[PDF] Pourquoi défendre le conte « raconté » en maternelle



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CHEVEUX D’OR DU DIABLE - Académie de Normandie

Les défis donnés par un Roi au prétendant de sa fille Les trois pêches de mai La diablesse protectrice Le Petit Poucet Les énigmes La mythologie : le Sphynx Le passage de l’eau Hansel et Gretel Le parcours initiatique du héros La montagne aux trois questions Le nombre « trois » La montagne aux trois questions, Les trois pêches de mai



Les fruits et les arbres fruitiers dans les contes

humain avec les trois frères, le plan matériel avec les trois oranges et les trois gouttes de la fiole On retrouve une trame similaire avec le conte « Les Trois Pêches de mai », à savoir : • une personne de sang royal qui est malade • un docteur ou une guérisseuse qui indique le remède • les trois frères qui partent en quête



La construction d’une première culture littéraire n°3

Les trois pêches de mai (phase initiale, trois séries d’épreuves, phase finale) Le héros fait un progrès : il a de la compassion Les contes merveilleux (structure quinaire, complexes) conviennent à la section des moyens Le conte merveilleux fournit la majorité des contes célèbres



Le conte au service de l’apprentissage de la langue

Il existe différents types de contes : - Les contes d’animaux sont fréquents en maternelle - Les contes merveilleux peuvent convenir dès la section des moyens à condition de les conter car ils ont une structure complexe Exemple donné : Les trois pêches de mai (phase initiale, trois séries d’épreuves, phase finale)



Le conte au service de l’apprentissage de la langue- Orléans

Il existe différents types de contes : - Les contes d’animaux sont fréquents en maternelle - Les contes merveilleux peuvent convenir dès la section des moyens à condition de les conter car ils ont une structure complexe Exemple donné : Les trois pêches de mai (phase initiale, trois séries d’épeuves, phase finale)



Conter, c’e st plus qu’un jeu d’enfant - Académie de Reims

Les trois pêches de mai (phase initiale, trois séries d’épreuves, phase finale) Le héros fait un progrès : il a de la compassion Les contes merveilleux (structure quinaire, complexes) conviennent à la section des moyens



Pourquoi défendre le conte « raconté » en maternelle

Il existe différents types de contes : -Les contes merveilleux peuvent convenir dès la section des moyens à condition de les conter car ils ont une structure complexe Exemple donné : Les trois pêches de mai (phase initiale, trois séries d’épreuves, phase finale) -Les contes étiologiques tentent d’expliquer le monde de façon



Gilda DUFOURD METRAL CPC EPS Annemasse2 - Académie de Grenoble

Le conte appartient à un ensemble de genres littéraires qui ont en commun d’avoir été transmis oralement de génération en génération ♦Les sources du conte (d’après le site de l’exposition sur le conte de la BNF) Depuis que l’homme parle, l’homme raconte On retrouve les premières traces sur les



Journal de bord de la classe de découverte à Dolus d’Oléron

sableux Elle est pêchée de mars à octobre par les bateaux de la Cotinière, à une profondeur qui varie de 50 à 200 mètres Le Bar (Dicentrarchus labrax): Poisson noble et prédateur commun en Méditerranée (où il est appelé loup) et dans l'Atlantique Il aime les plages de sable à vagues déferlantes et les côtes rocheuses ventées



Guide de Pêche 25 - Fédération de Pêche du Doubs

nale de 30 cm maximum avec mailles de 27 mm ou 10 mm pour les écrevisses américaines Les lignes doivent être montées sur cannes et munies de deux hameçons ou de trois mouches artificielles au plus Toutefois, dans les lacs Saint-Point, de Remoray et de Bouverans la limitation du nombre d’hameçons par ligne est fixée à 10

