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T emoignage sur les difficultes d'enseigner d'unjeune enseignant chercheur

Vincent Brault

1 1 Univ. Grenoble Alpes, LJK, CNRS, F-38000 Grenoble, France vincent.brault@univ-grenoble-alpes.fr Resume.Qu'ils soient vacataires, moniteurs, ATER ou nouveaux ma^tres de conferences, le systeme les propulse devant des etudiants sans reelle formation mais surtout avec des illusions provenant du fait que, une ou deux annees avant, ils etaient de l'autre c^ote de la barriere. Le but de cet expose est de faire remonter les questionnements particuliers des jeunes enseignants chercheurs an de mieux comprendre leur desarroi et d'essayer de proposer des solutions. Mots-cles.Temoignage, jeunes enseignants chercheurs. Abstract.The young searchers are often sent before a class without formation and with some illusions. In this talk, we propose to give some questioning of the young searchers in the goal to gain insight on their dismay and to try to give solutions.

Keywords.Story, young searcher

1 Introduction

Lorsque nous repensons a certaines etapes clefs de notre parcours comme la fois ou nous avons passe notre brevet, notre bac ou encore lorsque nous avons soutenu notre these, il arrive a certains d'avoir cette phrase "nalement, ce n'etait pas si dicile que ca, tu verras". Cette capacite de notre memoire a eacer les parties desagreables de nos sou- venirs peut parfois nous emp^echer d'aider correctement les jeunes enseignants chercheurs a preparer leurs enseignements. Qu'ils soient vacataires, moniteurs, ATER ou nouveaux ma^tres de conferences, le systeme les propulse devant des etudiants sans reelle formation mais surtout avec des illusions provenant du fait que, une ou deux annees avant, ils etaient de l'autre c^ote de la barriere. De plus, il n'est pas rare que les moniteurs ne soient absolument pas soutenus par leurs directeurs de these (qui peuvent juger parfois l'enseignement comme une distraction), que les vacataires servent aboucherdes trous dans les services (voire m^eme qu'ils prennent la charge d'un cours en marche) ou encore que les ATER et les jeunes ma^tres de conferences aient seulement les cours peu interessants que les autres collegues ne veulent pas. Bien que source de stress, il est assez rare que les jeunes chercheurs conent leurs craintes a d'autres personnes que celles et ceux qui sont dans la m^eme situation et, du 1 fait que cette situation arrive souvent au tout debut de leurs enseignements, il est parfois complique de proposer des solutions autres qu'une oreille attentive au sein de chaque laboratoire. Dans cet expose, nous proposons d'aborder un certain nombre de dicultes rencontrees par les jeunes enseignants chercheurs ; qu'elles soient speciques a l'enseignement de la

Statistique ou non.

2 Questionnement

Dans cette partie, nous essayons de recenser une partie des questionnements des jeunes enseignants chercheurs. Nous faisons le choix d'ecarter certaines des questions qui per- durent m^eme quand nous devenons des enseignants chercheurs aguerris (comme la ques- tion "Quelle est le meilleur moyen d'enseigner telle notion ?").

2.1 La peur de ne pas comprendre

Peut-^etre connaissez-vous cette citation de C. Villani : "La meilleure methode pour ap- prendre un sujet, c'est de l'enseigner". Elle parle beaucoup aux jeunes enseignants chercheurs car, avant m^eme de se demander s'ils vont reussir a tenir un groupe, il ar- rive qu'ils se demandent s'ils vont comprendre ce qu'ils doivent enseigner. Les raisons de ces craintes peuvent ^etre diverses : ils peuvent ne jamais avoir suivi ce type de cours, ils doivent parfois enseigner un logiciel qu'ils n'ont que peu voire jamais etudie ou encore ils peuvent garder un mauvais souvenir du cours (echec a un examen, sentiment d'incomprehension...). Cette peur peut ^etre accrue par le fait qu'ils avaient l'impression, quand ils etaient etudiants, que leurs professeurs connaissaient tout sur tout et ont parfois peur qu'un etudiant poselaquestion a laquelle ils n'ont pas la reponse et qu'ils perdent ainsi toute credibilite.

2.2 Comment enseigner des notions basiques ?

Un certain nombre de jeunes enseignants chercheurs ont commence a faire de la statistique sur le tard (parfois a partir du M1). Pour eux, l'enseignement de la statistique repose sur celui des probabilites qui lui m^eme passe obligatoirement par un long cours sur la theorie de la mesure. Dans ce cadre, il peut ^etre deroutant de devoir enseigner des notions classiques (voire de creer un cours complet) en sachant que les etudiants ont une approche et un parcours et tres dierents. Sur le m^eme principe, il peut ^etre complique d'enseigner des cours tres appliques (comme c'est le cas en L1 ou en L2) lorsque le bagage du jeune chercheur est purement theorique. 2

2.3 Comment se positionner vis-a-vis des autres cours ?

Une autre diculte est souvent le manque de vision globale des cours entourant ceux enseignes par le jeune enseignant. En particulier, une notion peut ^etre jugee tres impor- tante par l'enseignant (par exemple, s'il la juge classique) alors qu'en fait, les etudiants ne l'utiliseront que bien plus tard voire jamais.A l'oppose, il peut passer rapidement sur une notion qu'il n'a jamais utilisee comme, par exemple, la dierence entre un histogramme et un tuyau d'orgue.

3 Conclusion

Dans cet expose, nous proposons de faire un panorama illustre de ces dierentes dicultes an d'essayer de trouver des solutions pour ameliorer l'integration des jeunes enseignants chercheurs.

Bibliographie

[1] Les eleves du Lycee francais de Bruxelles.Le Monde de Petite Poucette : Cedric Vil-

lani : "La meilleure methode pour apprendre un sujet, c'est de l'enseigner ". 12-01-2014.Disponible :http://www.philomag.com/blogs/le-monde-de-petite-poucette/cedric-villani-la-meilleure-methode-pour-apprendre-un-sujet-cest.

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