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monta sur le talus, retira sa chemise et se tint entre les noix de coco en forme de crânes, la peau moirée par les ombres vertes des palmi-ers et de la forêt Il défit sa boucle de cein-ture, enleva prestement sa culotte et son caleçon et resta nu, le regard fixé sur l’éten-due éblouissante de sable et d’eau



Sa Majestã Des Mouches By William Golding

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Sa Majesté des Mouches de Sa Majesté des mouches (titre original : Lord of the Flies) est un roman de l'auteur britannique William Golding publié en 1954, et paru en France en 1956 Prenant le prétexte de l'arrivée accidentelle d'un groupe d'enfants sur une île déserte du Pacifique, il traite avec pessimisme de l'organisation sociale, du



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De la quatrième à la troisième préférées

-Sa Majesté des mouches, w Golding-L'Appel de la forêt, J london -Croc-Blanc, J London -Michel Strogoff, Jules Verne • Vie affective -Viou, Henry Troyat -Aliocha, Henry Troyat • Romans historiques Sur le XVIIème siècle :-A la poursuite d’Olympe, Annie Jay -Complot à Versailles, Annie Jay





Joe : c’est pas ma faute si t’es pas réel

Sa Majesté des Mouches, William Golding, éd Folio anniversaire Sur le romantisme : L’Ame insurgée, Armel Guerne, éd Points Révolte des fils contre les pères : Le Rouge et le noir, Stendhal Ces oeuvres sont disponibles à la librairie du NEST les soirs de représentations à la Tréfilierie, en partenariat avec la Librairie Plein Ciel



DIJON I Parvis Saint-Jean

BLUE de J W Guercio – The Fast Benderz • SA MAJESTÉ DES MOUCHES de P Brook – Laetitia Shériff • SAFETY LAST de F C Newmeyer et S Taylor – L’Attirail /// 2017 > QUAND JE SERAI DICTATEUR de Y André – Scènes Occupations 3tet et Laurence Vielle • DESSINS ANIMÉS DE TEX



Chansons et comptines - COPIAN

chanson pour que tout à coup des souvenirs de l’enfance surgissent dans notre mémoire Souvent après avoir chanté une chanson ou encore récité une comptine, des questions et des réflexions surgissent dans la tête de l’enfant Dans ce livret, une grand-maman et sa petite fille dialoguent et s’amusent en écoutant les chansons



Echo de lOranie

chons des burnous de cette manne inespérée, Sa Majesté s'enfuit "Dans la salle du banquet, toute pavoisée, il aban- donne la population de Relizane, désolée de n'avoir pu recevoir à sa table d'honneur l'Empereur des Français " "Les années qui suivent sont marquées par des résultats heureux

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William Golding

Sa Majesté des

Mouches

Traduit de l'anglais par Lola

Tranec-Dubled

I

L'appel de la conque

Legarçonblonddescenditlesderniers

rochersetsedirigeaverslalaguneenregard- chemisegriseadhéraitàsapeauetses cheveuxluicollaientaufront.Autourdelui, laprofondedéchiruredelajungleformait commeunbaindevapeur.Ils'agrippaitpén- iblementauxlianesetauxtroncsbrisés, autre cri lui fit écho: - Hé! attends une minute, dit une voix. sur le sol. - Attendsunpeu,répétalavoix,jesuis accroché. deseschaussettesd'ungestemachinal.L'es- paced'uneseconde,songesteévoquale coeur de l'Angleterre et la jungle fut oubliée.

La voix se fit entendre à nouveau.

- Jepeuxàpeinebougeravectoutesces espèces de lianes.

Celuiquiparlaitsortitàreculonsdes

sonblousongraisseux.Àlapliuredesgen- oux,desépinesmordaientsapeaunueet grassouillette.Ilsebaissa,lesenleva soigneusementetseretourna.Pluspetitque lesendroitsoùposerlespiedsetillevales yeux derrière ses lunettes à verres épais. - Où est l'homme au micro?

Le blond secoua la tête.

- Noussommesdansuneîle.Ou,du moins,ilmesemble.C'estunrécifenpleine mer.Iln'yapeut-êtrepasdegrandesper- sonnes ici.

Le gros eut l'air interloqué.

