[PDF] PESTE : BUBONIQUE ET PNEUMONIQUE



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PESTE : BUBONIQUE ET PNEUMONIQUE

PESTE : BUBONIQUE ET PNEUMONIQUE Qu’est ce que la peste? La peste est une zoonose (maladie des animaux transmissible aux humains) causée par la bactérie Yersinia pestis Les rats et autres rongeurs sauvages constituent le réservoir naturel de la peste Or, les chats et les chiens peuvent également être infectés par la bactérie



Peste Bubonique, septicémique et pulmonaire

Peste Bubonique, septicémique et pulmonaire outtelettes Précautions Standard Epidémiologie Agent infectieux Yersinia pestis Réservoir Rongeurs (la peste est endémique en ex-Union Soviétique, dans certains pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique) Mode de transmission par contact direct avec des animaux infectés, éventuellement par



Signes cliniques, traitement et prévention de la peste

La peste est due à Yersinia pestis Il existe plusieurs formes cliniques naturelles d’atteinte par Yersinia pestis, agent de la peste : - La peste bubonique, la plus fréquente, qui résulte de l’inoculation cutanée, et secondairement de la nécrose ganglionnaire lymphatique régionale Elle survient 2 à 8 jours après l’inoculation



La peste bubonique à Hong-Kong - Bibnum Education

germe responsable de la peste bubonique Il retrace avec précision les étapes qui ont conduit le microbiologiste, en l’espace de trois semaines, à identifier sans conteste la cause de ce fléau millénaire Figure 1 : Portrait d’Alexandre Yersin (photothèque de l’Institut Pasteur)



Peste - Sciensano

FICHE INFORMATIVE PESTE version décembre 2018 3 -Forme pulmonaire (primaire ou faisant suite à la forme bubonique ou septicémique) : signes de pneumonie sévère et hémoptysie Complications -Forme bubonique : ulcération et suppuration du bubon, évolution vers la forme



peste - medecinetropicalefreefr

peste bubonique déclenchée par 5 kilogrammes de puces infectée larguées par avion3 En 1984, il y a eu introduction dans Y pestis, par plasmide de gènes de résistance à 10 antibiotiques (dont la streptomycine), ainsi que l’augmentation de la virulence en introduisant le gène de la toxine



Plague around the world, La peste à travers le monde: 2010

peste bubonique a frappé le district de Mbule, dans la région de Manyara, causant le décès de 5 des 38 personnes atteintes Toutefois, les cas n’ont pas été confirmés selon les standards internationaux Il faut noter qu’aucun cas de peste n’a été décrit en Afrique du Nord, une région qui avait connu plusieurs réémergences durant

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Infections en ligne 2001 ;1 :8-11. © Société de Pathologie Infectieuse de Langue Francaise Signes cliniques, traitement et prévention de la peste utilisée dans le cadre du bioterrorisme

Texte original: 5-11-01

FF Physiopathologie

La peste est due à Yersinia pestis.

Il existe plusieurs formes cliniques naturelles d'atteinte par

Yersinia pestis, agent de la peste :

- La peste bubonique, la plus fréquente, qui résulte de l'inoculation cutanée, et secondairement de la

nécrose ganglionnaire lymphatique régionale. Elle survient 2 à 8 jours après l'inoculation.

- La peste septicémique, secondaire à la précédente, avec éventuel choc endotoxinique. Plus

rarement cette forme septicémique peut être primaire, sans passage par la forme bubonique.

Cette septicémie peut être responsable de métastases septiques secondaires, souvent pulmonaires

(peste pulmonaire secondaire).

- La peste pulmonaire, résultant de l'inhalation d'un inoculum bactérien, ou secondaire à une

dissémination bactériémique, se traduit par une pneumonie à expression clinique grave.

C'est sûrement, dans le cas du bioterrorisme, cette inoculation par aérosols qui serait utilisée. Le

développement de la pathologie surviendrait alors entre 1 et 6 jours après l'inhalation.

D'après les rares séries de peste pulmonaire primitive naturelle publiées, la mortalité serait d'environ

50 %, mais elle est très directement corrélée au délai de mise en route de l'antibiothérapie.

FF Diagnostic de la peste pulmonaire

Les aspects sont décrits à partir de cas observés de peste pulmonaire primaire, par inhalation

naturelle accidentelle.

ØØ Clinique

è Au début : fièvre, toux, dyspnée.

Des crachats sanglants seraient évocateurs .

Des manifestations digestives sont possibles : nausées, vomissements, douleurs, diarrhée Dans les 48 heures : pneumonie rapidement extensive. Dans ce cas, il n'y aurait pas d'adénite décelable et encore moins de bubon, a contrario de la forme pulmonaire secondaire.

ØØ Radiologique :

Il n'y a pas d'aspect spécifique, en dehors des images habituelles de pneumonie infiltrative, uni ou

bilatérale.

