[PDF] Fréquence cardiaque et risque cardiovasculaire



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Fréquence cardiaque et risque cardiovasculaire

cardiaque Il ressort de ces études qu’il existe un lien entre une fréquence cardiaque élevée et la présence d’une hypertension artérielle, une surmortalité coronarienne, cardiovasculaire, non cardiovasculaire et globale Il existe deux explications possibles à ce phénomène L’une considère l’augmentation



L’insuffi sance cardiaque chez la personne âgée : un problème

quence cardiaque qui augmente afin de s’adapter aux changements de position alors que chez le sujet âgé, c’est le volume éjectionnel qui se majore comme phénomène compensatoire Ceci peut expliquer une incidence plus marquée d’hypotension orthostatique dans ce groupe d’âge2 Le métabolisme hépatique est également perturbé



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Mise en lien avec le ressenti de l’effort, c’est un moyen fiable de s’assurer que l’on travaille correctement, en fonction de notre objectif d’entrainement Elle s’exprime en nombre de pulsations par minute Comment relever sa fréquence cardiaque ? e c 2 d o tid e ) Oxymètre Cardiofréquencemètre Montre connectée



Depression and heart failure: epiphenomenon or prognostic factor?

D’autres éléments laissent à penser que le lien entre dépression et insuffi sance cardiaque n’est sans doute pas fortuit leS lIenS PHySIoPATHologIqueS Les raisons du doublement de la mortalité cardiaque et de la fré-quence des réhospitalisations chez les déprimés même modérés



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Il n’y avait pas de lien entre le génotype du système rénine angiotensine et le mar-queur cardiovasculaire d’HTA Par con-tre, la prise en compte de l’anxiété mon-trait l’existence d’une interaction entre le génotype M325T et l’anxiété sur la fré-quence cardiaque Ce résultat était signi-ficatif uniquement dans le groupe des



Incompétence chronotrope - Réalités Cardiologiques

cardiaque pour satisfaire les besoins métaboliques, a une valeur pronostique démontrée dans de nombreuses études Sa correction, parfois par la mise en place d’un stimulateur cardiaque, permet de diminuer les symptômes En revanche, il n’y a pas de lien établi entre la correction d’une incompétence



REGEMO P01 03 CS4 OSX

quence mixte de 2 à 7 Hz, une réduction du tonus musculaire, de la vigilance et de la fréquence cardiaque, des mouvements oculaires lents de fréquence inférieure à 1 Hz et souvent des ondes pointues localisées sur le vertex ou « pointes vertex » Le stade N2 ou « sommeil léger » est



Écouter - CHUV

suivi des cours en ligne, mais faire le lien entre tous les facteurs qui influencent l’ac-tivité du système nerveux autonome et les paramètres de variabilité de fréquence cardiaque n’est pas si évident » Services de médecine du sport et coachs sont de plus en plus nombreux à proposer des prestations pour les personnes qui souhai-



The Smoker’s Body Le corps du fumeur - WHO

aussi un lien entre tabagisme et cancer du sein 5g L’arrêt du tabac entraîne une baisse substantielle du risque pour la plupart des cancers susmentionnés 6 Caries Le tabac influe sur l’équilibre chi-mique de la cavité buccale et entraîne la formation excessive de plaque dentaire et le jaunissement des dents

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REVUES GENERALES

Réalités Cardiologiques •N° 216 •Avril 2006 ?Rythmologie37

De nombreuses études portant

sur un grand nombre de sujets se sont intéressées à la morbi-mortalité en fonction de la valeur de la fréquence cardiaque. Il ressort de ces études qu'il existe un lien entre une fréquence cardiaque élevée et la présence d'une hypertension artérielle, une surmortalité coronarienne, cardiovasculaire, non cardiovasculaire et globale.

