Formations sociales
L’articulation du Plan obésité avec le Programme national nutrition santé (PNNS 2011 - 2015) et le Programme national pour l’alimentation (PNA), ainsi qu’avec le Plan national santé environnement (PNSE), le Plan national alimentation insertion (PAI) et le Plan santé à l’école (PSE), est un élément crucial de cette mobilisation
Programme national nutrition santé 2011
- Pilotage du Programme national nutrition santé (PNNS) et du Plan obésité † 8 - Le PNNS 2011-2015 : une élaboration fondée sur une large concertation † 9 - Les principes généraux du PNNS † 10 - Leviers stratégiques † 11 Axes stratégiques du Programme † 13
EU Action Plan on Childhood Obesity 2014-2020
1 The Dutch Member of the High Level Group stated that “the Netherlands can not support the Action Plan at the current moment, because it considers most of the actions lacking cross-border elements and having a dominant national character, thus falling under national responsib ility Therefore the Netherlands regards the Action Plan
Member States challenge of obesity strategies for response
The World Health Organization was established in 1948 as the specialized agency of the United Nations respon-sible for directing and coordinating authority for international health matters and public health
Alimentation Nutrition - ANIA
Le plan « obésité » de Michelle Obama En Février, la première dame Michelle Obama a lancé « Let's Move », campagne visant à résoudre l'épidémie d'obésité infantile en une génération Dans ce cadre, un rapport proposant un plan d'action avec 70 recommandations a été remis au président Barack Obama
ll OOMMSS aavveecc llee NNiiggeerr - WHO
Sanitaire 2011-2015 et le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015 Elle prend en compte les orientations stratégiques et programmatiques de l’OMS telles que définies dans le Douzième Programme Général de Travail 2014-2019 et les Orientations
PLAN POUR LA LUTTE CONTRE LE CANCER EN TUNISIE 2015-2019
Février 2015 PLAN POUR LA LUTTE CONTRE LE CANCER EN TUNISIE 2015-2019 2 Introduction Le cancer est un fléau mondial Selon l’OMS, dans le monde en 2012, il y a
Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et
Le Plan et budget 2016-2020 est le fruit de consultations approfondies avec les Sociétés nationales et le person - nel de la Fédération internationale Il s’appuie sur les enseignements tirés à ce jour de la mise en œuvre de la Stratégie 2020 et des recommandations formulées lors de l’examen à mi-parcours Il présente les
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1
REPUBLIQUE TUNISIENNE
MINISTERE DE LA SANTE
Février 2015
PLAN POUR LA LUTTE
CONTRE LE CANCER EN TUNISIE
2015-2019
2Introduction
de nouveaux cas de cancer qui ont été diagnostiqués et 8,2 millions de décès par cancer, avec
pathologie grave, pouvant se produire dans n'importe quel organe et à tout âge. De par sagravité, le cancer engendre une peur profonde et de l'anxiété chez la plupart des personnes.
La tendance est à la hausse ; d'ici à 2035, il y aurait autour de 24 millions de cas incidents de
cancer, et 13 à 16 millions de décès annuels par cancer. des cancers : le vieillissement de la population, l'adoption du mode vie occidental au plan mondial (mauvaises habitudes alimentaires, sédentarité, obésité...) et le tabac. À l'heure actuelle, nous disposons suffisamment de connaissances pour prévenir au moins untiers des cancers. Selon la disponibilité des ressources, la détection précoce associée à un
traitement adéquat permet de guérir un autre tiers des cancers. Et même dans les cas avancés,
la prévention et le soulagement de la souffrance peut grandement améliorer la qualité de vie
des personnes atteintes de cancer et leur les familles. En Tunisie et à es cancers poseront au système de santé des défis particuliers au cours des prochaines années. Le nombre de nouveaux cas dans les années à venir observera une augmentation importante, compte tenu de l'évolution démographique et du vieillissement. D part, le fardeau économique sera très lourd, en raison de la complexité du traitement des cancers, nouveaux résultats de la recherche. Par conséquent, se réaliser intervenants. La Tunisie, tout comme l'Australie, la Norvège, le Canada, la Grande-Bretagne et la plupartdes pays européens, a adhéré à la conclusion de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
que, le moyen le plus efficace pour réduire l'incidence et l'impact de cancer, serait mise en 3Qu'est-ce que la lutte contre le cancer ?