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Groupe départemental du Cher maîtrise des langages : journées départementales CONTE 1/4 " DIRE DES CONTES » Pourquoi défendre le conte " raconté » en maternelle ? Un constat : à l'heure actuelle, de la maternelle au collège, les contes sont beaucoup commentés, analysés mais peu vécus et racontés. Que peut apporter la pratique de " conter ». o Le conte pour solliciter des images mentales Dans le conte, il ne s'agit pas de reconnaître mais d'interpréter. Il n'y a rien à regarder, tout est à imaginer. o Le conte : passerelle entre langue de l'oral et langue de l'écrit : La langue du conte : c'est un langage décontextualisé, à mi-chemin entre la langue orale et la langue écrite, une langue structurée comme à l'écrit mais avec les marques de l'oral (absence de négation, ellipse ...) Le langage décontextualisé consiste à parler de quelque chose hors de l'ancrage dans la situation. o Conter : un besoin fondamental Le récit donne à notre vie une dimension de sens qu'ignorent les autres animaux. Devenir soi - ou plutôt se façonner un soi - c'est activer, à partir d'un contexte familial et culturel donné, toujours particulier, le mécanisme de la narration. Conter n'est pas lire Raconter n'est pas un exercice facile : il réclame de s'être approprié le texte, d'en avoir assimilé la chronologie et les différents effets. Il suppose une mise en mots fluide. Quand on raconte, on a les yeux libérés de tout support, présents à l'auditoire, captant les regards. Cette présence réelle qui se traduit dans une gestualité mesurée, dans des modulations de la voix, dans des pauses marquées ou des accélérations du débit appelle une participation en retour, une interaction. Raconter est du côté de l'oralité. Les contes sont issus de la tradition orale ; les conteurs faisaient autrefois vibrer leur public lors des veillées ; il n'est pas impossible à l'école de recréer des moments de cette nature. La lecture " colle » au texte de l'auteur, qui a voulu certaines tournures de phrases, un certain déroulement, des dialogues à tel ou tel endroit. Bien sûr, le lecteur interprète le texte, joue avec le rythme, la mélodie des mots d'une façon toute personne lle ma is, fidèle au texte, il resti tue un événement de langage, chaque livre étant unique par la mise en mot s, le travai l sur l a langue, l'organisation textuelle. La lecture à haute voix mobilise le regard du lecteur sur les pages du texte ; lecteur et auditeurs sont en quelque sorte séparés, le lecteur en tête-à-tête avec le texte matérialisé et les auditeurs seuls avec les mots qu'ils entendent. Il y a de la distance, de l'isolement, de l'intériorité. Les jeunes enfants ne peuvent pas d'emblée vivre la séparation induite par l'absence de regard sur eux ; on raconte d'abord à des t out-petits puis, quand on lit, on commence par des " lec tures douillettes » , le toucher garantissant la sécurité. Quand des enfants peuvent être sevrés des liens du regard, on peut envisager de " travailler » avec eux, en groupe, à partir de lectures. Document Sceren 2006 " Le langage à l'école maternelle »

