UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE
J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était faite de les épousseter (1) sauf une fois l’an, avant la rentrée d’octobre Je ne savais pas encore lire que, déjà ; je les révérais(2), ces
Une figure de style : La métaphore
J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres 2 Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout; défense était faite de les épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre Je ne savais pas encore lire 4 que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées
SARTRE DANS LA NAUSÉE: UNE NOUVELLE MANIÈRE DE PENSER ET D
J’ai commencé ma vie comme je la finirai, sans doute: au milieu des livres Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées, droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je savais que la prospérité de notre famille en
La Chamade - Bouchra Aboura
La Chamade Edmond Dantes « J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres » Pour Gabrielle et son double Ses professeurs lui avaient souvent parlé du pouvoir des mots De cette force silencieuse, de cette autorité rassurante qu’ils pouvaient porter Bien sûr, elle n’y avait pas cru On ne croit jamais ses
Les Mouches
«J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres» (Les Mots, 1964) Sartre a 2 ans lorsque son père meurt en 1907 Sa mère se remarie en 1916 La vie familiale lui offrant trop souvent le spectacle des conflits de la vie bourgeoise, il se réfugie dans les livres Parisien de naissance, c'est pourtant au lycée de
Lectures d’enfance et vocation d’écrivain
"J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres" Ces propos de Sartre dans Les Mots pourraient s’appliquer à nombre d’auteurs évoquant leur enfance et leur trajectoire d’écrivain L’apprentissage de la lecture et la découverte de la littérature constituent de
IGNORER L’INCONSCIENT PEUT-IL NOUS RENDRE NOTRE LIBERTÉ
considérée comme un essai d’auto-analyse : «j’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres » À l’âge de cinq ans déjà, ne manquant pas de confiance en soi et jouissant d’un environnement social privilégié, cultivé, il savait déjà qu’il deviendrait écrivain Son projet originel serait donc
eVoCaCión de GuilleRmo de toRRe
j’ai toujours aimé dès le début toutes les manifestations intéressantes, si nouvelles qu’elles fussent Proust (Le Côté de Guermantes) J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute: au milieu des livres Jean-Paul Sartre (Les mots) Yo soy un actualista, un vitalista Adoro la vida vibrante
Français – étude de corpus Préparation au CRPE
bureau de son grand-père Comme le texte l'indique, le narrateur a donc grandi au milieu des livres : « J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres » Cela suppose aussi que les enfants aient pu apprendre à lire L'éducation et l'instruction sont ainsi des prérequis Et a priori, on n'apprend pas à lire
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Français - étude de corpus
Préparation au CRPE
Le corpus est constitué de quatre textes, tous extraits de romans du 20ème siècle. Troisd'entre eux sont des récits autobiographiques écrits par des auteurs français : le texte 2 est issu du
roman Charrette bleue de René Barjavel, le texte 3 est un extrait de La Gloire de mon père deMarcel Pagnol, le texte 4 est issu des Mots de Jean-Paul Sartre. Le texte 1 quant à lui est un extrait
du roman Baron perché écrit par l'auteur italien Italo Calvino. Qu'ils soient autobiographiques ou
non, tous les textes du corpus décrivent le parcours initiatique d'un enfant au contact d'un milieu
donné.Quels éléments, précisément, permettent à l'enfant de construire - et de se construire -
sa culture ? Dans un premier temps nous étudierons la personnalité de l'enfant comme moteur de la construction de ses pratiques culturelles. Nous verrons dans un second temps en quoi celle-ci estnécessairement liée à l'entourage de l'enfant, si ce n'est à son environnement immédiat.
