[PDF] PATHOGENÈSE DES LÉSIONS PÉRIAPICALES



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G nes modificateurs et infections respiratoires

Exemple : la mucoviscidose ¥ R ponse inn e et immune ¥ R ponse anti-microbienne ¥ Fonction muco-ciliaire ¥ D fense anti-oxydante ¥ Transporteurs et canaux ioniques ¥ Conformation et stabilit prot ique ¥ D veloppement et morphog n se pulmonaire G nes candidats (= suspect logique) Destruction pulmonaire Inflammation et Infection



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ponse inflammatoire et donc favoriser un état propice au renouvellement du cartilage RAPIDITÉ D’ACTION Cartidol procure un soulagement rapide des gênes articulaires Les principes bioactifs contenus dans les ingrédients de Cartidol ont fait l’objet de nombreuses études scien-



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de multiples cellules en re´ponse a` une activation me´die´e par des cytokines, ligand de LFA-1), et donc se comporter fonc-tionnellement comme LFA-1 B burgdorferi pourrait ainsi utiliser OspA comme mole´cule d’adhe´sion a` ICAM-1, surexprime´e au cours d’une re´action inflammatoire, ce qui



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G) Syndrome inflammatoire du système nerveux central, maladie démyélinisante du système nerveux central, exemple de la Sclérose en Plaques Auteur : CC Dr Med Michel Chofflon avec adaptations du Prof Annoni Traduction en alle-mand Cathrin Dittmar Table des Matières 1



PATHOGENÈSE DES LÉSIONS PÉRIAPICALES

sive (action proté olytique), anaé robie (aptitude à survivre dans des condi-tions é cologiques modifié es avec un apport nutritif limité , par exemple un canal obturé ) et é quipé e contre les facteurs de dé fense (ré sistance à la phagocytose), colonise la portion api-cale du canal et assiè ge les tissus



Chapitre II L’immunité adaptative

permettant une action ciblée spécifique contre un agent infectieux donné Réciproquement, l’intervention de cellules phagocytaires permet la réalisation de la phase effectrice de la réponse adaptative Il s’agit donc d’une réelle complémentarité entre ces 2 types de réponses immunitaires



THÈSE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR

important de trouver des moyens d¶action, via l¶alimentation par exemple, pour prévenir ou au minima réduire, les conséquences nutritionnelles et pathologiques de l¶inflammation intestinale, et de comprendre les mécanismes impliqués Parmi les modèles détudes de l¶intestin, les modèles in vitro de culture cellulaire sont

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MOTS CLEFS

Lésions périapicales

Abcès

Granulome

Kystes vrais

Kyste en poche

Pathogénèse

Immunopathologie

KEY WORDS

Periapical lesions

Periapical abces

Granuloma

True cyst

Pocket cyst

Pathogenesis

Immunopathology

Jean-Jacques LASFARGUES

Pierre MACHTOU

PATHOGENÈSE DES

LÉSIONS PÉRIAPICALES

Au cours des trois dernières

décennies, la compréhension des mécanismes étiologiques, de la pathogénèse, et de l'entretien des lésions inflammatoires du périapex a considérablement évolué, permettant de définir l'entité pathologique spéci- fique que représente la parodontite apicale. Les bases microbiologiques, anatomo-pathologiques, et plus récemment moléculaires de cette affection sont solidement établies : les lésions périapicales sont le résul- tat d'une réaction inflammatoire à double tranchant, défensive et agres-sive, que l'on peut définir comme un combat dynamique entre, d'une part, les agents agresseurs de la pulpe en situation intra-canalaire, et, d'autre part, les défenses de l'hôte dans le péri-apex (fig. 1). Le but de cet article est de fournir au praticien généraliste des données récentes sur les méca- nismes cellulaires et tissulaires des lésions inflammatoires du périapex et, ainsi, de faciliter la compréhension des échecs et des succès lors du trai- tement endodontique des dents nécrosées porteuses de lésions périapicales. REALITES CLINIQUES Vol. 12 n° 2, 2001 pp. 139-148

Fig. 1 - La parodontite apicale,

un conflit dynamique entre l'infection bactérienne endocanalaire et la réponse de l'hôte : les facteurs microbiens et les facteurs de l'hôte induits par les premiers, participent ensemble au développement de la destruction périapicale (d'après Naïr P.N.R., 1997)

