[PDF] Ruy Blas ou le romantisme en scène », Victor Hugo (1838



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Reprise du plan de commentaire

C’est l’extrait de Ruy Blas, acte I scène 3 de 1838 C’est l’aveu de Ruy Blas à Don César de la passion amoureuse qu’il a pour la reine C’est une scène pathétique Ce commentaire sera divisé en deux parties Première partie une passion amoureuse et dans une deuxième partie une jalousie extrême face au roi



SYNTHESESURRUYBLAS’ RESUMEDELAPIECE’:’ ACTE’I’:’Don’Salluste

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Ruy Blas - Libre Théâtre

ruy blas don salluste de bazan don cÉsar de bazan don guritan le comte de camporeal le marquis de santa— cruz le marquis del basto le comte d’albe le marquis de priego don manuel arias montazgo don antonio ubilla covadenga gudiel un laquais un alcade un huissier un alguazil don maria de neubourg, reine d'espagne la duchesse d'albuquerque



Ruy Blas ou le romantisme en scène », Victor Hugo (1838

Texte 1 : Entretien avec Ezio Toffolutti, scénographe et costumier de Ruy Blas pour la Comédie-Française (2001-2002) Propos recueillis le 1 octobre 2001 On est frappé à la lecture de Ruy Blas par l’importance et la précision des indications scénographiques que donne V Hugo



Molière, Dom Juan: Acte I, scène 3 LECTURE ANALYTIQUE

Molière, Dom Juan: Acte I, scène 3 LECTURE ANALYTIQUE A la scène 2, DJ a exprimé son désir de conquérir des mondes Face à cette impossibilité, il prévoit de partir en mer, et la mer est 1 autre monde Elle est le symbole de l’infini, c’est 1 espace illimité et c’est l’espace de l’aventure et de la liberté



Proposition de lecture analytique pour lexposition de Ruy

Proposition de lecture analytique pour l'exposition de Ruy Blas (acte I, scène 1) La fonction d'une exposition est d'abord d'informer (mise en place de l'intrigue, présentation des personnages, ancrage dans un lieu et une époque), mais aussi de séduire : il faudra étudier comment cette première scène s'articule autour de



Devoir n° 2 : Le paragraphe dans le commentaire composé Bon

Acte III - Scène 2 Les mêmes [les ministres], Ruy Blas Ruy Blas, survenant Bon appétit, messieurs Tous se retournent Silence de surprise et d'inquiétude Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face Ô ministres intègres (1) Conseillers vertueux Voilà votre façon 1060 De servir, serviteurs qui



Sujet du bac ES - Francais 2012 - Am rique du Nord

Texte B — Victor Hugo, Ruy Blas, acte V, scène 3 Don Salluste, déchu de son rang de grand personnage de l'Etat, veut se venger de la Reine Il exerce sur elle un chantage pour retrouver sa place à la cour en menaçant de révéler son rendez-vous amoureux avec Ruy Blas, son valet, qu'il a fait passer pour son neveu Don César 5 10 15 20



Proposition de lecture analytique pour lacte V, scène 4 : Le

V,1 : RB qui pense la reine en sécurité s'apprête à se suicider V,2 : Coup de théâtre La reine rejoint RB dans la maison secrète de DS, trompée par le billet rédigé à l'acte I, scène 4 RB, plongé dans le désespoir V,3 : Nouveau coup de théâtre DS apparaît et offre à la reine compromise de s'enfuir avec Don César



Classe de 1 S3 SEQUENCE 4 LA4, Chatterton, (I, 1), Vigny, 1835

allumé » l 3 permet d’évoquer un intérieur confortable ; la pièce est décrite comme « une arrière-boutique » l 1, nous sommes donc chez un commerçant ou un artisan ; en outre, l’auteur a imaginé la présence d’une « grande porte vitrée » l 4 qui laisse voir la boutique elle-

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" Ruy Blas ou le romantisme en scène », Victor Hugo (1838)

Cette séquence a été préparée par M. Carlos GUERREIRO, professeur Certifié de Lettres

Modernes, pour ses élèves de 1ère du Lycée Benoit de L"Isle/Sorgue (84) Objet d"étude : " Le théâtre : texte et représentation » Problématique : Comment porter sur scène la révolution romantique ?

Lectures analytiques :

? L.A n°1 (Acte I, scène 1) : l"exposition ? L.A. n°2 (Acte II, scène 2) : le monologue de la reine

? L.A. n°3 (Acte III, scène 2) : la tirade de Ruy Blas, de " Bon appétit, messieurs - ô ministres intègres ! » jusqu"à

" Babel est dans Madrid. » ? L.A. n°4 (Acte IV, scène 2) : Don César ou l"intermède burlesque ? L.A. n°5 (Acte V, scène 4) : le dénouement.

