[PDF] PLAN POUR LA LUTTE CONTRE LE CANCER EN TUNISIE 2015-2019



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Formations sociales

L’articulation du Plan obésité avec le Programme national nutrition santé (PNNS 2011 - 2015) et le Programme national pour l’alimentation (PNA), ainsi qu’avec le Plan national santé environnement (PNSE), le Plan national alimentation insertion (PAI) et le Plan santé à l’école (PSE), est un élément crucial de cette mobilisation



Programme national nutrition santé 2011

- Pilotage du Programme national nutrition santé (PNNS) et du Plan obésité † 8 - Le PNNS 2011-2015 : une élaboration fondée sur une large concertation † 9 - Les principes généraux du PNNS † 10 - Leviers stratégiques † 11 Axes stratégiques du Programme † 13



EU Action Plan on Childhood Obesity 2014-2020

1 The Dutch Member of the High Level Group stated that “the Netherlands can not support the Action Plan at the current moment, because it considers most of the actions lacking cross-border elements and having a dominant national character, thus falling under national responsib ility Therefore the Netherlands regards the Action Plan



Member States challenge of obesity strategies for response

The World Health Organization was established in 1948 as the specialized agency of the United Nations respon-sible for directing and coordinating authority for international health matters and public health



Alimentation Nutrition - ANIA

Le plan « obésité » de Michelle Obama En Février, la première dame Michelle Obama a lancé « Let's Move », campagne visant à résoudre l'épidémie d'obésité infantile en une génération Dans ce cadre, un rapport proposant un plan d'action avec 70 recommandations a été remis au président Barack Obama



ll OOMMSS aavveecc llee NNiiggeerr - WHO

Sanitaire 2011-2015 et le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015 Elle prend en compte les orientations stratégiques et programmatiques de l’OMS telles que définies dans le Douzième Programme Général de Travail 2014-2019 et les Orientations



PLAN POUR LA LUTTE CONTRE LE CANCER EN TUNISIE 2015-2019

Février 2015 PLAN POUR LA LUTTE CONTRE LE CANCER EN TUNISIE 2015-2019 2 Introduction Le cancer est un fléau mondial Selon l’OMS, dans le monde en 2012, il y a



Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et

Le Plan et budget 2016-2020 est le fruit de consultations approfondies avec les Sociétés nationales et le person - nel de la Fédération internationale Il s’appuie sur les enseignements tirés à ce jour de la mise en œuvre de la Stratégie 2020 et des recommandations formulées lors de l’examen à mi-parcours Il présente les

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1

REPUBLIQUE TUNISIENNE

MINISTERE DE LA SANTE

Février 2015

PLAN POUR LA LUTTE

CONTRE LE CANCER EN TUNISIE

2015-2019

2

Introduction

de nouveaux cas de cancer qui ont été diagnostiqués et 8,2 millions de décès par cancer, avec

pathologie grave, pouvant se produire dans n'importe quel organe et à tout âge. De par sa

gravité, le cancer engendre une peur profonde et de l'anxiété chez la plupart des personnes.

La tendance est à la hausse ; d'ici à 2035, il y aurait autour de 24 millions de cas incidents de

cancer, et 13 à 16 millions de décès annuels par cancer. des cancers : le vieillissement de la population, l'adoption du mode vie occidental au plan mondial (mauvaises habitudes alimentaires, sédentarité, obésité...) et le tabac. À l'heure actuelle, nous disposons suffisamment de connaissances pour prévenir au moins un

tiers des cancers. Selon la disponibilité des ressources, la détection précoce associée à un

traitement adéquat permet de guérir un autre tiers des cancers. Et même dans les cas avancés,

la prévention et le soulagement de la souffrance peut grandement améliorer la qualité de vie

des personnes atteintes de cancer et leur les familles. En Tunisie et à es cancers poseront au système de santé des défis particuliers au cours des prochaines années. Le nombre de nouveaux cas dans les années à venir observera une augmentation importante, compte tenu de l'évolution démographique et du vieillissement. D part, le fardeau économique sera très lourd, en raison de la complexité du traitement des cancers, nouveaux résultats de la recherche. Par conséquent, se réaliser intervenants. La Tunisie, tout comme l'Australie, la Norvège, le Canada, la Grande-Bretagne et la plupart

des pays européens, a adhéré à la conclusion de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)

que, le moyen le plus efficace pour réduire l'incidence et l'impact de cancer, serait mise en 3

Qu'est-ce que la lutte contre le cancer ?

