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Adaptations morphologiques et physiologique à la sécheresse

Cette adaptation est d'autant plus importante que ces feuilles sont généralement persistante l'été Aptenia sp (Crassulacée) Un houx méditerranéen, Ruscus asculeatus La localisation et la protection des stomates constitue aussi une adaptation morphologique permettant de limiter l'évapotranspiration Certaines plantes ont leurs



ADAPTATION DES PLANTES À L’ALTITUDE: PHYSIOLOGIE, MORPHOLOGIE,

Plantes en coussinets (feuilles et touffes très dense, développer sur le même "socle" qui grossit et s'étend: résistance au vent et microclimat) p ex androsace, eritrichium nanum, silène acaulis, caryophyllacée Abri des fissures de rochers (entretenir température et humidité nécessaire) Feuilles sombres pour capter la chaleur



THÈSE - Paul Sabatier

Spécialité : Développement des plantes Présentée et soutenue par Marie NAVARRO Le 16 juillet 2009 Etude fonctionnelle de gènes de facteurs de transcription CBFs impliqués dans la tolérance au froid chez l’Eucalyptus JURY M DURAND-TARDIF Directeur de recherche, INRA, Versailles Rapportrice



La végétation en - ASCD 73

au froid et s’adaptent au sol peu épais des montagnes À l’étage subalpin, on peut rencontrer de nombreux animaux : loups, lynx, marmottes La température moyenne annuelle est comprise entre 4 et 7°C L’étage alpin: On retrouve à l’étage alpin de la « pelouse alpine » ainsi que de vastes zones rocheuses À



Distribution et adaptations des organismes

Adaptation morphologique Structure physique particulière telle la présence de plumes Adaptation physiologique Processus interne comme le resserrement des vaisseaux sanguins quand il fait froid Adaptation comportementale Action par l'organisme comme se mettre à l'abri de la pluie



Les méanismes d’adaptation de la - Académie sciences

« Les méanismes d’adaptation de la iodiversité aux changements climatiques et leurs limites » Rapport adopté par l’Aadémie des sienes en séane plénière le 27 juin 2017 Table des matières Synthèse Introduction – Le changement climatique comme facteur de modification de la biodiversité p 3 1



A / QCM : (6 points) Mettre une croix devant la ou les bonne

en ralentie au froid a en augmentant les rythmes respiratoires et cardiaques b en diminuant la température corporelle interne c par hibernation d par l’intermédiaire de longues oreilles 6) les plantes xérophytes s’adaptent au manque d’eau par: a L’augmentation des pertes d’eau b diminution de l’absorption d’eau



Réalisé par

– Une adaptation aux sols alcalins (teneurs élevés en sels) – Une multiplication et un élevage facile en pépinière, donnant des plantes homogènes; et offrant une bonne affinité au greffage avec les principales espèces et variétés commerciales



Certain animaux résistent aux conditions climatiques

L’absorption de l’eau réserver dans les bosse et sa nourriture par les plantes épineuses qui contient beaucoup d’eau EXP: dromadaire, raquette 3 - Adaptation morphologique: Les changement de la forme extérieur de l’animal: allongement de la queue, des pattes et des oreilles chez le fennec

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Adaptations morphologiques

et physiologique à la sécheresse

1. Adaptations morphologiques à la

sécheresse Le climat méditerranéen est caractérisé par une période sèche, plus ou moins longue en fonction de la latitude. Les végétaux ont développé de nombreuses adaptations

morphologiques pour faire face à ces périodes de raretéde la ressource en eau. Beaucoup d'entre elles sont dites

"xérophiles" (xeros signifie sec en grec).

1.1. Adaptations racinaires

Beaucoup de plantes Méditerranéennes ont développé des systèmes racinaires profonds et étendus, permettant

d'aller rechercher l'eau dans la profondeur du sol. Parfois,un système racinaire de surface développé permet de

récupérer immédiatement l'eau des pluies rares et peu abondantes. A titre d'exemple, les buis et chênes kermès possèdent de tels systèmes racinaires très profonds.

1.2. Adaptations des tiges

Les tiges de nombreuses plantes Méditerranéennes sont

fortement sclérifiées, permettant de limiter au maximumdes pertes d'eau au niveau de cet organe. C'est le cas

par exemple chez la Salsepareille, une liane dont les tiges sont particulièrement coriaces.La Salsepareille, Smilax asperaChez de très nombreux cactus et euphorbes, on remarquel ' ex i s t e n ce d e côt e s longitudinales sur les tiges qui permettent de créer des ombres passagères évitant à certaines parties de la surface de la plante permettant d'éviter régulièrement une exposition

trop directe au soleil. Tiges à côtes longitudinaleschez un cactus1.3. Adaptations des feuilles

Certaines espèces méditerranéennes ont des feuilles réduites voire absentes, limitant ainsi les pertes d'eau. C'est le cas par exemple du Genêt d'Espagne (Spartium junceum), ou de nombreuses les plantes grasses (famille

des Crassulacées, Cactus,...), mais aussi du thym, de lalavande, de l'euphorbe. La photosynthèse est alors

souvent principalement ou uniquement assurée par des tiges modifiées.Figuiers de Barbarie

Opuntia ficus-indica

présentant des raquettes, tiges modifiées

(F Veinante)Le pin parasol (Pinus pinea) possède des feuilles réduitesou aiguilles, limitant aussi la surface foliaire exposée au

soleil. - 1 -

Pin parasol Pinus pinea (Diane Sorel)

Aiguilles de Pin Parasol Pinus pinea (Laure Andrieu)Certaines feuilles (comme celles du houx Ruscus asculeatus,

de l'apténie, de chêne kermès, des genévriers,....) ont une cuticule très importante, leur donnant un aspect cireux. Cette cuticule importante limite les pertes d'eau par évaporation. Cette adaptation est d'autant plus importante que ces feuilles sont généralement persistante l'été.

