[PDF] Ivan Tourgueniev Premier amour - Ebooks gratuits



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Ivan Tourgueniev Premier amour - Ebooks gratuits

On va, me dit-on, tirer un film de Premier Amour ; il faudra que ce moment-là y soit un choc incomparable Enfin et surtout de l’art exquis du romancier Si Tourgueniev est un réaliste par la vérité des détails, c’est par leur choix qu’il est un grand artiste Il laisse la vision ressusciter en lui, puis il note le trait qui surgit le



Ivan Tourgueniev - Bibliothèque russe et slave

Ivan Tourgueniev (Тургенев Иван Сергеевич) 1818 — 1883 PREMIER AMOUR (Первая любовь) 1860 Traduction d’Ely Halpérine-Kaminsky, Paris, Marpon et Flammarion, 1892



Quelques collections en survol - Érudit

littéraire, qu'ils aient choisi de le faire par la poésie, le conte ou le roman Nous vous proposons donc ici un premier regroupe­ ment des oeuvres offertes qui tiendrait compte de cet objectif Ce choix est ar­ bitraire et partiel car aucune oeuvre qué­ bécoise n'a été publiée dans la collection Les oeuvres retenues ont par contre le



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Quelque chose à déclarer, par Julian Barnes sélection > GeOrGeS GuiTTOn Dans cette rubrique, nous exhumons des volumes enfouis, négligés, méconnus, oubliés Mémoires, lettres, essais ou romans, tous « parlent de Rennes », souvent de manière furtive, au détour d’un chapitre

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Ivan Tourgueniev Premier amour - Ebooks gratuits

Ivan Tourgueniev

P P r r e e m m i i e e r r a a m m o o u u r r BeQ

Ivan Tourgueniev

Premier amour

Nouvelles

et poèmes en prose

Traduction de Michel Rostislav Hofman

Préface d'André Maurois

La Bibliothèque électronique du Québec

Collection À tous les vents

Volume 603 : version 1.0

2

Du même auteur, à la Bibliothèque :

Dimitri Roudine

Eaux printanières

Claire Militch

Journal d'un homme de trop / Trois rencontres

3

Premier amour

Édition de référence :

Le Livre de Poche.

4

Préface

Gogol, Tourgueniev, Tolstoï, Dostoïevski, les maîtres du roman russe au XIX e siècle, forment un groupe de génies entre lesquels il serait impossible autant que vain d'établir un classement. Gogol fut le premier en date et le maître de tous. Tourgueniev eut la faveur des grands écrivains français de son temps : Flaubert,

Sand, en partie parce qu'il était leur ami, en

partie parce que son art délicat se trouvait en accord avec le goût français. Plus tard, la masse puissante des écrits de Tolstoï, les déchirantes confessions de Dostoïevski parurent affaiblir la position de Tourgueniev. " C'est l'usage, dit le critique anglais Robert Lynd, lorsqu'on fait l'éloge d'un écrivain russe, de le faire au dépens des autres. Tout se passe comme si les hommes étaient monothéistes dans leur dévotion aux dieux littéraires et ne pouvaient supporter de voir 5 rendre un culte aux divinités rivales. »

La vérité est que Tourgueniev n'a jamais

cherché à mettre en mouvement, comme Tolstoï dans Guerre et Paix, tout un peuple de créatures. La qualité d'une oeuvre ne se mesure ni à ses dimensions, ni à l'importance de l'objet représenté. C'est comme si l'on disait que

Vermeer n'est pas un grand peintre parce qu'il

n'a peint que de petits intérieurs. Peu nous importe que Tourgueniev, dans les Récits d'un Chasseur, ne nous ait donné que les portraits de quelques paysans, ses voisins. Un tableau limité, mais exact, nous en apprend plus sur l'humanité qu'une fresque démesurée. Bien que Premier Amour ne soit que le récit, très simple, d'un amour adolescent, on y peut observer, avec les délicieuses et folles expériences de la jeunesse, la violence entrevue des passions de l'âge mûr. Presque rien n'est dit ; tout est suggéré. Dans cette nouvelle si brève, Tourgueniev atteint à la perfection de son art - et de tout art. 6 I

Quand Tourgueniev préparait un roman, il

dressait d'abord une liste de personnages. Souvent le nom réel du modèle y était indiqué à côté de celui du héros. Ainsi dans les notes initiales sur Premier Amour, on lit :

Moi, petit garçon de treize ans

Mon père, trente-huit ans

Ma mère, trente-six ans.

Puis il a corrigé : moi - petit garçon de quinze ans, ayant sans doute pensé que sa propre précocité sentimentale paraîtrait peu vraisemblable.

C'est un des traits de Tourgueniev qu'il

n'aime pas à inventer. Il peint d'après nature et la description, dans Premier Amour, de la famille du héros est celle du ménage des parents de l'auteur. " Mon père, jeune et beau garçon, avait 7 fait un mariage de raison. Ma mère, de dix ans plus vieille que lui, avait eu une existence fort triste : toujours inquiète, jalouse, taciturne, elle n'osait pas se trahir en présence de son mari qu'elle craignait beaucoup... Et lui, affectait une sévérité froide et distante... » Dans la vie réelle, le père de l'écrivain, Serge Ivanovitch Tourgueniev, avait été un officier de cuirassiers, presque ruiné, aux yeux bleus calmes, énigmatiques, aux lèvres sensuelles et ironiques.

Dans un domaine voisin de la ville qu'habitait ce

cuirassier vivait une jeune fille violente, passionnée, autoritaire, à laquelle un oncle avait légué la terre de Spasskoïé, vingt villages et plus de cinq mille âmes. Elle rencontra le bel officier. Elle avait six ans de plus que lui, mais décida qu'elle l'épouserait. Il se défendit peu ; un officier sans fortune résiste mal à une jeune fille énergique qui apporte en dot cinq mille âmes.

Curieuse union, qui ne pouvait être heureuse.

Le colonel Tourgueniev, parmi les servantes, se

choisissait de jolies maîtresses. Il était séduisant et avait, avec l'apparence extérieure d'un géant, 8 l'âme féminine. Ivan Tourgueniev, son fils, hérita sa stature et sa faiblesse. Vers 1827, alors qu'il avait treize ans, la famille partit pour Moscou, où Ivan fit ses études. C'était un garçon doux, rêveur, qui aimait les vers et la littérature, surprenant alliage de sensualité et de sentimentalité. La maison était pleine de filles très belles, toutes à la merci de leur jeune maître. Il mêlait à des idées exaltées sur la divine essence de l'amour une vie de débauche qu'encourageait sa mère, masculine jusque dans son cynisme.quotesdbs_dbs2.pdfusesText_3