AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
de l'incidence de la mortalité par cancer du fait de l'exposition à de faibles doses de rayonnement La situation est très différente dans le cas de la pollution de l'air, où des conséquences directes ont été observées La relation entre la concentration de polluants de l'air et une mortalité aiguë a été mise en évidence dans
3 AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIVERS SYSTÈMES
plus de qui il est et d’où il vient que de ses convictions Telle est, par exemple, l’opinion émise par les opposants au SMU au Canada f Il «gaspille» de nombreux votes qui ne contribuent à l’élection d’aucun can-didat Ce gaspillage, en particulier dans les «fiefs électoraux» décrits au
Les avantages et inconvénients de l’Union Economique et
1) Les avantages de l’Union Economique et Monétaire -D’un point de vue monétaire, l’adoption de l’Euro donne l’avantage de ne plus subir de risque de change au sein de la zone o Les entreprises de l’UEM n’ont plus besoin de se couvrir contre les fluctuations monétaires
Cioran, De l’inconvénient d’être né - Le Dilettante
sous l’égide de monsieur l’Abbé – encore un drôle de zig celui-là –, je dis qu’il pousse le bouchon un peu loin Il y avait des siècles que je n’avais plus mis les pieds ici Et dans mon souvenir je croyais l’intérieur plus vaste, presque gigantesque et surtout en meilleur état Moins sombre et sinistre, et d’une
Avantages et inconvénients des réseaux sociaux, en
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Le coût élevé de lindépendance du Québec
L’autre option serait de créer une banque centrale au Québec ainsi qu’une nouvelle devise L’inconvénient de cette solution est lié, particulièrement au début, à la réaction des marchés Si le Québec créait une nouvelle devise à parité avec le dollar canadien, l’incertitude et le pessimisme des marchés mèneraient en toute
LE FRANÇAIS COMME LANGUE DE L’ÉLITE AU BURUNDI : UN
légitimée par l’apport de la civilisation à ces mêmes Noirs, on comprend le cercle vicieux dans lequel étaient enfermés les indigènes Trois principes arrêtés par une commission de l’État colonial belge en 1924 guidaient l’intervention de ce dernier en matière d’éducation dans les
Quels sont les effets secondaires de l’immunothérapie
3 L’attaque de l’agresseur ou de la cellule anormale 4 La fin de l’attaque une fois que la menace a été neutralisée En plus des barrières physiques/chimiques du corps, une autre ligne de défense comprend les globules blancs (leucocytes) qui circulent dans le sang et sont présents dans les tissus et les organes à la recherche de
Chapitre IV: Mondialisation Quels sont les avantages et les
pays « ouverts » - ceux qui diminuent leurs droits de douanes Sur le long terme, l’augmentation du commerce international depuis le début du XIXe siècle va de pair avec l’élévation du niveau de vie mondial De 1947 à 1994, le niveau moyen de droits de douane diminue passant de 40 à 8
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Chapitre IV: Mondialisation1
Quels sont les avantages et les inconvénients de l'internationalisation de la production et des échangesL'élection présidentielle en 2012 en France a été traversée par de très nombreux débats autour
de l'intérêt et des limites de la mondialisation menant certains représentants politiques à défendre
la thèse de la " démondialisation ». Selon des sondages IFOP de 2011, près de 65% desAllemands, Espagnols, Français et Italiens sont favorables à un relèvement des taxes douanières
vers les pays à bas salaires. La mondialisation correspond au processus d'intensification des échanges économiques et culturels dans le monde. Elle prend trois formes : le développement du commerce international,l'internationalisation des processus productifs, la globalisation financière. Depuis une vingtaine
d'années, le libre-échange s'est pleinement imposé, cependant on note que le protectionnisme
effectue un retour dans les discours politiques des pays industrialisés face à la concurrence accrue
des pays émergents. Le protectionnisme est une politique économique fondée sur l'application de
mesures visant à favoriser les activités économiques nationales au détriment de la concurrence
étrangère, à l'aide d'instruments tels que les droits de douane, les quotas, les subventions ou les
restrictions volontaires d'exportations.Dans la théorie économique classique, on trouve habituellement l'idée que le libre-échange est
favorable à la croissance économique, entendue comme l'augmentation soutenue et durable de laproduction de biens et services d'un pays, c'est-à-dire du produit intérieur brut (PIB). Toutefois,
l'internationalisation des échanges peut avoir des effets négatifs : dégradation du solde
commercial, diminution de salaires des non-qualifiés, destruction d'emplois, etc. Dans quellemesure les tentations protectionnistes sont-elles légitimes au regard des gains du libre échange?