Documents complémentaires :

? Art poétique, Nicolas Boileau : les règles de la tragédie classique ? Extraits de la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 ? Mise en scène de Jacques Weber (2002) adaptée pour la télévision

? Document sur le travail du scénographe autour des costumes et du décor (extrait du dossier de presse de la mise en

scène de Ruy Blas par la Comédie-Française en 2002)

Lectures cursives obligatoires :

? Document sur le contexte historique et culturel du XIXe (Littérature Hatier, "Des textes au séquences", 1ère)

? La préface de Ruy Blas ? Phèdre, Racine (1677)

Séance 1 : Contextes

Objectifs : Introduire l"oeuvre, son époque, son auteur ...

? Introduction au contexte historique, politique, social et culturel du XIXème : il s"agit de replacer l"oeuvre dans le

contexte du XIX marqué par le douloureux enfantement de la démocratie, l"avènement d"une société industrielle dans

une double dimension (le positivisme du Progrès s"accompagne de la prolétarisation d"un peuple d"ouvriers de plus en

plus miséreux), et par le développement d"une culture de masse où la figure de l"écrivain occupe une place importante.

? Éléments de la biographie de Victor Hugo, avec notamment ses combats littéraires, sociaux et politiques.

? Le demi-siècle romantique : il s"agit de présenter grossièrement les " forces » littéraires en présence à l"aube du siècle

(" classiques » vs. " romantiques ») qui ont conduit à la fameuse bataille d"Hernani.

Activités : Lecture cursive des documents.

Supports :

? Document sur le contexte historique et culturel du XIXème (Littérature Hatier, "Des textes au séquences", 1ère).

? Document support résumant les points marquants (voir à la fin). Séance 2 : L"exposition (I,1) : l"ouverture d"un drame romantique, entre tradition et innovation

Objectifs : Percevoir dans quelle mesure cette scène assume un rôle d"exposition et mesurer son originalité par rapport à la

tradition classique.

Supports : Acte I, scène 1

Questions préparatoires :

? Quelles sont les fonctions d"une scène d"exposition ? ? En quoi cette scène remplit-elle ces fonctions ?

? Lisez la première scène de Phèdre. Quels points communs et quelles différences principales notez-vous entre cette

exposition et celle de Ruy Blas ? (intrigue, statut des personnages, didascalies, registres, langage, ...)

Projet de lecture : Dans quelle mesure cette scène d"exposition s"écarte-t-elle de la tradition classique ?

I. Une exposition qui répond à un double objectif d"information et de séduction (l"ancrage spatio-temporel - les

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personnages, l"intrigue - les procédés de la séduction)

II. Une exposition qui par certains aspects se rapproche de la tradition classique (l"efficacité dramatique de l"exposition

conforme aux préceptes de Boileau - la reprise du motif traditionnel de la scène de confidence - l"installation d"un

univers proche du théâtre classique par certains aspects)

III. Une exposition caractéristique du drame romantique rompant avec la tradition classique ( une rupture annoncée dès le

titre et le premier vers - la " couleur locale » et l"Histoire - le mélange des genres et le traitement du vers)

Séance 2bis : Entraînement à la rédaction du commentaire (séance TICE)

Objectifs : Suite à la lecture analytique de la scène 1 menée en classe, on demande aux élèves de rédiger l"intégralité de la

première partie du commentaire. L"objectif principal est d"amener les élèves à une insertion rigoureuse et syntaxiquement

correcte des citations issues du texte. Les élèves réalisent cet exercice sur un support informatique, véritable brouillon

numérique, qui permet de retoucher et d"améliorer la syntaxe (et l"orthographe) des productions d"une manière simple.

Déroulement de l"activité : On procède en plusieurs étapes. Les élèves saisissent leur production sur un espace en ligne dédié et

le professeur procède à une première correction, en mettant en évidence les fautes d"orthographe et de syntaxe (mais sans les

corriger). Une première note est attribuée : celle-ci est calculée en retirant un point à chaque faute d"orthographe ou de syntaxe.

Le barème peut paraître sévère, mais il est destiné à faire en sorte que les élèves prennent conscience de l"importance cruciale

de la correction de l"expression. Les élèves sont ensuite invités à améliorer leur production en corrigeant les fautes signalées :

cette nouvelle version est corrigée une dernière fois par le professeur pour l"attribution d"une note définitive en suivant le même

principe de notation.

