[PDF] Analyse linéaire du poème de Baudelaire : Le crépuscule du matin



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PAUVRETÉ, RICHESSE, HOMME ET BÊTE

PAUVRETÉ, RICHESSE, HOMME ET BÊTE (1933) est non seulement une œuvre dramatique mais aussi un poème, un conte C'est un récit au long cours à propos de paysans du grand nord (les riches) et de leurs valets de ferme (les pauvres) À la fois réaliste et magique, c'est une réflexion violente et crue sur l'amour, loin des



Quelques poèmes sur le thème de la misère pour le cycle 3

croirait faits d’une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté À côté de lui, gisait sur l’herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d’une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroteries Mais l’enfant ne s’occupait pas de son joujou



L’inespéré de René Char - Érudit

publié dans la section «Pauvreté et privilège» de Recherche de la base et du sommet, René Char narre sobremen ren­ t une contre dont l'angle est pour le moins fusant1 Rencontre somme toute banale d'un homme et d'une femme, mais qui, grâce à un ensemble de circonstances, revêt les allures d'un événement magique, presque surréel



Le joujou du pauvre - ac-orleans-toursfr

la pauvreté A côté de lui, gisait sur l'herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d'une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroteries Mais 20 l'enfant ne s'occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu'il regardait:



LA PAUVRETÉ , L’EXCLUSION SOCIALE ET SES PRÉJUGÉS

LA PAUVRETÉ, L’EXCLUSION SOCIALE ET SES PRÉJUGÉS 6 1 LA PAUVRETÉ La personne qui donne vraiment la mesure de ce que nous sommes, de ce qu’est notre société, c’est celle ou celui d’entre nous qui est le plus démuni Louise Arbour, ex-Haut commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme 1 1 Définition de la pauvreté



Analyse linéaire du poème de Baudelaire : Le crépuscule du matin

de la pauvreté qui envahit Paris Dans ce but, il dresse le portrait des « pauvresses », utilisant un participe présent « trainant » qui montre que l’action est en cours, comme si elle se déroulait devant ses yeux Ce verbe annonce un rapprochement de ces femmes vers le sol, lieu où la boue siège dans l’univers de Baudelaire



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Le Poème : Pauvreté Images: Their Future is in your Hands Notre perspective (un magazine) / Our Perspective (a magazine) Public Service Announcement: An elder and a young man 6 Backgrounder Passé, présent et futur 7 List of delegates and their sponsors Liste des délégués et des commanditaires Dawn spoke on the panel, “What is



Arthur Rimbaud « Ma Bohème », octobre1870

1 Une pauvreté bienheureuse 2 Un art poétique 3 La transmutation du réel par le langage (ou, la voyance poétique) 1 Une pauvreté bienheureuse a) Des signes de misère matérielle • Champ lexical du dénuement « poings » comme mains refermées, « poches crevées » implicitement qui ne retiennent pas l’argent



COMBATTRE LA PAUVRETÉ ET L INÉGALITÉ

Combattre la pauvreté et l’inégalité est une importante contribution aux efforts déployés pour expliquer systéma-tiquement en quoi le recul de la pauvreté dépend essen-tiellement des liens entre le développement économique, la politique sociale et les conditions politiques Le rapport

