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Correction des questions - Mélancholia, Victor Hugo

Correction des questions - Mélancholia, Victor Hugo 1 Répondez aux questions suivantes : a) Quel est le genre de ce texte ? Quels sont les éléments qui le prouvent ? Ce texte est un poème On trouve des vers de 12 syllabes (des alexandrins), des rimes (suivies), des figures de style, des sonorités qui reviennent



Albrecht Dürer –Melancolia I - LeWebPédagogique

Mlle Grilli Séquence 5 : Le poète : génie ou mélancolie ? Premières Melencolia I ou La Melencolia, est le nom donné à une gravure sur cuivre d'Albrecht Dürer (né le 21 mai 1471 et mort en 1528 à Nuremberg ; peintre,



SEQUENCE 3 POÈTES REVOLTÉS, POÈTES ENGAGÉS SEANCE 4 Un texte

« Mélancholia » est un poème engagé car Victor Hugo prend conscience d'un des fléaux de son temps, le travail des enfants, se met au service de cette cause et écrit dans le but de la dénoncer Il veut opérer une prise de conscience chez son public et le forcer alors à lutter contre cette innommable pratique



Où vont tous ces enfants

« Mélancholia », de Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III Author: Jean-Michel Roche Created Date: 4/25/2020 11:07:22 AM



La poésie cours - WordPresscom

- thèmes sociaux : défense du peuple, des enfants (ex : Hugo « Mélancholia »), satire des bourgeois - thèmes de la création poétique et de la fonction du poète - thèmes de l’étrange, de la laideur, de l’exotisme (Baudelaire : Les Fleurs du Mal)



Fiche de lecture

MATTERN Claire 3°D Fiche de lecture" LA METAMORPHOSE "de FRANZ KAFKA I Présentation du livre "La Métamorphose" est pour la première fois éditée par Kurt Wolff en novembre 1915



sujets et plans - Du côté de chez Benjamin

a) la poésie engagée fait prendre conscience des injustices bien réelles : Hugo et « Mélancholia » b-) le poète redonne vie à la réalité la plus quotidienne : Apollinaire et « Zone » c) le poète peut aussi faire réfléchir sur la condition humaine : le recueil de Pirotte, Un Bruit ordinaire



12 hommes en colere-4 0 djvutxt Il y a pas mal de fautes de

Poèmes saturniens, Mélancholia VI, (1866), Verlaine A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

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Travail à faire pour le vendredi 20/03

1- Pour ceux qui ne m'auraient pas rendu leur rédaction sur 12 hommes en colère, vous avez encore le possibilité de me l'envoyer par

l'ent ou sur l'adresse mail madame.marandin@gmail.com

Pour rappel, il s'agit d'imaginer un nouveau témoignage pour accuser le jeune homme. Ce nouveau témoignage doit être exposé et

contredit par les jurés. Vous devez présenter votre devoir sous forme de pièce de théâtre avec des didascalies (indications de mise en

scène, ton employé par les personnages). Vous devez faire intervenir au moins 6 jurés différents en respectant leur caractère.

Pour ceux qui n'ont pas le livre à la maison, vous trouverez le texte sur ce lien: Il y a pas mal de fautes de frappe mais le tout reste compréhensible.

2- Si ce n'est pas déjà fait, terminer de remplir le tableau récapitulatif de 12 hommes en colère qui répertorie toutes les éléments à

charge et à décharge de l'accusation et des jurés qui défendent le jeune homme.

3- Répondre aux questions sur la réplique du juré 3 (vous avez le polycopié, sinon voir page2)

4- Faire les exercices de conjugaison qui seront notés (à m'envoyer par l'ent ou sur ma boîte madame.marandin@gmail.com)

Juré 3: Tout ce qu'on a entendu au tribunal absolument tout prouve qu'il est coupable. Vous me prenez pour un débile, ma

parole ? Bande de chochottes ! Vous me faites pas peur, vous savez ! J'ai le droit d'avoir mon opinion. Je peux rester là un an, ça

me dérange pas. Vous avez rien à dire ? (Silence) Et le vieux d'en-dessous, alors ? Il vit là, lui. Il a tout entendu. Et le couteau ?

