[PDF] LILE DES ESCLAVES



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LILE DES ESCLAVES

Texte établi pas Paul FIEVRE, août 2011 Publié par Ernest, Gwénola et Paul Fièvre pour Théâtre-Classique fr, Décembre 2020 Pour une utilisation personnelle ou pédagogique uniquement Contactez l'auteur pour une utilisation commerciale des oeuvres sous droits - 2 -



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L'ILE DES ESCLAVES

COMÉDIE

Représentée pour la première fois par les Comédiens

Italiens du Roi, le Lundi 5 mars 1725.

MARIVAUX, Pierre de (1688-1763)

1725
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Texte établi pas Paul FIEVRE, août 2011.

Publié par Ernest, Gwénola et Paul Fièvre pour Théâtre-Classique.fr,Décembre 2020. Pour une utilisation personnelle ou pédagogiqueuniquement. Contactez l'auteur pour une utilisation commerciale desoeuvres sous droits.

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L'ILE DES ESCLAVES

COMÉDIE

Représentée pour la première fois par les Comédiens

Italiens du Roi, le Lundi 5 mars 1725.

À PARIS, NOËL PISSOT, Quai des Augustins, à la descente du Pont-Neuf, à la Croix d'or. PIERRE DELORMEL, rue du Foin, à Sainte-Geneviève. FRANÇOIS FLAHAUT, Quai des Augustins, au coin de la rue Pavée, au Roi du Portugal. M. DCC. XXV Avec approbation, et privilège du Roi. - 3 -

ACTEURS

IPHICRATE.

ARLEQUIN.

EUPHROSINE.

CLÉANTHIS.

TRIVELIN.

DES HABITANTS DE L'ILE.

La scène est dans l'île des Esclaves.

- 4 -

L'ILE DES ESCLAVES

Le théâtre représente une mer et des rochers d'un côté, et de l'autre quelques arbres et

des maisons.

SCÈNE PREMIÈRE.

Iphicrate s'avance tristement sur le théâtre avec Arlequin. IPHICRATE, s'avance tristement sur le théâtre avecArlequin.

Arlequin ?

ARLEQUIN, avec une bouteille de vin qu'il a à saceinture.

Mon patron.

IPHICRATE.

Que deviendrons-nous dans cette île ?

ARLEQUIN.

étique: Fièvre étique, fièvre habituelle qui amaigrit le corps. On dit aujourd'hui fièvre hectique. Par extension, très maigre. Corps, visage

étique. [L]Nous deviendrons maigres, étiques, et puis morts defaim ; voilà mon sentiment et notre histoire.

IPHICRATE.

Nous sommes seuls échappés du naufrage ; tous noscamarades ont péri, et j'envie maintenant leur sort.

ARLEQUIN.

Hélas ! Ils sont noyés dans la mer, et nous avons la mêmecommodité.

IPHICRATE.

Dis-moi ; quand notre vaisseau s'est brisé contre lerocher, quelques-uns des nôtres ont eu le temps de sejeter dans la chaloupe ; il est vrai que les vagues l'ontenveloppée, je ne sais ce qu'elle est devenue ; maispeut-être auront-ils eu le bonheur d'aborder en quelqueendroit de l'île, et je suis d'avis que nous les cherchions.

- 5 -

ARLEQUIN.

Cherchons, il n'y a pas de mal à cela ; maisreposons-nous auparavant pour boire un petit coupd'eau-de-vie : j'ai sauvé ma pauvre bouteille, la voilà ;j'en boirai les deux tiers, comme de raison, et puis je vousdonnerai le reste.

IPHICRATE.

Eh, ne perdons point de temps, suis-moi, ne négligeonsrien pour nous tirer d'ici ; si je ne me sauve, je suis perdu,je ne reverrai jamais Athènes, car nous sommes dans l'îledes Esclaves.

ARLEQUIN.

Oh, oh ! Qu'est-ce que c'est que cette race-là ?

IPHICRATE.