CLASSIFICATION

HISTOPATHOLOGIQUE

DES LÉSIONS PÉRIAPICALES

La compréhension de la dynamique

des parodontites apicales dépend de la connaissance des formes structu- relles des lésions. La classification histopathologique de Nair (6) est basée sur la distribution des cellules inflammatoires dans la lésion, la pré- sence ou l'absence de cellules épithé- liales, l'évolution kystique ou non, et le rapport entre la cavité kystique et le canal radiculaire. • La parodontite apicale aiguë est une inflammation aiguë du périapex. Elle sera qualifiée de primaire, s'il s'agit d'une inflammation de courte durée initiée sur un apex sain. Lorsque des bactéries pathogènes sont impli- quées, cette réponse peut évoluer vers l'abcès. Elle sera qualifiée de secondaire ou d'exacerbation aiguë, lorsque cette réponse aiguë survient sur une parodontite chronique déjà existante, généralement sous la forme d'un abcès (abcès phoenix ou récurrent). Cette parodontite apicaleaiguë secondaire peut de plus se sub- diviser en épithélialisée ou non épi- thélialisée. • La parodontite apicale chronique ou granulome apical est une inflammation

évoluant sur une longue durée, carac-

térisée par la présence d'un tissu de granulation majoritairement infiltré par des lymphocytes, des plasmocytes et des macrophages. Cette lésion peut être non épithélialisée ou épithélialisée. • Le kyste périapical est un kyste inflammatoire avec un épithelium dis- tinct délimitant une cavité. On le dénommera kyste vrai, si la cavité bordée par l'épithélium est complète- ment close de telle sorte qu'elle ne communique pas avec le canal. On le dénommera kyste en poche ou en baie, si le kyste se présente sous l'apparence d'un sac, de telle sorte que l'enveloppe épithéliale bordant la cavité est ouverte et en continuité avec le canal radiculaire.CARACTÉRISTIQUES

IMMUNOLOGIQUES

? Les facteurs d'agression

Plusieurs études ont démontré que

les fluides stagnants et les compo- sants nécrotiques de la pulpe n'étaient pas capables à eux seuls d'entretenir l'inflammation du péria- pex, et ont établi le rôle primaire des bactéries dans le développement des parodontites apicales (*). La flore bac- térienne endodontique génère plu- sieurs types d'effets délétères en fonction de la pathogénicité et de la virulence des espèces en cause. Les sous-produits bactériens libérés dans le canal et migrant dans le péri-apex sont fortement impliqués : • les enzymes protéolytiques favori- sent la pénétration tissulaire des micro-organismes. Certaines enzymes détruisent les complexes immuns et 140

REALITES CLINIQUES Vol. 12 n°2, 2001

LES AGRESSEURS

microflore mixte

Cellules

neutrophiles lymphocytes plasmocytes macrophages

Cellules

épithéliales

Ostéoclastes

Médiateurs

moléculaires

Cytokines

Eicosanoïdes

Autres effecteurs

Anticorps

Immuno-

globulines

LES DEFENSEURS

* voir article de Trope pp.171-184 rendent indisponibles les anticorps nécessaires à la défense humorale et cellulaire. • Les exotoxines sont des molécules toxoïdes très antigéniques, telle la leucotaxine qui lyse les membranes des leucocytes. • Les endotoxines sont des macromolé- cules pyrétiques provenant en particu- lier de la désintégration des mem- branes des bactéries Gram -. Les lipo- polysaccharides (LPS) exercent des effets pathogènes directs ou indirects, impliquant la production de cytokines, de prostanoïdes et d'autres médiateurs.

Ainsi, avec le temps, une flore agres-

sive (action protéolytique), anaérobie (aptitude à survivre dans des condi- tions écologiques modifiées avec un apport nutritif limité, par exemple un canal obturé) et équipée contre les facteurs de défense (résistance à la phagocytose), colonise la portion api- cale du canal et assiège les tissus vivants péri-apicaux, qui sont progres- sivement détruits. ? Les facteurs de défense de l'hôte

Les cellules

• Les cellules de défense constituent environ la moitié de la population cel- lulaire des lésions périapicales. Cette population cellulaire est plus dense dans les granulomes que dans les kystes. Le rapport entre les différents types de cellules varie avec le temps.

Les neutrophiles prédominent dans

les phases aiguës alors que les lym- phocytes B&T et les macrophages s'accumulent dans les phases chro- niques. L'afflux des PMNs neutro- philes est extrêmement précoce et constitue la première ligne de défense cellulaire péri-apicale. Les lympho- cytes T et les macrophages prédomi- nent sur les lymphocytes B. Les diffé- rentes sous-populations de cellules T sont les CD4+, CD8+, CD11+. Il n'existe pas de relation significativeentre la nature des cellules présentes (T, B et Macrophages) et la nature des lésions (granulome ou kyste) d'autre part. • Les cellules épithéliales de Malas- sez peuvent proliférer jusqu'à repré- senter 50 % de la population cellulaire des lésions, dans les kystes comme

J.J. LASFARGES et P. MACHTOU

141

Bactéries

Inflammationpériapicale

Mastocytes

VASODILATATION

N s V x IGs CD8+

CD4+Th1

Th2 PM Ns

PERMEABILITE

PHAGOCYTOSE

CHIMIOTACTISME

DESTRUCTION

OSSEUSE

Neuropeptides

Histamine, Serotonine

Bradykinine, Complément

Prostanoïdes, Leucotriènes

Agents antibactériens, PMNs

Monocytes

Macrophages

Plasmocytes

NEUTRALISATION

ET DESTRUCTION

DES BACTÉRIES

Cytokines

IL-1, IL-11, TNF

OB OC++

Fig. 2 - Représentation schématique

de la dynamique inflammatoire au cours des réactions périapicales (cf commentaire dans le texte) 2 dans les granulomes. Ces cellules normalement quiescentes peuvent