- Ilyavaitlepilote.Maisiln'étaitpas de pilotage, devant.5/621

Leblondexaminaitlerécifd'unregard

attentif. - Ettouslesautresgosses,continuale gros.Ilyenasûrementquis'ensontsortis.

Tu crois pas, hein?

Leblondsedirigeaversleborddel'eau

après lui. - Iln'yapasdegrandespersonnesdu tout? - Je ne crois pas.

Leblondavaitrépondud'untonsolennel;

sus dessous. - Pas de grandes personnes!

Le gros réfléchit un moment.

- Ce pilote.

Leblondretombasursespiedsets'assit

sur la terre brûlante. - Iladûnouslaissericietrepartir.Ilne pouvaitpasatterririci.Pasavecunavionà roues. - On a été attaqués. - Oh! il reviendra.

Le gros secoua la tête.

- Quandc'estqu'ondescendait,j'aire- ceaudel'avion.Yavaitdesflammesquien sortaient.7/621

Ilobservadehautenbasladéchirurede

la jungle. - Ça, c'est la carlingue qui l'a fait.

Leblondtenditlamainettâtalebord

un moment. - Qu'est-cequ'elleestdevenue,lacar- lingue? Où est-elle passée? - Cetoragel'aentraînéedanslamer.

C'étaitrudementdangereuxavectousces

encore y avoir des gosses à l'intérieur.

Il hésita un instant, puis reprit:

- Comment que tu t'appelles? - Ralph.

Legrosattenditqu'onluidemandâtaussi

sonnom,maisildutrenonceràcette8/621 avance;leblondnomméRalpheutunsouri- revague,selevaetrepritsamarcheversla lagune. Le gros le suivit résolument. - Jepensequ'onestplusieurs,dispersés par là. Tu n'en as pas vu d'autres, hein? sepritlepieddansunebrancheets'étalade lui, respirant fortement. - Matantem'aditdenejamaiscourir, expliqua-t-il. Rapport à mon asthme. - Ton as... quoi? - Monasthme.Peuxpasrespirer.J'étais avecunpeud'orgueil...Etpuis,jeportedes lunettes depuis que j'ai trois ans.9/621

IlenlevaseslunettesetlestenditàRalph,

lesessuyersursonblousonsale.Unegrim- acedesouffranceetdeconcentrationin- visage.Ilbarbouillasesjouesdesueuret chaussa prestement ses lunettes. - Ces fruits!

D'unrapidecoupd'oeil,ilinspectales

alentours. - Ces fruits, répéta-t-il. Je crois que...

Ilajustaseslunettes,s'écartadeRalphet

s'accroupit dans le sous-bois touffu. - Attends, j'en ai pour une minute...

Ralphsedégageadeslianesavecprécau-

tionetsefaufilaentrelesbranches.Quelques de la jungle.

Lacôteétaitcouvertedepalmiers.Les

toutenhautdestroncs.Ilspoussaientsurun taluscouvertd'herbedrue,saccagéeparla chutedesarbres,parseméedenoixdecoco pourrissantesetdeplantsdepalmiers.Au- parladéchirure.Ralphsetenaitappuyé contreuntroncgris,plissantlesyeuxpour regarderlasurfacemiroitantedel'eau.À pourpre.Laplage,entrelaterrassedepalmi- ersetleborddel'eau,s'incurvaitenmince arcdecercle,apparemmentsanslimites,car, sursagauche,Ralphvoyaitlespalmiers,la toujours sensible, régnait la chaleur.

Ilsautaaubasdelaterrasse.Seschaus-

etlachaleurlefrappabrutalement.Soudain conscientdupoidsdesesvêtements,d'un seulmouvementbrusqueilenleva12/621 chaussuresetchaussettes.D'unbondilre- montasurletalus,retirasachemiseetsetint entrelesnoixdecocoenformedecrânes,la peaumoiréeparlesombresvertesdespalmi- ture,enlevaprestementsaculotteetson due éblouissante de sable et d'eau.

Àdouzeanspassés,iln'avaitplusle

ventreproéminentdel'enfance,maisl'ad- olescencenelemarquaitpasencorede gaucherie.Largedecarrure,ilpouvaitfaire unfuturboxeur,maisladouceurdesa boucheetdesesyeuxgarantissaitun manquedeméchanceté.Duplatdelamain, ilflattadoucementuntroncdepalmier;en- eutunrireravietsemitdeboutsurlatête. s'agenouillaet,desdeuxbras,empilauntas fixasurlamerunregardbrillant d'expectative. - Ralph...

