[PDF] Poétique et imaginaire de la ville contemporaine



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Poétique et imaginaire de la ville contemporaine

La ville secrète un imaginaire dense et vivant fait de son histoire, des espaces et de leurs représentations, dont seul le récit rend partiellement compte L’espace n’est pas polysémique : il inscrit les valeurs dominantes L’architecture et l’urbanisme connotent une conception du monde, que l’acte



Le spectacle de la villedoc - UT Liberal Arts

dehors et le dedans, le réel extérieur et l’imaginaire intime Sortir dans la rue joue d’une inversion : le poète y recrée son propre paysage Comme ce poème - intitulé Ailleurs - « rue comme comme une autre [ ] soudain au moment où l’on s’y attendait le moins on voit au bord de la falaise un port sur le bord de la mer [ ]



Etude comparative et intertextuelle sur le thème des

fois sur la ville et ses habitants C’est dans ce sens que le poème en prose de Baudelaire constitue une révolution et ouvre une voie nouvelle dans l’art de la poésie Baudelaire a l’ambition de faire du poème en prose la forme « par excellence de la poésie moderne et urbaine » 14



POEMES ET CREATION POETIQUE - Le Petit Journal des Profs

soit une illustration • Réécrire le poème à partir de lettres différentes , découpées dans des journaux et magazines • Disposer le poème sous forme de calligramme Outre le fait de renforcer la signification du poème, le calligramme a un aspect esthétique, typographique, créatif Il permet aux



Architecture et intimité dans Illuminations d’Arthur Rimbaud

Christian Chelebourg comme « un point de vue synthétique sur l’imaginaire, considéré [ ] comme le moyen par lequel le sujet soumet la réalité à son narcissisme4 » « Ville monstrueuse » — une architecture transgressive La ville moderne s’impose véritablement en poésie avec Les fleurs du mal et Le spleen de Paris de Baudelaire



Objet détude : La poésie

C’est une « ville » à laquelle le poète aspire, une ville qui est choisie comme métaphore de tout ce qui est capable de déchirer cette « ombre » Cette ville se présente comme un « orient » de l’âme : « mauresque, éclatante, inouïe » La gradation ascendante est presque exponentielle



Lecture du texte n°5 : Henri Michaux, « Intervention » Un

- il lance dans la ville et sur la mer un train à grande vitesse Une intervention imaginaire Comme Pierrot ou comme Vendredi, le « je » décide de voir le monde autrement : il agit en poète Pour porter un regard poétique sur le monde réel, il n’utilise pas des images mais il introduit dans un



LE PATRIMOINE DE LA POESIE POUR ENFANTS

Ses vers marquent une préférence pour la rime impaire (riment les 1 er et 3 è vers, puis les 2e et 4 e vers et ainsi de suite) Ils sont d'une rare fluidité et d'une haute pureté musicale Paul connaît une orageuse passion avec Arthur Rimbaud sur lequel il finit par tirer deux coups de feu qui lui valent autant d'années de prison



Première Bac Pro Français : Première Séquence Du côté de l

Vers 16 : il s’adresse à la ville comme à une femme « te parler avec douceur » 3) Ce poème est présenté sans saut de ligne, si vous deviez en faire deux strophes, où feriez-vous le saut de ligne ? Pour quelles raisons ? Vers 15 Première partie : description de la ville, de son atmosphère

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Tous droits r€serv€s Facult€ de th€ologie de l'Universit€ de Montr€al, 1995

Ce document est prot€g€ par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. l'Universit€ de Montr€al, l'Universit€ Laval et l'Universit€ du Qu€bec " Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 20 oct. 2023 18:15Th€ologiquesPo€tique et imaginaire de la ville contemporaineLaurette Wittner et Daniel Welzer-Lang

Wittner, L. & Welzer-Lang, D. (1995). Po€tique et imaginaire de la ville contemporaine.

Th€ologiques

3 (1), 27...41. https://doi.org/10.7202/602413ar

R€sum€ de l'article

La complexit€ urbaine questionne notre intelligence des soci€t€s. La ville secr†te un imaginaire dense et vivant fait de son histoire, des espaces et de leurs repr€sentations, dont seul le r€cit rend partiellement compte. L'espace n'est pas polys€mique : il inscrit les valeurs dominantes. L'architecture et l'urbanisme connotent une conception du monde, que l'acte d'habiter travaille, use et parfois modifie, mais cet acte lui-m‡me est appauvri par l'id€ologie. La ville est un empilement fractal de territoires dans lesquels les hommes se d€placent et se cˆtoient sans forc€ment se trouver. Le social se structure dans ce qui est l'€paisseur des univers urbains, l'imaginaire v€cu, l'espace repr€sent€. Certaines formes urbaines sont devenues le bouc €missaire du mal de vivre. Leurs habitants, objets et victimes de la stigmatisation des lieux, dressent pour se (en) sortir des strat€gies de d€part r€el ou symbolique. L'action sur l'espace, entreprise au nom du bien, se r€v†le une action de domination sur les hommes. L'approche po€tique des espaces permet de retrouver l'humanit€ de l'autre. Lisbonne ma ville mon po†me de chaque semaine (chanson portugaise)

Théobgiques 3/1 (1995) 27-41.

