[PDF] Légende et vie dAgounchich



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C11 & C12 Quelles sont les grandes périodes de l’Histoire 1

1/ Placez, sur la frise chronologique les noms des 4 périodes historiques que vous connaissez 2/ Ecrivez sur la frise, les dates limites de chaque période Justifiez vos choix



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des grandes p riodes de lÕ histoire , des mouvements artistiques et culturels, une poque g ologique En sciences et en g ographie , il peut localiser des lieux dans lÕespace en utilisant plans, cartes et outils de g olocalisation EXEMPLE de bilan de fin de cycle TABLI AU 3 e TRIMESTRE Comprendre et sÕexprimer en utilisant la langue



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Histoire de l'Acropole: L'Acropole aurait été habitée au moins depuis le 7ème millénaire avant J-C Au cours de la civilisation mycénienne, des murs ont été construits autour de l’Acropole et il a été prouvé qu'il y a aussi eu un palais mycénien Au VIème siècle avant J-C, l'Acropole a tout à fait changé de rôle



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Jeux Olympiques modernes ») ont une longue histoire qui remonte à l’Antiquité Si certains éléments de ces Jeux ont été repris « tels quels » lors de l’instauration des Jeux Olympiques modernes, d’autres ont été écartés ou modifiés Tout commence en Grèce, dans le Péloponnèse, il y a 3 000 ans environ



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En 1974, le pr6sident Felix Houphouet-Boigny effectue, pour la premiere fois depuis 1965 (1) des tournees dans les régions du Nord de la Côte d'Ivoire, r6gions defavorisks en ca



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- l'histoire du temps présent, créée il y a une vingtaine d'années et qui s'intéresse aux grandes ruptures de notre époque, - de nombreuses histoires transversales comme l'histoire des femmes (Michèle Perrot) et du genre, l'histoire de la sensibilité, ou encore l'histoire de l'entreprise



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les grandes endémies notamment le paludisme, la tuberculose et la lèpre pour laquelle il finance en outre des programmes de recherche fondamentale et clinique De plus, il peut participer aux actions d’urgence et de réhabilitation au sein de la structure internationale d’intervention de l’Ordre souverain de Malte, Malteser International



Légende et vie dAgounchich

ces vieillards éternels dont les rides disent une histoire de sang versé, de lutte pour la survie entrecoupée de joies simples et fugaces Le Sud, c'est aussi l'habit des femmes : la tamelhaft, drap noir et ample au liséré rouge et la tacheddat, ban-



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Quand vous débarquez dans un pays que vous n"avez jamais vu ou que vous avez déserté depuis longtemps, ce qui vous frappe avant tout, c"est la langue que parlent les gens du cru. Eh bien ! le Sud, c"est d"abord une langue : la tachel- hït. C"est une variété du berbère tamazight qui comprend au

Maroc quatre parlers

: la tachelhït, le rifin, le zaïan et le dialecte en usage dans l"Est. Mais le Sud n"est pas que cela ; son caractère géographique unique le différencie nettement des terres du Nord. A mesure que l"on s"en approche, il s"annonce géologiquement. Aux pénéplaines côtières parfois verdoyantes et parfois franchement nues, succède un sol qui se plisse insensiblement, se bourrelle et délivre d"autres essences. Une

variété infinie de cactées surgit au petit jour des deux côtés de la route taillée dans la croûte sèche et

caillouteuse ; des arganiers rabougris et poussiéreux, d"un vert bouteille que jaunit l"ambre des noix pas encore mûres,

élèvent au

ciel une silhouette battue par les intempéries et le soleil bouillant. Arbres épineux mille fois vaincus et mille fois ressuscités. Rien ne vient jamais à bout de leur résis- tance, ni les chèvres qui y grimpent allégrement pour les dépouiller de leurs minuscules feuilles, ni les coupes meur- trières que leur infligent les bûcherons clandestins, car en dépit d"une modernisation acceptée et même recherchée, le bois de chauffe continue de flamber dans les kanouns. L"ar- ganier est sans doute le symbole le plus représentatif de ce pays montueux que la légende auréole de ses mythes patinés et de ses mystères dont le moindre effet est de vous nouer imperceptiblement la tripe lorsque vous rencontrez un de ces vieillards

éternels dont les rides disent une histoire de

sang versé, de lutte pour la survie entrecoupée de joies simples et fugaces.

Le Sud,

c"est aussi l"habit des femmes : la tamelhaft, drap noir et ample au liséré rouge... et la tacheddat, ban- deau également noir décoré d"un rang de bâtonnets de corail et qui ceint la tête recouverte d"une large étoffe rouge.