Legrosgarçonselaissatomberaubasdu

les pieds dans le sable. - C'estpasmafautesijesuisrestési longtemps. Ces fruits...

Ilessuyaseslunettesetlesajustasurson

nezminuscule.Lamontureyavaitlaisséune empreinteroseenformedeV.Sonregard fermeture Éclair de son blouson. - Ma tante...

PuisilouvritlafermetureÉclaird'un

geste décidé et enleva son blouson. - Voilà! dire. - Ilfaudraitsavoirleursnoms,ditlegros garçon,etenfaireuneliste.Etpuisil faudrait faire une réunion.

Ralphn'eutpasl'airdesaisir,aussile

garçon continua-t-il sur un ton confidentiel: - Çam'estégalcommentonm'appelle, pourvu qu'on m'appelle pas comme à l'école.

Ralphmanifestauncommencement

d'intérêt.15/621 - Comment on t'appelait?

Legrosgarçonlançauncoupd'oeilpar-

ph. Dans un murmure, il dit: - On m'appelait: "Piggy[1].»

Ralphritauxéclats.Ilbonditsurses

pieds. - Piggy! Piggy! - Oh! Ralph, je t'en prie!

Piggy se tordait les mains de désespoir.

- Je t'ai dit que je ne voulais pas... - Piggy! Piggy!

Ralphsemitàdanserdejoiedansl'air

Piggy,lesbrasétenduspourimiterunavion

et il fit semblant de le mitrailler. - Ta-ra-ra-ra...16/621

Iltombaenpiquédanslesable,auxpieds

de Piggy, et resta étendu, secoué de rire. - Piggy!

Piggyeutunsourireforcé,contentquand

même d'obtenir ce semblant d'intérêt. - Tant que tu ne le dis pas aux autres...

Ralphétouffasonriredanslesable.L'ex-

pressiondesouffranceetdeconcentration revint sur le visage de Piggy. - Attends un peu...

Ilretournaencourantdanslaforêt.Ralph

se releva et partit vers sa droite.

Laplages'interrompaitbrusquement

devantlecarrémassifd'unvasteplateaude granitrosequeformaitlepaysageàceten- d'unemincecouchedeterreetd'herbedrue, etombragéepardejeunespalmiers.Les arbresn'yavaientpasassezdeterrepour lesolenunfouillisdetroncsquifournis- dulagon.Ralphsehissasurleplateau, sefrayauncheminverslebordduplateau18/621 quisurplombaitlameretlacontempla. tropicales.Unbancdepoissonsminuscules phpoussauneexclamationdeplaisirsurun ton de basse: - Pfuischt!

Ungestedivin - untyphonpeut-être,ou

l'oragequiavaitaccompagnéleurar- rivée - avaitentasséunediguedesableà l'intérieurdulagon,desortequ'unbassin etlemurdegranitrose.Ralphconnaissait l'aspecttrompeurdesmarestroppeupro- cebassinprovidentiel - quelamernerem- plissaitévidemmentqu'àmaréehaute - of- foncédesgrandsfonds.Ralphexamina plongea.L'eauétaitd'unetempérature siondeprendresonbaindansuneimmense baignoire.

Piggyleretrouva,s'assitsurlebordroch-

euxetregardaavecenvielecorpsblancet vert de Ralph. - Dis donc, qu'est-ce que tu nages bien! - Piggy!20/621

Piggyenlevaseschaussuresetseschaus-

settes,lesrangeasoigneusementsurlebord et trempa un orteil dans l'eau. - C'est chaud! - Eh bien! qu'est-ce que tu croyais? - Je ne croyais rien. Ma tante... - Zut pour ta tante!

Ralphfitunplongeonensurfaceetnagea

sousl'eau,lesyeuxouverts;ladiguedesable luiapparaissaitcommeleflancd'unecolline.

Ilseretournaensepinçantlenezetunelu-

descenditsurlapointedespiedsdansle sableetrestaassis,dansl'eaujusqu'aucou, en regardant Ralph avec un sourire fier.21/621 - Tu ne veux pas nager?

