[PDF] Action des acides sur le plomb et le cuivre



Previous PDF Next PDF







I) ACTION DE L’ACIDE CHLORHYDRIQUE SUR LES METAUX

4) Action sur le cuivre : a) Expérience : Dans un tube à essai grand modèle, contenant des tournures de cuivre (Cu); on ajoute environ 5 cm3 d’acide chlorhydrique de pH=2, et on le bouche b) Observation : On ne voit aucun changement dans le tube c) Interprétation : L’acide chlorhydrique ne réagit pas avec le cuivre



Action des acides sur le plomb et le cuivre

L'acide sulfurique dilué n'a aucune action sur le cuivre, même à chaud action de l'acide tartrique sur le cuivre L'acide tartrique HOOC-(CHOH)2-COOH attaque très lentement le cuivre Après quelques heures la solution obtenue contient des ions cuivriques mis en évidence, là aussi, par obtention



Correction de l activité expérimentale n° 2 Lélément

3 Action d'une solution d'acide chlorhydrique sur l'oxyde de cuivre Observations: Le précipité noir disparaît après agitation La solution se colore en bleu (couleur des ions Cu2+) Conclusion: L'oxyde de cuivre réagit avec l'acide chlorhydrique pour donner des ions cuivre (II) Cu2+ 4 Action du fer métallique sur les ions cuivre (II)



ACTION DE L’ACIDE CHLORHYDRIQUE SUR LES METAUX

L’action de l’acide chlorhydrique sur le fer est une réaction chimique car il y a consommation des réactifs (l’acide et le fer) et formation de 2 produits(le gaz et la solution verte) III°) Etude détaillée de la réaction chimique entre l’acide chlorhydrique et le fer: Déterminons les produits de la transformation chimique : Fer en



Action de solutions acides et solutions basiques sur quelques

L'acide chlorhydrique ne réagit pas avec le cuivre Lorsqu’on verse de L'acide chlorhydrique sur le fer, aluminium et le zinc, on observe un dégagement gazeux se produit La disparition progressive du (Fe, d’Al et du Zn) indique leur transformation en ions : (Fe2+, Al3+ et Zn2+) 3 Conclusion



Leçon n°5 : Action des solutions acides et basiques sur

I- Action de l’acide chlorhydrique sur quelques matériaux On dispose d’un tube à essais contenant de la limaille de fer (tube 1), un tube à essais contenant le zinc (tube 2), un tube à essais contenant l’aluminium (tube 3), un tube à essais contenant le cuivre (tube 4), une allumette et l’acide chlorhydrique



Réaction des solutions acides et basiques avec quelques métaux

Le cuivre ne réagit pas avec l’acide chlorhydrique L’acide chlorhydrique ne réagit pas avec le plastique et le verre III- Action d’une solution de soude sur les métaux 1)expérience: Introduisant respectivement dans chacun de quatre tubes à essai un des des quatre métaux le fer ,des grenaille de zinc, l’aluminium en poudre et de



ACTIONS DES SOLUTION ACIDES ET BASIQUES SUR QUELQUES METAUX

1) Action d’acide chlorhydrique sur le fer : a) Expérience : v Dans un tube à essai contenant de la poudre de fer, ajouter environ 5 mL d'une solution d'acide chlorhydrique v On approche une allumette enflammée de l’entrée du tube à essais b) Observation : v Lorsqu'on ajoute de l'acide chlorhydrique à de la poudre de fer, on

[PDF] action du metal fer sur l ion cuivre ii

[PDF] a la poursuite de l élément cuivre

[PDF] digestion de l'amidon par l'amylase

[PDF] digestion expérimentale de l'amidon

[PDF] action de l'eau sur l'argile

[PDF] comment l'eau agit sur le calcaire

[PDF] calcaire roche perméable ou imperméable

[PDF] quelle est l'action de l'eau sur le calcaire

[PDF] expose sur l'action de l'homme sur son environnement

[PDF] exemple d'action positive de l'homme sur l'environnement

[PDF] l'impact negatif de l'homme sur le sol

[PDF] l'homme et l'environnement pdf

[PDF] forces et faiblesses de l'onu pdf

[PDF] tp reaction inflammatoire correction

[PDF] la réaction inflammatoire un exemple de réponse innée

ACCUEIL

Action des acides sur le plomb et le cuivre

Frédéric Élie

décembre 2004

La reproduction des articles, images ou graphiques de ce site, pour usage collectif, y compris dans le cadre des études scolaires et

supérieures, est INTERDITE. Seuls sont autorisés les extraits, pour exemple ou illustration, à la seule condition de mentionner

clairement l'auteur et la référence de l'article. " Si vous de dites rien à votre brouillon, votre brouillon ne vous dira rien ! » Jacques Breuneval, mathématicien, professeur à l'université Aix-Marseille I, 1980

Abstract : Quelques expériences sur l'attaque des acides chlorhydrique, sulfurique, nitrique sur le plomb et le

cuivre, ainsi que l'action de la soude caustique sur le plomb (avec formation de plombite de sodium).