Le libre-échange est une source de richesse (I) mais s'accompagne aussi de nombreuses conséquences néfastes (II) que des politiques publiques ciblées peuvent limiter (III).1Chapitre publié dans l'ouvrage suivant: V. Levrault, S. Porcher ; 20 questions d'économie, 2012 (Ellipses).
Le commerce international et la division internationale du travail sont une source de richesse Les avantages de l'échange international dans la théorie économique Adam Smith, dans son célèbre ouvrage Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), met en avant les gains de l'ouverture internationale dès lors que chaque pays se spécialise dans la production pour laquelle il détient un avantage absolu (mesuré par la productivité du travail de chaque pays) permettant ainsi un gain mutuel. David Ricardo poursuitl'analyse de Smith en expliquant, à travers la théorie des avantages comparatifs, que même les
pays moins productifs ont intérêt à prendre part aux échanges. Les pays se spécialisent alors dans
la production du bien dont le coût relatif est le plus faible comparé à l'autre pays. L'ouverture
internationale permet d'augmenter la production mondiale totale et fait baisser les coûts deproduction, elle est donc favorable à la croissance. Le modèle HOS complète la réflexion sur les
gains de l'internationalisation de la production avec la théorie des dotations factorielles. Celle-ci
explique l'origine des avantages comparatifs par des différences de ressources en travail et encapital entre les pays. Un pays a alors intérêt à exporter le bien dont la production est intensive
dans le facteur relativement abondant et à importer le bien dont la production est intensive dans le
facteur relativement rare.Les nouvelles théories du commerce international démontrent également que le libre-échange
est un jeu à somme positive. Elles expliquent l'échange international à partir de la structure de
marché. Ainsi, Alfred Marshall montre que le commerce international permet d'exploiter leséconomies d'échelle externe et interne. En augmentant la taille des marchés et le degré de
concurrence internationale, l'échange international est favorable à la croissance puisqu'il permet à
une entreprise de produire plus - le marché s'agrandit - et de réaliser des gains de productivité -
les coûts fixes sont amortis donc le coût moyen diminue. Paul Krugman montre que l'ouverture internationale est bénéfique même en l'absence d'avantages comparatifs car l'essentiel du commerce international est intra-branche. Cela permet donc aux consommateurs d'accéder à une plus grande diversité de produits. En augmentant la concurrence, il s'accompagne d'effets pro-compétitifs, d'effets disciplinaires sur les producteurs domestiques menant à la réduction des
marges commerciales. Le commerce international permet enfin de rationaliser la production et d'exploiter les économies d'échelle, faisant ainsi baisser les prix des produits. Le protectionnisme entraîne des effets généralement négatifs Historiquement, le protectionnisme a eu des effets négatifs. Colbert, ministre des finances deLouis XIV, pur défenseur du " patriotisme économique », décide en 1667 de doubler les taxes sur
les produits anglais et hollandais. Une telle politique eut des conséquences négatives. Lesmesures protectionnistes s'accompagnent le plus souvent d'une certaine réciprocité en la matière.
Par exemple, les Anglais, qui étaient à cette période des grands importateurs de toiles bretonnes,
n'hésitèrent pas à se tourner vers d'autres contrées. Les Français et les Hollandais se livrèrent une
bataille sur les tarifs douaniers de l'alcool et de la soie qui se transforma cette fois en un véritable
conflit armé de 1672 à 1678. Suite au Krach boursier de 1929, de nombreux Etats ont cédé aux
tentations protectionnistes en réalisant des hausses des droits de douane, le contingentement et la
prohibition de certains produits et des dévaluations monétaires visant à restaurer leur
compétitivité-prix. Ces mesures ont fait chuter de près de 40% le volume des échanges
internationaux entre 1929 et 1932, retardant ainsi la sortie de crise. Le protectionnisme entraîne
donc des mesures de rétorsion qui nuisent au commerce international et à la croissanceéconomique.