Piggy secoua la tête.

- Jenesaispasnager.J'avaispasledroit.

Mon asthme...

- Zut pour ton as-ticot!

Piggysupportalamoquerieavecunesorte

d'humble patience. - Dis donc, qu'est-ce que tu nages bien!

Ralphdescenditleplaninclinéenbarbot-

mplitsabouched'eauetlacrachaenunlong jet. Puis il releva le menton et parla. - Jesavaisnageràcinqans.C'estpapa quim'aappris.Ilestcapitainedefrégate.

Dèsqu'ilauraunepermission,ilviendra

est?22/621

Piggy rougit.

- Monpèreestmort,répondit-iltropvite.

Et ma mère...

Ilôtaseslunettesetcherchavainement

quelque chose pour les essuyer. - Jevivaischezmatante.Elleavaitune confiserie.Qu'est-cequejemangeaiscomme bonbons!Autantquejevoulais.Quandc'est que ton père viendra nous chercher? - Dès qu'il pourra.

Piggysortitdel'eau;nuetruisselant,ilse

mitàessuyerseslunettesavecunechaus- sette.Leseulbruitquileurparvenaitmain- sur les rochers. - Comment qu'il saura qu'on est là?23/621

Ralphseprélassaitdansl'eau.Unetor-

peurlegagnait,semblableauxmiragesen- lagon. - Et comment qu'il sait qu'on est là?

Parcequ'illesait,pensaRalph,commeça,

commeça.Legrondementdesvaguessefit plus lointain. - On lui dira à l'aérodrome.

Piggysecoualatête,remitseslunettes

étincelantes et abaissa son regard sur Ralph.

- Penses-tu.T'aspasentenduceque disaitlepilote?Surlabombeatomique?Ils sont tous morts.

Ralphsortitdel'eau,sepostaenfacede

Piggy et réfléchit à ce problème nouveau.

Piggy insista:24/621

- On est sur une île, hein? - J'aigrimpésurunrocher,réponditRal- ph lentement, et je crois que oui. - Ilssonttousmorts,répétaPiggy,eton

Ton père sait pas, personne sait...

Seslèvrestremblaientetunebrumeob-

scurcit ses lunettes. - Onpeutrestericijusqu'àcequ'on meure.

Surcesmots,lachaleurleurparut

s'alourdir,pesersureuxcommeunemenace etlasplendeuraveuglantedulagonpritun air hostile. - Donne-moimeshabits,murmuraRal- ph. Là...25/621

Iltraversalaplageaupetittrot,supporta

lamorsurecruelledusoleil,traversaleplat- mitsachemisegriseavecsoulagement.Iles- caladalebordduplateauettrouvauntronc pours'asseoirconfortablementàl'ombre. cautionsuruntronctombéaupieddela petitefalaisequisurplombaitlelagon;lela- cis de reflets le couvrit d'ombres dansantes.

Il parla enfin.

- Fauttrouverlesautres.Fautfaire quelque chose.

Ralphnedisaitrien.Ilsétaientsurun

un rêve agréable.

Mais Piggy insistait:

- Combien qu'on est ici?

Ralph descendit aux côtés de Piggy.

- Je sais pas.

Detempsàautre,desbriseslégères

effleuraientlasurfacepoliedel'eausousla brumedechaleur.Lorsquecesbrisesat- teignaientleplateau,lesfrondaisonsdes palmierschuchotaientetdestachesdelu- garçonsouvoletaientdansl'ombreavecdes ailes brillantes.

PiggylevalesyeuxversRalph.Toutesles

eauxdulagon.Unetachedesoleilglissait dans ses cheveux. - Faut faire quelque chose.

Ralphleregardasanslevoir.Enfinse

esquissèrentunsourirederavissementet

Piggy,leprenantpourunemarqued'atten-

tion à son égard, rit de plaisir. - Si c'est vraiment une île... - Qu'est-ce que c'est que ça?