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SEBAN--DELPIANOChloé1°AlizéBOYERJulie7/04/20AnalyselinéairedupoèmedeBaudelaire:LecrépusculedumatinLesFleursdumal,pub liéespourlapremièrefois en1857,consti tuentu nedesoeuvresmajeuresdeCharlesBaudelaire.Cerecueildepoèmescomposédesixpartiesseprésentecommel'itinéraired'unho mmedéchiréentr edeuxaspirationsc ontraires:lespleenetl'idéal,deuxtermesopposésquidonnentsontitreàlapremièrepartiedel'oeuvre.Lepoème"Lecrépusculedumatin»estledernierdelasection"Tableauxparisiens».Ils'agitd'unpoèmedejeunesseécritparBaudelaireen1847.Cedernierrédigéàl'imparfaitseprésentecommeunsouvenirdelapériodeoùBaudelairerésidaitchezsamèreetsonbeau-père.Dès letitredup oème,le lecteurdécè leunece rtaineambivalence.Ene ffet,l'oppositiondu"crépuscule»annonçantlafindujouretdu"matin»,symbolequantàluid'unjournouveau,créeuneffetoxymorique.Danscepoèmedeformelibre,rédigéenalexandrinsetenrimessuivies,Baudelairemetenoeuvrelafameusealchimiepoétiquepour"extrairelabeautédumal».CommentBaudelaireparvient-ilàillustrerlathématiquedelaboueetdel'oràtraversladescriptiondeParis?LECTURELepoèmedébuteparundistiqueconstituéd'uneseulephrasepermettantdeplanterledécor.Lesverbessontàl'imparfait("chantait»v1,"soufflait»v2)cequimontrequeBaudelaireévoqueunsouvenirdejeunessetémoignantd'unecertainemélancolie.Audébutduvers1,"ladiane»estpersonnifiéegrâceauverbe"chantait».Cettepersonnificationrejointlathématiquedelaboueetdel'orétantdonnéque"ladiane»quiestunesonneriestridentepourréveillerlacasernefaiticil'actiondechanter.Ainsi,Baudelairetrouvedelabeautédanscequisemblelaid.D'autrepart,"ladiane»,dansunsensplusancien,étaitutiliséeparlesalchimistespourseréféreraumétalcequipeutêtrerapprochédutravaild'alchimistedupoète.Deplus,"ladiane»peutégalementavoirunautresensetdésignerladéessedelanuit.Audébutdecepoème,leregardseportedoncsurleréveilausein"descasernes».Celieuapparaitcommeunesorted'épicentre:leréveildébutedanslescasernespuiss'étendens uitedanstoutelaville. Danscedistique,on peutégalement noterlaprédominancedessensetnotammentdel'ouïe("chantait»v1),delavue("leslanternes»v2)etdutoucher("soufflait»v2).Enfin,lamétaphoreduvers2montrequelejourprendlepassurlanuit("leventdumatinsoufflaitsurleslanternes»)etpermetdoncdeplaceruncadretemporel.Eneffet,le"matin»quiestdésignédefaçonexplicitechasselanuitquiestquantàelledésignéedefaçonimpliciteparlegroupenominal"leslanternes»(v2).Ainsi,"leslanternes»laissentplaceaujouretdonclalumièreartificielleestremplacéeparlalumièrenaturelle.Lepoème sepoursuitavecun edeuxièm estrophede9verscons tituéededeu xphrases.Cettedernièrecr éeuneatmosph èrecrépusculaires'inscriv antdansunregis trefantastique.Ellecommenceparlaformule"C'étaitl'heureoù »repr iseégalementàlatroisièmestrophe.Cetteexpressionpermetdemettreenvaleurl'actioneninsistantsursarépétitiongrâceàl'utilisationdel'imparfaitàvaleurd'habitude("était»v3).Lamétaphore

