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SSP 2 – La participation politique A La diversité des

2 1 – Quelle est l'influence de la culture politique sur les attitudes politiques ? A La diversité des cultures politiques La culture désigne l'ensemble des normes et valeurs et modes de vie qui oriente les comportements des membres d'un groupe donné Chaque pays a sa culture propre, elle est le fruit de la socialisation



SSP 2 LA PARTICIPATION POLITIQUE - mignardises

SSP 2 LA PARTICIPATION POLITIQUE I Quelle est l’influence de la culture politique sur les attitudes politiques ? Culture : ensemble des valeurs/normes/modes de vie socialement hérités et transmis qui orientent les comportements Une culture est propre à une société et est susceptible de changer



Thème 1 : le système politique démocratique

organisée par le Reader Digest) La culture politique nationale induit des attitudes politiques différentes par exemple au regard du respect de la loi : les citoyens du Nord tolèrent difficilement que l’on ne respecte pas la loi, alors que les incivilités sont plus marquées au Sud Aussi, face à la nécessité de répondre à de nouveaux



SSP BFranklin Auray - lewebpedagogiquecom

– La culture politique (ou culture civique) est l’ensemble des normes et des valeurs qui orientent les attitudes politiques des membres d’un groupe social ou d’une société – La socialisation politique est le processus au cours duquel l’individu intériorise la culture politique



ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ Sciences sociales et politiques

I- La culture politique permet d'expliquer la relative permanence des attitudes politiques A- La culture politique est constituée de valeurs qui vont déterminer le positionnement politique des individus - Tout le monde a une culture politique: tout le monde a un idéal en ce qui concerne l'organisation de la vie en collectivité et la



Le constructivisme, la culture stratégique et la guerre d’Irak

culture politique, qui indique que les « systèmes politiques sont ancrés dans des ensembles de significations et d’objectifs, en particulier dans des symboles, my-thes, croyances et valeurs2 » Les définitions de la culture stratégique découlent donc de la définition qui précède mais limitent le sujet aux choix stratégiques3



Chapitre 5 : Sociologie électorale : Voter, une affaire

Doc 2 Culture et sous-culture politique Il existe des sous-cultures politiques à l'intérieur des espaces nationaux influençant les attitudes politiques En France, par exemple le clivage gauche/droite reflète des valeurs politiques différentes Ces valeurs politiques sont transmises lors de la



Comment la socialisation politique influence-t-elle la

I- Les comportements politiques résultent d’attitudes acquises lors de la socialisation primaire A- La famille joue unrôle prépondérant au cours de la socialisation politique primaire en transmettant les premiers repères politiques B- Les dispositions politiques intériorisées au cours de la prime enfance sont déterminantes dans



Législation et politiques pour l’éducation inclusive

politiques pour l’éducation inclusive De la même manière, les pays n’ont pas la même volonté politique d’inscrire l’éducation inclusive comme priorité et ne favorisent pas de la même manière les changements d’attitudes nécessaires pour une autre forme d’éducation

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SSP 2 - La participation politique

2.1- Quelle est l'influence de la culture politique sur les attitudes politiques ?

A. La diversité des cultures politiques

La culture désigne l'ensemble des normes et valeurs et modes de vie qui oriente les comportements des membres d'un

groupe donné. Chaque pays a sa culture propre, elle est le fruit de la socialisation. De la même manière, il existe des

cultures politiques différentes. Il s'agit de l'ensemble des normes et valeurs et connaissances forgées par une histoire

commune qui oriente les opinions et structure les comportements politiques. Elle s'inscrit dans le temps car elle a un lien

très fort avec le passé puisqu'elle est imprégnée des évènements historiques et au futur car les individus ont des attentes

et des espérances suscpetibles de changer dans le temps.

La culture politique structure les comportements, oriente et guide les attitudes politiques selon l'attachement à certains

grands évènements du passé. On distingue trois aspects de la culture politique : la dimension cognitive (connaissances

sur le fonctionnement politique, les acteurs et les programmes), affective (affection pour des évènements ou

personnalités) et évaluative (capacité à porter un jugement, à se sentir ou être compétent à évaluer la politique). Elle

permet de se situer dans l'univers politique, de donner de la légitimité aux institutions (ex : le programme de l'éducation

nationale porte les valeurs de la République).Comme les cultures, chaque société a une culture politique différente (différentes façons d'organiser les institutions...).

Mais il faut éviter les stéréotypes et l'éthnocentrisme (jugement de sa culture par rapport aux autres, en la considérant

comme étant supérieure). La société esquimaude traditionnelle par exemple, a une culture politique originale. En effet,

bien que comme toute société elle ait besoin de régulation, elle se caractérise par une absence de chef et d'institutions

judiciaires puisque toute la population partage le pouvoir législatif (démocratie directe).