Aptenia sp.

(Crassulacée)

Un houx

méditerranéen, Ruscus asculeatusLa localisation et la protection des stomates constitue aussi une adaptation morphologique permettant de limiter l'évapotranspiration. Certaines plantes ont leurs stomates localisés dans des cavités, ou bien uniquement sur la face inférieur de la feuille, comme l'Oyat (Psamma arenaria) ou le Laurier rose (Nerium oleander). D'autres enfin ont développé des pilosités foliaires importantes, permettant de retenir l'eau, comme l'euphorbe Euphorbia tetragona.

D'autres plantes ne

présentent que la tranche de leur feuille dans la direction des rayons du soleil. L'exemple le mieux documenté est celui du micocoulier. Plus souvent, elles enroulent les feuilles aux heures les plus chaudes de la journée ; comme le thym ou le brachypode rameux. Le micocoulier, Celtis australis1.4. Stockage de l'eau Autre stratégie possible: le stockage de l'eau dans les cellules des plantes. C'est une stratégie adoptée par les plantes aux feuilles charnues ou bien par les plantes dites "grasses", comme les sedum ou les cactus.

Sedum sp. (Stan Shebs,

wikimedia commons)- 2 -

1.5. Présence de poils

La présence de poils chez les plantes de méditerranée est aussi interprétée comme une adaptation à la sécheresse: ils reflètent la lumière, et permettent d'accrocher et de capter les gouttes de rosée le matin. On trouve ces poils chez de multiples plantes en Méditerranée : le chêne pubescent, le ciste cotonneux,... Le chêne vert et l'olivier présentent ces poils sur leur face inférieure, ou ils protègent l'entrée de stomates, permettant un degré supplémentaire de régulation de la transpiration.

1.6. Adaptations du port

Certains végétaux adoptent également une forme dense et compacte qui réduit leur surface exposée aux rayons du soleil et donc limite l'évapotranspiration. Les feuilles peuvent se réduire ou s'enrouler comme chez la lavande (Lavandula stoechas), ou le ciste Cistus albidus.Forme dense et compact du Ciste cotonneux

Cistus albidus

(F.Veinante)

Lavande Lavandula stoechas

(Diane Sorel)2. Adaptations physiologique à la sécheresse Sous l'effet de la chaleur, les plantes transpirent l'eau pour assurer la circulation des sèves, et/ou perdent de l'eau par évaporation. Cette évapotranspiration est fonction du rayonnement solaire et donc de la chaleur qui arrive à la surface de la terre. Ainsi, dans les régions méditerranéennes où les températures au sol peuvent être très élevées à la saison chaude, les plantes ont développé au cours de l'évolution des stratégies pour conserver l'eau, minimiser ou éviter l'évapotranspiration.

Stomates sur une surface folaire

(E. Boutet, wikimedia commons)2.1. Régulation de l'ouverture des stomates Les stomates, par lesquels la plante transpire et absorbe le CO2 nécessaire à la photosynthèse, se resserrent en cas de forte chaleur pour éviter les pertes d'eau. Ce mécanisme limite aussi l'entrée du CO2 et donc la réaction de photosynthèse, limitant la croissance des plantes en été. L'aeonium (Aeonium sp.) n'ouvre ses stomates que durant les heures fraiches et humides de la nuit.

Aeonium sp.

(Diane Sorel)2.2.Un métabolime original : le métabolisme

CAM (Crassulacean Acid Metabolism) ou

photosynthèse en C4-C3 La photosynthèse chez les plantes CAM est différée dans le temps. Durant les heures fraîches et humides de la nuit, les stomates sont ouverts, les pertes d'eau par transpiration sont donc limitées, et le CO2 est incorporé par la phosphoénol-pyruvate carboxylase (PEP carboxylase) dans des molécules à 4 carbones comme le malate. Elles ferment ensuite leurs stomates durant la journée, et ce CO2 est libéré par la malate déshydrogénase et incorporé par les mécanismes classiques de la photosynthèse (RUbisco et cycle de Calvin, métabolisme des sucres en C3). L'avantage de ce type de métabolisme est de limiter les - 3 - pertes d'eau par la fermeture des stomates durant les heures chaudes de la journée. Ainsi, les pertes d'eau sont

3 à 6 fois moins importantes chez les plantes CAM que

chez les plantes en C3. Les plantes CAM évitent également de réaliser la photorespiration qui se produit particulièrement chez les plantes C3.

2.3. Eviter la saison sèche

Certaine plantes "évitent" tout simplement la saison sèche et " disparaissent » l'été. Elles passent cette période chaude sous forme de bulbe et réapparaissent au printemps suivant. C'est le cas d'Iris germanica par exemple. Quand aux plantes annuelles, elles meurent à l'arrivée de l'été, mais après avoir dispersé leurs graines. Le cycle bisannuel, sur 2 ans, est aussi interprété comme une adaptation à la sécheresse. La première année, les plantes forment une rosette, puis passent l'été et l'hiver au ras du sol. Au printemps s u i v a n t , l a reproduction a lieu suite à la floraison.Iris germanica (Isabelle Grosjean- Wikimedia)Un autre exemple intéressant est observable chez les Cistes. La floraison chez ces plantes ne dure qu'une journée voir même qu'une demi-journée. En effet, si leurs feuilles sont adaptées pour transpirer peu (poils), ce n'est pas le cas des fleurs qui font perdre beaucoup plus d'eau

à la plante.

Ciste - Cistus albidus (Diane Sorel)- 4 -

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