Il existe deux explications possibles

à ce phénomène. L'une considère l'augmentation de la fréquence cardiaque liée à l'hyperactivité sympathique comme un marqueur de risque cardiovasculaire, l'autre comme un facteur de risque indépendant lié à l'augmentation des contraintes mécaniques.I l est difficile de comprendre les raisons pour lesquelles le chiffre de la frŽ- quence cardiaque commence seulement ˆ tre pris en compte en tant que facteur de risque cardiovasculaire, alors que celui-ci a fait l"objet d"un nombre important de publications depuis de nombreuses annŽes. Ces Žtudes, longues, incluant des cohortes importantes, permettent de mieux apprŽhender le lien entre la frŽquence cardiaque, les facteurs de risque cardiovasculaire et le ??LIENS ENTRE LA FREQUENCE CARDIAQUE ET LES AUTRESFACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRE La corrŽlation la plus clairement Žtablie est celle entre la frŽquence cardiaque et le niveau de la pression artŽrielle qui est retrouvŽe dans quasiment toutes les Žtudes, et cela indŽpendamment des autres facteurs de risque cardiovasculaire. Cette association est notamment retrouvŽe dans les trois Žtudes de Chicago [1] (1233 sujets suivis pendant 15 ans dans la "Chicago people gas company study", 1899 sujets suivis pendant 17 ans dans la "Chicago western electric company study", et 5784 sujets suivis pendant 5 ans dans la "Chicago heart association detection project in industry") et dans l"Žtude franaise IPC [2] entre 1992 et 1995 et la seconde sur 20000 personnes vues entre 1974 et 1978 avec un recul de plus de 15 ans). Dans la plupart des cas, cette corrŽlation est plus forte pour la pression artŽrielle systolique que pour la pression artŽrielle diastolique, pour l"homme que pour la femme. Dans certaines Žtudes (popula- tion japonaise d"Hawaï [3] et la Bogalusa heart study [4]), cette relation entre la frŽquence cardiaque et l"hypertension artŽrielle est linŽaire. Enfin, le chiffre de la frŽquence cardiaque appara"t comme Žtant prŽdictif du dŽveloppement ultŽ- portait sur 22741 personnes suivies pendant 5 ans. Dans cette Žtude, une hyper- tension artŽrielle s"est dŽveloppŽe 2 ˆ 3 fois plus frŽquemment chez les sujets souffrant de tachycardie transitoire que chez leurs homologues prŽsentant une frŽquence cardiaque normale. Deux des trois Žtudes menŽes ˆ Chicago [1] ont

Fréquence cardiaque

et risque cardiovasculaire

O. PAZIAUD

Centre Cardiologique du Nord,

SAINT-DENIS.

Réalités Cardiologiques •N° 216 •Avril 2006 ?Rythmologie38 observŽ une relation Žtroite entre la frŽquence cardiaque et les chiffres de pression artŽrielle retrouvŽs 5 ans plus tard. Bien que rapportŽe par certaines publications, la corrŽlation avec la glycŽmie, la cholestŽrolŽmie et l"index de masse cor- porel est moins claire. ?? FREQUENCE CARDIAQUE ET MORTALITE GLOBALE Il existe un consensus autour du fait que la frŽquence car- diaque puisse tre un dŽterminant important du pronostic vital. LŽvy [5] a ŽtŽ le premier ˆ Žtablir ce lien en 1945 et ˆ remar- quer que les patients qui avaient une frŽquence cardiaque Deux études retiennent tout particulièrement l"attention: >>>Dans l"Žtude Framingham [6], portant sur 5070 patients suivis pendant 30 ans, la mortalitŽ globale augmente de faon cardiovasculaire, laissant supposer que cette frŽquence car- diaque pourrait tre un "marqueur" de l"Žtat de santŽ du patient. Dans cette Žtude, la frŽquence cardiaque ŽlevŽe a une valeur prŽdictive positive aussi importante que la pression artŽrielle systolique et le tabac. >>>Dans l"Žtude parisienne dont une nouvelle analyse a ŽtŽ rŽcemment publiŽe par X. Jouven [7], cette relation appara"t

23 ans, une frŽquence cardiaque de repos supŽrieure ˆ

75/mn est associŽe ˆ une surmortalitŽ significative (fig. 1).