Comme on

le voit, la femme chleuh, qui vit toute l"année dans sa montagne, est d"abord un être doublement coloré : un être extérieurement rouge et noir. Cependant, la moder- nisation grignote peu à peu la beauté millénaire des choses ; cela se remarque surtout à des détails infimes comme ces bâtonnets de corail remplacés depuis quelques années par des bâtonnets en matière plastique. Ou comme les fibules en argent et les lourds colliers d"ambre et de pièces de monnaie anciennes auxquels se substituent des épingles de nourrice et des cordonnets dont la femme attache son habit noir au niveau des seins. De tout temps, la femme berbère a été pourvoyeuse des significations cachées du monde. C"est elle qui inculquait aux très jeunes enfants la culture ances- trale que l"homme, trop paresseux quand il n"était pas occupé dans les mines d"Europe ou les épiceries de Casablanca, ne leur dispensait pas. Cette culture ne se donnait pas comme un apprentissage au sens scolaire, mais comme un travail de patience et de méthode qui consiste à nourrir le cerveau de l"enfant de légendes symboliques tout en lui faisant connaître les beautés diverses et immédiates de la terre. Les changements de saison se transformaient en festivités dio- nysiaques où le désir vital acquérait une dimension propre aux mythologies les plus envoûtantes. La femme apparaissait alors comme une déesse bienveillante, car elle composait avec les éléments, elle était les éléments et tout ce qui les embellissait aux yeux des hommes ; mais c"est au printemps, lorsque les torrents frangés d"écume brune et duvetés de tamaris verts roulaient un tam-tam de galets assourdis, qu"elle s"épanouissait et devenait aussi aérienne qu"une anti- lope. Elle se confondait avec la renaissance de la Nature.

Toutes

ces montagnes et ces vallées habituellement arides répercutaient son chant de fibre en fibre dans un florilège d"oiseaux, de papillons et de coccinelles. Il y avait alors dans chaque maison une ou deux vaches laitières, des ânes et des mulets. On voyait les jeunes filles couper l"herbe tendre et l"entasser dans leur hotte ; elles ne se voilaient pas le visage qui resplendissait sous une frange de cheveux noirs. Elles s"égaillaient dans les champs entre les hautes tiges por- teuses de fleurs diaprées, les amandiers et les oliviers au feuillage mat. Au crépuscule, elles déposaient leur hotte sur le sable humide du torrent et s"asseyaient en cercle sur les dalles schisteuses pour s"épancher. Elles devaient parler d"amour et d"innocence ou rêver à ces villes surpeuplées où elles vivent aujourd"hui, adultes et harassées, dans l"énerve- ment, le tumulte et la pollution. Elles étaient véritablement dans un paradis qui faisait pièce avec leur corps, mais elles ne devaient pas s"en rendre compte, car le commentaire soigneusement introduit qui louait plus que de raison les bienfaits du déracinement opérait dans leur conscience cap- tatrice comme une subversion ou tout au moins y déclen- chait-il un désir de fuite irrépressible. Elles étaient alors libres de parcourir la montagne et la vallée ; cette terre pourtant très étendue n"était qu"un vaste domaine où elles évoluaient leur guise. Maintenant elles se laissent cloîtrer dans des Depuis quelque temps, le bruit courait qu"une exécution publique aurait lieu sur le champ de tir situé hors de la ville. On disait que le condamné avait violé et assassiné la femme d"un capitaine. On l"avait jugé à huis clos dans un ancien bâti- ment transformé en caserne. Ce bâtiment occupait une grande superficie et était ceint d"un mur à toute épreuve. Il avait dû appartenir jadis à un caïd puissant qui ne contrôlait pas seulement Tiznit mais tous les environs... ou à l"une de ces sommités religieuses venues du Sahara avec les vagues succes- sives des Almoravides et des Réformateurs. Ceux qui le connaissaient ajoutaient que ce criminel n"était qu"un vaga- bond à moitié fou qui ne s"en serait jamais pris à une femme.