C'est pas parce que ce mec en a trouvé un pareil que... Le vieux a vu, le gosse. Dans l'escalier, il l'a vu. Que ça lui ait pris quinze

secondes ou quarante-deux, qu'est-ce qu'on en a à foutre, de tous ces détails ! Il a perdu son couteau de sa poche, et puis quoi

encore ?... Vous pouvez pas prouver qu'il est pas arrivé à la porte à temps, le vieux. Vous avez beau traîner la jambe et nous faire

votre cirque, c'est pas une preuve ! Moi, je vous dis que tout a été détourné et transformé, ici. Toute cette salade avec les lunettes

de la bonne femme, comment vous pouvez savoir qu'elle les avait pas ou qu'elle les avait ? Elle a témoigné devant la cour, cette

femme. Qu'est-ce que vous voulez de plus ? (Silence) C'est tout ce que j ai à dire. (Un temps) L'affaire est classée. (Silence , tous

l'observent) Mais enfin, le gosse, il a bien gueulé " Je vais te tuer » ? C'est à son propre père qu'il l'a dit. D'accord, c'était une

ordure, son père. Mais c'était son père, à cette pourriture ! Je les connais. Je sais comment ils sont. Je sais ce qu'ils vous font.

Comment ils vous tuent, à petit feu, jour, après jour. Mon Dieu, je suis le seul à voir clair. Je suis le seul, pourquoi ? Seigneur, je

le sens ce couteau, je le sens qui me déchire le bide.

1- Quels sont les arguments avancés par le juré 3? Qu'en pensez-vous?

2- Pourquoi le jugement du juré 3 est-il faussé?

3- Quels sont les éléments qui montrent son emportement?

Exercices de conjugaison à rendre pour le vendredi 20/03 I- Conjuguez les verbes entre parenthèses au temps composé demandé.

1- Ils (sourire, passé composé) en l'entendant chanter.

2- Nous viendrons dès que nous (recevoir, futur antérieur) son coup de téléphone.

3- Si nous (savoir, plus-que-parfait), nous ne serions pas venus.

4- Elle (partir, passé composé) très en colère.

5- Lorsqu'ils (apprendre, passé antérieur) la nouvelle, ils sautèrent de joie.

6- Qui (retenir, plus-que-parfait) ce qu'elle (dire, plus-que-parfait) ce qu'elle (dire, plus-que-parfait)?

II- Réécrivez ce texte en mettant les verbes soulignés au plus-que-parfait. (Attention à l'accord des participes passés! Regardez votre

leçon/schéma sur l'accord du participe passé).

Hélène sent le souffle ardent du jeune homme dans son cou; le froid cruel lui arrache des larmes qui coulent sur son visage sans qu'elle

puisse les essuyer: le vent de la course les sèche sur ses joues. Comme des enfants, ils poussent tous deux des cris aigus, joyeux, qui

s'exhalent 1 d'eux sans qu'ils en aient conscience.

1sortent

III- Lisez le texte puis répondez aux questions. (Revoir les cours sur la valeur des temps).

C'était un passage derrière sa maison, entre un ruisseau à main droite qui la séparait du jardin, et le mur de la cour à gauche, conduisant

par une fausse porte à l'église de Cordeliers. Prête à entrer dans cette porte, Mme de Warensse retourne à ma voix. Que devins-je à

cette vue! Je m'étais figuré une vieille dévote2 bien rechignée3: la bonne dame de M. De Pontverre ne pouvait être autre chose à mon

avis. Je vois un visage pétri de grâces, de beaux yeux bleus pleins de douceur, un teint éblouissant, le contour d'une gorge

enchanteresse. Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Livre II, 1782 a- Soulignez les verbes à l'imparfait et expliquez leur emploi. b- Quel est le seul verbe au passé simple? Justifiez ce choix de temps. c- Surlignez les verbes au présent. Pourquoi J.J. Rousseau a-t-il employé ce temps? d- A quel temps est conjugué le verbe en gras? Pourquoi?