La lutte contre le cancer est une approche organisée pour réduire la charge du cancer dans une

communauté. Cette lutte a pour finalité de réduire le nombre de personnes qui développent un

cancer et le nombre de personnes qui en meurent, et pour assurer une meilleure qualité de vie pour ceux qui sont atteints.

La lutte contre le cancer nécessite une approche planifiée, systématique et coordonnée. Elle

exige des ressources, bien souvent limitées. Elle offre à travers planification rigoureuse et un

choix approprié des priorités, le meilleur rapport coût efficacité.

Cette stratégie couvre la prévention, le dépistage, la détection précoce, le diagnostic, le

traitement, la réadaptation et de soutien et les soins palliatifs, en se proposant de garantir

l'équité d'accès aux services, le développement des ressources humaines qualifiées, la

conduction de travaux de recherche pertinents, le suivi et l'évaluation des services. Pourquoi avons-nous besoin d'une stratégie de lutte contre le cancer ?

La Tunisie entame son troisième plan de lutte contre le cancer ; le premier plan était celui de

la période 2006-2010 et le second pour la période 2010-2014. En dépit de ces deux plans précédents et paramédicales assurant la prévention et la prise en charge des malades atteintes de cancer, il persiste des insuffisances : -La demande de services de cancer aug années. Ce qui suppose un accroissement du fardeau économique lié au cancer.

- La capacité à répondre à cette demande est limitée par un certain nombre de facteurs, tels

que le manque de ressources humaines,

entre les différents intervenants. Cette situation, a entraîné des délais d'attente parfois

inacceptables pour le diagnostic et le traitement. - itable, pour les personnes socialement

défavorisées et géographiquement éloignées des grandes villes universitaires, qui sont

incapables de payer les frais de transport pour se faire soigner dans les centres spécialisés. - La qualité des services de cancérologie est inégale Les lacunes existent également dans les activités de prévention Les recommandations pertinentes pour la stratégie nationale contre le cancer peuvent être résumées de la façon suivante : Le futur Programme national contre le cancer doit avoir un caractère global.

Le Programme national contre le cancer doit obtenir une large adhésion des différents

intervenants ; le plan cancer devra clairement indiquer de quelle manière les acteurs et les

institutions spécialisées de la lutte contre le cancer peuvent utiliser le programme et le mettre

4 L'objectif général de la stratégie est de fournir un cadre global pour mieux orienter les activités existantes et futures en vue de : du cancer sur la population réduire les inégalités de santé liées au cancer renforcer la promotion de la santé, assurer un diagnostic rapide pour ceux qui sont atteints et garantir un accès en temps opportun à des soins de qualité. réduire les obstacles aux soins de cancérologie rigoureuse en faisant le meilleur usage des ressources disponibles et identifier les ressources supplémentaires nécessaires développer la recherche dans le domaine de la cancérologie renforcer le développement des ressources humaines qualifiées à travers des programmes de formation appropriée. 5

Situation de la lutte contre le cancer en Tunisie

Situation épidémiologique

situation

caractérisée par une prédominance des maladies transmissibles et carentielles telles que les

maladies à transmission hydrique et le paludisme, la malnutrition protéino-énergétique qui ont

considérablement reculé, à celle des maladies non transmissibles

prédominantes. Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des

adultes, suivies par le cancer, les accidents et les traumatismes.

diverses raisons, les dernières publications sont relatives à la période 2004-2006 pour la

région du Nord, 2003-2007 pour le gouvernorat de Sousse et 2000-2002 pour le gouvernorat est de 12 189 est de 127,0/100 000 chez les hommes et de 95,7/100 000 chez les femmes. Les cancers les plus fréquents chez les hommes sont ceux du poumon, de la vessie et le cancer colorectal, tandis que chez les femmes ce sont le cancer du sein, le cancer colorectal et celui

