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DS DE 1e ES / L (2 heures)

Le roman et son personnage

Texte 1 : Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839.

Texte 2 : Victor Hugo, Les Misérables, 1862.

Texte 3 : Laurent Gaudé, Cris, 2001.

TEXTE 1 : Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839.

Le personnage principal du roman de Stendhal, Fabrice del Dongo, est dorigine italienne.

Engagé depuis peu dans larmée française, il prend part pour la première fois à la bataille de

Waterloo. Cest son baptême du feu.

Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreil ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au- delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.

Les habits rouges ! les habits rouges

mprenait pas beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demande se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.

Veux--bec ! lui cria le maréchal des logis.

côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres

hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son

voisin, général aussi ice ne put

retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la

geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :

Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?

Pardi !

Quel maréchal ?

Le maréchal Ney, bêta ! Ah çà ! où as- ? ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskova, le brave des braves. Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis

sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui :

aient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets qui se débattait sur la terre labourée, en engageant ses pieds dans ses propres entrailles il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue. " Ah ! se dit- ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. rre, et notre héros comprit que au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines

Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839.

TEXTE 2 : Victor Hugo, Les Misérables, 1862.

Dans Les Misérables, roman daté de 1862, Victor Hugo consacre une longue partie à la bataille de Waterloo. Il si sur la cavalerie des hussards français prêts à livrer le combat.

Ils étaient trois mille cinq cents. Ils faisaient un front d'un quart de lieue. C'étaient des hommes

géants sur des chevaux colosses. Ils étaient vingt-six escadrons ; et ils avaient derrière eux,

pour les appuyer, la division de Lefebvre-Desnouettes, les cent six gendarmes d'élite, les chasseurs de la garde, onze cent quatre-vingt-dix-sept hommes, et les lanciers de la garde, huit cent quatre-vingts lances. Ils portaient le casque sans crins et la cuirasse de fer battu,

avec les pistolets d'arçon dans les fontes et le long sabre-épée. Le matin toute l'armée les

avait admirés quand, à neuf heures, les clairons sonnant, toutes les musiques chantant

Veillons au salut de l'empire, ils étaient venus, colonne épaisse, une de leurs batteries à leur

flanc, l'autre à leur centre, se déployer sur deux rangs entre la chaussée de Genappe et

Frischemont, et prendre leur place de bataille dans cette puissante deuxième ligne, si

savamment composée par Napoléon, laquelle, ayant à son extrémité de gauche les cuirassiers

de Kellermann et à son extrémité de droite les cuirassiers de Milhaud, avait, pour ainsi dire,

deux ailes de fer.

L'aide de camp Bernard leur porta l'ordre de l'empereur. Ney tira son épée et prit la tête. Les

escadrons énormes s'ébranlèrent.

Alors on vit un spectacle formidable.

Toute cette cavalerie, sabres levés, étendards et trompettes au vent, formée en colonne par division, descendit, d'un même mouvement et comme un seul homme, avec la précision d'un

bélier de bronze qui ouvre une brèche, la colline de la Belle-Alliance, s'enfonça dans le fond

redoutable où tant d'hommes déjà étaient tombés, y disparut dans la fumée, puis, sortant de

cette ombre, reparut de l'autre côté du vallon, toujours compacte et serrée, montant au grand

trot, à travers un nuage de mitraille crevant sur elle, l'épouvantable pente de boue du plateau

de Mont-Saint-Jean. Ils montaient, graves, menaçants, imperturbables ; dans les intervalles

de la mousqueterie et de l'artillerie, on entendait ce piétinement colossal. Étant deux divisions,

ils étaient deux colonnes ; la division Wathier avait la droite, la division Delord avait la gauche.

On croyait voir de loin s'allonger vers la crête du plateau deux immenses couleuvres d'acier.

Cela traversa la bataille comme un prodige.

Rien de semblable ne s'était vu depuis la prise de la grande redoute de la Moskowa par la grosse cavalerie ; Murat y manquait, mais Ney s'y retrouvait. Il semblait que cette masse était devenue monstre et n'eût qu'une âme. Chaque escadron ondulait et se gonflait comme un

anneau du polype. On les apercevait à travers une vaste fumée déchirée çà et là. Pêle-mêle

de casques, de cris, de sabres, bondissement orageux des croupes des chevaux dans le

canon et la fanfare, tumulte discipliné et terrible ; là-dessus les cuirasses, comme les écailles

sur l'hydre. Ces récits semblent d'un autre âge. Quelque chose de pareil à cette vision

apparaissait sans doute dans les vieilles épopées orphiques racontant les hommes-chevaux, les antiques hippanthropes, ces titans à face humaine et à poitrail équestre dont le galop escalada l'Olympe, horribles, invulnérables, sublimes ; dieux et bêtes. Bizarre coïncidence numérique, vingt-six bataillons allaient recevoir ces vingt-six escadrons.

Derrière la crête du plateau, à l'ombre de la batterie masquée, l'infanterie anglaise, formée en

treize carrés, deux bataillons par carré, et sur deux lignes, sept sur la première, six sur la

seconde, la crosse à l'épaule, couchant en joue ce qui allait venir, calme, muette, immobile,

attendait. Elle ne voyait pas les cuirassiers et les cuirassiers ne la voyaient pas. Elle écoutait

monter cette marée d'hommes. Elle entendait le grossissement du bruit des trois mille chevaux, le frappement alternatif et symétrique des sabots au grand trot, le froissement des cuirasses, le cliquetis des sabres, et une sorte de grand souffle farouche. Il y eut un silence redoutable, puis, subitement, une longue file de bras levés brandissant des sabres apparut

au-dessus de la crête, et les casques, et les trompettes, et les étendards, et trois mille têtes à

moustaches grises criant : vive l'empereur ! toute cette cavalerie déboucha sur le plateau, et ce fut comme l'entrée d'un tremblement de terre.

Victor Hugo, Les Misérables, II, I, 9, 1862.

Texte 3 : Laurent Gaudé, Cris, 2001.

Dans le roman Cris, Laurent Gaudé fait se succéder les monologues de plusieurs soldats mou avions pris position. La relève se fait maintenant. Le lieutenant Rénier est mort et avec lui parce que ses ancêtres le lui avaient appris que cette guerre se gagnerait ou se perdrait au clair. Mais le vieux siècle est mort. Et avec lui ses fils. Nous les enterrons ici. Ils sont nombreux à tomber, tous dans les premières charges, tous dans les heures qui suivent leur tombent parce que leurs chevaux se font faucher par les tirs de mitrailleuses. Ils tombent et ils -être, parce que que feraient- ils ici, avec nous, dans ce nouveau déluge qui ne ressemble à rien. Ils tombent parce que leur temps est passé. Et ils nous laissent seuls dans ce siècle béant qui happe des hommes et

vomit de la terre. Ils nous laissent dans ce siècle qui naît à peine et pousse des rugissements

sanglants, fait des p Nous sommes la relève. Et nous ne connaissons rien de ce front, rien de cette guerre, rien d siècle moutarde regarde nous. Ses fils. Il sourit. Il a faim.

Laurent Gaudé, Cris, 2001.

Consigne

Question transversale sur le corpus : dans ces textes, quel regard est porté sur les personnages et sur la guerre ?quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24