Les effets du commerce international sur la croissance semblent positifs. Les études menées par Jeffrey Sachs et Andrew Warner (1995) montrent que les pays " fermés » - ceux qui augmentent leurs droits de douanes - connaissent des taux de croissance largement inférieurs aux pays " ouverts » - ceux qui diminuent leurs droits de douanes. Sur le long terme, l'augmentationdu commerce international depuis le début du XIXe siècle va de pair avec l'élévation du niveau de
vie mondial. De 1947 à 1994, le niveau moyen de droits de douane diminue passant de 40% à 8% s'accompagnant d'un PIB réel mondial multiplié par cinq. Le commerce international est donc source de croissance économique. L'ouverture aux échanges peut avoir des effets négatifs sur le processus de la production et sur la croissance Les réallocations factorielles entrainent des coûts de transactionLe commerce international en incitant les économies à se spécialiser, modifie leur structure
productive sectorielle. La spécialisation d'un pays dans l'exportation d'une ressource naturelle, expose ce pays par exemple, au risque de la " maladie hollandaise ». En effet, la hausse du prixrelatif des biens et services non-concernés par le commerce international incite l'épargne à
s'investir dans ces secteurs et non dans le capital humain ou dans l'industrie, menant à terme à la
désindustrialisation du pays (particulièrement néfaste pour l'emploi) et à des difficultés pour
augmenter sa croissance potentielle. Patrick Artus (Natixis, 2011) rend compte de la présence dessymptômes de la " maladie hollandaise » pour des pays tels que la Russie, l'Afrique du Sud, les
pays de l'OPEP, le Canada ou encore l'Australie, pénalisant ainsi leurs perspectives de
croissance.L'internationalisation de la production et des échanges crée au sein d'une économie des écarts
de salaire et des conditions de travail entre les différents secteurs d'activité en fonction de leur
degré d'exposition à la concurrence étrangère. Dans les pays développés, par exemple, on a
observé une destruction progressive des emplois peu qualifiés dans l'industrie manufacturière et
dans le même temps des créations d'emplois qualifiés dans le secteur tertiaire. Si au niveau
macro-économique, on observe un certain " déversement des emplois » pour reprendre
l'expression d'Alfred Sauvy, pour autant, cela s'accompagne de coûts sociaux importants pour unepartie de la population liés aux périodes de transition plus ou moins longues des économies.
Le commerce international n'est pas la principale explication du niveau de vie des populationsLes défenseurs de la " démondialisation » envisagent souvent de manière erronée le
commerce international comme un jeu à somme nulle dans le meilleur des cas. Ils posent leproblème en termes de compétition économique entre nations, où il y aurait des gagnants et des
perdants. Paul Krugman dénonce cette idée reçue dans La mondialisation n'est pas coupable (2000) qu'il nomme la théorie " pop » du commerce international, croisade anti-intellectuellelaissant de côté toutes les bonnes raisons d'échanger: avantages comparatifs, dotations
factorielles, économies d'échelles, etc. Si le commerce international est essentiel à la bonne santé
d'une économie, il n'impacte que très relativement le niveau de vie des individus qui reste engrande partie déterminé par des facteurs internes - la productivité, la redistribution - et non par le
résultat d'une compétition sur le marché international des biens et services. Dani Rodrik et Francisco Rodiguez montrent l'existence d'un lien positif entre ouverture internationale et croissance. Cependant, en comparant les coûts d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce pour un pays (environ 150 millions de dollars par an) et les retombées en terme de croissance d'une somme équivalente investie annuellement dans des programmesd'éducation de la population, ils concluent que, pour les pays en développement, l'intégration dans
l'économie mondiale ne doit pas être considérée comme étant toujours la meilleure politique de
développement. Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour prendre en compte les coûts du commerce international Un certain protectionnisme peut être souhaitableFriedrich List défend l'intérêt du protectionnisme éducateur (1840). Dans la logique ricardienne,