Exemple de mise en oeuvre :

Bilan de l"expérimentation : L"utilisation du support informatique comme brouillon numérique est un réel atout car il permet de

retravailler la syntaxe et l"orthographe d"une manière simple et efficace. Par ailleurs, en concentrant la notation sur les aspects

syntaxiques et orthographiques, on souligne l"importance d"une expression rigoureusement correcte : c"est une nécessité dont les

élèves n"ont pas toujours conscience et qu"ils négligent, même pour les meilleurs, pensant que l"à-peu-près est suffisant, à partir

du moment où l"on comprend (parfois très vaguement) ce qui est écrit. Il faut cependant ajouter que ce travail nécessite une

double correction très méticuleuse du professeur et exige donc beaucoup de temps : on conseillera donc de privilégier des

productions assez courtes.

Séance 3 : Le monologue de la reine (II, 2)

Objectifs : Percevoir l"originalité de ce monologue lyrique qui permet de parachever le portrait psychologique de la reine en

héroïne romantique exaltée, et mesurer l"intérêt dramatique de la scène.

Supports : Acte II, scène 2

Questions préparatoires :

? Situez le passage. ? Dégagez les trois parties de ce monologue et donnez-leur un titre. ? Comment ce monologue est-il relié à l"intrigue principale (et notamment à l"acte I) ? ? Quel portrait ce monologue dessine-t-il de la reine ? ? Quels sont les éléments tragiques de la scène ? Projet de lecture : Quelle est la fonction et l"originalité de ce monologue romantique ?

I. Composition et fonction dramatique du monologue (le monologue, une convention théâtrale - les fonctions du

monologue (exutoire, dramatique, ...) - une composition originale et dynamique)

II. Un monologue lyrique qui dépeint la reine en personnage romantique exalté (le registre lyrique - un autoportrait en

paroles - un lyrisme qui n"exclut pas une tonalité tragique) Séance 4 : Analyse de la mise en scène de Jacques Weber (Actes I et II)

Objectifs : L"adaptation télévisée de Weber se déroule dans le décor naturel d"un palais portugais : celui-ci permet donc de

s"affranchir de certaines contraintes liées à la scène. On demande aux élèves d"analyser la fidélité/les divergences de l"adaptation

par rapport au texte de Hugo dans le choix des décors, dans le traitement des personnages (costumes, attitudes, ...) et des objets,

en s"attachant plus particulièrement aux scènes I,1 et II,2 étudiées en classe.

On s"attachera à mettre en évidence le respect partiel des indications données par Hugo et la visée à la fois mimétique (volonté

de reproduire un décor réel du XVIIe) et symbolique des choix de Weber. Par exemple, dans l"acte I, l"atmosphère ténébreuse

de mélodrame du début du texte est restituée et fait symboliquement écho à la noirceur de l"âme de Don Salluste, notamment

avec les jeux de lumière. En revanche, le lieu (le " salon de Danaé » dans le texte) n"est pas respecté. L"intrigue prend

rapidement place dans une cuisine où une table déborde de victuailles : ce choix rappelle symboliquement le statut de valet de

Ruy Blas et la débauche de nourriture symbolise les gaspillages auxquels se livrent les grands d"Espagne. Dans l"acte II, le

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monologue de la reine est très écourté (même si le personnage et son costume sont fidèles au texte) puisque Weber ne conserve

que la lecture de la lettre de Ruy Blas. En revanche, on note un jeu intéressant de la caméra qui filme la reine à travers les

barreaux de la cage aux oiseaux morts : ce jeu de caméra dit symboliquement l"enfermement de la reine dans le carcan de

l"étiquette et de l"ennui mortifère de la cour.

Supports : Visionnement de l"acte I et II du DVD

Séance 4bis : Comparaison de trois mises en scène (prolongement TICE)

Objectif : Le site de l"Institut National de l"Audiovisuel met gratuitement à disposition du public les 10 premières minutes de la

mise en scène de Claude Barma (1965) et de Raymond Rouleau (1972) sur Internet. Au cours d"une séance en salle

informatique, on demande aux élèves de visionner les deux extraits et de compléter un tableau comparatif fourni sous forme

informatique (la colonne consacrée à la mise en scène de Weber aura été préalablement complétée).

Jacques Weber (2002) Raymond Rouleau

(1972)Claude Barma (1965)

Décors (lieu, meubles,

objets, lumière, sons, ...)

Ruy Blas (costumes,

attitude/déplacements, gestes, ...)

Don Salluste (costumes,

attitude/déplacements, gestes, ...)

Don César (costumes,

attitude/déplacements, gestes, ...)

Synthèse (registres,

fidélité au texte ?, visée mimétique/symbolique ?,

Adresses Internet : Raymond Rouleau : http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CPF86636942 et

Claude Barma : http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=CPF86636941

Séance 5 : Méthodologie de la dissertation

Objectifs : Révisions méthodologiques autour de la dissertation. Séance 6 : Dans quelle mesure la mise en scène constitue-t-elle une interprétation ?