SEBAN--DELPIANOChloé1°AlizéBOYERJulie7/04/20desvers3e t4soulignéep arl'en jambeme nttémoi gned'unsommeilagité("rêvesmalfaisants»v3).Lesrêvessonticicomparésàdesinsectesdonnantuneimpressiondeflou.Cetteidéeestrenforcéeparl'allitérationen"r»produisantunesonoritédésagréable.Cesommeilagitéestsourced esouffrance commele montrel'expression "tordsurleur soreillers»(v4).Ainsi,leslitscensésêtredeslieuxderepossontdésignéspéjorativement.Cesont"lesbrunsadolescents»quisontvictimesdecesommeilagité.C'estlapremièrefoisquelepoète désigne despersonnages. L'articledéfini"les»qui détermine"brunsadolescents»perm etunegénéralisation .L'adjectif" bruns»qui qualifiele nom"adolescents»faitréférenceàleurcôtésombre.Eneffet,les"rêvesmalfaisants»peuventtraduirelesrêvesérotiques.Lesvers5et6établissentunecomparaisonentre"unoeilsanglant»etune"lampe».Lalampeicifaitréférenceausoleil,c'estdoncunemétonymie.Leparallélisme"quipalpiteetquibouge»rattachéà"l'oeilsanglant»connotelavieetainsilelevéedujoursiontransposecelaàla"lampe»etdoncausoleil."Latacherouge»causéeparcettedern ièrerenv oieàlacoul eurducrépusculeetrappell eainsilecôtésanglant.Toutcelaparticipedoncaufantastiqueensuggérantuneatmosphèremorbideetinquiétante.Lepronomrelatif"où»employéaudébutduvers7créeuneanaphoreaurythmeternaire(v5,v3etv7).Ceversévoqueladualitédel'âmeetducorps:l'âmeneparvientplusàvaincrelecorps.Deplus,l'adjectifépithète"lourd»montrequelesommeils'empareducorps.Onp eutégaleme ntnoterunedimension mé taphysique. Leverbe"imiter»conjuguéàlatroisièmepersonnedusingulierauneconnotationdépréciative.Aussi,"lescombats»(v8) renforcecette idéededualitéetl'évocation du"jour»(v8) certifiel'analogie."Lalampe»et"lejour»s'associentpourvaincrel'obscuritécaractériséeparlanuit.Levers9marqueledébutdeladeuxièmephrasedelastrophe.Lecomparant"commeunvisageenpleurs»rappellelasouffrancetandisquelapropositionrelative"quelesbrisese ssuient»prod uitunesonoritéimitant lesouffle. Deplus,les"chosesqui s'enfuient»évoquéesauvers10représententtoutesleschosesdelanuitchasséeparlejour.Enfin,leter me"frisson»rappe llelefantastique.Ainsi, lanuitqui disparaitestcomparéeàun"visageenpleurs»carBaudelairedécritlafind'unenuitquiaétépleinedesouffrances.Lanuitestdoncdominéeparlespleen.Pourfinir,ledernierversdelastrophecommenceparlaconjonctiond ecoordin ation" et»qui établitunrapp ortcause-conséquenceentre"leschosesquis'enfuient»et"l'hommeestlasd'écrireetlafemmed'aimer».Eneffet, lorsquelanuitdi sparaîtl'hommen'estplus capable decréeret lafemmed'aimer.Celas'expliqueparlefaitquel'hommeengénéralouplusparticulièrementlepoètequiapourtâche"d'écrire»trouvesoninspirationlanuit.C'estdoncuneallusionàlavocationpoétique.ChezBaudelaire,l'hommeesteffectivementreprésentécommeunartistequicréelanuit.Deplus,onpeutnoterquel'hommeauraitpourBaudelaireunefonctiondecréateuretlafemmeseulementlafonction"d'aimer».Enfin,cesdernierssontdésignéspardesdéterminantsdéfinis("le»,"la»)cequitémoigned'unevolontédegénéralisation.LastrophesuivanteestcomposéedetreizealexandrinsetfaitleportraitcollectifdesdifférentescatégorieshumainesquihantentParisavantleleverdujour.Ainsi,onpeutvoirqueBaudelaireélargitsadescription.Eneffet,audébutdupoème,ils'agitseulementduréveildeshommesdes casernes,c ependant,ilévoqueàp résentdiffér entstypesdepersonnescequidonnedel'ampleuràsonpropos.Levers12constitueunephrasecourtepermettantdesituerl'action.Ilindiquel'arrivéedelanuitetdonclecoucherdusoleil."Càetlà»montrequec'estunfaitquis'étalepartout.Enfin,lesmaisonsquifumentrenvoient