La lutte contre le cancer est une approche organisée pour réduire la charge du cancer dans unecommunauté. Cette lutte a pour finalité de réduire le nombre de personnes qui développent un
cancer et le nombre de personnes qui en meurent, et pour assurer une meilleure qualité de vie pour ceux qui sont atteints.La lutte contre le cancer nécessite une approche planifiée, systématique et coordonnée. Elle
exige des ressources, bien souvent limitées. Elle offre à travers planification rigoureuse et un
choix approprié des priorités, le meilleur rapport coût efficacité.Cette stratégie couvre la prévention, le dépistage, la détection précoce, le diagnostic, le
traitement, la réadaptation et de soutien et les soins palliatifs, en se proposant de garantirl'équité d'accès aux services, le développement des ressources humaines qualifiées, la
conduction de travaux de recherche pertinents, le suivi et l'évaluation des services. Pourquoi avons-nous besoin d'une stratégie de lutte contre le cancer ?La Tunisie entame son troisième plan de lutte contre le cancer ; le premier plan était celui de
la période 2006-2010 et le second pour la période 2010-2014. En dépit de ces deux plans précédents et paramédicales assurant la prévention et la prise en charge des malades atteintes de cancer, il persiste des insuffisances : -La demande de services de cancer aug années. Ce qui suppose un accroissement du fardeau économique lié au cancer.- La capacité à répondre à cette demande est limitée par un certain nombre de facteurs, tels
que le manque de ressources humaines,entre les différents intervenants. Cette situation, a entraîné des délais d'attente parfois
inacceptables pour le diagnostic et le traitement. - itable, pour les personnes socialementdéfavorisées et géographiquement éloignées des grandes villes universitaires, qui sont
incapables de payer les frais de transport pour se faire soigner dans les centres spécialisés. - La qualité des services de cancérologie est inégale Les lacunes existent également dans les activités de prévention Les recommandations pertinentes pour la stratégie nationale contre le cancer peuvent être résumées de la façon suivante : Le futur Programme national contre le cancer doit avoir un caractère global.Le Programme national contre le cancer doit obtenir une large adhésion des différents
intervenants ; le plan cancer devra clairement indiquer de quelle manière les acteurs et lesinstitutions spécialisées de la lutte contre le cancer peuvent utiliser le programme et le mettre
4 L'objectif général de la stratégie est de fournir un cadre global pour mieux orienter les activités existantes et futures en vue de : du cancer sur la population réduire les inégalités de santé liées au cancer renforcer la promotion de la santé, assurer un diagnostic rapide pour ceux qui sont atteints et garantir un accès en temps opportun à des soins de qualité. réduire les obstacles aux soins de cancérologie rigoureuse en faisant le meilleur usage des ressources disponibles et identifier les ressources supplémentaires nécessaires développer la recherche dans le domaine de la cancérologie renforcer le développement des ressources humaines qualifiées à travers des programmes de formation appropriée. 5Situation de la lutte contre le cancer en Tunisie
Situation épidémiologique
situationcaractérisée par une prédominance des maladies transmissibles et carentielles telles que les
maladies à transmission hydrique et le paludisme, la malnutrition protéino-énergétique qui ont
considérablement reculé, à celle des maladies non transmissiblesprédominantes. Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des
adultes, suivies par le cancer, les accidents et les traumatismes.diverses raisons, les dernières publications sont relatives à la période 2004-2006 pour la