2Qui pratique la religion avec beaucoup d'application, voire trop

3Renfrognée, revêche

Correction des questions sur la tirade du juré 3 à recopier pour le lundi 23/03

1- Les arguments du juré 3 sont les suivants:

-Tout prouve qu'il est coupable. -Le vieux a tout entendu.

-Ce n'est parce que le juré 8 a trouvé le même couteau que l'arme du crime n'appartient pas à l'accusé.

-Le vieux a vu le gosse. -Ce n'est pas possible que l'accusé ait perdu le couteau de sa poche. -On ne peut pas être sûr que la femme ne portait pas ses lunettes. -Le gosse a crié "je vais te tuer".

Les arguments du juré 3 ont tous déjà été débattus et il a été prouvé pour chacun d'eux qu'un doute était possible. Il n'y a rien de

nouveau dans sa plaidoirie.

2- Le jugement du juré 3 est faussé car il est trop subjectif. Il n'arrive pas à regarder les faits tels qu'ils sont car il s'identifie à la

victime. On a appris dans l'acte I que le juré 3 avait un fils qu'il a élevé à la dure. Et celui-ci a fini par se retourner contre lui.

Cette affaire lui rappelle trop son propre vécu "je le sens ce couteau, je le sens qui me déchire le bide".

3- Les éléments qui montrent son emportement sont:

-l'utilisation d'un langage familier et d'insultes: "débile", "bande de chcochottes", "salade", "gosse", "gueuler","foutre".

-Une ponctuation expressive: points d'interrogation, d'exclamation -Les points de suspension montrent qu'il ne parvient plus à organiser sa pensée.

-La désorganisation du propos: il passe du vieil homme au couteau puis revient sur le témoignage du vieil homme.

-La prise à partie des autres jurés: "vous me faites pas peur, vous savez" "vous avez rien à dire?" "qu'est-ce que vous voulez

de plus?"

Correction du tableau récapitulatif des arguments (correction de votre tableau à faire pour le lundi 23/03

-Le témoignage du vieux monsieur-témoignage du vieux qui a entendu dispute, corps

qui tombe, a vu le jeune garçon fuir dans l'escalier- Il y avait beaucoup de bruit avec le métro qui passait donc il

n'a pas pu reconnaître la voix. Après reconstitution, les jurés ont prouvé qu'il n'avait pas pu être assez rapide pour arriver à la porte et voir le meurtrier dans les escaliers. Il a donc fait des suppositions qui ne sont pas vérifiées. L'alibi- ne se souvient plus du film qu'il prétend avoir vu au ciné + pas de témoin- Sous le choc d'apprendre l'assassinat de son père, il a pu ne pas se rappeler des films. Il a su dire quels films il avait vu une fois à la barre.

Le témoignage de la

voisine d'en face- la dame qui a vu le meurtre à travers la rame de métro- la femme habite le même quartier que l'accusé donc sa parole

n'est pas plus fiable que celle de l'accusé (pour les jurés qui ont des préjugés). Cette dame porte en fait des lunettes mais elle ne devait pas les porter pendant qu'elle dormait donc elle a probablement vu le crime sans ses lunettes.

Le mobile- mobile : son père l'a " cogné » > baffe de trop- il est battu tout le temps, pas plus de raison de le tuer ce jour

là - L'avocat- l'avocat n'a pas interrogé davantage les témoins par stratégie - L'avocat de la défense est mauvais, c'est un avocat commis d'office, il ne se bat pas pour son client. - Le couteau- il a acheté le couteau pour tuer son père - couteau unique, commerçant qui identifie l'adolescent - le garçon admet avoir acheté le couteau, l'a montré à ses amis- Il l'a acheté pour le rendre à un copain. Si ça avait été pour tuer son père, il ne l'aurait pas montré. - un couteau identique présenté par le juré 8, acheté dans le coin. Le garçon dit avoir perdu son couteau.