A noter que ce travail essentiellement axŽ sur le profil de la frŽquence cardiaque ˆ l"effort a aussi mis en Žvidence que l"augmentation de la frŽquence ˆ l"effort < 89 bpm et la sur-risque de mortalitŽ. ?? FREQUENCE CARDIAQUE ET MORTALITECARDIOVASCULAIRE ET CORONARIENNE Le lien avec la mortalitŽ globale est Žgalement le plus souvent retrouvŽ avec la mortalitŽ cardiovasculaire et coronarienne, alors qu"il est inconstant concernant la survenue d"AVC (Fra- mingham, Žtude parisienne, les trois Žtudes de Chicago (fig. 2)...). La vŽritable question est plut™t en rapport avec la recherche de la valeur seuil. Plusieurs chiffres sont avancŽs. Pour LŽvy [5], le sur-risque appara"t ˆ partir de 100 bpm,

84 bpm dans l"Žtude NHANES [8], 80 bpm dans l"Žtude IPC

[2] et 75 bpm dans le travail de X. Jouven [7]. La valeur de ces chiffres est Žvidemment ˆ nuancer en tenant compte du patient, et notamment de son Žtat cardiovasculaire. Il existe par exemple deux situations o une frŽquence car- - la dysfonction ventriculaire gauche avec alternation du rem- plissage, - la cardiopathie ischŽmique. Dans ces deux situations, un traitement par btabloquant ˆ permis d"obtenir un net bŽnŽfice en termes de mortalitŽ. Bien que les mŽcanismes d"actions soient variŽs et diffŽrents, l"ac- tion bradycardisante joue un r™le dans ce rŽsultat. 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5

0Globale Cardiovasculaire Subite cardiovasculaireCause du décès

< 60 60-64 65-69 70-75 > 75

Risque relatif

Fréquence cardiaque de repos (bpm)

Fig 1: Risque relatif de décès global, d"origine cardiaque (morts subites et non subites comprises), selon la fréquence cardiaque de repos. Adapté de 450
400
350
300
250
200
150
100
50
0 60
61-69
70-74
75-79
80-93
94

Taux de mortalité/1 000 sujets

Fréquence

cardiaque Mort subiteDécès par coronaropathieDécès par maladie cardiovasculaireDécès non cardiovasculaireMortalité "Toutes causes confondues" Fig 2: Mortalité à 15 ans en fonction de la fréquence cardiaque chez

1233 hommes âgés de 40 à 59 ans, participant à l"étude Chicago people gas

company. Réalités Cardiologiques •N° 216 •Avril 2006 Fréquence cardiaque et risque cardiovasculaire39 ??FREQUENCE CARDIAQUE ET PATHOLOGIECORONARIENNE La plupart des Žtudes retrouvent un lien significatif, bien qu"in- constant, indŽpendamment des autres facteurs de risque cardio- vasculaire, entre la valeur de la frŽquence cardiaque et la prŽ- sence d"une pathologie coronarienne. C"est le cas notamment de l"Žtude NHANES [8] portant sur 6000 personnes suivies pen- dant 13 ans. Ce mme lien est retrouvŽ avec la survenue d"une nŽcrose myocardique comme le confirme l"Žtude Glostrup [9]. ?? MECANISMES