7 339 décès par an. Le

hommes et de 49,3/100

000 chez les femmes. Le cancer du poumon est la première cause de mortalité chez les

hommes, suivi du cancer colorectal et du cancer de la vessie. Chez les femmes, le cancer du sein vient en tête, suivi du cancer colorectal et des leucémies. 6 Tableau 1. Incidence et mortalité du cancer selon les cinq principaux sites du cancer

Incidence du

cancer

Total : 12 189 nouveaux cas

par an

Hommes Femmes

Site du cancer

Nombre de

cas des cance rs Taux brut AS R*

Site du

cancer Nomb re de cas des Taux brut ASR* Poumon 1631 24,1 30,5 31,1 Sein 1826 33,5 34,1 31,8

Vessie 814 12,0 15,2 15,3

Côlon et

rectum 572 10,5 10,7 10,0 Côlon et rectum 631 9,4 11,8 11,9 Utérus 265 4,9 4,9 4,8

Prostate 618 9,2 11,6 11,3

Lymphome

s non hodgkinien s 239 4,4 4,5 4,2

Lymphomes non

hodgkiniens 328 4,9 6,1 6,1 Ovaire 237 4,4 4,4 4,2

Total** 6745 100 126,1

127,

0 Total** 5444 100 101,6 95,7

Mortalité due au

cancer

Total : 7 339

décès/an

Hommes Femmes

Site du cancer Nombre % des Taux

AS R*

Site du

cancer Nomb re % des Taux ASR* de décès cancer s brut de décès cancer s brut Poumon 1461 32,4 27,3 27,8 Sein 624 22,0 11,6 10,8

Côlon et rectum 379 8,4 7,1 7,0

Côlon et

rectum 342 12,1 6,4 5,9 Vessie 356 7,9 6,7 6,5 Leucémie 158 5,6 2,9 2,9

Prostate 353 7,8 6,6 5,9 Estomac 157 5,5 157 2,9

Estomac 244 5,4 4,6 4,5 Ovaire 155 5,5 2,9 2,8

Total** 4511 100 84,3 84,1 Total** 2828 100 52,8 49,3 * ASR (W): Taux standardisé ** Hormis le cancer de la peau sans mélanome

Source : GLOBOCAN 2012, http://globocan.iarc.fr.

La consommation tabagique et du mode vie occidental (mauvaises habitudes chez les h 12/100 000 en 1988 à

31.1/100 000 en 2012 ancer du sein est

passée de 16/100 000 en 1994 à 31.8/100 000 en 2012

Le diagnostic est très souvent tardif

diamètre moyen clinique au diagnostic se situe autour de 4,0 cm ; alors que pour le Cancer u diagnostic, avec 48,4% régionale 7

Prévention des cancers

La prévention primaire du cancer implique l'élimination ou la réduction de l'exposition à des

facteurs de risque incriminé. Selon des sources internationales1,2, on estime que 30 à 50 % des

cancers pourraient être évitées, modes de vie sains. Dans un programme de lutte contre le cancer, il est fortement recommandé

prévention du cancer et la promotion de la santé. Au cours des dernières années,

de la santé (OMS) et le Fonds Mondial de Recherche contre le

Cancer (FMRC) 1 ont à plusieurs reprises

maladies chroniques (telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète). Ces

facteurs de risque sont les conséquences des modifications survenues au sein de la société

démontrent que des méthodes de prévention de grande envergure seraient par ailleurs

rentables3. Parmi les Stratégies prometteuses dans la prévention du cancer, on peut citer : cibles : la population doit prendre conscience de son mode de vie et de son effet sur la santé En Tunisie, les caractéristiques estimées du cancer en Tunisie indiquent que les cancers du poumon, du sein, le cancer colorectal, et ceux de la vessie et de la prostate représentent la moitié de tous les nouveaux cas. Les trois types de cancer les plus fréquents chez les hommes sont ceux du poumon, de la vessie et de la prostate. Chez les femmes, le cancer du sein, le ncers, ceux du

poumon et de la vessie sont hautement évitables grâce à la lutte antitabac ; les cancers

colorectaux peuvent être évités par la lutte contre la surcharge pondérale et la détection

précoce des lésions précancéreuses, tandis que le cancer du sein ne peut être empêché mais

peut être maîtrisé grâce à une détection précoce et à un traitement approprié.