SEBAN--DELPIANOChloé1°AlizéBOYERJulie7/04/20auxcheminé es.Ens uite,Baudelairedécrittroi stypesdefemmes àl'étatdedébauc he,traînantainsidanslaboueausensconcretetphilosophique.Toutd'abord,auvers13,lapériphrase"lesfemmesdeplaisir»désignelesprostituéesdontlecorpsestmarquéparlesnuitsdedébauchecommelemontre"lapaupièrelivide»etla"boucheouverte».Celacréeuntableaupathétique.Deplus,lepoètequalifieleursommeilde"stupide»cequiestdoncpéjoratif.Baudelaireentameensuiteennouveauportrait,rendantcettefois-cicomptedelapauvr etéqui envahitParis.Dansce but,ildres seleportraitdes" pauvresses»,utilisantunparticipeprésent"trainant»quimontrequel'actionestencours,commesiellesedéroulaitdevantsesyeux.Ceverbeannonceunrapprochementdecesfemmesverslesol,lieuoùla bouesiègedans l'univer sde Baudelaire.Unvo cabulairecruestem ployé("seinsmaigresetfroids»)afinderendreletableauplusréalisteetmettreenévidenceladuretédeleurcondition.Leparallélisme"soufflaientsurleurstisonsetsoufflaientsurleursdoigts»metenavantlapauvretéetladifficultédesurvivrefaceaufroiddelanuit.Lastructureduvers3estrepriseavecladéclaration"C'étaitl'heureoù»etl'enjambement.Baudelaireplacelecontexte desonp ortraitavec"parmilefroid etlalésin e».Les conditionsdesfemmesprécédemmentévoquées,déjàmauvaises,"s'aggravent»,cequidonneuneffetdes urenchér issementetainsi d'accablem entfaceàladouleur.Laconjonction"comme»auvers19,annonceunecomparaison,icimorbide.Cependant,lecomparantestplacéavantlecomparantcequientraineunecertaineattentechezlelecteuretdoncunmystère.Baudelaireutiliselejeudesonoritésentre"sang»et"sanglot»pourillustrerlasouffrance,etplusprécisémentlesdeuxfacettesdistinctesqu'ellepeutprendre:unedouleur physiqueavecle"sang»etpl usinté rieureavec"sanglot».Alasu itede l'enjambement,l'identitéducomparéestenfinrévélée:"chantducoq».Orcedernierdoitinévitablementêtremisenparallèleavecla"diane»qui"chantait»aupremiervers.Cettefois-cil'ordredesmotsaévoluéavecle"chantducoq»qui"déchirait».Celapermetdoncd'ajouterunenouvellenu ance:ces onestres ponsablede ladestructi oncommelapersonnification("déchirait»)entémoigne.Lalocalisationapportéeauchant:"auloin»metenévi dencelapuis sancedeceson.Avecleco mplémentd 'objetdi rect"l'airbrumeux»,BaudelairefaitréférenceauclimatdésagréabledeParis,maiségalementàlabrumeforméeàl'au rore.Onretrouvenotamm en tlechamplexicald'uneatmosp hèrevaporeuse,cequidonneuneimpressiondeflou,demystère.Cetteidéeestconfirméeparlamétaphorefiléedela"merdebroui llards»."lesédifices »re prendlesnombreusesconstructionsdelaville.Baudelaireév oqueauv erssuivant,uneautrecatégori edepersonnesquisouffrent:"lesagonisants».Ceportraitestdoncassociéàunchamplexicaldelasouffrancetrèsimportantavecl'euphémisme"dernierrâle»(quidésignelamort)ou"hoquetinégaux».Ilchoisitdesituerlascènedans"lefonddeshospices»,cequidonneuneimpressiondesolitude,lasociétésemblelesavoirrejetéspourleslaisserdépérirloin,dansceshospices."lesdébauchés»renvoieauxtravailleursdelanuit,dontlesactionsnocturneslesrapprochentdeladébauche.Cen'estqu'ausignaldecoq,etainsidusoleil,qu'ilsarrêtentleursacti vitéspourretourne rchezeux.Cepend ant,leursactionsetleu rdébauchenesontpassansc onséquenc epuisqu'ilsrentrent,d'aprèslamétaphore,"brisés».Danscettestrophe,Baudelaireaainsimisenscènedifférentsreprésentantsdeladébauche,lesprésentanttelsdesfantômesquihanteraientlavilledurantlanuit,jusqu'auleverdujour.LadernièrestrophedecepoèmeestunquatrainquifaitdeParisetdel'auroredeuxentitésvivantes,proposantainsideuxpersonnifications.L'allitérationenrpermetaulecteur