Groupe départemental du Cher maîtrise des langages : journées départementales CONTE 2/4 LE CONTE QUELQUES ELEMENTS D'INFORMATION o " Le conte populaire est à la fois création anonyme, en ce qu'il est issu de la mémoire collective, et création individuelle, celle du "conteur doué ", artiste à part entière qui actualise le récit et sans en bouleverser le schéma narratif, le fait sien. » B. Bricout, " conte », Encyclopaedia Universalis, Paris, 1995, p.451-456. o Cf ci-dessous : extrait d'une conférence de Anne Popet en 2006 http://web-ia.ac-poitiers.fr/web79/contes-79/spip.php?article10 Il existe différents types de contes : - Les contes merveilleux peuvent convenir dès la section des moyens à condition de les conter car ils ont une structure complexe. Exemple donné : Les trois pêches de mai (phase initiale, trois séries d'épreuves, phase finale). - Les contes étiologiques tentent d'expliquer le monde de façon poétique. Peuvent en découler des activités de découverte du monde. Ex : Pourquoi les poissons vivent dans l'eau, de Muriel Bloch qui fonctionne très bien avec les enfants. - Les contes à structure répétitive ou randonnée permettent de développer des capacités d'anticipation. - Les contes à structure répétitive inversée sont intéressants en GS. Ils supposent un travail de mémorisation. On peut aussi, en disant ces randonnées, mettre l'accent sur les connecteurs de temps et les connecteurs logiques (puis, alors, mais, etc...) Autres types de contes. - Les contes facétieux et humoristiques. Qui parlera le premier (365 contes pour tous les âges de Muriel Bloch) - Les contes de mensonges. Les Trois chasseurs (Contes populaires de Gascogne de Jean-François Bladé) - Les contes de sagesse. Ex : Nasreddine Hodja Il est important de : y varier les structures ; y varier les pays (ouverture sur des contes de pays différents) ; y alterner contes traditionnels et contes modernes. Il est aussi important de varier les thématiques. Les contes nous parlent de choses graves, sérieuses. Les thèmes abordés sont très forts, jamais anodins, comme par exemple : y l'engloutissement dans la forêt (Le petit Poucet) ; y la métamorphose (Le prince grenouille) ; y l'avalement (Tom Pouce, Le loup et les sept chevreaux,...) y l'enfermement (Raiponce de Grimm) y la séparation, la mort, l'abandon (Hansel et Gretel) ... La littérature, c'est ce qui aide à vivre et à grandir. Les enfants entendent les contes ensemble. Quand ils entendent Le petit Poucet, ils ont peur ensemble, ils luttent ensemble contre la peur de l'abandon qui est en jeu dans le conte. Il est possible de travailler autour de certaines thématiques, de motifs par des mises en réseaux de contes entre eux, de fables et d'autres récits. Voici quelques exemples de croisements : - Tom Pouce et le genévrier, contes de Grimm qui montrent la valeur de la parole. - Les sept corbeaux (Grimm) et Les cygnes sauvages (Andersen) qui mettent en évidence la valeur du silence - Le petit bonhomme de pain d'épice (cycle 1) et la légende du Golem (cycle 3), il s'agit dans les deux cas d'une créature qui échappe à son créateur.

Groupe départemental du Cher maîtrise des langages : journées départementales CONTE 3/4 DIRE LE CONTE : un équilibre entre mémoire et invention A titre indicatif, sur une année, l'enseignant peut s'approprier cinq contes pour les conter à la classe au lieu de les lire. Conseils pour conter d'après " Le conte et l'apprentissage de la langue ». Anne POPET Ed. RETZ 200221/05/2011 1. Constituer le répertoire En lire beaucoup pour accroître sa propre culture, et faire des choix réfléchis en veillant à la qualité et à la variété du corpus. Pour les petits : privilégier les contes d'animaux et de randonnées. Mais on peut aussi aborder des contes plus complexes. Il faut savoir alors les rendre accessibles sans nuire à leur qualité. 2. L'appropriation du conte. o dégager la trame narrative Lire pour dégager la charpente du récit en mettant en évidence : - la phase initiale - l'élément perturbateur - les évènements intervenant au cours du récit - la phase finale. C'est ce squelette et seulement lui qu'il faut mémoriser pour effectuer mentalement le parcours narratif, se résumer ora lement le conte. On peut aussi en faire le schéma pour mémoriser les éléments significatifs, repérer les ruptures et leurs raisons, saisir l'enchaînement des péripéties, les motivations et les intentions de chacun des personnages. o Faire naître les images La mémoire ne suffit pas pour raconter. Il importe de convoquer ses cinq sens pour aiguiser ses perceptions et imaginer sons, odeurs, saveurs. Sara Cone Bryant compare le conteur à une personne, accoudée à une fenêtre, qui dépeint à une autre les scènes qu'il observe. o Passer d'un répertoire écrit à une forme orale Se dégager de la forme prégnante de l'écrit : ne pas abuser du passé simple et du discours indirect trop liés à l'écrit. Le conte nous installe dans le passé avec les temps du discours. Le langage doit être simple, direct et sans fioritures même quand il est poétique. Veiller à l'utilisation de mots outils, de connecteurs pour bien marquer les relations temporelles et logiques. Faire parler les personnages, c'est utiliser son propre langage, ne pas parler comme un livre. o S'adapter à l'auditoire C'est en contant que l'ensei gnant rend les cont es ac cessibles notamment avec le non verbal : mimiques, regards, gestuelles. On peut s implifier l e langage tout en gardant à l'esprit que la capa cité de réception e st bien supérieure à la capacité de production des élèves et que le conte est l'occasion d'un enrichissement lexical. On peut se noter, pour s'en souvenir pendant que l'on conte, quelques mots, adjectifs ou verbes, quelques formules répétitives, des onomatopées. o S'entraîner à dire Sans mémoriser l e texte, passer par l'oralisa tion avant de conter devant les enf ants. On peut s'exercer devant un public pour avoir un regard sur sa prestation. Cela permet au conteur d'exercer sa voix, et surtout de s'approprier le conte en confectionnant un " habillage » à sa façon.

