[PDF] Chant d’automne, I Baudelaire



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Poésies sur le thème de lautomne

L'automne On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre



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Jour pluvieux d'automne Une feuille rousse Que le vent pousse Dans le ciel gris-bleu, L'arbre nu qui tremble Et dans le bois semble Un homme frileux, Une gouttelette Comme un fléchette Qui tape au carreau, Une fleur jaunie Qui traine sans vie Dans la flaque d'eau, Sur toutes les choses Des notes moroses, Des pleurs, des frissons,



Chanson d’automne - Le Petit Journal des Profs

L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne , C'est une branche tout à coup , Qui s'effeuille dans votre cou C'est un petit arbre tout rouge, Un , d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre



Chant d’automne, I Baudelaire

L’Automne, brève apothéose des couleurs avant l’hiver, est une saison propice aux méditatons lyriques sur la fuite du temps Le poème de Baudelaire publié en 1861, composé de deux partes, appartent au cycle de Marie Daubrun Ces quatre quatrains aux rimes croisées associent d’abord l’automne à toutes les douleurs du Spleen



René-Guy Cadou 1920 Française Poète

L’automne Odeur de pluie de mon enfance Derniers soleils de la saison A sept ans comme il faisait bon Après d’ennuyeuses vacances, Se retrouver dans sa maison La vieille classe de mon père, Pleine de guêpes écrasées, Sentait l’encre, le bois, la craie Et ces merveilleuses poussières Amassées* par tout un été



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Automne René-Guy Cadou 8 Jour pluvieux d'automne Michel Beau 9 Rentrée des classes John Durili 10 L’écureuil et la feuille Maurice Carême 11 Silence d'automne Fernand Gregh 12 Petite pomme Géo Norge 13 Ecoute Pierre Gamarra 14 Je n’ai pas de réveil Pierre Coran 15 Soyez poli Jacques Prévert 16 Automne Pierre Coran 17



l’AUTOMNE passe, tourne et souffle le vent La rentrée est

Lorsque l’AUTOMNE passe, tourne et souffle le vent La rentrée est passée, les enfants sont contents Puis le glacial HIVER, couvre de neige le sol Quand le PRINTEMPS arrive, tous les arbres bourgeonnent Enfin l’ETE, fruits et fleurs réchauffent les cœurs, C’est une année finie, et comblée de bonheur AUTOMNE HIVER PRINTEMPS



LES POESIES La pomme et lescargot - LIVResse

Un grand coup de vent d'automne La fit tomber sur le pré Pomme, pomme, T'es-tu fait mal ? J'ai le menton en marmelade Le nez fendu Et l'oeil poché Elle tomba, quel dommage, Sur un petit escargot Qui s'en allait au village Sa demeure sur le dos Ah stupide créature Gémit l'animal cornu T'as défoncé ma toiture Et me voici faible et nu



Anthologie poétique : La fuite du temps

Paul Verlaine, dans Chanson d’automne, parle aussi de la mort Il se compare à une feuille morte qui s’en va avec le vent, lui, il disparaît avec le temps J’ai choisis ce poème car j’ai aimé le thème de l’automne Le fait de traiter la mort avec l’automne et très intéressant puisque l’automne est la saison de la mort des

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Chant d'automne, I. Baudelaire

L'Automne, brève apothéose des couleurs avant l'hiver, est une saison propice aux

méditatons lyriques sur la fuite du temps. Le poème de Baudelaire publié en 1861, composé de deux

partes, appartent au cycle de Marie Daubrun. Ces quatre quatrains aux rimes croisées associent d'abord l'automne à toutes les douleurs du Spleen. Mais les deux derniers vers introduisent une tonalité nouvelle. I/ Une rêverie déclenchée par une sensaton auditve. A)Le ttre du poème, mystérieux, introduit le thème du son

" Chant » suggère beauté, harmonie, mais il peut-être joyeux, triste, funèbre. Cela crée donc un efet

d'atente. Le ttre est ambigu : est-ce le chant que produit l'automne ou est-ce le chant inspiré au

poète par l'automne ?

