FONDEMENTS LA CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE
• La connaissance scientifique doit d'abord être empirique, émaner de phénomènes sensibles, se rapporter àune réalitétangible, objective et observable, être confirmée par répétition • La démarche de connaissance doit être systématique foncièrement désintéressée (notamment quant àses retombées), critique, et elle s
CONNAÎTRE / CONNAISSANCE
conditions de la connaissance scientifique Sección Bilingüe Isabel Blasco ÉLÉMENTS DE LA CONNAISSANCE • Le sujet qui connaît est tout être qui a la capacité de se rendre compte de quelque chose, c'est-à-dire, qui a un certain degré de conscience En ce sens, aussi le s animaux peuvent connaître, mais leur connaissance ne transfère pas
Par définition, la science s’oppose à l’opinion En effet
scientifique Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question S'il n'y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique Rien ne va de soi Rien n'est donné Tout est construit » Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique Explication de texte
Science : Définition philosophique (fiche personnelle)
celui entre vérité et connaissance Une connaissance ne peut pas être fausse tout en restant une « connaissance », mais une science peut produire des énoncés faux ou qui se révéleront faux par la suite tout en restant bien une « science »3 Science et objectivité On insiste facilement sur l'importance de l'objectivité en science Les
Epist mologie des sciences sociales introductionDOC)
si on pense que la connaissance scientifique est la seule "vraie" connaissance, il ne me paraît pas opportun de choisir une définition qui le postule au départ, alors que ce sera justement un des points discutés dans le cours En conséquence, je préfère les définitions de Harré ou de Van Parijs, qui font de
Introduction La connaissance en partage
connaissance, en particulier de la connaissance scientifique, et expliquer la manière dont les États favorisent ou contrôlent, entre coopérations et conflits, la production ou la diffusion de celle-ci -La notion de « société de la connaissance » (Peter Drucker, 1969), portée et débats
VOLUME PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION
ouvrage la théorie de la connaissance ou épistémolo-gie Sa définition est plus difficile à donner que pour la logique, car, si la connaissance est une relation entre le sujet et les objets, il demeure que les conditions causales de l'intelligencedu sujet intéressent davantage la psycho-
cours Economie de la connaissance - ResearchGate
capitalisme tend vers un rôle croissant de la connaissance, laquelle se développe à travers la définition de nouvelles formes d’organisations privilégiant l’apprentissage des travailleurs et le développement des grands laboratoires de recherche Tableau 2 : croissance de l’emploi (taux de croissance annuel moyen) Emploi
Définition de lépistémologie (CNRTL)
par essence, et non par accident, en état de crise (Bachelard, Le Nouvel esprit scientifique,Paris, P U F , 1941, p 162) Spéc (dans le vocab de J Piaget) Épistémologie génétique L'épistémologie génétique ou théorie de la connaissance scientifique fondée sur l'analyse du développement même de cette connaissance (J Piaget,
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INITIATION A LA RECHERCHE:
FONDEMENTS
DE LA CONNAISSANCE
SCIENTIFIQUE
Nature de la connaissance scientifique
L a connaissance et le savoir scientifiques se distinguentdes autres savoirs ou autres types de connaissance. Plusieurs critères de distinction peuvent être mentionnés, dont aucun ne suffit à
l ui seul: L a connaissance scientifique doit d'abord être empirique, émaner de phénomènes sensibles, se rapporter à u ne réalité t angible, objective et observable, être confirmée par répétition. L a démarche de connaissance doit être systématique foncièrement désintéressé e (notamment quant à s es retombées), critique, et elle s'appuie généralement sur le principe du déterminisme strict ou statistique).Enfin, la science étant du
domaine public, l'expérience de connaissance et ses contenus principaux doivent pouvoir être exhaustivemen t décrits, communiqués et reproduits.L'"explication
scientifique» de la nature et de ses phénomènes tient à une idéol ogie implicite et assez contraignante. C ette idéologie peut se traduire en quelques principes épistémologiques: Le rationalisme Le détermini s meL'empirisme
Le matérialisme Chaque phénomène, chaque variation observée est attribuable à l 'action probable de certains facteursprincipaux en plus d'une fluctuation aléatoire plus ou moins grande, qu'on espère réduire mais qu'il est impossible d'annuler».
Les modèles d'explication proposés dans les sciences humaines (sociologie, psychologie, etc.), certains modèles en biologie, les phénomènes stochastiques (économie, démographie, météorologie, etc. ), s'y retrouvent mieux dans cet accommodement du principe de causalité.La falsifiabilité
La parcimonie
La cohérenceBut et mode de la connaissance scientifique
L es buts de la science sont d'expliquer, prédire et, éventuellement, contrôler les phénomènes naturels. "L'explication» réfère ici à l 'insertion descomportements, manifestations et variations observables d'un phénomène dans un modèle causal, mécaniste à
l a limite, selon la doctrine courante du déterminisme. L 'observation et l'expérimentation sont les modesprivilégiés de l'élaboration du savoir scientifique ; ceux-ci n'excluent pas la réflexion, l'induction, la déduction.
L 'étude scientifique d'un phénomène procède ordinairement par approximations successives, en fonction de l'initiative et du talent des chercheurs ainsi que des conditions qui peuve nt ou non favoriser leurs efforts.On peut identifier un schéma général, un paradigme d'étude scientifique, qui comporterait les étapes suivantes :
1) établissement d'un fait ou d'un ensemble de
faits d'observation2) intuition d'une hypothèse explicative ou rattachement à
u nmodèle explicatif (ou théorie) ; 3) préparation d'un devis et d'un dispositif d'expérimentation (ou de démonstration) ; 4) expérimentation et mesure ;
5) compilation et interprétation des résultats ;6) retour inductif/déductif sur le modèle explicatif.