Le programme national de lutte contre les MNT comprend six domaines pour chaque facteur de risque, dont le programme de lutte contre le tabagisme, en 1996 et

été

menée dans le pays en 2010.

1 World Health Organization WHO-Global-Report Preventing Chronic Diseases: A Vital investment; 2005.

http://www.who.int/chp/en/

2 World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research. Food, Nutrition, Physical Activity,

and the Prevention of Cancer : a Global Perspective. Washington DC : AICR, 2007.

3 OFSP 2010 : Evaluation économique des mesures de prévention : retour sur investissement de la prévention

(analyse coûts bénéfices). http://www.bag. admin.ch/evaluation/01759/07612/07620/index. html?lang=fr 8

Le tabac

Tunisie

et peut être réglementé grâce à des mesures efficaces de lutte antitabac. Les statistiques

montrent que 1,7 million de personnes fument dans le pays, essentiellement des hommes, et environ la moitié de la femmes et 18 % des jeunes (13-15 ans) (20 % de garçons et 4 % de filles). Les fumeurs

de 13 ans. Dans le principal hôpital général du pays, un tiers des médecins, deux cinquièmes

des infirmiers et deux tiers des employés fument actuellement. Il a également été signalé que

les enseignants et les élèves fumaient pendant les cours.

23 février

commerce illicite des

produits du tabac, signé le 11 janvier 2013), interdisant de fumer dans les lieux publics

comme les écoles, les transports publics, les bibliothèques, les

narguilé est également disponible dans les salons de thé et est très populaire parmi les jeunes

(garçons et filles). Les cigarettes électroniques ont été introduites sans autorisation

gouvernementale et ne sont vendues organise des campagnes

Tunisie a une " journée sans tabac » au cours de laquelle des messages sont diffusés

(panneaux et annonces que des dépliants tabagisme avec de substituts sont organisés, mais le nombre de consultations reste

limité. Au total, 250 médecins du secteur de la santé publique ont été formés à la lutte contre

du tabac. pilote et soulève plusieurs questions importantes. Ce projet a conclu que ce plan devait renforcer et le type des messages figurant sur les paquets de cigarettes. Le

à quatre fois par an, ont eu un effet très

minime Certaines organisations non gouvernementales (ONG) telles que la Ligue nationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires (LNCTMR), le Croissant-Rouge et

tunisienne des stagiaires internes et des étudiants en médecine (Associa-Med) participent à la

contre le cancer (ATCC) et la

Fédération tunisienne de sports pour tous (FTSpT) sont également impliquées dans les

campagnes de lutte contre le cancer. loi

1990 et

2006) auprès de sujets âgés de 15 ans et plus que 87,9 % des hommes et 99,8 % des femmes

-à- des 12 mois 9 réglementation juridiquement contraignante sur la publicité, le parrainage, ou la Surcharge pondérale et obésité, alimentation, activité physique

Tunisie,

plus particulièrement che étude effectuée sur des sujets âgés de 35 à 70 ans entre 1980 et 2005 que la prévalence de masse corporelle (IMC) de 25 kg/m2 et plus a doublé de 25 % à 50 % chez les hommes, et

presque doublé, passant de 41 % à 70 % chez les femmes. De même, la prévalence de

hommes étaient

obèses mais ils étaient 12 % en 2005. Chez les femmes, 13 % étaient obèses en 1980 et 39 %

en 2005 diagnostiquée chez 10 % des enfants de moins de 5 ans en 20124,5. physique et une alimentation saine, est en cours - 2017) et une étude

pilote doit commencer à brève échéance. Les quatre axes de cette stratégie sont : promotion

physique ; promotion de produits alimentaires salubres/sains ; et dépistage et traitement de la les enfants.