Ce sont des esclaves de la Grèce révoltés contre leursmaîtres, et qui depuis cent ans sont venus s'établir dansune île, et je crois que c'est ici : tiens, voici sans doutequelques-unes de leurs cases ; et leur coutume, mon cherArlequin, est de tuer tous les maîtres qu'ils rencontrent,ou de les jeter dans l'esclavage.

ARLEQUIN.

Eh ! Chaque pays a sa coutume : ils tuent les maîtres, à labonne heure, je l'ai entendu dire aussi ; mais on dit qu'ilsne font rien aux esclaves comme moi.

IPHICRATE.

Cela est vrai.

ARLEQUIN.

Eh ! Encore vit-on.

IPHICRATE.

Mais je suis en danger de perdre la liberté, et peut-être lavie ; Arlequin, cela ne te suffit-il pas pour me plaindre.

ARLEQUIN, prenant sa bouteille pour boire.

Ah ! Je vous plains de tout mon coeur, cela est juste.

IPHICRATE.

Suis-moi donc ?

- 6 -

ARLEQUIN, siffle.

Hu, hu, hu.

IPHICRATE.

Comment donc, que veux-tu dire ?

ARLEQUIN, distrait, chante.

Tala ta lara.

IPHICRATE.

Parle donc, as-tu perdu l'esprit, à quoi penses-tu ?

ARLEQUIN, riant.

Ah, ah, ah, Monsieur Iphicrate, la drôle d'aventure ; jevous plains, par ma foi, mais je ne saurais m'empêcherd'en rire.

IPHICRATE, à part les premiers mots.

Le coquin abuse de ma situation, j'ai mal fait de lui direoù nous sommes. Haut. Arlequin, ta gaieté ne vient pas à propos, marchons de cecôté.

ARLEQUIN.

J'ai les jambes si engourdies.

IPHICRATE.

Avançons, je t'en prie.

ARLEQUIN.

Je t'en prie, je t'en prie ; comme vous êtes civil et poli ;c'est l'air du pays qui fait cela.

IPHICRATE.

Allons, hâtons-nous, faisons seulement une demi-lieuesur la côte pour chercher notre chaloupe, que noustrouverons peut-être avec une partie de nos gens ; et en cecas-là, nous nous rembarquerons avec eux.

ARLEQUIN, en badinant.

Badin, comme vous tournez cela.

Il chante.

- 7 -

L'embarquement est divin Quand on vogue, vogue, vogue, L'embarquement est divinQuand on vogue avec Catin.

IPHICRATE, retenant sa colère.

Mais je ne te comprends point, mon cher Arlequin.

ARLEQUIN.

Mon cher patron, vos compliments me charment ; vousavez coutume de m'en faire à coups de gourdin qui nevalent pas ceux-là ; et le gourdin est dans la chaloupe.

IPHICRATE.

Eh ne sais-tu pas que je t'aime ?

ARLEQUIN.

Goberger (se) : Prendre ses aises, se

divertir, se moquer. [L]Oui ; mais les marques de votre amitié tombent toujourssur mes épaules, et cela est mal placé. Ainsi tenez, pource qui est de nos gens, que le ciel les bénisse ; s'ils sontmorts, en voilà pour longtemps ; s'ils sont en vie, cela sepassera, et je m'en goberge.

IPHICRATE, un peu ému.

Mais j'ai besoin d'eux, moi.

ARLEQUIN, indifféremment.

Oh cela se peut bien, chacun a ses affaires ; que je nevous dérange pas !

IPHICRATE.

Esclave insolent !

ARLEQUIN, riant.

Ah ah, vous parlez la langue d'Athènes ; mauvais jargonque je n'entends plus.

IPHICRATE.

Méconnais-tu ton maître, et n'es-tu plus mon esclave ?

ARLEQUIN, se reculant d'un air sérieux.