La personnalité du

garçon- casier judiciaire, as du couteau - vient d'un quartier sensible = racaille

- il a crié "je vais te tuer"- puisque c'est un as du couteau, il sait se servir d'un couteau à

cran d'arrêt et ne peut pas avoir infligé une blessure du haut vers le bas - le pauvre n'a pas eu une vie facile. - tout le monde peut crier cela sans le penser vraiment quand il est en colère.

Pour lundi 23 Mars: NOUVELLE SEQUENCE: La poésie, vision de soi, vision du monde: La poésie peut-elle être à la fois lyrique et engagée?

Lisez attentivement ces 4 textes. Ils ont été écrits à la grande époque du romantisme. Dégagez ce qu'ils ont en commun (fond et forme) dans le

tableau fourni, puis rédigez votre définition du mouvement romantique.

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent

Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore

Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,

Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Poèmes saturniens, Mélancholia VI, (1866), VerlaineA une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Une femme passa, d'une main fastueuse

Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté

Dont le regard m'a fait soudainement renaître,

Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Les Fleurs du mal , XCIII, 1861, Charles Baudelaire [...] " La borne du chemin, qui vit des jours sans nombre, Où jadis pour m'attendre elle aimait à s'asseoir, S'est usée en heurtant, lorsque la route est sombre, Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.

La forêt ici manque et là s'est agrandie.

De tout ce qui fut nous presque rien n'est vivant ; Et, comme un tas de cendre éteinte et refroidie,

L'amas des souvenirs se disperse à tout vent !

N'existons-nous donc plus ? Avons-nous eu notre heure ?

Rien ne la rendra-t-il à nos cris superflus ?

L'air joue avec la branche au moment où je pleure ;

Ma maison me regarde et ne me connaît plus.

Eh bien ! oubliez-nous, maison, jardin, ombrages !

Herbe, use notre seuil ! ronce, cache nos pas !

Chantez, oiseaux ! ruisseaux, coulez ! croissez, feuillages !

Ceux que vous oubliez ne vous oublieront pas.

Car vous êtes pour nous l'ombre de l'amour même !

Vous êtes l'oasis qu'on rencontre en chemin !

Vous êtes, ô vallon, la retraite suprême

Où nous avons pleuré nous tenant par la main !

Toutes les passions s'éloignent avec l'âge,

L'une emportant son masque et l'autre son couteau,

Comme un essaim chantant d'histrions en voyage

Dont le groupe décroît derrière le coteau. Mais toi, rien ne t'efface, Amour ! toi qui nous charmes ! Toi qui, torche ou flambeau, luis dans notre brouillard ! Tu nous tiens par la joie et surtout par les larmes ; Jeune homme on te maudit, on t'adore vieillard. » Les Rayons et les Ombres , 1840, Victor HugoLe pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Alcools , 1913, Guillaume Apollinaire

ELEMENTS

COMMUNSVerlaine (citation)Baudelaire (citation)Hugo (citation)Apollinaire (citations)

Exemple: La nature

Pour Vendredi 27 Mars: Rédaction à rendre: sujet de réflexion (relire la méthode-fiche brevet). Vous pouvez m'envoyer votre travail sous

forme de photo ou document open office ou word par l'ENT ou à madame.marandin@gmail.com.

Si vous le souhaitez, vous pouvez me l'envoyer Mardi ou Mercredi 24-25/03 pour une première correction et des conseils.

N'hésitez pas à me poser des questions sur la méthode.

Sujet de réflexion : Pensez-vous que nos sentiments nous aident dans notre jugement, ou au contraire qu'ils nous empêchent de penser

correctement ? / qu'ils sont un obstacle. - Vous développerez le pour et le contre - Pensez à faire une introduction et une conclusion sur le modèle de la fiche brevet. - Pensez à faire des paragraphes. pour les différentes parties et les différents arguments.

- N'oubliez pas d'illustrer vos arguments par des exemples précis tirés de votre expériences ou de situations lues dans des livres,

des films ou des BD.quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22