région du Nord, 2003-2007 pour le gouvernorat de Sousse et 2000-2002 pour le gouvernorat est de 12 189 est de 127,0/100 000 chez les hommes et de 95,7/100 000 chez les femmes. Les cancers les plus fréquents chez les hommes sont ceux du poumon, de la vessie et le cancer colorectal, tandis que chez les femmes ce sont le cancer du sein, le cancer colorectal et celui7 339 décès par an. Le
hommes et de 49,3/100000 chez les femmes. Le cancer du poumon est la première cause de mortalité chez les
hommes, suivi du cancer colorectal et du cancer de la vessie. Chez les femmes, le cancer du sein vient en tête, suivi du cancer colorectal et des leucémies. 6 Tableau 1. Incidence et mortalité du cancer selon les cinq principaux sites du cancerIncidence du
cancerTotal : 12 189 nouveaux cas
par anHommes Femmes
Site du cancer
Nombre de
cas des cance rs Taux brut AS R*Site du
cancer Nomb re de cas des Taux brut ASR* Poumon 1631 24,1 30,5 31,1 Sein 1826 33,5 34,1 31,8Vessie 814 12,0 15,2 15,3
Côlon et
rectum 572 10,5 10,7 10,0 Côlon et rectum 631 9,4 11,8 11,9 Utérus 265 4,9 4,9 4,8Prostate 618 9,2 11,6 11,3
Lymphome
s non hodgkinien s 239 4,4 4,5 4,2Lymphomes non
hodgkiniens 328 4,9 6,1 6,1 Ovaire 237 4,4 4,4 4,2Total** 6745 100 126,1
127,0 Total** 5444 100 101,6 95,7
Mortalité due au
cancerTotal : 7 339
décès/anHommes Femmes
Site du cancer Nombre % des Taux
AS R*Site du
cancer Nomb re % des Taux ASR* de décès cancer s brut de décès cancer s brut Poumon 1461 32,4 27,3 27,8 Sein 624 22,0 11,6 10,8Côlon et rectum 379 8,4 7,1 7,0
Côlon et
rectum 342 12,1 6,4 5,9 Vessie 356 7,9 6,7 6,5 Leucémie 158 5,6 2,9 2,9Prostate 353 7,8 6,6 5,9 Estomac 157 5,5 157 2,9
Estomac 244 5,4 4,6 4,5 Ovaire 155 5,5 2,9 2,8
Total** 4511 100 84,3 84,1 Total** 2828 100 52,8 49,3 * ASR (W): Taux standardisé ** Hormis le cancer de la peau sans mélanomeSource : GLOBOCAN 2012, http://globocan.iarc.fr.
La consommation tabagique et du mode vie occidental (mauvaises habitudes chez les h 12/100 000 en 1988 à31.1/100 000 en 2012 ancer du sein est
passée de 16/100 000 en 1994 à 31.8/100 000 en 2012Le diagnostic est très souvent tardif
diamètre moyen clinique au diagnostic se situe autour de 4,0 cm ; alors que pour le Cancer u diagnostic, avec 48,4% régionale 7Prévention des cancers
La prévention primaire du cancer implique l'élimination ou la réduction de l'exposition à des
facteurs de risque incriminé. Selon des sources internationales1,2, on estime que 30 à 50 % des
cancers pourraient être évitées, modes de vie sains. Dans un programme de lutte contre le cancer, il est fortement recommandéprévention du cancer et la promotion de la santé. Au cours des dernières années,
de la santé (OMS) et le Fonds Mondial de Recherche contre leCancer (FMRC) 1 ont à plusieurs reprises
maladies chroniques (telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète). Cesfacteurs de risque sont les conséquences des modifications survenues au sein de la société
démontrent que des méthodes de prévention de grande envergure seraient par ailleurs
rentables3. Parmi les Stratégies prometteuses dans la prévention du cancer, on peut citer : cibles : la population doit prendre conscience de son mode de vie et de son effet sur la santé En Tunisie, les caractéristiques estimées du cancer en Tunisie indiquent que les cancers du poumon, du sein, le cancer colorectal, et ceux de la vessie et de la prostate représentent la moitié de tous les nouveaux cas. Les trois types de cancer les plus fréquents chez les hommes sont ceux du poumon, de la vessie et de la prostate. Chez les femmes, le cancer du sein, le ncers, ceux dupoumon et de la vessie sont hautement évitables grâce à la lutte antitabac ; les cancers
colorectaux peuvent être évités par la lutte contre la surcharge pondérale et la détection
précoce des lésions précancéreuses, tandis que le cancer du sein ne peut être empêché mais
peut être maîtrisé grâce à une détection précoce et à un traitement approprié.