1. - Syndrome polymétabolique

Le lien entre une frŽquence cardiaque ŽlevŽe et l"hypertension artŽrielle est retrouvŽ dans la plupart des Žtudes. Il est Žtabli que nerveux par le biais d"une augmentation du tonus sympathique et une diminution du tonus parasympathique [10]. De plus, l"ŽlŽva- tion du tonus sympathique entra"ne une rŽsistance ˆ l"insuline par intermŽdiaire de la stimulation bta-adrŽnergique, qui elle-mme peut entra"ner une augmentation de la glycŽmie, une dyslipidŽ- mie et une surcharge pondŽrale [11]. Enfin, cette hyperactivitŽ sympathique, par toute une cascade de mŽcanismes, provoque une augmentation de l"hŽmatocrite et donc du risque thrombo- tique, ainsi qu"une hypertrophie ventriculaire gauche qui est un facteur de risque cardiovasculaire indŽpendant. Dans cette situation, l"ŽlŽvation de la frŽquence cardiaque pourrait tre considŽrŽe comme un "marqueur de risque" en reflŽtant cette hyperactivitŽ sympathique responsable du syn- drome polymŽtabolique qui associe la plupart des facteurs de risque coronariens et vasculaires.

2. - Fréquence cardiaque et risque mécanique

Il existe deux types de forces qui s"exercent sur le vaisseau. La force est protectrice vis-ˆ-vis de la maladie athŽromateuse, qui prŽvient l"oxydation des LDL dans la cellule musculaire lisse, point de dŽpart du dŽveloppement de l"athŽrome. La est liŽe ˆ l"amplitude du diffŽrentiel entre pression artŽrielle systolique et pression artŽrielle diastolique. L"augmentation de cette force peut tre liŽe soit ˆ l"augmentation de ce diffŽren- tiel, soit ˆ l"augmentation de la frŽquence cardiaque [12]. L"augmentation de cette force tangentielle a pour consŽ- quence: - une hypertrophie de la mŽdia risquant de pŽrenniser l"hy- pertension artŽrielle, - la cassure des fibres Žlastiques et le dŽveloppement de fibres du vaisseau et une diminution de l"amortissement de l"onde de pression, aboutissant ˆ l"augmentation de la pression artŽ- rielle systolique, - le dŽveloppement de lŽsions athŽromateuses, probablement via la rupture de plaques fragiles. Les donnŽes concernant le fait que la frŽquence cardiaque constituerait en elle-mme un facteur de risque de dŽveloppe- ment de l"athŽrome sont ŽtayŽes expŽrimentalement chez l"animal: diminuŽ de 30 %, les lŽsions athŽromateuses sur le rŽseau coronaire ont quant ˆ elles diminuŽ de 50 % par rapport au groupe contr™le. Le mme auteur a retrouvŽ en 1992 des rŽsultats identiques au niveau des lŽsions carotidiennes, - Kaplan [14] a, lui, ŽtudiŽ deux populations de singes sŽlec- tionnŽes en fonction de leur frŽquence cardiaque, alimentŽes par un rŽgime riche en cholestŽrol. Il a retrouvŽ que les plaques athŽromateuses coronariennes Žtaient plus impor- tantes dans le groupe ˆ frŽquence cardiaque ŽlevŽe. ?? CONCLUSION Il est clairement Žtabli qu"il y a un lien entre la frŽquence car- diaque et la mortalitŽ coronarienne, la mortalitŽ cardiovascu- laire, la mortalitŽ non cardiovasculaire et la mortalitŽ globale, cela quel que soit l"‰ge.

POINTS FORTS

? Nombreuses études, suivi prolongé et population impor-tante. ? Forte corrélation entre la fréquence cardiaque et la pres-sion artérielle. ? Un sur-risque de mortalité globale et cardiovasculaire est régulièrement retrouvé. ? La fréquence cardiaque est un marqueur de l'activité sym- pathique qui est au centre du syndrome polymétabolique. ? Elle est probablement un facteur de risque cardiovasculaire indépendant. Réalités Cardiologiques •N° 216 •Avril 2006 ?Rythmologie40 La frŽquence cardiaque est sžrement un marqueur de l"activitŽ sympathique qui est au centre du syndrome polymŽtabolique, responsable de la plupart des facteurs de risque cardiovasculaire. Elle est aussi probablement un facteur de risque cardiovas- culaire indŽpendant, du moins si l"on se base sur les donnŽes ŽpidŽmiologiques et expŽrimentales animales. Ce rŽsultat fait de la durŽe et de la complexitŽ des Žtudes qu"il faudrait mettre en place.

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