1 - Action d'acides sur le plomb

1.1 - Manipulation 1: action de l'acide chlorhydrique sur le plomb

A froid, des morceaux de plomb immergés dans l'acide chlorhydrique concentré subissent de sa part une

attaque brève et superficielle: la surface du plomb est remplacée par une couche de chlorure de plomb

PbCl2 non soluble dans l'acide; il s'ensuit que celui-ci ne peut plus réagir avec le plomb. La réaction est :

Pb + 2HCl → PbCl2 + H2 (1)

A froid le dégagement d'hydrogène est très faiblement décelable. A chaud, par contre, le chlorure de

plomb se dissout très facilement dans l'acide chlorhydrique, le plomb est alors attaqué selon la réaction

(1) aussi longtemps que l'on chauffe. Le dégagement d'hydrogène est vérifié à l'aide d'une allumette

enflammée présentée à l'entrée du tube à essai: la flamme est soufflée par une très légère détonation.

Lorsqu'on laisse le tube à essai refroidir de tous petits cristaux blancs de chlorure de plomb sont

perceptibles: à froid le chlorure de plomb cesse d'être soluble et il précipite (photo 1). Photo 1 : précipitation du chlorure de plomb dans une solution refroidie d'acide chlorhydrique ayant réagi avec du plomb à chaud ©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 1 / 5

1.2 - Manipulation 2: action de l'acide sulfurique sur le plomb

A froid, comme dans la manipulation 1, l'attaque du plomb par l'acide sulfurique s'arrête rapidement suite

à la formation d'une couche insoluble de sulfate de plomb. Mais à chaud cette couche se dissout et la

réaction se poursuit selon :

Pb + 2H2SO4 → PbSO4 + 2H2O + SO2 (2)

Le dégagement de dioxyde de soufre est mis en évidence par la décoloration d'un papier filtre imbibé de

permanganate de potassium KMnO4 (photo 2).

Photo 2 : décoloration du papier imprégné de permanganate de potassium (violacée) suite au

dégagement de dioxyde de soufre lors de la réaction à chaud de l'acide sulfurique sur le plomb

1.3 - Manipulation 3 : action de l'acide nitrique sur le plomb

Le plomb est aisément attaqué par l'acide nitrique concentré, à chaud comme à froid. La réaction

s'accompagne du dégagement de vapeurs nitreuses (NO et NO2) de couleur brune (photo 3). Réaction :

3Pb + 8HNO3 → 3Pb(NO3)2 + 2NO + 4H2O (3)

La couche de 3Pb(NO3)2 qui se forme à la surface du plomb (photo 4) est très soluble dans l'acide

nitrique. ©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 2 / 5 Photo 3 (en haut) : attaque du plomb par l'acide nitrique

Photo 4 (en bas) : couche de Pb(NO3)2 formée à la surface du plomb suite à l'action de l'acide nitrique

2 - Manipulation 4 : action de la soude sur le plomb

Une solution de soude concentrée attaque facilement le plomb en donnant le plombite de sodium et un

dégagement d'hydrogène :

Pb + 2NaOH → Pb(NaO)2 + H2 (4)

le plombite de sodium Pb(NaO)2 est soluble dans la soude (photo 5) :

Photo 5 : attaque du plomb par une solution de soude concentrée, avec formation de plombite de sodium

©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 3 / 5

3 - Action d'acides sur le cuivre

3.1 - Manipulation 5 : action de l'acide nitrique sur le cuivre

Les acides qui agissent comme oxydants attaquent directement le cuivre. Pour cela, ils doivent être

concentrés pour ne pas agir seulement comme des acides. C'est le cas de l'acide nitrique concentré (à 52,5

Cu + 4HNO3 → Cu(NO3)2 + 2NO2 + 2H2O (5)

La solution devient bleue et il y a dégagement de vapeur nitreuse brune (photo 6).

