour le 7 novembre).

Maximum de pluie en un jour

188 mm à Trinité (Spoutourne), le 7 novembre

166 mm au François (Simon), le 7 novembre

159 mm à S

te-Marie, le 7 novembre

155 mm à Robert (Duchêne), le 7 novembre.

147 mm à Fonds-S

t-Denis, le 6 février

Vitesses maximales

122 km/h nord-est au Morne des Cadets, le 1 janvier

94 km/h de sud-est à la Trinité, le 9 novembre

88 km/h d"est au Vauclin, le 6 septembre

83 km/h de sud-est au Lorrain, le 20 novembre

75 km/h d"est à S

te-Anne, le 27 août

75 km/h d"est à S

t-Pierre, le 11 mai

74 km/h d"est au Lamentin, le 29 janvier

71 km/h d"est à Fort-de-France, le 26 novembre

70 km/h d"est à S

te-Luce, le 29 janvier

VentVentVentVent

Rarement le vent n"a soufflé aussi constamment durant l"année ! Dans la majorité des stations, la vitesse moyenne classe 2014 au 1 er rang des plus ventilées. Le positionnement de l"anticyclone sur l"Atlantique-Nord maintient une pression parmi les plus élevées (1015hpa) et engendre un flux régulier. Non seulement, les alizés se montrent plus soutenus que d"ordinaire durant le Carême mais en plus ils restent constants les mois suivants.

D"ailleurs pendant la saison cyclonique, ce ne sont pas les tempêtes tropicales qui nous valent du vent mais la

persistance du régime d"alizé sans faille. Il faut attendre la mi-octobre pour recenser des pannes d"alizé et une baisse de régime. Le vent reprend de la vigueur en no- vembre, un peu en avance sur la période des Avents, mais décembre est moins ventilé qu"à l"accoutumée. Les alizés soufflent majoritairement d"Est, sans écart notable avec la direction habituelle et les plus fortes rafa- les de l"année ont lieu en janvier ou novembre.

Activité cyclonique

Comme prévu, la saison a été peu active puisque l"on dénombre 9 cyclones (8 nommés + 1 dépression), alors que la moyenne est de 12. 6 atteignent le stade d"ouragan dont 2 majeurs : EDOUARD et GONZALO. La première tempête tropicale à intéresser les Antilles se nomme BERTHA; naissant au sud-est de la Barbade, le 1 er août, elle traverse le canal de la Dominique, le 3, sans impacts notables sur les îles. Par contre, GONZALO qui se forme à 280 km à l"est de la Guadeloupe, le 13 octobre, longe l"archipel par le nord, pour foncer sur Saint-Barth et Saint-Martin en se renfor- çant en ouragan de classe 1. Ces îles subissent de gros dégâts par le vent et les pluie diluviennes, alors que la Martinique se contente de pluie. Par la suite, il deviendra l"ouragan majeur de la saison, en atteignant la classe 4. D"après l"indice ACE - Energie Cyclonique Accumulée (intensité des vents et durée de vie des cyclones) - c"est la 4 e saison la moins active en 20 ans, derrière 2013, 1997 et 2009

Rose des vents du VAUCLIN en 2014

5 à 20km/h, 21 à 35, >35 km/h

janv mars avril juin août oct Vitesse moyenne fév mai juil sept nov déc

35,3 27 28,4 30,2 27,4 18,7 au Vauclin (en Km/h) 32,4 27,4 29,5 22,3 28,8 22,7

Édité par METEO-FRANCE Téléphone : 05 96 57 23 23 Centre météo de Martinique Email : clim972@meteo.fr

Section Climatologie

97232 LE LAMENTIN Aéroport

Rédacteur : E. Bernard

Directeur de publication : J.N. Degrace

ISSN 0762-2880

Internet http://www.meteo.gp/

Conformément à la loi sur la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, l'information ci-dessus appartient à METEO-FRANCE.

En cas d'affichage, de rediffusion ou de revente de tout ou partie du bulletin climatologique mensuel, de fourniture de services à valeur ajoutée à partir des

données publiées, une autorisation écrite préalable et un devis doivent être impérativement demandés à METEO-FRANCE.

Bulletin

ClimatiqueClimatiqueClimatiqueClimatique

Annuel

2014 a de remarquable, l"élévation des températu-

res nocturnes, bien plus au Lamentin que dans les autres postes. Elle s"inscrit dans le cadre du réchauf- fement climatique mais trouve aussi une explication par le vent plus soutenu qui empêche les déperditions nocturnes. D"ailleurs, le nombre de nuits chaudes (> à 25 degrés) constitue un record au Lamentin :

111 au lieu de 62 j. La moyenne annuelle des mini-

males (24°) arrive au 3 e rang des plus élevées.

En revanche, la moyenne annuelle des maximales

(30,4°) reste plus proche de la normale. Les mois les plus chauds, comme septembre et octobre, sont les moins ventilés en journée. Mais comparativement aux années précédentes, les journées de fortes cha- leur (>32°C) sont en régression et retrouvent une fréquence normale (30 jours au lieu de 28). Les températures mensuelles reflètent ce constat en étant le plus souvent très au-dessus des valeurs habituelles. La période de juillet à octobre s"inscrit comme une saison des pluies parmi les plus chaudes. Selon les postes, la température annuelle dépasse de 2 à 4 dixièmes la normale. Il est excellent et reflète une année peu arrosée. Plusieurs mois, notamment en saison sèche, mon- trent cette forte corrélation entre l"ensoleillement largement excédentaire et la pluie déficitaire. En Mars, notamment, le soleil a rarement brillé au- tant, ainsi qu"en décembre. Au final, 2014 devient la 4 e année la plus ensoleillée, en 25 ans de me- sure au Lamentin avec 2509 heures de soleil. Paradoxalement, l"autre paramètre rattaché au soleil - le rayonnement global annuel - se situe bien en-dessous de la moyenne avec un potentiel disponible de 697255 J/cm², soit 1910J/cm² par jour. L"intensité reçue n"est donc pas directement liée à la durée d"insolation et peut également dé- pendre des troubles de la visibilité, comme la fré- quence des brumes de sable qui semble normale cette année.

Extrêmes de l"année :

35,6°C au François, le 9 octobre

15,5°C à Morne-Rouge, les 25 mars et 15 déc.

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