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Le bal des secrets (Harlequin Les Historiques) - Eklablog

À cette époque Fille d’un pirate, l’héroïne de ce roman situé en 1822 a longtemps écumé les mers en compagnie des forbans A cette époque, il est vrai, les océans sont sillonnés par des



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partageait avec elle tous ses secrets mais, cette fois, il ne lui avait pas fait part de son intention d'anoblir Sinclair Sa curiosité en éveil, la comtesse continua à observer la scène avec le plus grand intérêt — Ma vie, c'est la mer, sire, rétorqua Sinclair en secouant la tête Pour être franc, je ne me vois vraiment pas en



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JACKIE MANNING

La Conspiratrice

Si vous achetez ce livre privé de tout ou partie de sa couverture, nous vous signalons qu'il est en vente irrégulière. Il est considéré comme " invendu » et l'éditeur comme l'auteur n'ont reçu aucun paiement pour ce livre " détérioré ». Cet ouvrage a été publié en langue anglaise sous le titre : A WISH FOR NICHOLAS Traduction française de MARIE-FRANCE BALAZS-KNOPP

HARLEQUIN*

est une marque déposée du Groupe Hariequin et Les Historiques*est une marque déposée d'Harlequin

S.A. Illustration de couverture : © NEWTON / SCHLUCK Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © 1998, JackJe Manning. © 2003. Traduction française : Hariequin S.A. 83-85, boulevard Vincent-Auriol, 75013

PARIS - Tél. : 01 42 16 63 63 Service Lectrices Tél. : 01 45 82 47 47 ISBN 2-280-17501-0 - ISSN

1159-5981

Prologue

Londres, Angleterre Juillet 1666

Il semble fort mal en point, chuchota Barbara Villiers, comtesse de Castlemaine. D'un regard attentif, elle suivit les gestes du chirurgien royal, occupé à dénuder le torse du capitaine Nicholas Sinclair. Comment ne le serait-il pas, après un pareil choc ? rétorqua le roi. Il s'approcha du lit et, par-dessus l'épaule du docteur, examina le blessé d'un air soucieux. Dieu merci, la poitrine n'a pas été atteinte, mur- mura-t-il. Barbara acquiesça d'un hochement de tête et dévisagea le jeune homme, dont le visage blafard reposait sur deux oreillers de soie. Un beau garçon, incontestablement, songea-t-elle avec admiration. S'il se rétablissait, il ferait une recrue de choix pour les bals de la cour ! Mais survivrait-il à ses blessures ? Etant donné son état, rien pour l'instant ne permettait de l'affirmer ! Visiblement inquiet, le roi fronça ses sourcils sombres. Ne le laissez pas mourir, William, dit-il au chirurgien.

L'Angleterre a trop besoin de lui !

N'ayez crainte, Majesté, nous allons le sauver, assura le praticien. Cette affirmation arracha à la comtesse de Castlemaine un léger sourire. Pure assertion de courtisan ! Songea-t-elle à part elle. Même si William désespérait de l'état du patient, il n'allait certainement pas le dire à son souverain ! lade à Charles, l'homme dont elle partageait l'intimité depuis plus de six ans. Pourquoi avait-il insisté pour que Sinclair fût transporté au palais, alors que les autres officiers blessés avaient été envoyés à l'hôpital ? Et pourquoi maintenant veillait-il en personne sur lui ? En vérité, elle ne l'avait jamais vu aussi préoccupé, même lorsque l'un de ses enfants était malade ! Décidément intriguée, elle s'approcha de Charles à pas muets et se pencha vers lui, si près que son opulente poitrine frôla la manche du souverain. Pourquoi ne pas regagner vos appartements avec moi, sire ? suggéra-t-elle. Vous avez besoin de prendre un peu de repos, vous aussi! Experte dans l'art du sous-entendu, elle dédia à son interlocuteur le plus éloquent des sourires, mais Charles ne leva même pas les yeux du blessé. Retirez-vous, si vous le souhaitez, répliqua-t-il. Moi, je reste avec lui. Cachant sa déconvenue sous un visage impassible, Barbara réprima un soupir.

En ce cas, je reste avec vous, décida-t-elle.

Cette fois, le roi l'honora d'un regard approbateur, tandis qu'elle s'asseyait près du lit dans un bruissement de soie. Depuis ce poste privilégié, la jeune femme eut tout loisir d'étudier en détail l'homme dont Charles semblait tant se soucier. Une épaisse chevelure sombre, des traits bien dessinés, une bouche ferme et sensuelle... L'homme était fort beau, indéniablement ! Avait-il les prunelles bleues comme le roi, ou d'un brun piqueté d'or ? Qui sait, peut-être ne le saurait-elle jamais, conclut-elle avec mélancolie. Dans l'état où il se trouvait, rien ne lui assurait que Nicholas Sinclair rouvrirait jamais les yeux... A cet instant, le blessé poussa un léger gémissement et sa tête esquissa un mouvement sur l'oreiller. Il revient à lui ! s'écria le médecin avec un visible soulagement. Le visage du roi s'épanouit comme par magie à ces paroles.

Sinclair, s'écria-t-il, m'entendez-vous ?

Les paupières du blessé frémirent, puis se relevèrent lentement, et Barbara constata qu'il avait le regard aussi gris que la Tamise par un matin de janvier. Et tout aussi glacial ! Où... où suis-je donc ? interrogea le jeune homme d'une agréable voix de baryton, dont la résonance éveilla chez la comtesse une onde de plaisir purement féminin. Vous êtes en présence de Sa Majesté le roi. dans le palais de Whitehall, expliqua le chirurgien. Vous avez eu beaucoup de chance, capitaine ! Nicholas Sinclair redressa le buste et le drap de satin glissa, révélant les contours de son torse dénudé, à la carrure impressionnante. Où sont... mes hommes ? articula-t-il péniblement. Barbara détaillait avec complaisance le mâle visage et les épaules puissantes du capitaine, lorsque le roi se tourna brusquement vers elle et surprit son regard. Embarrassée, la jeune femme baissa promptement les paupières.quotesdbs_dbs2.pdfusesText_3