La rumeur s"enflait

d"autres détails et de précisions tcndant incriminer un légionnaire de qui la victime était éprise et à innocenter le malheureux dont le seul tort tenait d"un compor- tement équivoque car il allait quasi nu et exhibait sans honte son pénis d"âne pour effaroucher les petites filles et même les vieilles femmes. On savait qu"il était détraqué et on lui fichait la paix. Mais au moment des faits, il rôdait du côté des appar- tements des officiers ; il y rôdait en hurlant toutes sortes d"obscénités. Il ne fallut pas moins de quatre soldats pour venir bout de cette brute pourtant inoffensive. Il en imposait, en effet, par une constitution physique peu commune. C"était une espèce de géant capable d"assommer un taureau furieux, mais sa cervelle n"égalait pas sa force prodigieuse ; bien qu"il mani- festât publiquement une agressivité sexuelle qui ne dépassait jamais le simple attentat à la pudeur, les chefs de la garnison, qui voyaient en lui un anthropoïde attardé, le crurent suffisam- ment capable d"un tel crime pour le charger. Aussi n"entamè- rent-ils aucune enquête sérieuse. D"autres insinuaient que le mari cocu aurait surpris sa femme et son amant en pleins

ébats...

En essayant de les séparer, elle aurait pris un coup fatal. Afin de cacher cet homicide accidentel, les deux antago- nistes inventèrent de toutes pièces cette histoire de viol. Ils trouvèrent même des témoins pour soutenir mordicus que le vagabond était le vrai coupable ; qu"ils l"avaient surpris quit- tant précipitamment l"appartement de la morte ; qu"il n"en

était

pas à son coup d"essai et qu"une séance prolongée de bonne torture lui délierait inévitablement la langue. C"est ainsi que procédèrent ses interrogateurs, mais, comme il ne faisait que hurler, on se passa purement et simplement d"aveux et on le condamna à mort.

Agoun"chich

qui suivait de près cette affaire n"ignorait pas que le malheureux n"était qu"une victime de plus... Oui, il assisterait à l"exécution, mais pas en tant que lécheur de sang.

Non ! il

ne pleurerait point sur le sort de ce misérable. Il irait seulement voir comment ça se passerait. Il y aurait, disait-on, une sorte de cérémonie funèbre semblable en tout point à ce théâtre d"ombres grotesques qu"il avait souvent entrevu dans ses rêves... Le peloton se composerait d"une douzaine de sol- dats... Un gradé crierait : " En joue ! Feu ! »... et la salve faucherait le pauvre diable... On lui aurait bandé les yeux avant de l"abattre. "

Faudrait surtout pas qu"il sache ce qui

lui arrive, commentaient ceux qui avaient déjà assisté à des exécutions... Autrement, il se mettrait à chialer et il mourrait timbré. - Mais il n"est déjà ! répliquaient d"autres. - Pas assez pour ne pas craindre la mort », rectifiaient les connais- seurs. Agoun"chich ne se mêlait pas à leurs conversations. Il

écoutait,

notait les moindres détails ; cela lui plaisait de savoir comment fonctionnait ce monde où il était entré par la force des choses, ce monde qui lui paraissait absurde, mais dont il devait saisir toutes les ficelles pour éviter de s"y empê- trer... " Je ne suis pas une mouche qui se laisserait prendre aux soies d"une araignée ! Je suis un homme d"expérience, et ce monde-là, cet enfer plutôt, je l"étudierai à fond puisque je suis obligé d"y vivre. Ma foi, s"il faut ruser, je ruserai ! Ah ! je jetterai par-dessus bord ce qui me reste d"humanité. Il est parfois nécessaire de s"abolir pour ressusciter dans la peau d"un autre... Qu"ont donc fait les premiers hommes sinon changer d"âme ? Ils devinrent des menteurs tout en gardant leur foi initiale, des menteurs et des hypocrites car leur société

était

fondée sur le mensonge et l"appât du gain. Quand on ne peut plus avoir confiance en ses semblables, on se met aussitôt leur jouer des mauvais tours. Il faut se transformer en anguille par les temps qui courent ! La seule solution, c"est d"observer sans rien dévoiler de ce que je pense. Ainsi, les autres me respecteront et me craindront. » Il était partout question de l"exécution à venir. Cet événe- ment servirait de leçon sinon d"avertissement à quiconque enfreindrait les nouvelles lois. Les autorités l"entendaient bien ainsi : " Nous sommes tenus de montrer à cette masse de crève-la-faim et de pouilleux que nous ne rigolons pas. Il n"y a pas à payer le prix du sang pour s"en tirer, ça nous ferait une belle jambe, hein, les gars ? La loi, c"est la loi et nul n"est censé ignorer la loi, disait le commandant de la garni- son. » Mais lui-même ignorait que " cette masse d"affamés et de pouilleux » ne connaissait pas sa langue ; il ignorait que ses lois n"étaient pas celles de ces hommes qu"on faisait mar- cher à la trique. Du reste, il n"avait aucune expérience des gens du Sud, bien qu"il eût servi en Algérie et en Indochine.