Objectifs : Entraînement à la dissertation.

Supports :

? Actes I et II du DVD de Weber

? Documents sur le travail du scénographe autour des costumes et du décor (extrait du dossier de presse de la mise en

scène de Ruy Blas par la Comédie-Française en 2002) : voir ci-après. ? Corpus du Devoir Maison (voir le sujet proposé plus loin).

Activités : Après une analyse des différents documents proposés, on procède à une recherche d"idée commune avec prise de

notes au tableau. Les élèves sont ensuite invités à élaborer un plan détaillé de réponse à la problématique. Correction commune

au tableau. Documents autour de la mise en scène de la Comédie Française (2002) :

Texte 1 : Entretien avec Ezio Toffolutti, scénographe et costumier de Ruy Blas pour la Comédie-Française (2001-

2002). Propos recueillis le 1 octobre 2001.

On est frappé à la lecture de Ruy Blas par l"importance et la précision des indications scénographiques que donne V.

Hugo. Ces indications sont-elle une aide ou une contrainte pour le décorateur qui aborde la pièce ?

Hugo a effectivement pris le soin de détailler méticuleusement le décor et les costumes, et pour le décorateur, la tâche

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n"est pas facile. On est loin de l"univers shakespearien

1 qui laisse toujours une grande liberté de suggestion. La précision

dont Hugo fait preuve atteste de l"importance qu"il accordait aux éléments visuels, surtout pour des raisons dramaturgiques.

Dans Ruy Blas en effet, les travestissements, les déguisements font partie intégrante de l"action. Le costume y joue donc un

rôle moteur et nécessite de ce fait un traitement particulier. De quelle façon avez-vous abordé ce travail ?

Malgré la précision des indications de l"auteur, je ne voulais pas adopter une démarche réaliste. J"ai même essayé, au

tout début, de voir si la transposition à l"époque contemporaine pouvait fonctionner. Très vite, j"ai dû abandonner cette idée

parce qu"elle était vraiment trop éloignée du texte, mais, néanmoins, j"ai cherché à faire en sorte que les costumes ne soient

pas décoratifs et ornementaux. Je voulais qu"ils aient une vie, un sens profond, qu"ils soulignent la complexité des

personnages et révèlent à quel point ils sont prisonniers de leur enveloppe. J"ai pris le parti de recréer des costumes très

riches, comme ils pouvaient l"être à la cour d"Espagne au XVIIe siècle, en m"inspirant essentiellement des tableaux de

Velazquez2. Mais je voulais que les costumes ne soient pas complètement finis, qu"ils soient comme des bâtis qui

laisseraient entrevoir constamment une autre personne sous l"apparence vestimentaire, qu"ils fonctionnent un peu comme

des masques. Mon travail pourrait s"apparenter à la démarche d"un Picasso3 ou d"un Bacon4 travaillant sur les tableaux de

Velazquez en y apportant un éclairage moderne qui ouvre de nouveaux points de vue.

Et le décor ?

Là aussi, je n"ai pas cherché à faire réaliste, même si je me suis largement inspiré des fonds de tableaux de Velazquez et

de Caravage5 et des dessins de Victor Hugo qui avait lui-même conçu le décor à la création de l"oeuvre. Ruy Blas est une

pièce située uniquement en intérieurs, dans un univers clos, qui peut devenir étouffant et oppressant. Il y entre très peu de

lumière et peu d"éléments extérieurs, et j"ai beaucoup travaillé sur la matière pour restituer cette atmosphère.

L"espace choisi donne donc cette impression de claustrophobie plus ou moins accentuée selon les moments de l"action.

C"est également une pièce sur le pouvoir, sur la manipulation, sur des forces qui écrasent l"homme et l"empêchent de

vivre. J"ai cherché à concrétiser cette réflexion sur le pouvoir par des moyens visuels : le décor, même s"il présente une

unité, est donc très mobile: des portes et des fenêtres s"ouvrent, des murs bougent suggérant les perspectives et des

tensions. Le décor accompagne constamment les personnages ; il est comme un paysage qui évoquerait leur évolution, leur

conflit et leur souffrance.

