Brevet Blanc n°1 Épreuve de français
que de la mer du Nord aux montagnes de l'Est, depuis longtemps, les labyrinthes creusés par les hommes n'abritaient plus que le35 diable Il n'avait pas attrapé le cheveu blanc Un Long dimanche de fiançailles, Sébastien Japrisot, 1991 1 «premières lignes » : les soldats qui sont les plus exposés
Commentaire composé: Sébastien Japrisot
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Texte D : Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles, 1991 1 5 10 15 Samedi soir Il était une fois cinq soldats français qui faisaient la guerre, parce que les choses sont ainsi Le premier, jadis aventureux et gai, portait à son ou le matriule 2124 d’un ureau de rerutement de la Seine
Bac Blanc n° 1 ( devoir maison) à me remettre pour le lundi
Texte D : Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles, 1991 1 5 10 15 20 Samedi soir Il était une fois cinq soldats français qui faisaient la guerre, parce que les choses sont ainsi Le premier, jadis aventureux et gai, portait à son ou le matriule 2124 d’un ureau de rerutement de la Seine
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Janvier 2015
Brevet Blanc n°1
Épreuve de français
Collège Ferdinand Buisson
Juvisy-sur-Orge
Il était une fois cinq soldats français qui faisaient la guerre, parce que les choses sont ainsi.
Le premier, jadis aventureux et gai, portait à son cou le matricule 2124 d'un bureau de recrutement
de la Seine. Il avait des bottes à ses pieds, prises à un Allemand, et ces bottes s'enfonçaient dans la boue,
de tranchée en tranchée, à travers le labyrinthe abandonné de Dieu qui menait aux premières lignes1.
L'un suivant l'autre et peinant à chaque pas, ils allaient tous les cinq vers les premières lignes, les 5
delà le cheval mort et les caisses de munitions perdues, et toutes ces choses ensevelies sous la neige.
Il y avait beaucoup de neige et c'était le premier mois de 1917 et dans les premiers jours.Le 2124 avançait dans les boyaux2 en arrachant, pas après pas, ses jambes de la boue, et parfois l'un 10
des bonhommes l'aidait en le tirant par la manche de sa vieille capote, changeant son fusil d'épaule, le
tirant par le bras de sa capote raidie, sans un mot, l'aidant à soulever une jambe après l'autre hors de la
boue.Et puis des visages.
Il y avait des dizaines et des dizaines de visages, tous alignés du même côté dans les boyaux étroits, 15
et des yeux cernés de boue fixaient au passage les cinq soldats épuisés qui tiraient tout le poids de leur
corps en avant pour marcher, pour aller plus loin vers les premières lignes. Sous les casques, dans la
lumière du soir par-delà les arbres tronqués, contre les murs de terre perverse, des regards muets dans des
cernes de boue qui suivaient un instant, de proche en proche, les cinq soldats aux bras liés avec de la
corde. 20Lui, le 2124, dit l'Eskimo, dit aussi Bastoche, il était menuisier, au beau temps d'avant, il taillait des
Des tours et des tours et des tours. Sa fenġtre s'ouǀrait sur des toits dΖardoise et des enǀols de pigeons. Il y
Attention au fil.
Ils avançaient, la tête nue, vers les tranchées de première ligne, les cinq soldats français qui
faisaient la guerre, les bras liés avec de la corde détrempée et raidie comme le drap de leur capote, et sur
leur passage, quelquefois, une voix s'élevait, une voix tranquille, jamais la même, une voix neutre qui disait
attention au fil**. 30Il était menuisier, il était passé en conseil de guerre pour mutilation3 volontaire, on avait trouvé des
morsures de poudre sur sa main gauche blessée, on l'avait condamné à mort. Ce n'était pas vrai. Il avait
voulu arracher de sa tête un cheveu blanc. Le fusil, qui n'était même pas le sien, était parti tout seul, parce
que de la mer du Nord aux montagnes de l'Est, depuis longtemps, les labyrinthes creusés par les hommes
n'abritaient plus que le diable. Il n'avait pas attrapé le cheveu blanc. 35 Un Long dimanche de fiançailles, Sébastien Japrisot, 19911 "premières lignes » : les soldats qui sont les plus exposés.
2 "boyaux » : fossés étroits et sinueux qui mettent en communication les tranchées.
3 " mutilation » : blessure grave affectant le corps.
** Les soldats font référence aux mines que les Allemands ont laissées sur le champ de bataille.
1° partie
Questions (15 points)
9RXV UpGLJHUH] O·LQPpJUMOLPp GH YRV UpSRQVHV HQ VRLJQMQP O·RUPORJUMSOH OM JUMPPMLUH HP YRV
justifications appuyées sur le texte.1/ a- À quel(s) genre(s) semble appartenir ce texte ? Appuyez-vous sur plusieurs éléments pour
justifier votre réponse. /1 b- " Il entourait chaque matin une longue ceinture de flanelle », l. 23 Identifiez le temps et le mode du verbe principal de cette phrase et justifiez son emploi. /12C G·MSUqV OHV LQIRUPMPLRQV GRQQpHV SMU OH PH[PH HP YRV ŃRQQMLVVMQŃHV SUpVHQPH] HQ TXHOTXHV OLJQHV
les conditions de vie des soldats. Organisez votre réponse en paragraphes. /23/ Pourquoi les " cinq soldats français » sont-ils " liés avec de la corde » (l.19-20) ? Que va-t-il leur
arriver ? Justifiez votre réponse. /24/Relisez attentivement les lignes 21 à 25, et le dernier paragraphe.
a- 6MQV UHŃRSLHU OH PH[PH UpVXPH] MYHŃ YRV SURSUHV PRPV O·OLVPRLUH du personnage à partir des
informations fournies par le narrateur. /2b- A quelle époque renvoient les lignes 21 à 25 ? Quelle vision est donnée de cette période ?
Justifiez toutes vos réponses. /2
5/ Faites un commentaire sur O·RUJMQLVMPLRQ HP OM VPUXŃPXUH du texte. Quel est selon vous le rôle des
phrases courtes aux lignes 14 et 26 ? /26/ Dans un paragraphe de plus de cinq lignes, expliquez la manière GRQP O·MXPHXU SUpVHQPH OM JXHUUH
dans ce texte (style, vocabulaire employé, figures de style, ton du narUMPHXU"B /37/ Question BONUS GH TXHOV PH[PHV RX ±XYUHV G·MUP SRXYH]-vous rapprocher ce texte ? Justifiez
votre réponse. /1Réécriture (4 points)
" Il était menuisier, il était passé en conseil de guerre pour mutilation volontaire, on avait trouvé des
morsures de poudre sur sa main gauche blessée, on l'avait condamné à mort. Ce n'était pas vrai. »
(l.31-32)Réécrivez ce passage en remplaçant le pronom " il » par celui de la première personne du singulier et
en mettant le premier verbe au présent. Effectuez toutes les modifications nécessaires.