C'est donc un ttre mystérieux comme les aimait Baudelaire qui unit beauté et tristesse. Un ttre aux

sonorités sourdes (voyelles nasalisées " chant » et assonance /o/ " automne ».) B)C'est un bruit entendu qui déclenche la rêverie du poète a.Le poète perçoit un son

" J'entends » déclenche la réacton du poète. C'est un bruit qui introduit l'idée d'un écho. C'est le

chant de l'automne, un son qui résonne au plus profond de l'être. Les vers 1, 4 montrent que ce bruit

a suscité une rêverie douloureuse, dans lequel le lecteur a été directement plongé. L'automne

apparaît en creux au vers 1 et 2. Puis le vers 2 déplore la dispariton de l'été. b.Il ressent le bruit des bûches comme obsessionnel

Evoluton au vers 9 : le bruit est désormais gueté par le poète avec angoisse. On passe d'un terme

général à un terme plus précis, de l'indéfni au démonstratf. c.Néanmoins, le poème évolue vers un apaisement

Les sentments atroces déclenchés par le bruit s'aténuent avec l'évoluton des adjectfs et des

sonorités. " Choc funèbre » : l'adjectf connote la mort, deux consonnes dures et une voyelle

sourde /o/. " Choc monotone » : l'adjectf suggère une langueur qui endort l'esprit, " bercé par » le

confrme et le rythme régulier 3/3/3/3. " Bruit mystérieux » : adjectf toujours valorisant chez

Baudelaire qui évoque une atente pleine d'espoir. Douceur de l'allitératon en /r/, assonance en /i/

qui souligne la diérèse. C)La sensaton infue directement sur les images mentales a.L'échafaud

Bruit des planches que l'on assemble.

b.La tour assiégée c.Le cercueil II/ L'automne suscite la hantse du temps, et le Spleen A)L'être enter (corps, esprit) menacé par le temps

Dans le Spleen, état de dépression, tout est menace et angoisse. Enfermé dans son marasme, le

poète ne voit aucune échappatoire. Le passé : c'est l'été : lumière et bien-être enfuis. Le présent :

l'automne, son bruit obsédant qui annonce l'avenir immédiat : l'hiver : extérieur et intérieur atroce.

Cete horreur de la fuite du temps est marqué de plusieurs façons : a.Par le champ lexical du temps b.Par le futur c.Par le passé

L'été n'est plus qu'un paradis perdu. L'évocaton de l'été est brève : " Adieu » évoque une plongée

défnitve de l'être dans l'hiver. L'exclamatve intensife le regret. La brève métonymie concentre la

beauté perdue. L'angoisse est de plus en plus forte, l'asyndète la révèle et montre l'être pris par

surprise par le temps. Le rejet interne de " l'été » regroupe les deux saisons dans le second

hémistche, l'automne engloutt l'été.

B)Le poète assailli par le Spleen

a.L'asserton brève et tragique du vers 5 avec les deux sens du verbe " rentrer »

" Entrer de nouveau » : expérience d'autant plus redoutée que le poète connaît déjà les afres et se

sait impuissant.

"Entrer avec force ou malgré une résistance" : ce deuxième sens apparaît dans l'évocaton de la ville

assiégé. "L'hiver" est sujet et le poète victme. "Colère" en contre-rejet externe, montre

l'envahissement de l'être par des sentments destructeurs. b.L'évoluton des pronoms révèle l'angoisse intme du poète

D'un lyrisme qui se veut universel, Baudelaire glisse vite au "je". Cela souligne l'invasion de l'être tout

enter. c.La comparaison de l'esprit à une tour assiégée

La tour symbolise puissance, baston solide et "élévaton". Mais elle cède sous le "bélier" de

l'assaillant. Le rythme binaire d'adjectf révèle la violence de l'ataque du mal-être, ce que confrme le

rythme du vers 3/3/3/3. III/ Douleurs du poète craignant puis espérant la mort A)Le Spleen vécu comme une agonie : sensatons et sentments atroces a.Le corps soufre : sensatons douloureuses Se sont le froid, le bruit obsessionnel, les couleurs de la douleur chez Baudelaire. b.Un chaos de sentments douloureux

Cet envahissement est marqué par l'énumératon d'expression d'un mal incontrôlable où vibre le /r/

en allitératon : rage, révolte, peur glaçante, angoisse de la stérilité poétque. c.L'image du coeur sanglant concentre ces maux Elle concentre tous les sentments et sensatons que Baudelaire nomme "Spleen" : rage froide, agonie

intérieure, haine impuissante. Le poète assimile son "coeur" au "soleil". La comparaison montre les

forces vives de l'être fgées.