Texte 2 : Propos sur Ruy Blas, par Brigitte Jacques-Wajeman, metteur en scène (Comédie Française, 2002) - extrait

Un rêve immense

La pièce m"est apparue comme un immense rêve. Un conte, un cauchemar. Où affleure l"inconscient. L"allusion

constante aux couloirs, aux fonds, aux trappes, aux égouts, au puits - aussi sombre que les personnes - et réciproquement :

un univers absolument étranger. On descend comme dans les entrailles de la terre. Aussi avais-je envie d"un décor aux murs

mouvants, presque organiques - des images de gens attrapés par des chauve-souris, pris dans des filets - un monde à la

Goya6 : une " glu hideuse », comme dit Hugo, où les gens sont saisis dans un tissu, où ils ignorent de quoi sont faits leurs

songes et leurs désirs. Mais le caractère organique de ces murs dissimule une machinerie très organisée : constructions,

machines, pièges, souterrains, arcanes, comme dans les gravures de Piranese7. Ruy Blas est d"ailleurs une grande pièce sur

l"angoisse ; ce en quoi elle est romantique. Comme lorsqu"on entend du Schumann8, du Verdi9, avec le pathétique qui s"y

attache. Les sujets sont pris dans un destin, mais non plus au sens grec. Les gens évoluent donc dans un monde à part, et

c"est de cette étrangeté que se dégage la poésie. Ce monde implique aussi qu"il y a de l"impossible à montrer : d"où la

floraison d"apartés, une dialectique du dehors et du dedans, où, comme dit Ruy Blas à don César de Bazan : " Le dehors te

fait peur, si tu voyais dedans ! »

Machine, machinerie, machination

Les murs qui bougent fabriquent un grand théâtre mental. Et le vers (" romantique ») essaie d"ailleurs de rendre cet

affolement de la pensée : les mouvements du coeur, de l"âme, battent dans des êtres de chair qui vivent entourés de pantins

et de marionnettes. Il faut rendre ces mouvements dans le jeu par des sentiments violents, en parvenant au sentiment au

sens où Louis Jouvet en faisait l"essence du jeu de l"acteur. Je me suis du reste aperçue que Jouvet10 était souvent

secrètement inspiré par Victor Hugo, dans son style même " terrible et merveilleux ». Tant de gens ont d"ailleurs été

marqués par Victor Hugo! Cette influence profonde a dû être brisée par le structuralisme : ainsi Roland Barthes reprochant

à Jean Vilar d"être tombé bien bas parce qu"il monte Ruy Blas. On a prôné le vide, une certaine rareté (Beckett, Duras). Au

contraire, tout est traversé chez Hugo par un immense flux de sang, de larmes, d"humanité. Oui, un goût extraordinaire pour

1 Les pièces de théâtre de Shakespeare ont fortement influencé les conceptions romantiques.

2 Peintre espagnol (1599-1660)

3 Peintre espagnol (1881-1973) qui a repris certaine oeuvres de Velazquez, qui le fascinait.

4 Peintre britannique (1909-1992) inspiré, lui aussi, par les oeuvres de Velazquez.

5 Peintre italien (1573-1610)

6 Peintre espagnol (1746-1828)

7 Graveur et architecte italien (1720-1778)

8 Compositeur allemand romantique (1810-1856)

9 Compositeur italien romantique (1813-1901)

10 Jouvet et Vilar, célèbres acteurs et metteurs en scène

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l"humanité, pour les pauvres, pour le peuple. Texte 3 : didascalie de Ruy Blas (acte III, scène 1)

La salle dite salle de gouvernement, dans le palais du roi à Madrid. Au fond, une grande porte élevée au-dessus de

quelques marches. Dans l"angle à gauche, un pan coupé fermé par une tapisserie de haute lice. Dans l"angle opposé, une

fenêtre. À droite, une table carrée, revêtue d"un tapis de velours vert, autour de laquelle sont rangés des tabourets pour huit

ou dix personnes correspondant à autant de pupitres placés sur la table. Le côté de la table qui fait face au spectateur est

occupé par un grand fauteuil recouvert de drap d"or et surmonté d"un dais en drap d"or, aux armes d"Espagne, timbrées de

la couronne royale. À côté de ce fauteuil, une chaise.

Au moment où le rideau se lève, la junte du despacho universal (conseil privé du roi) est au moment de prendre séance.

Document 4 : photographie représentant le décor conçu par Ezio Toffolutti [cf. p153 du manuel " Les pratiques du français - Méthodes et textes », Hatier 2007]

Questions

1) A partir des textes 1 et 2, quels sont les rôles des costumes et du décor ?

2) En comparant le texte 3 et le document 4, vous direz en quoi le scénographe s"est inspiré des didascalies de Hugo et

en quoi il s"en est éloigné.

Séance 7 : La tirade de Ruy Blas " Bon appétit, messieurs - ô ministres intègres ! » (III,2)

Objectifs : Il s"agit d"analyser comment ce violent réquisitoire, aux accents épiques et romantiques, se charge d"une visée

critique, à l"encontre de la corruption et de la vénalité des Grands d"Espagne qui pillent le royaume, au détriment d"un peuple

accablé et exploité.

Supports : Acte III, scène 2 de " Bon appétit, messieurs » à " Babel est dans Madrid ».