Poétiqu

e e t imaginair e d e l a vill e contemporain e

Laurett

e

WITTNE

R enseignant e chercheur e a u

Laboratoir

e d e science s humaine s e t sociales de l'École nationale des travaux publics de l'État Danie l WELZER-LANG enseignan t chercheu r a u CRE A

Universit

Lumièr

e Lyo n I I

RÉSUM

É La complexité urbaine questionne notre intelligence des sociétés. La ville secrète un

imaginaire dense et vivant fait de son histoire, des espaces et de leurs représentations, dont seul le récit rend partiellement compte. L' espac e n'est pas polysémique : il inscrit les valeurs dominantes. L'architecture et Vurbanisme connotent une conception du monde, que l'acte d'habiter travaille, use et parfois modifie, mais cet acte lui-même est appauvri par l'idéologie. La ville est un empilement fractal de territoires dans lesquels les hommes se déplacent et se côtoient sans forcément se trouver. Le social se structure dans ce qui est l'épais seur des univers urbains, l'imaginaire vécu, l'espace représenté. Certaines formes urbaines sont devenues le bouc émissaire du mal de vivre. Leurs habitants, objets et victimes de la stigmatisation des lieux, dressent pour se (en ) sortir des stratégies de départ réel ou symbolique.

L'action

sur l'espace, entreprise au nom du bien, se révèle une action de domination sur les hommes. L'approche poétique des espaces permet de retrouver l'humanité de l'autre.

Lisbonn

e ma ville mo n poèm e d e chaque semaine ( chanson portugaise )

28 L. WÎTTNER et D. WELZER-LANG

1 L a mise en récit de la ville Vill e : la vivre et la raconter, ou plutôt, dans l'autre sens, la raconter e t l a vivr e parce que l'homme est avant tout autre chose, un être qui raconte , et qui, pour organiser sa pensée ou ses émotions, doit les mettre e n parole. Ceu x qui se sont attaqués à la description de la ville, en scientifiques e t no n e n poètes on t utilis l e récit

Réci

t rég i pa r l e modèl e d e

Blanchard^

o le s actions s'inscrivent dans l'histoire, où la trame historique donn e un caractère inéluctable aux événements et où le héros est le bâti; o u réci t l a manièr e d e Levainville2, plus proche de l'épopée, où la ville apparaî t e n toil e d e fon d de s affaires d'hommes ou de classes, et où le héro s es t l'homme.. réci t planificateur aménagist e o u politiqu e comme le veu t l a fi n d u siècle o l e héro s es t clima t o u idéologie , mais en tout cas récit. C'est le récit comme forme littéraire, qui a construit l'expression de l a géographie d e l'histoir e e t de s

étude

s urbaines. Parc e qu'elle a un rythme et des procédés rhétoriques qui lui sont propres , la mise en récit a été rejetée, comme la littérature a pu l'être des champ s scientifiques à l'époque où le positivisme connaissait un succès diffu s mais certain - en sciences sociales. Elle a été dévalorisée par l e modernisme, qui la méprisait ouvertement et qui l'opposait au savoir, l'accusan t de trop de subjectivité et la jugeant insuffisamment explicative.

Bannie

, la mise en récit a donné place à des tentatives de description, copiée s de s sciences de la nature. Toute connaissance devait se plier au nouvea u modèle qui se voulait garant de l'objectivité scientifique. Seule la philosophi e pouvai t encore, du haut de ses titres incontestés de noblesse, s e permettr e l a poésie . Mais sans le récit, le discours sur la ville perdait d e so n pouvoi r d'expression. Le récit conférait du sens au discours sur l'homm e e t l a sociét e n ordonnan t l a réalité i l

étai

t l e seul à pouvoir rendr e compte de la subjectivité sous-jacente aux questions que pose la ville L a ville échappe en effet à tout discours, et reste inexplicable, gouffr e de s disciplinesquotesdbs_dbs45.pdfusesText_45