Qu"aurait-il

fait s"il avait appris la vérité ? Aurait-il ordonné l"exécution du mari trompé et de l"amant complice de la mort de cette femme ? Ou n"aurait-il condamné que l"amant si tant est qu"il fût à cheval sur les principes ? Certes, il avait une tête de puritain qui ne tolérerait aucune incartade à la religion et brûlerait plutôt la femme adultère. Son âme était celle d"un inquisiteur impitoyable, mais il n"aurait jamais pu régler leur compte aux vrais coupables. Coupables, ceux-ci ne l"étaient pas, cette mort n"étant que la conséquence d"un acci- dent. Mais ils devenaient véritablement criminels en laissant fusiller un innocent. " Seulement, l"honneur est sauf », pen- saient-ils. L"honneur !

Ce mot n"avait plus de sens. On se cou-

vrait du sang d"autrui pour camoufler sa honte et on appelait ça l"honneur. " Après tout, ce type est cinglé, se disaient les deux lascars... C"est lui ou nous, hein ! Allez ! vidons encore cette bouteille ! Il est impec, ce beaujolais ! Nous finirons par oublier. Tout s"oublie ! Il n"y a décidément pas de quoi se faire sauter le caisson. » Et ils trinquaient ou plutôt se soûlaient en

évoquant de

vagues souvenirs.

Le jour de

l"exécution, des gardes armés conduisirent le condamné de sa prison jusqu"au champ de tir. Ils firent exprès de l"y mener à pied. On voulait que la foule fût frappée par ce spectacle peu commun et que chacun conservât dans sa mémoire l"image des cruautés que pouvait infliger une certaine justice. Le gradé qui devait lire le verdict avant d"ordonner au peloton d"ouvrir le feu chevauchait une jument noire et ouvrait le cortège. Suivait une troupe au milieu de laquelle avançait un homme de très grande taille dont on avait lié les mains derrière le dos à l"aide d"une corde trempée. Il portait pourrissaient dans un quelconque pénitencier. Quand leurs compatriotes les aidaient, certains devenaient commerçants après avoir été commis. Cette forme de solidarité liée à l"ins- tinct grégaire des gens du Sud agissait contre les influences néfastes. Elle impliquait à la fois la peur d"une brutale disper- sion et une réconciliation après les guerres intestines qui avaient saigné à blanc l"ensemble de l"Atlas. Le système patriarcal était si tenace que la cohésion des groupes ne souf- frait d"aucune brisure.

Certaines

prostituées étaient des poétesses et des musicien- nes qui se produisaient en public à l"occasion de fêtes ou de mariages. Quoiqu"elles eussent choisi le plus vieux métier du monde (mais était-ce vraiment un choix ?), on les respectait grâce à leur beauté et à leur talent. Chacune avait un saint protecteur qui jouait en même temps le rôle de muse et d"inspirateur. Elles tenaient de lui leur pouvoir verbal et cette aura extraordinaire qui les enveloppait, les différenciant à jamais du troupeau des femmes esclaves des mâles et des interdits séculaires. Le comportement social de ces prostituées hors du commun dénotait un sens inné de la liberté. Elles eussent incarné les anciennes divinités si l"Islam n"avait pas balayé d"une chiquenaude les idoles et les déités. Cependant, elles représentaient aux yeux de tous les vraies gardiennes de la culture orale. Presque toutes venaient de quelque village où leur don s"était heurté à un mur de sarcasmes et où même leurs charmes suscitèrent discordes et critiques. Elles durent fuir les leurs et vendre leur corps pour survivre. Ce faisant, elles le niaient purement et simplement et se réfugiaient dans un univers de pureté et d"innocence. Elles devenaient ainsi semblables à cette petite flamme brillante qui n"était autre chose que le reflet magique du paradis perdu. Ce que voyait Agoun"chich n"était rien de moins qu"un lent processus de destruction des valeurs qu"il avait âprement défendues. Il aurait voulu continuer de lutter, mais il était trop tard. Pourtant, certains dissidents n"avaient pas encore déposé les armes. Le plus grand d"entre eux, le caïd Najm

Lakhsassi,

tentait de mettre sur pied une armée de libération. Mais il ne pouvait rien faire, faute de moyens. Les Espa- gnols, qui occupaient Ifni, lui promettaient des équipements militaires chaque fois qu"il s"adressait à eux. Il s"était même rendu à Madrid où il rencontra le Caudillo, mais il dutquotesdbs_dbs5.pdfusesText_10