La culture politique peut notamment se faire par les institutions, en particulier les partis politiques. Selon L. Rouban

dans Public/privé

: la culture sociopolitique des salariés en Europe, les partis devraient se faire porte-voix de l'opinion

même si ce n'est pas toujours le cas. L'action protestataire devient alors le prolongement de l'acion politique, c'est un

moyen de faire pression pour obtenir satisfaction, des revendications qui pourront être appuyées ou reprises par les partis

politiques.

Cette participation politique protestataire se rattache plutôt à la gauche, les militants socialistes et écologistes et cela

s'explique par l'héritage historique (descendre dans la rue, lutte sociale...). Le niveau d'activités protestataires en France

est beaucoup plus élevé que chez ses voisins européens, en Espagne ou en Pologne, et pour cause les Français semblent

être les seuls à s'être autant détachés du système partisan.Dans les sociétés modernes, on voit donc apparaître de nombreux groupes et communautés qui peuvent avoir une sous-

culture spécifique (culture d'une classe d'âge, d'un groupe social particulier comme les ouvriers, d'une région avec les

groupes ethniques, d'entreprises...). Ces sous-cultures peuvent alors devenir des contre-cultures quand elles sont hostiles

à la culture dominante.

Traditionnellement, les ouvriers votaient à gauche mais une partie non-négligeable d'entre eux pour la droite, constat que

l'on fait encore aujourd'hui. La gauche était fractionnée entre la gauche communiste et la gauche social-démocrate. En

votant à gauche, les ouvriers bénéficiaient de meilleures conditions de travail (diminution du temps de travail et hausse

des salaires) et d'une hausse du niveau de vie.

Cependant, à partir des années 80, des politiques de désinflation compétitives émergent ainsi qu'une libéralisation du

marché du travail : on cherche à maîtriser les coûts de production (surtout les salaires), à casser l'influence syndicale et

les collectifs de travail, à rendre le travail plus flexible et s'adapter aux évolutions de la production (développement de

l'emploi atypique). Cela a eu pour conséquence la division du monde ouvrier entre les ouvriers bien considérés, en

quelque sorte l' " aristocratie ouvrière » qui est bien rémunérée, bien protégée et qualifiée, et les ouvriers précaires, ceux

qui sont souvent touchés par le chômage, souvent peu qualifiés ou avec des emplois atypiques.La classe ouvrière a numériquement diminué avec la tertiarisation de l'économie, les gains de productivité moins

importants qui nécéssite moins de travail, les grands bastions ouvriers qui ont progressivement disparu à cause de leur

dispersion dans les PME et sous-traitants. Il n'y a plus de cohésion, de culture et de population ouvrières à cause de la

mondialisation culturelle. L'ouvrier n'a plus d'identité forte et la fierté ouvrière disparaît. Cela affecte également le vote

qui se réfugie en partie dans l'abstention ou quitte le parti communiste pour le front national. L'ouvrier a l'impression

d'être une victime de la mondialisation et il a besoin de se protéger de la déréglementation, de l'étranger.

La culture politique joue également un rôle important dans la représentation des normes et valeurs des citoyens. D'après

une enquête datant de 2008 sur les valeurs des Français, ceux-ci semblent être plus tolérants vis-àvis des moeurs privés

(sexualité..) mais beaucoup moins en termes de biens et de personnes (voler une voiture..). Les Français sont plus

libéraux en matière de moeurs mais sont également plus conservateurs en matière de sécurité. Cela peut être dû au virage

progressiste du FN qui se fait nouveau défenseur de la liberté à la Française et essaye d'allier moeurs et sécurité afin

d'attirer de nouveaux électeurs.

Comme les cultures évoluent, les cultures politiques ne sont pas immuables. Elles peuvent en effet être en transition

comme l'expliquent Courbage et Todd qui formulent une thèse optimiste sur le rendez-vous des nations contrairement à

celle pessimiste d'Huntington. Pour eux, 3 facteurs sont à l'origine des révolutions du monde arabo-musuman : une

population jeune et éduquée, un taux d'alphabétisation en hausse et une chute des indices de fécondité. Le Maghreb est

en transition démographique.

Avec une hausse de la qualification et un rétrecissement de la cellule familiale, on assite à une demande d'ouverture

démographique et de plus grande participation politique. C'est le passage d'une culture politique de sujétion/soumission à

une culture politique démocratique qui revendique la participation. Ainsi, le fait religieux recule ainsi que l'emprise de la

relation et des valeurs traditionnelles coutumières. La cellule familiale est plus étroite à cause des revendications

d'autonomie personnelles et de la montée de l'individualisme, à l'origine de tout mouvement révolutionnaire.