Le programme national de lutte contre les MNT comprend six domaines pour chaque facteur de risque, dont le programme de lutte contre le tabagisme, en 1996 etété
menée dans le pays en 2010.1 World Health Organization WHO-Global-Report Preventing Chronic Diseases: A Vital investment; 2005.
http://www.who.int/chp/en/2 World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research. Food, Nutrition, Physical Activity,
and the Prevention of Cancer : a Global Perspective. Washington DC : AICR, 2007.3 OFSP 2010 : Evaluation économique des mesures de prévention : retour sur investissement de la prévention
(analyse coûts bénéfices). http://www.bag. admin.ch/evaluation/01759/07612/07620/index. html?lang=fr 8Le tabac
Tunisie
et peut être réglementé grâce à des mesures efficaces de lutte antitabac. Les statistiques
montrent que 1,7 million de personnes fument dans le pays, essentiellement des hommes, et environ la moitié de la femmes et 18 % des jeunes (13-15 ans) (20 % de garçons et 4 % de filles). Les fumeursde 13 ans. Dans le principal hôpital général du pays, un tiers des médecins, deux cinquièmes
des infirmiers et deux tiers des employés fument actuellement. Il a également été signalé que
les enseignants et les élèves fumaient pendant les cours.23 février
commerce illicite desproduits du tabac, signé le 11 janvier 2013), interdisant de fumer dans les lieux publics
comme les écoles, les transports publics, les bibliothèques, lesnarguilé est également disponible dans les salons de thé et est très populaire parmi les jeunes
(garçons et filles). Les cigarettes électroniques ont été introduites sans autorisation
gouvernementale et ne sont vendues organise des campagnesTunisie a une " journée sans tabac » au cours de laquelle des messages sont diffusés
(panneaux et annonces que des dépliants tabagisme avec de substituts sont organisés, mais le nombre de consultations restelimité. Au total, 250 médecins du secteur de la santé publique ont été formés à la lutte contre
du tabac. pilote et soulève plusieurs questions importantes. Ce projet a conclu que ce plan devait renforcer et le type des messages figurant sur les paquets de cigarettes. Leà quatre fois par an, ont eu un effet très
minime Certaines organisations non gouvernementales (ONG) telles que la Ligue nationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires (LNCTMR), le Croissant-Rouge ettunisienne des stagiaires internes et des étudiants en médecine (Associa-Med) participent à la
contre le cancer (ATCC) et laFédération tunisienne de sports pour tous (FTSpT) sont également impliquées dans les
campagnes de lutte contre le cancer. loi1990 et
2006) auprès de sujets âgés de 15 ans et plus que 87,9 % des hommes et 99,8 % des femmes
-à- des 12 mois 9 réglementation juridiquement contraignante sur la publicité, le parrainage, ou la Surcharge pondérale et obésité, alimentation, activité physiqueTunisie,
plus particulièrement che étude effectuée sur des sujets âgés de 35 à 70 ans entre 1980 et 2005 que la prévalence de masse corporelle (IMC) de 25 kg/m2 et plus a doublé de 25 % à 50 % chez les hommes, etpresque doublé, passant de 41 % à 70 % chez les femmes. De même, la prévalence de
hommes étaientobèses mais ils étaient 12 % en 2005. Chez les femmes, 13 % étaient obèses en 1980 et 39 %