Je l'ai été, je le confesse à ta honte ; mais va, je te lepardonne : les hommes ne valent rien. Dans le paysd'Athènes j'étais ton esclave, tu me traitais comme unpauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce quetu étais le plus fort : eh bien, Iphicrate, tu vas trouver iciplus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on tedira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tupenseras de cette justice-là ; tu m'en diras ton sentiment,je t'attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus

- 8 -

raisonnable ; tu sauras mieux ce qu'il est de faire souffriraux autres. Tout en irait mieux dans le monde, si ceux quite ressemblent recevaient la même leçon que toi. Adieu,mon ami, je vais trouver mes camarades et tes maîtres.

Il s'éloigne.

IPHICRATE, au désespoir, courant après lui l'épée àla main.

Juste ciel ! Peut-on être plus malheureux et plus outragéque je le suis ? Misérable, tu ne mérites pas de vivre.

ARLEQUIN.

Doucement ; tes forces sont bien diminuées, car je net'obéis plus, prends-y garde.

SCÈNE II.

Trivelin, avec cinq ou six insulaires, arrive conduisant une Dame etla suivante, et ils accourent à Iphicrate qu'ils voient l'épée à la main.

TRIVELIN, faisant saisir et désarmer Iphicrate parses gens.

Arrêtez, que voulez-vous faire ?

IPHICRATE.

Punir l'insolence de mon esclave.

TRIVELIN.

Votre esclave ? Vous vous trompez, et l'on vousapprendra à corriger vos termes. Il prend l'épée d'Iphicrate et la donne à Arlequin. Prenez cette épée, mon camarade, elle est à vous.

ARLEQUIN.

Que le ciel vous tienne gaillard, brave camarade que vousêtes !

TRIVELIN.

Comment vous appelez-vous ?

ARLEQUIN.

Est-ce mon nom que vous demandez ?

TRIVELIN.

Oui vraiment.

- 9 -

ARLEQUIN.

Je n'en ai point, mon camarade.

TRIVELIN.

Quoi donc, vous n'en avez pas ?

ARLEQUIN.

Non, mon camarade, je n'ai que des sobriquets qu'il m'adonnés ; il m'appelle quelquefois Arlequin, quelquefoisHé.

TRIVELIN.

Hé, le terme est sans façon ; je reconnais ces Messieurs àde pareilles licences. Et lui, comment s'appelle-t-il ?

ARLEQUIN.

Oh, diantre, il s'appelle par un nom, lui ; c'est le seigneurIphicrate.

TRIVELIN.

Eh bien ! Changez de nom à présent ; soyez le seigneurIphicrate à votre tour ; et vous, Iphicrate, appelez-vousArlequin, ou bien Hé.

ARLEQUIN, sautant de joie, à son maître.

Oh, oh, que nous allons rire ! Seigneur Hé !

TRIVELIN, à Arlequin.

Souvenez-vous en prenant son nom, mon cher ami, qu'onvous le donne bien moins pour réjouir votre vanité, quepour le corriger de son orgueil.

ARLEQUIN.

Oui, oui, corrigeons, corrigeons.

IPHICRATE, regardant Arlequin.

Maraud !

ARLEQUIN.

Parlez donc, mon bon ami, voilà encore une licence quilui prend ; cela est-il du jeu ?

TRIVELIN, à Arlequin.

Dans ce moment-ci, il peut vous dire tout ce qu'il voudra.

À Iphicrate.

- 10 -

Arlequin, votre aventure vous afflige, et vous êtes outrécontre Iphicrate et contre nous. Ne vous gênez point,soulagez-vous par l'emportement le plus vif ; traitez-le demisérable, et nous aussi, tout vous est permis à présent :mais ce moment-ci passé, n'oubliez pas que vous êtesArlequin, que voici Iphicrate, et que vous êtes auprès delui ce qu'il était auprès de vous : ce sont là nos lois, et macharge dans la République est de les faire observer en cecanton-ci.

ARLEQUIN.

Ah, la belle charge !

IPHICRATE.

Moi, l'esclave de ce misérable !

TRIVELIN.

Il a bien été le vôtre.

ARLEQUIN.

Hélas ! Il n'a qu'à être bien obéissant, j'aurai mille bontéspour lui.

IPHICRATE.