Les sociétés maghrébines connaitraient les mêmes transitions que l'Occident qui favorise l'émergence d'une plus grande

liberté individuelle. C'est une transformation anthropologique que connaissent toutes les sociétés lorsque ces 3 facteurs

sont réunis (homogénéisation des cultures). Les cultures politiques évoluent avec les valeurs et certaines connaissent des

transformations très profondes qui accompagnent les transitions démographiques.

Mais l'économiste américain F. Fukuyama oppose un argument contre la démocratie comme il l'explique dans La fin de

l'histoire, où la démocratie libérale serait la fin de l'histoire. Aujourd'hui, il n'y a pas d'idéologie concurrente à la

démocratie libérale. Tout le monde tend vers ce modèle mais on constate une augmentation des conflits politiques après

son adoption. B. Comment s'opère la socialisation politique ?

La famille tient un rôle important dans la réussite en politique comme le montre la présence de plusieurs familles sur la

scène politique : Nicolas et Jean Sarkozy, Jacques Delors et Martine Aubry, Jean-Marie, Marine et Marion Le Pen... En

effet, la famille tient une place importante dans socialisation car elle permet de développer une culture cognitive

(connaissance du fonctionnement des institutions), une culture affective (même attachement aux évènements que leurs

parents) et évaluative (formés à avoir des jugements qualifiés).

L'apprentissage des enfants se fait par la socialisation, en particulier dans la famille, à travers la transmission d'une

mémoire politique (admiration pour le personnel politique), de normes et valeurs et par des pratiques concrètes

(accompagner ses parents au bureau de vote, à des manifestations...) Mais la culture politique ne se fait pas de façon

explicite ou volontaire, c'est en entendant parler les adultes entre eux que l'enfant va intégrer les normes et valeurs qui

émanent de leurs discussions. Les différents apprentissages et habitudes politiques se font donc par inculcation car les

parents apprennent l'histoire de la politique aux enfants, mais surtout par imprégnation car ils assimilent les

raisonnements et valeurs. La socialisation politique parentale semble efficace puisque environ 2/3 des personnes ont fait

les mêmes choix que leurs parents et une petite minorité seulement a des choix transgressifs.

Même s'il existe différentes instances comme les médias, les groupes de pairs, l'école, les institutions..., la famille reste la

première instance de socialisation précoce (depuis naissance), affective (par les gens qu'on aime) et intense (puisqu'on vit

avec eux).

La filiation politique est la transmission des mêmes orientations politiques des parents aux enfants.

Les facteurs déterminants d'une bonne repoduction sont :

- l'intérêt fort des parents pour la politique, quelque soit le bord politique les parents transmettent leurs positionnement

(74% de repoduction) ;

- des parents du même bord politique encouragent l'enfant à repoduire la situation, et d'autant plus lorsque tous deux sont

de gauche (homogénéité) ;

- plus les parents sont aux extrêmes, plus la reproduction est forte car les choix sont affirmés et se transmettent mieux ;

- s'ils affichent leurs préférences, l'enfant bénéficie alors d'une meilleure visibilité par rapport au positionnement des ses

parents.

Cependant, on ne peut pas dire qu'il y ait de repoduction totale car une part de libre-arbitre entre en jeu, et l'influence des

differentes instances de socialisation et les mobilités professionnelles.

Dans une étude de cas, une jeune femme fait ses premiers en politique : ses deux parents sont de gauche, son père

fonctionnaire, elle appartient à la génération mai 1968. Elle se marie plus tard avec un journaliste de télévision et

accumule alors du patrimoine, fréquente la haute société ce qui influence ses préférences politiques. La mobilité

professionnelle et le patrimoine font que cette socialisation secondaire remet en cause la socialisation familiale, les

enfants d'ouvriers de gauche peuvent voter à droite car il se pensent victimes de la mondialisation ou parce que leur

situation a évolué.

D'autres instances participent à la socialisation politique, notamment les médias qui sont très présents. Les guignols sont

un moyen de socialiser les jeunes, ils réagissent immédiatement à l'actualité qui hiérarchisent, influencent la

représentation politique des spectateurs et construisent une image des hommes politiques. Mais on peut se demander s'ils

ne contribuent pas plutôt à la crise de confiance entre le peuple et les élites. Car les Guignols de l'info véhiculent une

image d'incompétence et de cynisme, une mauvaise image des hommes politiques (qui peut être vu comme de

l'antiparlementarisme ou du populisme). En somme ils peuvent alimenter le rejet de la politique, en plus d'avoir des effets

négatifs comme la méfiance des jeunes envers la politique, leur sentiment de corruption et d'anti-américanisme.

