[PDF] Molière, L’Ecole des Femmes (1662) Acte IV, scène I



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HORACE - theatre-classiquefr

ACTE I SCÈNE PREMIÈRE Sabine, Julie SABINE Approuvez ma faiblesse, et souffrez ma douleur, Elle n'est que trop juste en un si grand malheur ; Si près de voir sur soi fondre de tels orages, L'ébranlement sied bien aux plus fermes courages, 5 Et l'esprit le plus mâle et le moins abattu Ne saurait sans désordre exercer sa vertu



Corneille - Horace

ACTE II • Scène 1 : Horace et Curiace Horace se résigne au combat Même sil meurt pour son pays, Curiace réussit à surprendre Horace en lui annonçant qu il pleurerait sa mort • Scène 2 : Horace, Curiace et Faviant Flaviant, envoyé par le roi dAlbe annonce à Curiace que lui et deux de ses frères ont été choisis pour



Corneille, Horace, Acte I, Scène 1 - UNIL

Corneille, Horace, Acte I, Scène 1 Sabine Approuvez ma foiblesse, et souffrez ma douleur ; elle n' est que trop juste en un si grand malheur : si près de voir sur soi fondre de tels orages, l' ébranlement sied bien aux plus fermes courages ; et l' esprit le plus mâle et le moins abattu ne sauroit sans désordre exercer sa vertu



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III, 6 v 1021-1034 (le Vieil Horace en colère contre son fils qu’il préfère mort plutôt que vaincu) IV, 2 : v 1101–1148 (le récit de Valère : Horace victorieux, le fiancé de Camille mort, le vieil Horace dans l’allégresse) IV, 5 : v 1277-1318 (la douleur de Camille, la rage d’Horace, Horace tue Camille)



de Molière dans la mise en scène de Didier Bezace

SÉANCE 1 Découvrir l’espace et les personnages : analyse de la scène 1 de l’acte I à partir de la fiche notant que metteur en scène), 1 (collège) Erenard Déroulement : visionnage de l’extrait puis réponse aux questions de la fiche d’activités no 1 E Objectifs : voir fiche no 1 E Durée : 2 heures



Lecture analytique n° 7 : une scène de quiproquo

- Horace donne une leçon à Arnolphe (dans la première tirade) : il lui explique ce qu'est l'amour, la force de l'amour (l'amour transforme les êtres) - Horace pose plein de questions à Arnolphe, qui ne réagit pas - Scène comique, parce qu'Arnolphe est ridiculisé - Scène tragique ou dramatique, parce qu'Arnolphe souffre silencieusement



Molière, L’Ecole des Femmes (1662) Acte IV, scène I

rencontre avec Horace menace les désirs d’Arnolphe Il exprime son trouble dans ce monologue du début de l’acte IV : 1 Une agitaion anxieuse 2 L’expression du dépit amoureux 3 Une ferme résoluion 1 Une agitaion anxieuse · 1008 : Présent d’énonciaion, descripion de l’état d’esprit interieur



L’École des femmes

Séance 1 Acte I, scène I Analyse d’une scène d’exposition Entraînement à l’entretien oral Séance 2 Acte II, scène V, v 558 à 587 Lecture analytique d’une scène de comédie Entraînement à l’écriture d’invention Séance 3 Acte III, scène IV, v 892 à 939 Analyse d’une scène de quiproquo



Séquence : Cest une tragédie Lecture analytique n°1 Texte

Lecture analytique n°1 Texte 1-Corneille, Médée, Acte V, scène 2 1635 Acte V, Scène 2- Médée MÉDÉE 1 Est-ce assez, ma vengeance, est-ce assez de deux morts ? Consulte avec loisir1 tes plus ardents transports2 Des bras de mon perfide arracher une femme, Est-ce pour assouvir les fureurs de mon âme ?

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Molière, L'Ecole des Femmes (1662)

Acte IV, scène I

Arnolphe

J'ai peine, je l'avoue, à demeurer en place,

Et de mille soucis mon esprit s'embarrasse,

1010 Pour pouvoir metre un ordre et dedans et dehors

Qui du godelureau rompe tous les eforts.

De quel oeil la traîtresse a soutenu ma vue !