Questions préparatoires :

? Situez le passage. ? Découpez la tirade en plusieurs parties et donnez-leur un titre.

? Étudiez l"ironie des premiers vers. Quelles métaphores soulignent la bassesse des conseillers du roi (v1 à 9)?

? Quels éléments relèvent du registre épique (v12 à 26, et v41 à 54) ? ? Vers 34 à 40 : en quoi la description du " peuple » est-elle pathétique ? Projet de lecture : Comment RB dénonce-t-il l"infamie des Grands d"Espagne ?

I. Un violent réquisitoire ... (une cinglante apostrophe - la décadence du royaume : déclin politique et économique - une

société en crise : misère du peuple, anarchie civile)

II. Aux accents épiques et romantiques ... (le souffle épique de la tirade - une tirade caractéristique de l"esthétique

romantique - une tirade qui dévoile un héros romantique)

III. Qui dénonce le régime politique en place (une satire indirecte de la France de 1838 - une affirmation de la pensée

politique de V. Hugo) Séance 8 : Don César ou l"intermède burlesque (IV, 2)

Objectifs : Il s"agit de percevoir en quoi cette scène comique tranche avec la tonalité tragique de la scène précédente où Ruy

Blas livrait son désespoir dans un monologue lyrique, et dans quelle mesure elle répond aux exigences du drame romantique

dans le mélange des genres et registres. Supports : Acte IV, scène 2, jusqu"à " De plus spiritueux! »

Questions préparatoires :

? Situez le passage. ? En quoi cette scène vous paraît-elle comique ? Projet de lecture : En quoi cette scène comique est-elle représentative du drame romantique ?

I. Une scène comique ... (le comique de situation : un moment de théâtre dans le théâtre - le comique de gestes - le

comique de paroles et la truculence d"un récit picaresque)

II. Représentative du drame romantique (une libération du langage - la mise en scène du grotesque à travers l"exhibition

du corps - le mélange des genres et des registres)

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Séance 9 : Le dénouement (V, 4)

Objectifs : Appréhender l"originalité d"un dénouement romantique dans sa volonté de rupture par rapport à la tradition classique.

Inscrire cette scène dans l"horizon des thèmes romantiques et proposer une lecture symbolique de la mort de Ruy Blas.

Supports : Acte V, scène 4

Questions préparatoires :

? En quoi cette scène est-elle spectaculaire ? (Vous pourrez étudier notamment la gestuelle, les procédés de

dramatisation, ...) ? En quoi cette scène mêle-t-elle le registre tragique, pathétique et lyrique ?

? Combien de répliques composent l"alexandrin du vers 22 ? En quoi est-ce surprenant ? Quel est l"effet produit ?

? Relevez les éléments qui font référence à la religion. Quelle dimension cela confère-t-il à la mort de Ruy Blas ?

? Dans quelle mesure la mort de Ruy Blas est-elle, paradoxalement, aussi une (re)naissance ? Projet de lecture : En quoi ce dénouement est-il original ?

I. Un dénouement romantique qui rompt avec la tradition classique ... (le refus de la règle de bienséance - le mélange des

genres et registres - une libération du langage)

II. Pour accéder au sublime (L"amour impossible et fatal, un thème romantique par excellence - une mort sublime - une

mort symbolique) Séance 10 : Poursuite de l"analyse de la mise en scène de Jacques Weber (Actes III, IV et V)

Objectifs : Réflexion autour de la mise en scène (décor, costumes, personnages, objets, ...), fidélité au texte ?

Supports : Visionnement de l"acte III, IV et V du DVD

Activités : On demandera aux élèves d"identifier les différences entre la mise en scène et le texte dans les passages étudiés en

lecture analytique. On sera notamment attentif à la valeur symbolique de certains choix opérés par le metteur en scène (par

exemple : le choix d"une salle de banquet où une table est couverte des reliefs d"un repas à la place de la " salle du

gouvernement » dans la scène 2 de l"acte III). Séance 11 : Synthèse de la séquence : les caractéristiques du drame romantique

Objectifs : Il s"agit de confronter la définition théorique du drame romantique donnée par Hugo dans la préface de Cromwell

avec les éléments de Ruy Blas étudiés pendant la séquence (notamment sur les aspects suivants : respect ou non des unités,

traitement de l"alexandrin classique, mélange du sublime et du grotesque, mélange des genres et registres, souci de réalisme

historique opposé à l"intemporalité classique, ...).

Supports :

? Extrait d"Art poétique de Boileau (les règles du théâtre classique) ? Extraits de la préface de Cromwell ? Textes étudiés en lecture analytique Nicolas Boileau 1636-1711, Art poétique (chant III), les règles de la tragédie classique :

Vos froids raisonnements ne feront qu"attiédir

Un spectateur toujours paresseux d"applaudir,

Et qui, des vains efforts de votre rhétorique

Justement fatigué, s"endort ou vous critique.