en 2005 diagnostiquée chez 10 % des enfants de moins de 5 ans en 20124,5. physique et une alimentation saine, est en cours - 2017) et une étudepilote doit commencer à brève échéance. Les quatre axes de cette stratégie sont : promotion
physique ; promotion de produits alimentaires salubres/sains ; et dépistage et traitement de la les enfants.Autres déterminants potentiels du cancer
La Tunisie a établi ou établira plusieurs autres programmes de prévention, comme suit : Réglementation de la prévention technique des expositions professionnelles (stratégie en 2012-2013) ; Programme de protection contre les rayonnements ultraviolets et de prévention du gne de sensibilisation par les médias ; Programme de protection contre les contaminants deInfection due au virus du papillome humain (VPH)
standardisé selon -années (registre du cancer du nord de la Tunisie, 2004-2006), de 7,1/100 000 femmes-années dans le centre du pays Cancer Incidence in Five Continents, 1998-2002, registre du cancer de Sousse), et de 2,3/100 000 femmes-années dans le sud du pays (registre du cancer de Sfax, 2000-2002). La vaccination contre le VPH ne fait pas partie du programme nationaldémonstration de cette vaccination dans le pays. Le vaccin contre le VPH a été approuvé et
est utilisé dans le secteur privé4 Institut national de statistique (INS). Ministère de la santé publique, Institut national de nutrition et de
technologie alimentaire. Enquête nationale 1996-1997. Évaluation de l'état nutritionnel de la population
tunisienne. Tunisie, 1998.5 El Ati, J et al. Gender obesity inequities are huge but differ greatly according to environment and socio-
economics in a North African Setting: a national cross-sectional study in Tunisia. PLoS One. 2012; 7 (10):e48153
(PMID:23118943).
10Détection précoce des cancers
Afin de réduire la mortalité par cancer au niveau des populations, systématique de programmes de détection précoce du cancer au niveau de la population estune possibilité importante. Pour être efficaces, les programmes de détection précoce devraient
atteindre une couverture dépassant 70% de la population cible.La détection précoce peut-être obtenu par deux actions de prévention secondaire qui
le dépistage qui permet de faire le diagnostic au moment où la maladie est encoreasymptomatique et même parfois de détecter les lésions précancéreuses. Le dépistage
doit généralement être confirmé par des examens complémentaires permettant de
ablir. Les cancers dépistables doivent présenter une phase préclinique assez longue, au cours de laquelle ils pourront être dépistés. la symptômes o, a des stades ou les individus ne viennent habituellement pas spontanément consulterévolutio cancer, la détection précoce intervient, forcément, en aval du dépistage. (basé sur est une véritable entreprise très complexe quidemande une logistique lourde, un contrôle-qualité rigoureux et des moyens humains et
financiers assez importants. Les plans de lutte contre le cancer pour 2006-2010 et 2010-2014 ont inclus le dépistage des cancers du sein et de effectué dans lesstructures de première ligne. Le secteur privé en fait moins que celles-ci, excepté pour les
tests Pap. Des campagnes de sensibilisation sur les signes et les symptômes précoces ducancer sont organisées à travers les journaux, la télévision, et des programmes de radio.