Autres déterminants potentiels du cancer

La Tunisie a établi ou établira plusieurs autres programmes de prévention, comme suit : Réglementation de la prévention technique des expositions professionnelles (stratégie en 2012-2013) ; Programme de protection contre les rayonnements ultraviolets et de prévention du gne de sensibilisation par les médias ; Programme de protection contre les contaminants de

Infection due au virus du papillome humain (VPH)

standardisé selon -années (registre du cancer du nord de la Tunisie, 2004-2006), de 7,1/100 000 femmes-années dans le centre du pays Cancer Incidence in Five Continents, 1998-2002, registre du cancer de Sousse), et de 2,3/100 000 femmes-années dans le sud du pays (registre du cancer de Sfax, 2000-2002). La vaccination contre le VPH ne fait pas partie du programme national

démonstration de cette vaccination dans le pays. Le vaccin contre le VPH a été approuvé et

est utilisé dans le secteur privé

4 Institut national de statistique (INS). Ministère de la santé publique, Institut national de nutrition et de

technologie alimentaire. Enquête nationale 1996-1997. Évaluation de l'état nutritionnel de la population

tunisienne. Tunisie, 1998.

5 El Ati, J et al. Gender obesity inequities are huge but differ greatly according to environment and socio-

economics in a North African Setting: a national cross-sectional study in Tunisia. PLoS One. 2012; 7 (10):e48153

(PMID:

23118943).

10

Détection précoce des cancers

Afin de réduire la mortalité par cancer au niveau des populations, systématique de programmes de détection précoce du cancer au niveau de la population est

une possibilité importante. Pour être efficaces, les programmes de détection précoce devraient

atteindre une couverture dépassant 70% de la population cible.

La détection précoce peut-être obtenu par deux actions de prévention secondaire qui

le dépistage qui permet de faire le diagnostic au moment où la maladie est encore

asymptomatique et même parfois de détecter les lésions précancéreuses. Le dépistage

doit généralement être confirmé par des examens complémentaires permettant de

ablir. Les cancers dépistables doivent présenter une phase préclinique assez longue, au cours de laquelle ils pourront être dépistés. la symptômes o, a des stades ou les individus ne viennent habituellement pas spontanément consulterévolutio cancer, la détection précoce intervient, forcément, en aval du dépistage. (basé sur est une véritable entreprise très complexe qui

demande une logistique lourde, un contrôle-qualité rigoureux et des moyens humains et

financiers assez importants. Les plans de lutte contre le cancer pour 2006-2010 et 2010-2014 ont inclus le dépistage des cancers du sein et de effectué dans les

structures de première ligne. Le secteur privé en fait moins que celles-ci, excepté pour les

tests Pap. Des campagnes de sensibilisation sur les signes et les symptômes précoces du

cancer sont organisées à travers les journaux, la télévision, et des programmes de radio.

Plusieurs associations de femmes effectuent régulièrement des visites dans les villages, avec activités destinées population, des activités de sensibilisation sont fournisseurs de soins de santé en raison des grandes disparités existant dans la formation du

personnel des unités de soins de santé primaire. Les médecins et les sages-femmes sont

formés pour reconnaître les signes et les symptômes précoces du cancer. 11

Cancer du sein

souvent à

un stade tardif (30 % au stade localisé ; 40 % au stade régional ; 15 % à un stade

métastatique). En Tunisie, le cancer du sein peut être stigmatisé par la société et la famille des

patientes. population (ONFP) et la Direction des soins de santé de base (DSSB). La détection précoce est faite annuellement par examen clinique des seins (ECS) à partir de

ans et au-delà. Il a été noté que cet examen était généralement offert à toute

femme se présentant consultation dans un centre de santé. Le taux de couverture est

cependant faible, inférieur à les résultats sont anormaux sont envoyées faire une mammographie de diagnostic (normalement effectuée une semaine plus tard). La mammographie de confirmation du après un ECS anormal semblent faibles, de même que ceux de confirmation des diagnostics.

temps. Le dépistage est effectué par le frottis cervical (30 000 frottis sont prélevés par an) ;

ans -à- sexuellement ments multiples, de contacts sexuels précoces). Les frottis cervicaux

sont effectués par les médecins et les sages-femmes dans les unités de première ligne, les

centres de planification familiale, dans le secteur privé, et dans les services de gynéco-

obstétrique. Les femmes doivent revenir chercher les résultats des examens cytologiques ou sont rappelées pour une confirmation du diagnostic. Cette confirmation est faite par colposcopie et biopsie. Le taux de couverture du dépistage est faible (14 %). Outre le problème de ce faible taux, le des pertes de

suivi, les diagnostics tardifs (stades 3 et 4 dans plus de 30 % des cas) et le taux élevé de frottis

Le dépistage par inspection visuelle et les tests ADN pour le VPH ne sont pas effectués.