Ralphnesouriaitplusetdésignaitdu

doigtlelagon.Unobjetcouleurd'ivoirere- posait parmi les herbes chevelues. - Une pierre. - Non, un coquillage.28/621

Lesparolessebousculèrentsoudainsurla

languedePiggyquiexpliqua,nonsans supériorité: - Voui,c'estuncoquillage.J'enaidéjàvu uncommeça.C'étaitpenduaumurchez quelqu'un.Onappelaitçauneconque. arrivait. Ça a beaucoup de valeur...

AuxcôtésdeRalph,unjeunepalmierse

penchaitsurleseauxdulagon.Déjà,son poidsarrachaitunemottedeterreausol troppauvre;ilnetarderaitpasàtomber. pencha imprudemment. - Attention! Tu vas le casser. - La ferme! dit Ralph d'un ton distrait.29/621 et;maislesfantasmagoriesvivacesdeson imaginations'interposaientencoreentrelui etcetintrus.Lepetitpalmierployaetdé- plaçalecoquillagedanslesherbes.Ralph pritappuisurunemainet,del'autre,éleva

Piggy s'en saisit.

Maintenantquelecoquillageétaitàsa

tion de Piggy qui bavardait: - ...uneconque;etçaabeaucoupde valeur.Jetepariequesituvoulaisenachet- erune,ilfaudraitpayerdesmilliersetdes due sur le mur de son jardin, et ma tante...30/621

Ralphpritlaconqueetquelquesgouttes

teinteivoirineducoquillages'ombraitpar

Ralphlesecouaetdusablesortitdufonddu

cornet. - ...mugissaitcommeunevache,con- tinuaitPiggy.Ilavaitaussidespierres blanchesetunperroquetvertencage.Ilne il disait...

Piggys'interrompitpourreprendre

haleineetcaressalecoquillagebrillantque tenait Ralph.31/621 - Ralph!

Ralph leva la tête.

- Onpourraits'enservirpourappelerles autres.Faireunmeeting.Ilsviendronts'ils nous entendent...

Il regarda Ralph d'un air rayonnant.

- C'estçaquetuvoulais,hein?C'estpour

ça que tu as sorti la conque de l'eau?

Ralphrejetaenarrièresescheveux

blonds. - Commentfaisait-il,tonami,pour souffler dans la conque? - Onauraitditqu'ilcrachait.Matante voulaitpasquejesouffleparrapportàmon là.32/621

Piggyposaunemainsursonventre

proéminent. - Essaye, Ralph. Appelle les autres. pointuedelaconqueàsaboucheetsouffla.

Unsoncreuxsortitdeseslèvres,maisla

conque resta silencieuse. - On aurait dit qu'il crachait.

Ralpharronditleslèvresetenvoyaune

Entredeuxcrisesdefourire,Ralphcon-

tinuait à souffler. - Il soufflait de là.

Ralphcompritetsoufflaencomprimant

sondiaphragme.Immédiatementlaconque sonéchofutrenvoyéparlemurdegranit rosedesmontagnes.Desnuéesd'oiseaux sortirentdesarbres,quelquechoseglissa dans les broussailles avec un cri perçant.

Ralph décolla ses lèvres de la conque:

- Formidable! s'exclama-t-il.

Savoixparutunmurmureaprèslegron-

dementdelaconque.Illarepritet,aspirant pelrésonnadenouveauet,lesouffledu pritunsonstridentquiportaitencoreplus loin.Piggycriaitdesmotsincompréhens- d'haleine;lesonretombad'uneoctave,dev- int un gargouillis, puis un souffle.

Laconquesilencieusen'étaitplusqu'un

d'échos et de cris d'oiseaux. - Jetepariequeças'entendàdes kilomètres.

Ralphrepritsonsouffleetlaconquefit

entendre une série d'appels brefs.

Piggy s'exclama:

- Tiens, en voilà un! sautadanslesableetsaculotteluitombasur lestalons;ils'endébarrassad'uncoupde

Piggyl'aidaàgrimper.Ralphcontinuases

appelsjusqu'àcequedesvoixsefissenten- tendredanslaforêt.Lepetitgarçon s'accroupitdevantRalphetlevaversluiun regardbrillant.Rassuréparl'impression glissadanssabouchesonpoucerose,son seul doigt propre.

Piggy se pencha vers lui.

- Comment que tu t'appelles? - Johnny.36/621

Ralphquin'yfitpasattention,carilneces-

cebruitstupéfiantetlesbattementsdesonquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44