[PDF] Conditions de travail des travailleurs du textile au Bangladesh



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Conditions de travail des travailleurs du textile au Bangladesh

Des lieux de travail non sécuritaires, un problème systémique Les lieux de travail non sécuritaires et les pratiques déficientes en matière de santé et sécurité sont endémiques dans l’industrie du textile au Bangladesh Depuis 2005, environ 1 500 travailleurs ont été tués dans des incendies et des effondrements



WORKING CONDITIONS LAWS REPORT 2012

Working Conditions Laws Database, while meant to in-form ILO constituents, policy makers, researchers, and others interested in national working conditions legisla-tion, has specifically been developed to suggest that labour market regulation can be used to advance social and economic goals that benefit enterprises and so-ciety at large



Workers conditions in the textile and clothing sector: just

workers have to work in sweatshop conditions, but the issue appears in global media only when major fatal accidents occur, like that at Rana Plaza in Bangladesh, in 2013 Long working hours, low wages, lack of regular contracts, and systemically hazardous conditions are often reported Trade unions, when allowed, are unable to protect



FORCED LABOR IN SUPPLY CHAINS

unfair recruitment practices including deceptive communication about the terms and conditions of work, document retention (see also item 2 below), unsafe transit passages, and failure to enforce legal requirements Similarly, wage advances made after a worker begins employment can create a debt bondage



Dossier n° 2 : Pourquoi migre-t-on - WordPresscom

conditions de travail déplorables des tr salaire, logement indigne) La Dossier n° 2 : Pourquoi migre-t-on ? Alors que la coupe du monde de football approche à grands pas, des organisations et associations dénoncent les availleurs migrants sur les chantiers des stades (chaleur, travail forcé, faible



Document Public Amnesty international Myanmar La minorité

pas les conditions de citoyenneté, même si leurs ancêtres résident dans le pays depuis des générations Il est courant que les Rohingya qui vivent dans le nord de l’État de Rakhine doivent demander un permis aux autorités pour quitter leur village, même si c’est simplement pour rendre visite à un village voisin



Communiqué de presse Croix, le 13 mai 2020 Les fondations

conditions de travail des ouvrières et des ouvriers de l’industrie textile Face à cette crise, sans précédent, nous avons naturellement fait le choix d’y intensifier notre action ” Marc Grosser, Président Fondation Weave Our Future Quelques chiffres 17 projets soutenus

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Plus de sept mois après la

tragédie du Rana Plaza, le pire accident industriel de l'histoire du Bangladesh, des milliers de travailleurs blessés et les familles de plus de 1 100 travailleurs tués, attendent toujours une compensation. Jusqu'à maintenant, une seule entreprise internationale dont les vêtements étaient fabriqués dans l'édi?ce, Primark, un détaillant du Royaume Uni, a versé une aide d'urgence aux victimes.

Loblaws, dont les produits

Joe Fresh ont été trouvés dans les

ruines du Rana Plaza, a aussi promis de verser une aide d'urgence aux travailleurs blessés et aux familles des travailleurs décédés. Loblaws et Primark, ainsi que les marques européennes Bon Marché et

Mascot, ont signé une entente par

laquelle ils s'engagent à verser une compensation à long terme à partir d'un fond conjoint et selon une formule de compensation commune. Walmart Canada, dont les produits étaient fabriqués au Rana

Plaza en 2012, a jusqu'à maintenant

refusé de verser toute aide d'urgence ou toute forme de compensation aux victimes. Walmart a aussi refusé de verser une compensation aux familles des 112 travailleurs qui ont perdu la vie et aux 120 travailleurs qui ont été blessés dans l'incendie de l'usine Tazreen survenu en 2012.

Des lieux de travail

non sécuritaires, un problème systémique

Les lieux de travail non

sécuritaires et les pratiques dé?cientes en matière de santé et sécurité sont endémiques dans l'industrie du textile au Bangladesh.

Depuis 2005, environ 1 500

travailleurs ont été tués dans des incendies et des e?ondrements d'usines qui auraient pu être évités.

Les dangers les plus répandus sur

les lieux de travail sont : des édi?ces mal construits sur des fondations fragiles et comportant un trop grand nombre d'étages, des accès bloqués ou verrouillés, des sorties de secours inexistantes, des installations électriques défectueuses, des fenêtres barricadées, des piles de matériaux in?ammables, de l'équipement de lutte aux incendies inadéquat, peu ou pas de formation en santé et sécurité pour les travailleurs et les dirigeants et les pressions exercées sur les travailleurs pour qu'ils restent à leur poste de travail, même en présence d'un danger réel et ce, a?n d'assurer que les commandes soient honorées dans les délais requis. Dans le cas du Rana Plaza, les travailleurs et les cadres savaient la veille de la tragédie qu'une importante lézarde était apparue dans les fondations de l'édi?ce et les travailleurs avaient peur d'entrer dans l'usine le jour de l'e?ondrement, mais la direction leur a ordonné de renter au travail, sans quoi ils perdraient leur salaire, toujours pour honorer les délais imposés par les acheteurs.

Le Bangladesh : meneur de la

course vers les bas salaires

Le Bangladesh est le deuxième

plus important fabricant de vêtements destinés à l'exportation au monde et il o?re les plus bas coûts de main d'oeuvre de tous les pays producteurs de vêtements.

En date du 11 novembre,

le salaire minimum payé aux travailleurs du textile du Bangladesh

était de 38 $ par mois. En réaction

à d'importantes manifestations de

travailleurs qui réclamaient une augmentation à 100 $ par mois, le gouvernement du Bangladesh a o?ert de hausser le salaire minimum

à 66 $ par mois. Les propriétaires

des usines ont proposé un salaire minimum de 55 $ par mois, a?rmant qu'ils n'avaient pas les moyens de payer une hausse plus importante.

Pendant ce temps, les grandes

marques et les grands détaillants qui nagent dans les pro?ts refusent toute augmentation des prix payés à leurs fournisseurs, ce qui permettrait à ces derniers de verser

Conditions de travail

des travailleurs du textile au Bangladesh

Document d'information

Suite au verso

aux travailleurs un salaire assurant un minimum vital selon les normes locales.

Les droits des travailleurs sont

toujours restreints

La question des violations

des droits des travailleurs au

Bangladesh attire une attention

internationale croissante qui a pour e?et de faire monter la pression sur le gouvernement du pays a?n qu'il amende ses lois du travail et permette aux travailleurs de former des syndicats et de mener des négociations collectives pour améliorer les salaires et les conditions de travail.

Bien que certaines améliorations

aient été apportées à la législation du travail, la formation de syndicats dans les zones franches industrielles (d'exportation) est toujours interdite.

Et malgré des changements récents

apportés aux lois du travail, les travailleurs sont toujours victimes de mesures de répression extrêmes lorsqu'ils tentent de se syndiquer.

On parle du licenciement des

partisans du syndicat, d'agressions physiques, de menaces de mort à l'encontre des syndicalistes et du refus des autorités d'accorder des accréditations syndicales.quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44