B)La mort : menace ultme, ultme espoir

a." Chant d'automne » est un chant funèbre

Tout un réseau de mots connote la mort. S'ajoute à cela deux images mentales de la mort : l'échafaud

et le cercueil. Mais c'est au paroxysme même l'angoisse, qu'une issue se dessine : la mort. b.La mort vue comme une échappatoire. La menace s'écarte du "moi" dans le dernier quatrain. Le poète reprend une distance, le "je"

disparais. Le "cercueil" imaginé ne lui est pas forcément destné et l'esprit devient capable de

s'interroger. Un adoucissement apparaît dans le vocabulaire mélioratf. Le "chant" devient fanfare.

C'est un appel au mouvement, en oppositon à la pétrifcaton du second quatrain.

Par sa musicalité, le poème, vraie "sorcellerie évocatoire" fait naître d'un bruit entendu, un

"chant d'automne", lugubre, évocaton lyrique des afres du spleen. Il est aussi la preuve du pouvoir

de créaton de l'artste : de la douleur naît une nouvelle Fleur du mal; de l'évocaton du "moi" naît un

lyrisme universel qui ateint l'homme en chacun de nous : sa hantse du temps qui passe, son aspiraton à conserver le souvenir du "passé lumineux", des instants de plénitude.

Chant d'automne - Baudelaire

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres

L e b o i s r e t e n t i s s a n t s u r l e p a v é d e s c o u r s.

Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère,

Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,

Et, comme le soleil dans son enfer polaire,

Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe L'échafaud qu'on bâtt n'a pas d'écho plus sourd.

Mon esprit est pareil à la tour qui succombe

Sous les coups du bélier infatgable et lourd.

II me semble, bercé par ce choc monotone,

Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui? - C'était hier l'été; voici l'automne!

Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

Chant d'automne - Baudelaire

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres

Le bois retentssant sur le pavé des cours.

Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère,

Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,

Et, comme le soleil dans son enfer polaire,

Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe L'échafaud qu'on bâtt n'a pas d'écho plus sourd.

Mon esprit est pareil à la tour qui succombe

Sous les coups du bélier infatgable et lourd.

II me semble, bercé par ce choc monotone,

Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui? - C'était hier l'été; voici l'automne!

Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

"Chant d'automne" I/ Une rêverie déclenchée par une sensaton auditve. A)Le ttre du poème, mystérieux, introduit le thème du son B)C'est un bruit entendu qui déclenche la rêverie du poète a.Le poète perçoit un son b.Il ressent le bruit des bûches comme obsessionnel c.Néanmoins, le poème évolue vers un apaisement C) La sensaton infue directement sur les images mentales a.L'échafaud b.La tour assiégée c.Le cercueil II/ L'automne suscite la hantse du temps, et le Spleen A)L'être enter (corps, esprit) menacé par le temps a.Par le champ lexical du temps b.Par le futur c.Par le passé

B)Le poète assailli par le Spleen

a.L'asserton brève et tragique du vers 5 avec les deux sens du verbe " rentrer » b.L'évoluton des pronoms révèle l'angoisse intme du poète c.La comparaison de l'esprit à une tour assiégée III/ Douleurs du poète craignant puis espérant la mort A)Le Spleen vécu comme une agonie : sensatons et sentments atroces a.Le corps soufre : sensatons douloureuses b.Un chaos de sentments douloureux c.L'image du coeur sanglant concentre ces maux

B)La mort : menace ultme, ultme espoir

a." Chant d'automne » est un chant funèbre b.La mort vue comme une échappatoire.quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22