PLACE ET BUTS DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
D ans le monde de la science, évoluent plusieurs catégories de personnes qui s'adonnent àdifférents types d'activité : recherche,applications industrielles ou biomédicales, procédés d'usinage et de transformation de matériaux, technologies, publications, enseignement, etc.
D ans cette variété de métiers et de modes d'activité, les chercheurs et la recherche représentent le caractère distinctif de la science : ils la définissent comme une discipline.La recherche et la méthode
, dans leurs aspects de soumission au réel, de ri gueur intellectuelle et de questionnement critique, sont donc ce qui marque les savoirs scientifiques par r apport à d 'autres savoirs, notamment les savoirs pratiques et les doctrinesButs immédiats de la recherche scientifiquechaque recherche a un but global et des buts ou objectifs immédiats et spécifiques. Le bu
t global, bien sûr, est de faire progresser l'étude d'un problème, de faire " a vancer les connaissances » s ur un phénomène donné.La réfutation d'une théorie la
cunaire ou erronée, la synthèse des résultats expéri mentaux accumulés dans un domaine, constituent aussi des jalons significatifs dans l'avancement des connaissances.Buts immédiats d 'une recherche particulièreIls peuvent cons
ister à démontrer (prouver) expérimentalem ent un lien de cause e ffet entre un facteur supposé d 'un phénomène et une variable (un aspect) du phénomène étudié m ettre à l 'épreuve une prédiction déduite d'un modèle théorique ; f aire le test d'une "vérité» déc laratoire (i.e. une hypothèse couramment acceptée sans f ondement scientifique, et souvent considérée comme la conception naturelle d'un phénomène, sans caractère argumentatif ou hypothétique) ; démontrer l'existence d'une relation sérieuse (régulière, significative) entre deux ou plusieurs variables relatives au phénomène étudié identifier le phénomène étudié en dégageant ses aspects ou ses composantes les plus importants ou les plus prometteurs;- mettre sur pied ou améliorer les méthodes et procédés d'étude d'un phénomène.TAXINOMIE DES DEMARCHES DE
RECHERCHE
Principes de classement
Chaque recherche, d'une certaine façon, est unique :• s oit que la démarche utilisée en est originale, s oit qu'elle diffère d'une recherche antécédente par un raffinement, un changement distinctif, s oit que, tout en étant pareille u ne précédente, elle en constitue une réplication et vise à en confirmer les conclusions.Dans les innombrables recherches :
publiées dans les revues scientifiques ou présentées dans les congrès, nous remarquons des similit udes d'une sorte ou d'une autre, et ce, quels que soient les domaines de recherche ou les disciplines académiques des chercheurs.• I l est donc possible et utile de dégager ces similitudes afin d'identifier des schémas types de recherche.•Le but premier de la classifica tion est didactique et revient f ournir à l 'apprenti-chercheur et chercheur lui-même un cadre conceptuel et un langage (un vocabulaire) qui leur permettent de réfléchir, discuter et communiquer leurs idées à p ropos du métier de chercheur.Différents principes ou critères peuvent être avancés dans le dessein de classer les démarches de recherche :•
l e lieu de réalisation : en laboratoire, sur le terrain (ou en milieu naturel) ; l a finalité recherche fondamentale (à finalité de connaissance), appliquée (à finalité de profits ou de bénéfices humains d'ordre général), industrielle (àfinalité de profits ou de bénéfices privés) ; l e matériels employé : recherche sur des sujets humains,animaux, avec des techniques d'observation quantitatives ou qualitatives, utilisant du matériel synthétique, fabriqué
ou naturel, etc. ; l e degré de contrôle exercé modalité de recherche sans aucun contrôle jusqu'a un contrôle maximal sur la situation de recherche. c e dernier principe, celui du " degré de contrôle»,est
retenue pour ordonner les démarches de recherche les plus courantes. A la limite inferieure, ou très peu de contrôle est exercé
par le chercheur, nous trouvo ns la recherche descriptive et ses sous-catégories. A la limite supérieure, marquée du contrôle le plus grand possible, nous trouvons la recherche expérimentale. Recherche expérimentale et pseudo-expérimentaleExemple
de protocole: Un chercheur veut déterminer le rôle des sucres dans le métabolisme et l'endurance musculaires. I l sélectionne un groupe de 16 hommes de 25 ans, en bonne santé, et il les soumet à u n exercice intense de niveau sous-maximal à d eux reprises, chaque fois deux heures après un petit déjeuner contrôlé. L'exercice, sur cycle-ergomètre, est poursuivi jusqu'àépuisement,
la durée d'effort étant la mesure retenue P ar un cathéter installé au bras préféré, le sujet reçoit de l'eau saline isotonique . Dans la condition expérimentale , la solution saline est additionnée de glucose à 1 0 %.Les deux conditions, effectuées à
une semaine d'intervalle, sont faites dans l'ordre " s ans glucose, avec glucose pour huit sujets, et dans l'ordre inverse pour les huit autres.Hypothèse:•
L 'addition de glucose va cont rer sa déplétion normale encours d'effort et prolonger l'effort, occasionnant une durée d'exercice plus grande sous la condition "
a vec glucose