être stimulées au cours du processus

inflammatoire par les cytokines et les facteurs de croissance. Elles forment alors des proliférations épithéliales qui participent à la pathogénèse des kystes péri-apicaux. Ces cellules épi- théliales sont fréquentes au niveau des molaires maxillaires et l'épithé- lium du sinus a été suggéré comme une source possible. • Le processus inflammatoire induit par ailleurs la différenciation et la pro- lifération des ostéoclastes sur la paroi alvéolaire adjacente au site enflammé qui entre alors en résorption (fig. 3).

L'activité des cellules clastiques est

avant tout dirigée contre le tissu osseux alvéolaire mais, souvent aussi, contre le cément et la dentine radiculaires. Les résorptions radicu-laires ne sont radiologiquement déce- lables qu'à partir d'un certain degré de destruction de la racine .

Les médiateurs et effecteurs

moléculaires

Les cellules activées lors de la réac-

tion inflammatoire produisent une multitude de messagers intercellu- laires qui agissent en synergie avec, pour mission, l'inactivation et la des- truction des pathogènes (fig. 2). • Les dérivés de l'acide arachido- nique, les prostanoïdes et les leuco- triènes : les postaglandines (PGs) sont des facteurs de vasodilatation et d'activation des ostéoclastes. Les concentrations de PGE2 et PGI2 aug- mentent dans les épisodes aigus de

P.A., s'accompagnant de destructions

osseuses rapides. La concentration de LT B4 (leucotriène B4), puissant agent chémotactique pour les neutro- philes, augmente dans les parodon- tites apicales aiguës (avec sympto- matologie douloureuse). • Les amines vaso-actives, les kinines, les neuropeptides : l'innerva- tion péri-apicale intervient dans la modulation de l'inflammation neuro- génique via la libération des neuro- peptides, la substance P et le CGRP pour les nerfs sensitifs, le NPY (neu- ropeptide Y) et le VIP (Vaso intestinal peptide) pour les nerfs sympathiques et parasympathiques. SP (substance

P) et CGRP (calcitonin gene related

peptide) interagissent avec l'histami- ne, la bradykinine, et PGE2 et stimu- lent la vasodilatation, le chimiotactis- me et l'activité phagocytaire des

PMNS (polynucléaires).

1. Les métalloprotéinases : elles ont

été mises en évidence dans les

parois des kystes. Elles dégradent les matrices extracellulaires construites sur les réseaux de collagène et parti- cipent à la progression des lésions.

2. Les cytokines : elles incluent de

nombreux messagers intercellulaires 142

REALITES CLINIQUES Vol. 12 n°2, 2001

Fig. 3 - Activation de la résorption

ostéoclastique sur la paroi osseuse alvéolaire (flèches) en regard d'un canal latéral d'une pulpe nécrosée (lésions endoparodontales expérimentales sur la molaire de rat) (document Dr T. Roussel). 3

Fig. 4 - Lésion périapicale aiguë

abcédée colonisée par un infiltrat de PMNs (lésions endoparodontales expérimentales sur la molaire de rat (document Dr T. Roussel). tels que l'interleukine (IL), l'interferon, des facteurs cytotoxiques, et des fac- teurs de croissance. IL-8 et d'autres peptides chémo-attractifs stimulent l'infiltration des lésions péri-apicales par les leucocytes et les monocytes.

IL-1?IL-1ß, TNF?, TNFß, IL-6, IL-11

sont retrouvés dans les exsudats des canaux infectés et dans les lésions périapicales. Ces cytokines jouent donc un rôle majeur dans la destruc- tion des tissus apicaux en stimulant la résorption osseuse ; outre leur effet sur la résorption, elles stimulent la production de PGE2 et de metallo- protéinases, et inhibent l'apposition osseuse. • Les anticorps (Ig) sont produits par les plasmocytes en réponse aux anti- gènes bactériens : surtout IgG (70%) puis IgA, IgE et IgM. La concentration d'IgG est multipliée par 5 dans les granulomes. On les retrouve aussi dans les parois et les cavités des kystes apicaux. Différents travaux indiquent que le spectre complet des réactions immunologiques spécifiques se rencontre dans le périapex : réac- tions cytotoxiques, hypersensibilité cellulaire de type retardé et humorale médiée par les complexes antigènes- anticorps et complément, réactions anaphylactiques.

La mise en jeu de ces défenses spé-

cifiques empêche la dissémination bactérienne mais, se faisant, contri- bue à la destruction des tissus péri-quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18