Tout d'abord, tous les textes du corpus mettent en scène des enfants dont la curiosité etl'intérêt prononcés pour leur environnement permettent et facilitent le contact avec des " objets »
culturels : des livres, des mots. Le développement d'un lien avec ces objets culturels est biensouvent le résultat d'une découverte réalisée par l'enfant lui-même. Ainsi on remarque une
utilisation récurrente du verbe " découvrir » : " je découvris » (textes 2 et 4), " je les avais
découverts » (texte 4).En outre cette découverte ne semble pas être le fruit d'un hasard mais plutôt l'aboutissement
de la démarche dynamique, " pro-active », d'un enfant entreprenant : les propositions verbalesutilisées dans le texte de Marcel Pagnol " ce que j'écoutais, ce que je guettais » (texte 3) traduisent
l'attention particulière que porte l'enfant à la langue française. Nous avons affaire ici à un enfant
indéniablement curieux. Ce trait de caractère est également mis en évidence dans les textes 2 et 4
avec l'utilisation de proposition verbales marquant l'action : " je picorais » (texte 2) " partait à la
recherche » (texte 1) " je me lançai » (texte 4). Cette démarche dynamique, nécessaire à
l'appropriation de la pratique culturelle par l'enfant (maniement de la langue, à l'oral et à l'écrit,
lecture, étude) se double d'un intérêt particulier pour les objets de sa découverte : emploi du champ
lexical de la passion " passion démesurée », " brûlait de » (texte 1) " j'adorais » (texte 3) " je les
révérais » (texte 4).Si le caractère et la personnalité de l'enfant sont incontestablement des éléments
indispensables au développement de ses pratiques culturelles, ils ne sont pas pour autant suffisants
pour construire sa culture.En effet, au-delà de la curiosité et de la démarche d'investigation de l'enfant, le milieu et le
contexte dans lesquels celui-ci évolue sont primordiaux pour permettre la construction de sa culture.
Ainsi, dans le texte 2 et le texte 4, les auteurs évoquent des lieux familiaux ou proches du narrateur
dans lesquels on trouve quantité incroyable de livres, d'albums ou de revues " des piles et des tas »
(texte 2) " il y en avait partout » (texte 4). Dans le texte de Sartre, il s'agit plus précisément du
bureau de son grand-père. Comme le texte l'indique, le narrateur a donc grandi au milieu des livres :
" J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres ».Cela suppose aussi que les enfants aient pu apprendre à lire. L'éducation et l'instruction sont ainsi
des prérequis. Et a priori, on n'apprend pas à lire tout seul. Dans le texte 3 et le texte 1, l'importance
du milieu est ainsi soulignée par la présence d'un ou de plusieurs personnages adultes, dont le rôle
s'apparente à celui d'un référent voire d'un mentor - " réclamait », " se faire expliquer » (texte 1) ;
" je demandais des explications » (texte 3). Celui-ci peut répondre aux questionnements de l'enfant
et lui permettre d'avancer dans son apprentissage. Dans le texte 3, ce rôle est d'ailleurs élargi à celui
d'inspirateur, de guide : " Mon père et mon oncle encourageaient cette manie ». Cependant, d'après
Barjavel dans son récit (texte 2), la présence d'un référent n'est pas indispensable à la construction
de la culture, une fois l'apprentissage de la lecture acquis : " Je n'avais personne pour diriger mes
lectures ». L'absence de filtre " adulte » apparaît même comme bénéfique dans la construction de la
culture : " Et je pense que ce fut bien (...) Le tri se fait après ».Dans cette perspective, le texte 1 rejoint le texte de Barjavel. En effet, le personnage de référent
dans le récit de Calvino, incarné par l'Abbé (le " précepteur ») ne semble véritablement " utile » à
l'enfant dans la construction de sa culture et de son apprentissage qu'au début de l'histoire. Le texte
décrit ainsi un enfant plutôt autodidacte, dont la construction de la culture passe aussi parl'expérience : " il brûlait de mettre ses nouvelles connaissances à l'épreuve ». Côme parvient même
à trouver par ses propres moyens les réponses aux questions qu'il se pose " Après que Côme avait
fourni la réponse ». La construction de la culture et l'apprentissage chez l'enfant semblent ainsi s'appuyer surplusieurs éléments, relevant à la fois de l'inné et de l'acquis. La curiosité, la soif de connaître sont
des éléments clés dans la construction de la culture chez l'enfant. Toutefois, cette curiosité ne suffit
pas si elle n'est pas nourrie : le milieu doit ainsi être propice à son éveil et à son essor. Les enfants
présentés dans les textes du corpus sont des enfants au contact de livres et/ou d'adultes cultivés.
L'environnement, ainsi que les pratiques culturelles de la famille ou des proches, semblent doncessentiels à la construction et au développement de la culture de l'enfant. Enfin, l'expérience
apparaît également comme un moyen pour l'enfant de s'approprier de nouvelles connaissances. Siles figures de l'adulte et du référent sont importantes, l'autonomie est donc tout aussi nécessaire
pour lui permettre d'avancer dans la construction de sa culture.quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22