ØØ Biologique :

1 - Les anomalies suivantes

è Hyperleucocytose avec polynucléose

è Troubles de la coagulation

è Elévation des transaminases

Infections en ligne 2001 ;1 :8-11. © Société de Pathologie Infectieuse de Langue Francaise è Insuffisance rénale

ne sont que les signes biologiques d'un sepsis sévère.

2 - L'examen direct des crachats révèle la présence prédominante de bacilles à Gram négatif ou de

coccobacilles. Les cultures (crachats, sang) sont positives en 24 ou 48 h. Les erreurs d'identification avec les

autres Yersinia sont possibles et le laboratoire doit donc être averti, autant que possible, de la nature

de la recherche.

3 - Les sérologies sont de peu d'intérêt pour le diagnostic aigu.

Les techniques de PCR ne sont pas disponibles en routine.* FF Traitement : Recommandations Américaines et Françaises Les recommandations de molécules ci-dessous sont issues et adaptées à partir du consensus

rédigé par le " groupe de travail sur la défense civile contre le bioterrorisme américain », publié dans

JAMA 2000 283 : 281-2290.

Molécule Posologie quotidienne Voie * Rythme quotidien d'administration Gentamicine 3 mg/kg I.V 1 Ciprofloxacine 400 mg I.V 2 Ofloxacine 400 mg I.V 2 * La voie I.V doit être privilégiée à la phase aiguë

Molécule Posologie quotidienne Voie * Rythme quotidien d'administration Doxycycline 200 mg P.O 1 Ciprofloxacine 1 g P.O 2 Ofloxacine 400 mg P.O 2

Recommandations du groupe Biotox de l'AFFSAPS http://www.agmed.sante.gouv.fr/htm/10/indbio.htm Traitement prophylactique post-exposition : TT de 7 jours Adultes 1

ère intention Ciprofloxacine per os : 500 mg / 12h ou Ofloxacine per os : 400 mg / 12h ou Lévofloxacine per os : 500 mg / 24h. 2

ème intention doxycycline per os : 100 mg /12h Enfants (< 15 ans) 1 ère intention ciprofloxacine per os : 10 à 15 mg/kg/jour en deux fois par jour 2 ème intention doxycycline per os : 2 mg/kg/jour en deux fois par jour .

Infections en ligne 2001 ;1 :8-11. © Société de Pathologie Infectieuse de Langue Francaise Traitement des personnes symptomatiques TT de 10 jours (IV ou PO selon gravité) Adultes 1

ère intention Ciprofloxacine : 500 mg / 12h PO ou 400 mg /12h IV ou Ofloxacine : 400 mg / 12h ou Lévofloxacines : 500 mg / 24h. 2

ème intention doxycycline : 100 mg / 12h ou triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX) : TMP = 6 à 8 mg/kg/jour et SMX = 40 mg/kg/jour, en 2 à 3 prises. Enfants (< 15 ans) 1

ère intention ciprofloxacine : 10 à 15 mg/kg/jour en deux fois par jour PO ou 5 à 7,5 mg/kg/12h IV 2

ème intention doxycycline : 2 mg/kg/jour en deux fois par jour ou triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX) : TMP = 6 à 8 mg/kg/jour et SMX = 40 mg/kg/jour, en 2 à 3 prises.

Il est recommandé de traiter les enfants et les femmes enceintes par gentamicine, mais dans ce contexte, doxycycline et fluoroquinolones sont également possibles.

FF Traitement prophylactique post-exposition :

1 - Dans le contexte démontré d'un phénomène bioterroriste, il est recommandé de traiter (cf ci-

dessus) toute personne présentant une fièvre > 38°5 et/ou une toux récente. Dans ce cas, une antibiothérapie initiale par voie orale est possible.

2 - La même recommandation thérapeutique, pour une durée de 7 jours, s'applique aux personnes

asymptomatiques qui auraient été en contact rapproché (moins de 2 mètres) avec un patient non traité.

FF Contrôle épidémique :

- Les patients symptomatiques doivent être isolés (isolement aérien et contact) durant les 48

premières heures du traitement.

- Il convient d'éviter le plus possible, chez le malade, les procédures invasives susceptibles de générer

un aérosol (endoscopies etc...)

- Yersinia pestis ne sporule pas, et il n'existe pas de réservoir inerte imposant une décontamination

des surfaces et des locaux.

Dans l'hypothèse la plus pessimiste, il est estimé qu'un aérosol ne reste virulent dans le milieu

extérieur qu'une heure.

FF Vaccination :

Il existait jusqu'en 1999, date d'arrêt de la fabrication, un vaccin américain utilisant la bactérie

entière, tuée. Ce vaccin ne protégeait que contre la forme bubonique et pas du tout contre la forme

pulmonaire primaire. A ce jour, il n'y a pas de vaccin efficace disponible.

Les spécialistes de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) et de l'Association des

Professeurs de Pathologie Infectieuse et Tropicale (APPITquotesdbs_dbs16.pdfusesText_22