SEBAN--DELPIANOChloé1°AlizéBOYERJulie7/04/20d'entendrepleinementl'auroregrelotter("grelottante»).Lapersonnificationsepoursuitavec"enroberoseetverte»,lesvêtementsétantunattributréservéauxêtreshumainsetl'emploiduverbe"s'avançait».Malgrécemouvement,l'auroresembleêtrefaible,àboutdeforce,commeentémoignel'adverbe"lentement»etsasouffranceapparentefaceaufroiddelanuit."Seinedéserte»permetderemettreaucentrelaville,quisembleattendrel'arrivéedusoleilpours'animer.Lebruitcontinudel'eauestreprésentéparlesallitérationsensduvers.Aprèsavoirétédésignéparcetemblème,Baudelaireénoncedistinctementlelieudel'action, unevil leaucoeur denombreuxdes esécrits,Pari s.Elleestcepend antqualifiéed'unadjectif,"sombre»,quiconnotel'absencedesoleilmaisquisem bleégalementposséderunsensmétaphorique:avectoutcequ el'auteur adécritprécédemment,ilmontrequelesténèbres(etainsilespleen)sesontemparésdelavilledurantlenuit.Lamétonymieemployée,conférantàlavillelesactionsdeseshabitants,dressel'imaged'unevilles'éveillant.Pourtantceréveils'accompagned'uninévitableretourautravail.Celaestnotammentvisibleàl'utilisationd'unparticipeprésent("ensefrottantlesyeux»)quiindiquelasimultanéitéavecl'actionsuivante:"empoignaitsesoutils».Cettesimultanéitéindiquequ 'àpe ineréveillé,"Paris»doit semettreautr avail,Baudelairedénonçantlesconditionsd etravailetde viedestravailleurs.Ledernier hémistic hedupoèmelaisseentendresavoixquicrie,commelemontrelepointd'exclamation,"vieillardlaborieux».IlqualifieParisde"vieillard»puisqueParispossèdeunelonguehistoireetàl'époqueelleétaittrèsdélabrée,etcemalgrélestravauxentreprisparlebaronHaussmann.Cenompeutégalementêtreinterprétécommeunenouvellecaractéristiquedel'ouvrierincarnéparl aville,permettantd'illustrerle sdifficultésquerencontrentsesh abitants,devanttravaillerenayantunâgeavancé.L'adjectif"laborieux»permetdepoursuivrelapersonnificationdeParisenouvrier.Danscepoème,BaudelairedécritlalenteascensiondusoleiletsesconséquencessurleshabitantsdeParis.Autraversdenombreuxportraits,ilévoqueladébauchequisembles'êtreemparéedecelieuemblématiquedelaboue.L'arrivéedusoleiletdoncdelalumière,chassel'obscurité delanuit,sonnantlafindessouffr ancesdes débauc hés.Lesoleil,représentantprincipaldel'or,dontlacouleurestégalementsimilaire,selève,tendantainsiunpeuplusversl'Idéal.Pourfinir,cepoèmeestindissociabled'unautrepoèmefigurantdanslamêmepartieetquis'intitule"Lecrépusculedusoir".TouslesdeuxrépondentàunesortedecommandequiaétéfaiteàBaudelaire.Eneffet,lepoètedevaitécrireunpoèmesurlanatureauréveil,cependant,ilévoqueralavilleprétextantquelanaturenel'intéressepas.Contrairementau"Crépusculedumatin»,cedernierannoncelepassagedusoiràlanuit.Baudelairedresseainsiunportraitdeshommesetdeleursactivitésnocturnesdansuneatmosphèrelourdeetsombrequiluipermetd'accorderuneplacecentraleauspleen.

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