De tout ce qu'elle a fait elle n'est point émue ; Et bien qu'elle me mete à deux doigts du trépas,

1015 On dirait, à la voir, qu'elle n'y touche pas.

Plus, en la regardant, je la voyais tranquille,

Plus je sentais en moi s'échaufer une bile ;

Et ces bouillants transports dont s'enlammait mon coeur

Y semblaient redoubler mon amoureuse ardeur ;

1020 J'étais aigri, fâché, désespéré contre elle :

Et cependant jamais je ne la vis si belle,

Jamais ses yeux aux miens n'ont paru si perçants, Jamais je n'eus pour eux des désirs si pressants ; Et je sens là-dedans qu'il faudra que je crève

1025 Si de mon triste sort la disgrâce s'achève.

Quoi ? j'aurai dirigé son éducaion

Avec tant de tendresse et de précauion,

Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance.

1030 Mon coeur aura bâi sur ses atraits naissants

Et cru la mitonner pour moi durant treize ans,

Ain qu'un jeune fou dont elle s'amourache

Me la vienne enlever jusque sur la moustache,

Lorsqu'elle est avec moi mariée à demi !

1035 Non, parbleu ! non, parbleu ! Peit sot mon ami,

Vous aurez beau tourner, ou j'y perdrai mes peines,

Ou j'y rendrai, ma foi! vos espérances vaines,

Et de moi tout à fait vous ne vous rirez point.

Pour lire la pièce de Molière :

L'Ecole des Femmes

Voici le plan du commentaire tel que je l'ai suivi dans la vidéo

Lecture analyique

L'Ecole des Femmes, Acte IV, scène 1

INTRODUCTION

·Arnolphe a préparé depuis longtemps son mariage avec Agnès en dirigeant son "éducaion", ou plutôt son absence d'éducaion. ·Celle-ci, n'ayant pas été à l'école, comme beaucoup de femmes, est obligée d'apprendre les choses par elle-même, de passer par "l'école des femmes". La rencontre avec Horace menace les désirs d'Arnolphe. Il exprime son trouble dans ce monologue du début de l'acte IV :

1.Une agitaion anxieuse.

2.L'expression du dépit amoureux

3.Une ferme résoluion.

1.Une agitaion anxieuse

·1008 : Présent d'énonciaion, descripion de l'état d'esprit interieur ·1010 : Parallélisme "dedans" et "dehors". Ficion théâtrale du monologue via la double énonciaion. ·1012 : Ponctuaion expressive et exclamaion. Expression de l'étonnement et de sa perte de contrôle sur Agnès. ·1013-1015 : Opposiion entre elle " n'est point émue », " n'y touche pas » et lui " à deux doigts du trépas ». Emoion extrême contre indiférence, pathéique. ·1016-1017 : Poursuite de l'opposiion par parallélisme. Reprise anaphorique " Plus... » en début de vers et opposiion soulignée par la rime entre " tranquille » et " bile ». Expression du dépit amoureux qui va aller en s'accentuant.

2.L'expression du dépit amoureux

·1018-1019 : Expression d'une fatalité tragique soulignée par la rythmique régulière 6/6 ·1020 : Le soulignement par le rythme coninue, cete fois en 4,2/4,2 et par l'énuméraion qui porte l'expression de la rage à son comble. ·1021 : Paradoxe de la passion qui fusionne les contraires souligné par la locuion conjoncive d'opposiion " Et pourtant... » ·1022 : Reprise anaphorique de " jamais », insistance. ·1022-1023 : Mouvement vers l'intérieur par les yeux " si perçants », puis vers l'extérieur par les désirs " si pressants », accordés par la rime. ·1024-1025 : Uilisaion du futur. Extrémité de la douleur l'engage à envisager une in

tragique " que je crève », sous forme condiionnelle " si ». Cela le pousse à réagir et à

se ressaisir.

3.Une ferme résoluion

·1026 : " Quoi ? » quesion rhétorique. Homme partagé entre passion et pouvoir. Quesion adressée à une parie de lui-même. ·1026-1034 : Rappel narraif de ce qu'il sait déjà. Peint son acion sous un jour

favorable et orienté. 1027 : " tendresse » mêlée à " précauion » 1029 : Exagéraion

senimentale " chéri ·1032 : " Ain que » connecteur logique de but qui met en relief la contradicion. ·1035 : Prise de résoluion afermie, répéiion scandée de " Non, parbleu... » plus l'interlocuion directe, puis l'uilisaion du futur.

CONCLUSION

·Récapitulaion

·Ouverture : Passage pathéique qui ire sur le tragique a déplu à certains spectateurs comme entorse à l'esthéique classique, notamment l'unité de ton. Transgression typique de Molière, sur le plan de la morale (Tartufe) ou de l'esthéique (Dom Juan) Il existe une très bonne interprétation de cette pièce avec Michel Galabru dans le rôle d'Arnolphe :

L'Ecole des Femmes

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