Vous me donnez la liberté de lui dire ce qu'il me plaira,ce n'est pas assez ; qu'on m'accorde encore un bâton.

ARLEQUIN.

Camarade, il demande à parler à mon dos, et je le metssous la protection de la République, au moins.

TRIVELIN.

Ne craignez rien.

CLÉANTHIS, à Trivelin.

Monsieur, je suis esclave aussi, moi, et du mêmevaisseau ; ne m'oubliez pas, s'il vous plaît.

TRIVELIN.

Non, ma belle enfant ; j'ai bien connu votre condition àvotre habit, et j'allais vous parler de ce qui vous regarde,quand je l'ai vu l'épée à la main : laissez-moi achever ceque j'avais à dire. Arlequin !

ARLEQUIN, croyant qu'on l'appelle.

Eh !... À propos, je m'appelle Iphicrate.

- 11 -

TRIVELIN, continuant.

Tâchez de vous calmer ; vous savez qui nous sommes,sans doute.

ARLEQUIN.

Oh morbleu, d'aimables gens.

CLÉANTHIS.

Et raisonnables.

TRIVELIN.

Ne m'interrompez point, mes enfants. Je pense donc quevous savez qui nous sommes. Quand nos pères, irrités dela cruauté de leurs maîtres, quittèrent la Grèce et vinrents'établir ici, dans le ressentiment des outrages qu'ilsavaient reçus de leurs patrons, la première loi qu'ils yfirent fut d'ôter la vie à tous les maîtres que le hasard oule naufrage conduirait dans leur île, et conséquemment derendre la liberté à tous les esclaves : la vengeance avaitdicté cette loi ; vingt ans après, la raison l'abolit, et endicta une plus douce. Nous ne nous vengeons plus devous, nous vous corrigeons ; ce n'est plus votre vie quenous poursuivons, c'est la barbarie de vos coeurs quenous voulons détruire ; nous vous jetons dans l'esclavagepour vous rendre sensibles aux maux qu'on y éprouve ;nous vous humilions, afin que, nous trouvant superbes,vous vous reprochiez de l'avoir été. Votre esclavage, ouplutôt votre cours d'humanité, dure trois ans, au boutdesquels on vous renvoie, si vos maîtres sont contents devos progrès : et si vous ne devenez pas meilleurs, nousvous retenons par charité pour les nouveaux malheureuxque vous iriez faire encore ailleurs, et par bonté pourvous, nous vous marions avec une de nos citoyennes. Cesont là nos lois à cet égard, mettez à profit leur rigueursalutaire. Remerciez le sort qui vous conduit ici ; il vousremet en nos mains, durs, injustes et superbes ; vousvoilà en mauvais état, nous entreprenons de vous guérir ;vous êtes moins nos esclaves que nos malades, et nous neprenons que trois ans pour vous rendre sains ;c'est-à-dire, humains, raisonnables et généreux pour toutevotre vie.

ARLEQUIN.

Purgation : Terme de médecine. Action

des remèdes purgatifs. [L]Et le tout gratis, sans purgation ni saignée. Peut-on de lasanté à meilleur compte ?

TRIVELIN.

Au reste, ne cherchez point à vous sauver de ces lieux,vous le tenteriez sans succès, et vous feriez votre fortuneplus mauvaise : commencez votre nouveau régime de viepar la patience.

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ARLEQUIN.

Dès que c'est pour son bien, qu'y a-t-il à dire ?

TRIVELIN, aux esclaves.

Quant à vous, mes enfants, qui devenez libres et citoyens,Iphicrate habitera cette case avec le nouvel Arlequin, etcette belle fille demeurera dans l'autre ; vous aurez soinde changer d'habit ensemble, c'est l'ordre.

À Arlequin.

Passez maintenant dans une maison qui est à côté, où l'onvous donnera à manger si vous en avez besoin. Je vousapprends, au reste, que vous avez huit jours à vousréjouir du changement de votre état ; après quoi l'on vousdonnera, comme à tout le monde, une occupationconvenable. Allez, je vous attends ici.

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