Plusieurs associations de femmes effectuent régulièrement des visites dans les villages, avec activités destinées population, des activités de sensibilisation sont fournisseurs de soins de santé en raison des grandes disparités existant dans la formation dupersonnel des unités de soins de santé primaire. Les médecins et les sages-femmes sont
formés pour reconnaître les signes et les symptômes précoces du cancer. 11Cancer du sein
souvent àun stade tardif (30 % au stade localisé ; 40 % au stade régional ; 15 % à un stade
métastatique). En Tunisie, le cancer du sein peut être stigmatisé par la société et la famille des
patientes. population (ONFP) et la Direction des soins de santé de base (DSSB). La détection précoce est faite annuellement par examen clinique des seins (ECS) à partir deans et au-delà. Il a été noté que cet examen était généralement offert à toute
femme se présentant consultation dans un centre de santé. Le taux de couverture est
cependant faible, inférieur à les résultats sont anormaux sont envoyées faire une mammographie de diagnostic (normalement effectuée une semaine plus tard). La mammographie de confirmation du après un ECS anormal semblent faibles, de même que ceux de confirmation des diagnostics.temps. Le dépistage est effectué par le frottis cervical (30 000 frottis sont prélevés par an) ;
ans -à- sexuellement ments multiples, de contacts sexuels précoces). Les frottis cervicauxsont effectués par les médecins et les sages-femmes dans les unités de première ligne, les
centres de planification familiale, dans le secteur privé, et dans les services de gynéco-
obstétrique. Les femmes doivent revenir chercher les résultats des examens cytologiques ou sont rappelées pour une confirmation du diagnostic. Cette confirmation est faite par colposcopie et biopsie. Le taux de couverture du dépistage est faible (14 %). Outre le problème de ce faible taux, le des pertes desuivi, les diagnostics tardifs (stades 3 et 4 dans plus de 30 % des cas) et le taux élevé de frottis
Le dépistage par inspection visuelle et les tests ADN pour le VPH ne sont pas effectués.Cancer colorectal
de dépistage systématique basé sur la population dans le pays, bienque le cancer colorectal soit le quatrième et le deuxième cancer le plus répandu
respectivement chez les hommes et les femmes. Une augmentation régulière du nombre de 12 cancers sont très agressifs et commencent souvent lorsque les patients sont relativement jeunes (moins de 40 ans). Un projet pilote multicentrique de deux ans sera mis ecolorectal. Les personnes cibles seront des hommes et des femmes de 50 à 74 ans sans
antécédents médicaux familiaux ou personnels de cancer colorectal qui ne souffrentmaladie invalidante. Le dépistage se fera par le test Hemoccult II, et si celui-ci est positif, une
coloscopie sera effectuée.Cancer de la prostate
Ministère de
la santé. 13Prise en charge des cancers
Il existe plusieurs lacunes dans le domaine de la prise en charge : - Insuffisances au niveau de la formation pré graduée Il existe une hétérogénéité entre les quatre facultés de médecine de cancérologie générale est La cancérologie spéciale enseignée au sein de certificats par organe et localisation - Insuffisances en ressources pour la prise en charge du cancer La demande de services de cancérologie est importante et ne cesse de s'accroître. Les établissements existants ne sont pas en mesure de bien répondre à cette particulier pour la radiothérapie.Les structures existantes sont les suivantes :
o Institut Salah Azaiez o 7 o Hôpital de jour: 4 o Services radiothérapie : 2 + 1 (en cours)8 machines Publiques, 8 machines privées
o Services de chirurgie o Cliniques sont relativement longs et nuisent aux patients : o Formalités de PEC (chimiothérapie) lentes (3 à 5 semaines) o Radiothérapie: Problèmes de place sur les machines disponibles : - 6 semaines (Sfax) - 5 à 6 mois (ISA, Sousse) - 2 à 3 semaines en privé o Délais pour la chirurgie: 3 à 5 semaines Les ressources humaines qualifiées pour le traitement du cancer, actuelles et potentielles demeurent faibles : 14 Discipline Médecins en formation Médecins en exerciceMédecine carcinologique 40 70
Radiothérapie 27 28
Chirurgie carcinologique 23 16
+ B14:C17Chirurgie d'organes et autres spécialistes intervenant dans la prise en charge du cancer o Le nombre de paramédicaux spécialisés dans la prise en charge des cancers demeure insuffisant - Absence de paramédicaux spécialisés en carcinologie promotions) - Insuffisances au niveau des soins de support personnel.Le réseau de soins est fragmenté
La qualité des services de cancérologie est inégale, ce qui signifie que la populatio pas accès à des services de lutte contre le cancer présentant une qualité uniforme.En matière de couverture des dépenses
o La liste des interventions prises en charge par la CNAM est très limitée (2/19). o Il existe une inégalité des soins entre les indigents et les affiliés sociaux (pour les médicaments spécifiques et les appareillages). 15Recherche sur le cancer
Len ressources aussi bien humaines
que financières. Il existe également un manque de coordination de cette recherche. 16précocement. Dans les pays développés, une rémission complète est observée 2 fois/3. En
n soit