les gains du libre-échange proviennent des avantages comparatifs. Ceux-ci ne sont pas figés etévoluent. Ainsi, la mise en place d'un protectionnisme temporaire peut-être nécessaire pour lancer
une nouvelle spécialisation et neutraliser temporairement la concurrence étrangère. Friedrich List
défend l'usage des droits de douane en Allemagne pour développer l'industrie nationale face à la
concurrence anglaise au XIXe siècle. Dans un premier temps, la protection d'un secteur d'activité
de la concurrence étrangère lui permet de devenir compétitif en réalisant des économies d'échelle
(liées à la taille de l'industrie) et des économies d'apprentissage (liées au temps). Dans une
seconde phase, l'Etat retire ses protections et ouvre le secteur en question au libre échange. Paul
Krugman met tout de même en garde contre les industries " pseudo-naissantes » et la mise en place de protection dans des secteurs ou des industries qui ne se développeront jamais. Un protectionnisme d'accompagnement peut également se justifier pour limiter l'impact desdestructions d'emploi dans un secteur d'activité. Les emplois dans les industries " vieillissantes »
peuvent être protégés un temps dans le but d'amortir les coûts sociaux liés à la restructuration du
secteur. Un certain protectionnisme peut être justifié dès lors qu'il est temporaire et qu'il est motivé
par la préservation de l'emploi, l'exception culturelle, ou encore la protection de l'environnement.
De la même manière, des barrières aux échanges peuvent être justifiés pour lutter contre le
" dumping social », c'est-à-dire le non-respect des droits du travail, ou des mesures de rétorsion
face à des pays qui refusent d'importer des produits nationaux. Toutefois, ces mesures doiventêtre provisoires et non permanentes.
Il faut veiller à assurer une meilleure redistribution des gains du commerce internationalL'interdépendance commerciale des économies s'est accrue depuis la seconde guerre
mondiale. Les exportations sont passées de 275 à 12 500 milliards de dollars par an entre 1950 et
2005. Dans le même temps, les acquis sociaux et la protection sociale se sont accrus en France et
plus globalement en Europe. Libre échange et droits sociaux sont donc compatibles, comme lapériode 1945-1975 le montre. La condition essentielle fut celle d'une croissance économique forte
et d'un partage des richesses créées favorable aux travailleurs. A partir des années 1990, dans le
même temps que la croissance ralentie, le partage de la valeur ajoutée redevient plus avantageux
pour les propriétaires du capital au détriment des salariés. La part des salaires dans la valeur
ajoutée a connu une forte baisse depuis 1980, passant de 75% de la valeur ajoutée à 65% en2007. L'élément clé est donc la répartition des richesses.
Conclusion
" Les économistes ont la réputation notoire, quoiqu'en partie injustifiée, d'être en désaccord sur
tout. Pourtant il est un sujet sur lequel ils se sont presque tous toujours retrouvés : l'utilité du libre-
échange », tel est le constat que dresse Paul Krugman dans un article de l'American Economic Review. En effet, la science économique a depuis longtemps mis en évidence les vertus du libreéchange et les méfaits du protectionnisme. Cependant, l'internationalisation de la production et
des échanges ne se fait pas sans coûts. Elle entraîne des changements sectoriels et desdestructions d'emplois, elle met en péril les modèles sociaux en plaçant les travailleurs en
concurrence au niveau international. Des mesures protectionnistes peuvent ainsi être mises en place de manière provisoire pour faire face aux différents coûts de transition.Pour autant, le commerce international s'apparente à un jeu à somme positive, où les gains qui
y sont rattachés sont supérieurs aux pertes qu'il entraîne. Il semble ainsi nécessaire de poursuivre
sur la voie de l'ouverture internationale mais en optant pour plus de coopérations entre les pays (harmonisation des droits sociaux, meilleure répartition des richesses). Les hommes et lesfemmes politiques doivent, plutôt que céder au discours protectionniste, renouer avec le discours
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