Photo 6 : réaction de l'acide nitrique concentré sur le cuivre (remarquer la vapeur brune qui traduit le

dégagement d'oxydes d'azote)

La solution obtenue est ionique: elle contient des ions cuivriques Cu 2+. On peut les mettre en évidence en

ajoutant un peu de soude: on obtient un précipité bleu pâle d'hydroxyde de cuivre Cu(OH)2

En toute rigueur l'équation (5) est une simplification des réactions suivantes qui se produisent

effectivement: - oxydation du cuivre par l'acide nitrique:

2HNO3 → 2NO2 + O + H2O (6)

et : Cu + O → CuO (oxyde de cuivre) (7) - réaction de l'acide nitrique sur l'oxyde de cuivre obtenu :

CuO + 2HNO3 → Cu(NO3)2 + H2O (8)

- attaque acide du cuivre par l'acide nitrique :

3Cu + 8HNO3 → 3Cu(NO3)2 + 4H2O + 2NO (9)

Les réactions (6), (7) et (8) sont privilégiées lorsque l'acide nitrique est concentré (oxydation). La réaction

(9) a surtout lieu lorsque l'acide nitrique est moins concentré.

3.2 - Action de l'acide sulfurique concentré sur le cuivre

De la même manière l'acide sulfurique, concentré et chaud, agit sur le cuivre en deux phases:

©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 4 / 5 - oxydation:

H2SO4 → SO2 + O + H2O

Cu + O → CuO

- formation de sulfate de cuivre:

CuO + H2SO4 → CuSO4 + H2O

L'acide sulfurique dilué n'a aucune action sur le cuivre, même à chaud.

3.3 - Action de l'acide tartrique sur le cuivre

L'acide tartrique HOOC-(CHOH)2-COOH attaque très lentement le cuivre. Après quelques heures la

solution obtenue contient des ions cuivriques mis en évidence, là aussi, par obtention d'un précipité bleu

pâle lorsqu'on ajoute une solution de soude.

La durée de la réaction tient au fait que l'attaque du cuivre par l'acide n'est possible qu'en présence d'air ou

d'oxydant: en présence d'air le cuivre s'oxyde puis l'acide attaque l'oxyde de cuivre.

Même phénomène avec un autre acide carboxylique comme l'acide acétique CH3COOH : une lamelle de

cuivre trempant dans l'acide acétique vire au vert à l'interface air-liquide au bout de quelques heures.

Même observation avec les acides gras comme l'acide stéarique des bougies. Vous avez peut-être déjà

remarqué que les anciens bougeoirs en cuivre présentent des traces verdâtres au fond, du côté où se fixait

la bougie: celle-ci, en fondant, laissait tomber de l'acide stéarique qui, en présence d'air, attaquait

lentement le cuivre.

4 - Conclusion

Le plomb est plus électropositif que l'hydrogène: il est donc plus réducteur, c'est-à-dire cède plus

facilement un électron que l'hydrogène. Il s'ensuit que le plomb est difficilement attaqué par les acides. En

à-dire d'un atome d'hydrogène ayant perdu un électron. Comme ici le plomb perd un électron plus

facilement que l'hydrogène, il y a difficilement transfert de proton vers le métal, par contre celui-ci

donnera au proton un électron, avec formation d'un ion métallique. Dans le cas du plomb (et pour tout

métal plus réducteur que l'hydrogène), en présence d'acide, on a donc :

Pb + 2H+ → Pb2+ + H2

Le complexe formé et contenant l'ion plombeux Pb2+, forme une couche insoluble à froid, et à chaud, elle

se dissout permettant à l'attaque du plomb de continuer.

Certains acides ont des propriétés oxydantes: sous forte concentration, avant de réagir avec le métal par

transfert de proton, ils réagissent avec lui en lui prenant un ou plusieurs électrons (oxydation). Les métaux

plus réducteurs que l'hydrogène ne peuvent pas déplacer l'hydrogène (plus exactement les protons) des

acides. Il y a attaque par ces derniers seulement s'ils font intervenir leur propriété oxydante, et cela

s'effectue même à froid. C'est le cas pour le cuivre en présence d'acides oxydants comme l'acide nitrique

(manipulation 5), ou l'acide sulfurique concentré, l'acide acétique, etc...

Bibliographie :

Maurice Ravaille : Chimie générale, éd. Baillière, 1968 ©Frédéric Élie, décembre 2004, http://fred.elie.free.fr - page 5 / 5quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28