C. Le rôle du clivage gauche-droite dans la formation des attitudes politiques

Le modèle de l'identification partisane vient d'une étude réalisée sur le vote des citoyens américains dans les années

1950, l'American Voter (1960) dans le cadre de l'université du Michigan. Le citoyen américain hériterait très tôt d'une

loyauté partisane à l'un des deux grands partis que sont les Républicains et les Démocrates. Ce modèle importé en France

dans les années 1960 s'applique au clivage gauche-droite. Une majorité des citoyens s'identifie soit à la gauche ou à la

droite et au milieu, un " marais » d'électeurs constitué de personnes susceptibles de changer de camp. Ce phénomène

peut s'expliquer par la socialisation primaire, particulièrement de la famille, qui joue un rôle déterminant dans la

formation des comportements et attitudes politiques.

Ler modèle peut néanmoins être affaibli par le vote sur enjeu, forme de mobilité électorale où les électeurs se déterminent

non plus par leur attachement affectif mais en fonction de l'enjeu de chaque scrutin. Ce sont des électeurs très politisés,

très informés souvent jeunes et urbains qui ont un niveau de dimplôme assez élevé. Ils deviennent assez imprévisibles et

plus autonomes, ce qui s'oppose à la République de Tocqueville dans laquelle on votait en fonction du représentant.

Dans la société post-industrielle, on peut remarquer que les vieux clivages fonctionnent moins bien car les sont sensibles

à de nouveaux enjeux (féminisme, environnement, droits des minorités...). Des valeurs post-matérielles émergent,

notamment avec la tertiarisation et des revendications plus individualistes, anti-autoritaires.

DifférencesGaucheDroite

Culturelles et idéologiques (valeurs)Réduction d'inégalités, justice sociale, libéralisme culturelOrdre, responsabilité individuelle, autorité, compétition

Economiques (rôle du marché, de l'Etat)Interventionnisme, Etat-ProvidenceLibéralisme économique, Etat-Gendarme

Historiques (rapport au changement)Idéal révolutionnaire et progrès socialIdéal conservatiste de l'ordre social, inégalités sociales naturelles en faveur de reproduction sociale Sociologiques (milieux sociaux associés)Salariés (en particulier du public) et tradionnellement ouvriersProfessions indépendantes (responsabilité individuelle)

Politiques (visions de la France et de ses

institutions)Universaliste favorable au parlementarismeGrandeur et indépendance, pouvoir exécutif fort

Dans La Droite en France de 1845 à nos jours, R. Rémond décrit la typologie de 3 droites : la droite légitimiste qui est

favorable au roi, la droite orléaniste qui est plutôt libérale et la droite bonapartiste avec un exécutif fort qui pourrait

s'apparenter au Gaullisme d'aujourd'hui. Mais ces modèles de droites ne correspondent plus au schéma d'aujourd'hui.

Si on s'intéresse au postitionnement des Français sur l'axe gauche-droite et leurs valeurs, on peut voir que parmi les

électeurs très à gauche se trouvent 27% de diplômés supérieurs au bac, plus diplômés que la moyenne et c'est la

catégorie la plus représentée dans les salariés du public. A gauche, les électeurs sont assez présents dans le public et

souvent plus dimplômés qu'à droite. De même, au centre et à droite beaucoup d'électeurs sont indépendants et très à

droite et parmi ceux qui ne sont ni à gauche ni à droite, ils sont très peu diplômés.

Il existe 6 types de filiations politiques : les affiliés parmi lesquels la droite (14%), la gauche (30%) et les apolitiques

(30%) et les désafilliés qui comprend la non-homogénéité (15%), le changement (5%) et le décrochage (8%).

Le clivage gauche-droite semble dépassé concernant le libéralisme économique mais moins sur ce qui touche à la société

(libéralisme culturel). Le brouillage du clivage s'explique par la transformation de la société avec la tertiarisation,

l'élévation du niveau d'institutions, la montée de l'individualisme, la mondialisation culturelle et la pluralité des instances

de socialisation. La société devient plus tolérante, plus tournée vers les valeurs post-matérialistes. Il faut noter qu'il est

rare de trouver des votants totalement à droite ou totalement à gauche car les positions sont brouillées, cahque électeur

est traversé par des forces contradictoires. Pour autant, le clivage gauche-droite n'a pas disparu.

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