Le secret est d"abord de plaire et de toucher

Inventez des ressorts qui puissent m"attacher.

Que dès les premiers vers, l"action préparée

Sans peine du sujet aplanisse l"entrée.

Je me ris d"un acteur qui, lent à s"exprimer,

De ce qu"il veut, d"abord, ne sait pas m"informer, Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue,

D"un divertissement me fait une fatigue.

J"aimerais mieux encor qu"il déclinât son nom,

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Et dît : " Je suis Oreste

11, ou bien Agamemnon »,

Que d"aller, par un tas de confuses merveilles,

Sans rien dire à l"esprit, étourdir les oreilles.

Le sujet n"est jamais assez tôt expliqué.

Que le lieu de la Scène y soit fixe et marqué. Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années. Là, souvent, le héros d"un spectacle grossier,

Enfant au premier acte, est barbon12 au dernier.

Mais nous, que la raison à ses règles engage,

Nous voulons qu"avec art l"action se ménage ;

Qu"en un lieu, qu"en un jour, un seul fait accompli

Tienne jusqu"à la fin le théâtre rempli.

Jamais au spectateur n"offrez rien d"incroyable

Le vrai peut quelquefois n"être pas vraisemblable.

Une merveille absurde est pour moi sans appas :

L"esprit n"est point ému de ce qu"il ne croit pas. Ce qu"on ne doit point voir, qu"un récit nous l"expose Les yeux, en le voyant, saisiraient mieux la chose ;

Mais il est des objets que l"art judicieux

Doit offrir à l"oreille et reculer des yeux.

Victor Hugo, Préface de Cromwell (1827) : Véritable manifeste du drame romantique, cette préface dénonce l"absurdité des

règles classiques et plaide pour un théâtre total.

Extrait n°1 : les trois unités

Quoi de plus invraisemblable et de plus absurde en effet que ce vestibule13, ce péristyle14, cette antichambre15, lieu banal

où nos tragédies ont la complaisance de venir se dérouler, où arrivent, on ne sait comment, les conspirateurs pour déclamer

contre le tyran, le tyran pour déclamer contre les conspirateurs, chacun à leur tour [...].

L"unité de temps n"est pas plus solide que l"unité de lieu. L"action, encadrée de force dans les vingt-quatre heures, est

aussi ridicule qu"encadrée dans le vestibule. Toute action a sa durée propre comme son lieu particulier. Verser la même dose

de temps à tous les événements ! appliquer la même mesure sur tout ! On rirait d"un cordonnier qui voudrait mettre le même

soulier à tous les pieds. Croiser l"unité de temps à l"unité de lieu comme les barreaux d"une cage, et y faire pédantesquement

entrer, de par Aristote16, tous ces faits, tous ces peuples, toutes ces figures que la providence déroule à si grandes masses

dans la réalité ! c"est mutiler hommes et choses, c"est faire grimacer l"histoire. Disons mieux : tout cela mourra dans

l"opération ; et c"est ainsi que les mutilateurs dogmatiques arrivent a leur résultat ordinaire : ce qui était vivant dans la

chronique est mort dans la tragédie. Voilà pourquoi, bien souvent, la cage des unités ne renferme qu"un squelette [...].

Il suffirait enfin, pour démontrer l"absurdité de la règle des deux unités, d"une dernière raison, prise dans les entrailles de

l"art. C"est l"existence de la troisième unité, l"unité d"action, la seule admise de tous parce qu"elle résulte d"un fait : l"oeil ni

l"esprit humain ne sauraient saisir plus d"un ensemble à la fois. Celle-là est aussi nécessaire que les deux autres sont inutiles.

C"est elle qui marque le point de vue du drame ; or, par cela même, elle exclut les deux autres. Il ne peut pas plus y avoir

trois unités dans le drame que trois horizons dans un tableau. Du reste, gardons-nous de confondre l"unité avec la simplicité

d"action. L"unité d"ensemble ne répudie en aucune façon les actions secondaires sur lesquelles doit s"appuyer l"action

principale. Il faut seulement que ces parties, savamment subordonnées au tout, gravitent sans cesse vers l"action centrale et

se groupent autour d"elle aux différents étages ou plutôt sur les divers plans du drame. L"unité d"ensemble est la loi de

perspective du théâtre. Quel jugement Hugo porte-t-il sur les trois unités héritées du siècle classique ?

Quels arguments avance-t-il pour se justifier ?

Extrait n°2 : le vers romantique

Si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc,

11 Oreste : Dans la mythologie grecque, fils d"Agamemnon et de Clytemnestre. Après le meurtre de son père par Égisthe, l"amant de Clytemnestre, il

tue sa mère et son amant avec l"appui de sa soeur Electre.

