Jean de LA FONTAINE Le renard et le corbeau ou si l'on préfère Or donc, Maître Corbeau, Sur son arbre perché, se disait : « Quel dommage Qu'un fromage aussi beau, Qu'un aussi beau fromage Soit plein de vers et sente si mauvais Tiens voilà le renard : je vais, Lui qui me prend pour une poire, Lui jouer, le cher ange, un tour de ma façon
une pièce de théâtre qui parodie la fable dans un langage plus simple - Ecris 4 répliques au minimum - Utilise des didascalies qui Tâche 2 : Sur l’exemple du texte « le loup devant la justice des hommes » rédige une pièce théâtrale dans laquelle le renard comparait devant le tribunal pour vol Le corbeau et le renard
Le renard s'en saisit et dit: "Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute: Cette leçon vaut bien un fromage sans doute " Le corbeau honteux et confus Jura mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus Jean de La Fontaine Livre premier – Fable 2 Le Corbeau et le Renard Maître corbeau, sur un arbre
10 Le Corbeau et le Renard et autres fables Les Fables de La Fontaine : « instruire et plaire » Un genre ancien La Fontaine n’a pas inventé la fable ; ce genre est hérité de l’apologue, que pratiquaient les Anciens : le Grec Ésope (VIe siècle av J -C ), qui écrit des fables en prose, et le Latin Phèdre (Ier siècle
une pièce de théâtre qui parodie la fable dans un langage plus simple - Ecris 4 répliques au minimum - Utilise des didascalies qui Tâche 2 : Sur l’exemple du texte « le loup devant la justice des hommes » rédige une pièce théâtrale dans laquelle le renard comparait devant le tribunal pour vol Le corbeau et le renard
À ces mots, le corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie Le renard s’en saisit, et dit : « Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute » Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un
De plus, quand vous chantez, il paraîtrait sans charre Que les merles du coin en ont tous des cauchemars " A ces mots le Corbeau plus fier que sa crémière, Ouvrit grand comme un four son piège à ver de terre Et entonnant "Rigoletto" il laissa choir son calendo Le Renard le lui pique et dit: "Apprends mon gars
Le renard, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, fit un grand éloge de l'eau, affirmant qu'elle était excellente, et il l'engagea à descendre Le bouc descendit à l'étourdie, n'écoutant que son désir Quand il eut étanché sa soif, il se consulta avec le renard sur le moyen de remonter Le renard prit la parole et dit : « J'ai un
de la fable complète relatée page ci-contre, puis redonne des couleurs à la scène le titre le récit de l'histoire la morale Le Corbeau et le Renard Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage Maître Renard, par l’odeur alléché, (= attiré) Lui tint à peu près ce langage: “Hé bonjour, Monsieur du Corbeau
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Des fables de Jean de La Fontaine
et leur parodie
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse
que le Boeuf.
Une grenouille vit un N¥XI
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un
¥XI,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur.
Disant : " Regardez bien ma V¥XU;
Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore
Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout.
M'y voilà ?
Vous n'en approchez point "
La chétive pécore.
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus
sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands
seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
Jean de LA FONTAINE
Le Boeuf qui veut se faire aussi petit que la
Grenouille
Un N¥XI apercevant une alerte grenouille
Fut saisi de ravissement.
Il la contemple, il s'agenouille :
Quels bonds ! Même le firmament
Semble être à sa portée ! Le lourdaud se décide
A l'imiter.
Il marche, il saute, il court, il va dans le torride
Après-midi d'été,
Comme si mille taons le harcelaient sans cesse.
Trempé de sueur, le mufle bas, il demande :
" Est-ce assez? » Mais la grenouille rit,
Et semble s'envoler. Alors le N¥XI est pris
D'un courage héroïque : il jeûne, il boude l'herbe
Verte, fraîche, superbe.
" Suis-je à votre niveau ? - Pas tout à fait encor ! - Ma taille est-elle fine ? - Accentuez votre effort
Le balourd se résigne
A souffrir pour avoir la ligne.
En quelques jours il perd
Son port majestueux, sa peau flotte, il a l'air
D"une pauvre carcasse.
Ses flancs se sont creusés, ses os percent sa peau
Il trépasse
Bientôt.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus
sages :
Les femmes bien en chair envient les fils de fer
Et jeûnent pour avoir l'air d'un haricot vert.
Les messieurs bedonnants s'agitent sur les
plages
Comme des garçonnets ;
L'épais béton copie la dentelle de pierre ;
La pesante voiture envie la montgolfière ;
Sur scène on voit se contorsionner
L'énorme cantatrice
Voulant susurrer, en discrète actrice,
Sa terrible clameur.
Et l'on peut allonger la liste :
Le plus lourd des rimeurs
Singe le léger fabuliste.
Jacques CHARPENTREAU
Le corbeau et le renard
Maître corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.»
À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ;
Et, pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le renard s'en saisit, et dit : " Mon bon monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens
De celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait
plus.
Jean de LA FONTAINE
La Cigale et la Fourmi
La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.
Jean de LA FONTAINE
Le renard et le corbeau
ou si l'on préfère la (fausse) poire et le (vrai) fromage
Or donc, Maître Corbeau,
Sur son arbre perché, se disait : " Quel dommage
Qu'un fromage aussi beau,
Qu'un aussi beau fromage
Soit plein de vers et sente si mauvais.
Tiens ! voilà le renard : je vais,
Lui qui me prend pour une poire,
Lui jouer, le cher ange, un tour de ma façon.
Ça lui servira de leçon ! »
Passons sur les détails, vous connaissez l'histoire
Le discours que le renard tient,
Le corbeau qui ne répond rien
(Tant il rigole !),
Bref, le fromage dégringole...
Depuis, le renard n'est pas bien ;
Il est malade comme un chien.
Jean-Luc MOREAU,
La fourmi et la cigale
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G"XQH OHUNH IOH[LNOH
elle ne se rend pas compte de la difficulté de son entreprise
HOOH V"RNVPLQH OM SMXYUHPPH
dans son dessein délirant
SRXU HOOH Ń"HVP XQ (YHUHVP
SRXU HOOH Ń"HVP XQ 0RQP %OMQŃ
ce qui devait arriver arrive elle choit patatratement une cigale la reçoit dans ses bras bien gentiment eh dit-HOOH SRLQP Q"HVP OM VMLson des sports alpinistes
YRXV QH YRXV rPHV SMV IMLP PMO Ó"HVSqUH "
et maintenant dansons dansons une bourrée ou la matchiche.
Raymond QUENEAU
La mygale et l"agami
IM P\JMOH M\MQP IOHXUPp PRXP O"pPé
Se trouva fort démunie
$X IRQG GH O"$PM]RQLH.
Elle alla crier sa faim
FOH] O"MJMPL VRQ YRLVLQ,
Bel oiseau dont le plumage
1"M G"pJMO TXH OH UMPMJH,
Et le trouva dans son nid
Du côté du Maroni.
Humblement notre mygale
Lui fait part de sa fringale,
Le priant de lui prêter
De quoi se ravigoter.
I"MJMPL ÓH OH UHJUHPPH,
1"HVP SMV XQ RLVHMX TXL SUrPH :
" Que faisais-tu, lui dit-il,
Cet été dans ton Brésil ?
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