Cancer colorectal

de dépistage systématique basé sur la population dans le pays, bien

que le cancer colorectal soit le quatrième et le deuxième cancer le plus répandu

respectivement chez les hommes et les femmes. Une augmentation régulière du nombre de 12 cancers sont très agressifs et commencent souvent lorsque les patients sont relativement jeunes (moins de 40 ans). Un projet pilote multicentrique de deux ans sera mis e

colorectal. Les personnes cibles seront des hommes et des femmes de 50 à 74 ans sans

antécédents médicaux familiaux ou personnels de cancer colorectal qui ne souffrent

maladie invalidante. Le dépistage se fera par le test Hemoccult II, et si celui-ci est positif, une

coloscopie sera effectuée.

Cancer de la prostate

Ministère de

la santé. 13

Prise en charge des cancers

Il existe plusieurs lacunes dans le domaine de la prise en charge : - Insuffisances au niveau de la formation pré graduée Il existe une hétérogénéité entre les quatre facultés de médecine de cancérologie générale est La cancérologie spéciale enseignée au sein de certificats par organe et localisation - Insuffisances en ressources pour la prise en charge du cancer La demande de services de cancérologie est importante et ne cesse de s'accroître. Les établissements existants ne sont pas en mesure de bien répondre à cette particulier pour la radiothérapie.

Les structures existantes sont les suivantes :

o Institut Salah Azaiez o 7 o Hôpital de jour: 4 o Services radiothérapie : 2 + 1 (en cours)

8 machines Publiques, 8 machines privées

o Services de chirurgie o Cliniques sont relativement longs et nuisent aux patients : o Formalités de PEC (chimiothérapie) lentes (3 à 5 semaines) o Radiothérapie: Problèmes de place sur les machines disponibles : - 6 semaines (Sfax) - 5 à 6 mois (ISA, Sousse) - 2 à 3 semaines en privé o Délais pour la chirurgie: 3 à 5 semaines Les ressources humaines qualifiées pour le traitement du cancer, actuelles et potentielles demeurent faibles : 14 Discipline Médecins en formation Médecins en exercice

Médecine carcinologique 40 70

Radiothérapie 27 28

Chirurgie carcinologique 23 16

+ B14:C17Chirurgie d'organes et autres spécialistes intervenant dans la prise en charge du cancer o Le nombre de paramédicaux spécialisés dans la prise en charge des cancers demeure insuffisant - Absence de paramédicaux spécialisés en carcinologie promotions) - Insuffisances au niveau des soins de support personnel.

Le réseau de soins est fragmenté

La qualité des services de cancérologie est inégale, ce qui signifie que la populatio pas accès à des services de lutte contre le cancer présentant une qualité uniforme.

En matière de couverture des dépenses

o La liste des interventions prises en charge par la CNAM est très limitée (2/19). o Il existe une inégalité des soins entre les indigents et les affiliés sociaux (pour les médicaments spécifiques et les appareillages). 15

Recherche sur le cancer

Len ressources aussi bien humaines

que financières. Il existe également un manque de coordination de cette recherche. 16

précocement. Dans les pays développés, une rémission complète est observée 2 fois/3. En

n soit

18/100.000 enfants âgés de moins de 15 ans. Peu de données statistiques Tunisiennes ont été

La prise en charge des enfants atteints de cancer souffre de plusieurs insuffisances :

Structure de prise en charge

o o auto-greffe de cellules souches hématopoïétiques. Personnel médical formé en oncologie pédiatriquequotesdbs_dbs45.pdfusesText_45