12 Barbon : vieillard, vieux beau (péjoratif)

13 Vestibule : petite pièce d"entrée d"un édifice ou d"une maison.

14 Péristyle : cour intérieure entourée de colonnes (antiquité).

15 Antichambre : pièce d"entrée qui donne accès aux autres pièces.

16 Aristote : philosophe grec qui fixa les règles de la tragédie reprises au XVIIème.

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loyal, osant tout dire sans pruderie

17, tout exprimer sans recherche ; passant d"une naturelle allure de la comédie à la

tragédie, du sublime au grotesque ; tour à tour positif et poétique, tout ensemble artiste et inspiré, profond et soudain, large

et vrai ; sachant briser à propos et déplacer la césure pour déguiser sa monotonie d"alexandrin ; plus ami de l"enjambement

qui l"allonge que de l"inversion qui l"embrouille ; fidèle à la rime, cette esclave reine, cette suprême grâce de notre poésie, ce

générateur de notre mètre ; inépuisable dans la variété de ses tours, insaisissable dans ses secrets d"élégance et de facture ;

prenant, comme Protée18, mille formes sans changer de type et de caractère, fuyant la tirade ; se jouant dans le dialogue ; se

cachant toujours derrière le personnage ; s"occupant avant tout d"être à sa place, et lorsqu"il lui adviendrait d"être beau,

n"étant beau en quelque sorte que par hasard, malgré lui et sans le savoir ; lyrique, épique, dramatique, selon le besoin ;

pouvant parcourir toute la gamme poétique, aller de haut en bas, des idées les plus élevées aux plus vulgaires, des plus

bouffonnes aux plus graves, des plus extérieures aux plus abstraites, sans jamais sortir des limites d"une scène parlée ; en un

mot tel que le ferait l"homme qu"une fée aurait doué de l"âme de Corneille et de la tête de Molière. Il nous semble que ce

vers-là serait bien aussi beau que de la prose. Quels sont les principales caractéristiques du vers romantique ?

Extrait n°3 : le sublime et le grotesque

Le christianisme amène la poésie à la vérité. Comme lui, la muse moderne verra les choses d"un coup d"oeil plus haut et

plus large. Elle sentira que tout dans la création n"est pas humainement beau, que le laid y existe à côté du beau, le difforme

près du gracieux, le grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l"ombre avec la lumière. [...]. Elle se mettra à faire

comme la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l"ombre à la lumière, le grotesque au sublime, en

d"autres termes, le corps à l"âme, la bête à l"esprit ; car le point de départ de la religion est toujours le point de départ de la

poésie. Tout se tient.

Ainsi voilà un principe étranger à l"antiquité, un type nouveau introduit dans la poésie ; et, comme une condition de plus

dans l"être modifie l"être tout entier, voilà une forme nouvelle qui se développe dans l"art. Ce type, c"est le grotesque. Cette

forme, c"est la comédie.

Et ici, qu"il nous soit permis d"insister ; car nous venons d"indiquer le trait caractéristique, la différence fondamentale qui

sépare, à notre avis, l"art moderne de l"art antique, la forme actuelle de la forme morte, ou, pour nous servir de mots plus

vagues, mais plus accrédités, la littérature romantique de la littérature classique [...].

Cette beauté universelle que l"antiquité répandait solennellement sur tout n"était pas sans monotonie ; la même

impression, toujours répétée, peut fatiguer à la longue. Le sublime sur le sublime produit malaisément un contraste, et l"on a

besoin de se reposer de tout, même du beau. Il semble, au contraire, que le grotesque soit un temps d"arrêt, un terme de

comparaison, un point de départ d"où l"on s"élève vers le beau avec une perception plus fraîche et plus excitée. La

salamandre fait ressortir l"ondine ; le gnome embellit le sylphe.

Et il serait exact aussi de dire que le contact du difforme a donné au sublime moderne quelque chose de plus pur, de plus

grand, de plus sublime enfin que le beau antique ; et cela doit être. Comment Hugo propose-t-il de révolutionner l"art ? Comment justifie-t-il sa démarche ?

Quels synonymes Hugo emploie-t-il pour désigner le " grotesque » ? le " sublime » ? Proposez une définition de ces deux

termes.

Séance 12 : Devoir surveillé

Commentaire réalisé en 2 heures (élaboration du plan, rédaction de l"introduction et de la première partie) :

Séance 13 : Simulations orales

Exposés de 10 minutes préparés par les élèves à la maison sur une question de type bac :

? L.A 1 : En quoi cette exposition est-elle originale ? / Cette scène d"exposition remplit-elle ses fonctions ?

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