Groupe départemental du Cher maîtrise des langages : journées départementales CONTE 4/4 3. Conter devant la classe o Préparer l'écoute L'enseignant doit créer un espace et un temps dédiés au conte. - Choisir le lieu le plus convivial et le plus adapté au confort de l'auditoire. " Les regroupements de tous les enfants (de 2 ans) de la classe pour des activités de langage (...) permettent surtout de trouver du plaisir à se serrer les uns contre les autres, à écouter la maîtresse raconter une histoire, à se sentir membres du groupe. » A. Florin - Choisir le moment propice à cette activité qui demande une attention soutenue. Ce sont l'attention conjointe et le silence consenti qui garantissent un plaisir partagé. - Etablir un rituel : un signal d'écoute, une formulette qui instaure le silence etattire les regards. o Relancer l'attention extraits des conseils de Christian Tardif conteur professionnel http://www.francparler.org/articles/tardif2005.htm Les contes possèdent un mouvement propre à l'oral : répétitions, rythmes, emboîtements, symétries, boucles, abîmes, structures grammaticales repérables... Ces formes sont des jalons, comme les panneaux indicateurs nous aident sur des routes inconnues. La gestuelle du conteur, sa présence dans l'espace, ses silences, son écoute de l'auditoire sont autant de relances de l'attention. Il permet à chacun de se forger des images mentales différentes. Le conteur laisse les auditeurs libres et actifs. Il constitue un espace commun, un "village" : un moment d'intelligence collective o Susciter des images mentales L'auditoire doit pouvoir se représenter les lieux et les personnages. Faire comme si on avait assisté aux scènes que l'on raconte. Souvent, le conteur donne un élément qui permet de le croire. o Jouer avec sa voix Apprendre à jouer avec sa voix demande une certaine préparation. Les exercices viennent du théâtre d'improvisation ou de jeux de contraintes littéraires, adaptés à l'oral. Ils se divisent en quatre catégories de compétences : • La tranquillité et l'improvisation : le naturel, la lenteur et le silence • La précision, la concision, la clarté des signes donnés, pour une compréhension syncrétique : le geste et l'espace, l'exploration des voix (se faire entendre, se faire comprendre), le rythme, la musicalité de la parole • La disponibilité et l'écoute : à la fois présent à son histoire et à son public, le conteur est un passeur, dans un respect mutuel • L'imagination : voir et faire voir des objets absents. " Je dois mettre en scène mes personnages pour les faire exister et les faire parler. C'est avant tout un problème d'intériorisation qui permet de trouver le ton juste et approprié afin d'éviter les effets gratuits et ostentatoires. [...] Je ne suis pas au théâtre. Si tout va bien, alors le conte coulera comme une rivière limpide ou déferlera comme un torrent avec autant d'évidence et de naturel. Conter, c'est une spontanéité retrouvée ». cf Annie Kiss - Comment apprendre un conte.

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