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- Gestion des Risques Interculturels - http://gestion-des-risques-interculturels.com -Soft power chinois en AfriquePosted By Benjamin PELLETIER On 2010/03/31 @ 15:32 InAfrique,Analyses,Asie,Chine,Europe,France,Géoéconomie,Influence,Langue,Pays | 6CommentsLe texte qui suit est la version rédigée d'une conférence donnée hier soir àl'invitation de Chinform à l'occasion d'un dîner-débat sur la relation Chine-Afrique. La séance a été ouverte par un discours du Ministre de l'ambassadede Chine à Paris, M. Liu Hanxing, et s'est conclue par une intervention de M.Guy Gweth sur la perception des Chinois par les Africains (vous pouvez en lireun compte-rendu en suivant ce lien).Position du problèmeUne relation économique n'épuise pas sa signification dans l'explication économique.D'autres facteurs entrent en jeu, qui dépassent ou conditionnent cette relation. Pourcommercer, il est nécessaire de se connaître et de se faire confiance, il faut seretrouver sur un terrain commun.Mais il faut également faire en sorte que le partenaire de la relation économique nequitte pas le terrain commun. C'est là qu'intervient l'influence exercée sur l'autre deSoft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...1 di 1007/10/16 04:22

telle sorte que la relation économique ne soit pas une relation contraignante oucontrainte (hard power) mais une relation désirable et désirée par l'autre (soft power).L'enjeu concerne donc le désir, le conditionnement du désir, et pour tout dire : samanipulation, son orientation dans un sens favorable à l'initiateur de la relation (sur lastructure et la manipulation du désir, voirLes pièges du désir: du cas Kerviel au casfrançais). Avec le soft power, nous nous trouvons sur le terrain des valeurs, de laculture, des représentations, des perceptions, de l'image. Comment un Etat façonne-t-ilce terrain dans un sens favorable à ses intérêts ?La Chine doit donc créer - est en train de créer - un désir de Chine de la part desAfricains. Cette question, tout Etat doit se la poser dans une stratégie de conquête descoeurs et des esprits, pour reprendre l'expression américaine. D'ailleurs, les Etats-Unisont une grande expérience en la matière. Je vous invite ainsi à consulter sur ce blog :Les banlieues françaises, cibles de l'influence culturelle américaine sur le déploiementd'une stratégie de séduction auprès des jeunes de banlieue, Guerre des mondes, guerredes représentations sur le rôle du cinéma comme instrument d'influence, La diplomatiepublique américaine sur un air de jazz sur l'utilisation de la musique durant la Guerrefroide pour diffuser le message américain, notamment auprès des populations des paysafricains.A son tour, la Chine déploie en Afrique des instruments d'influence visant à créer lesnécessaires passerelles culturelles pour initier, renforcer et pérenniser un désir deChine de la part des populations africaines. Ne perdons pas de vue qu'il s'agit d'unestratégie sur le long terme. On ne cueille pas les fruits du soft power immédiatement,mais sur des années, voire une ou deux générations. Nous sommes dans le domaine del'action discrète et régulière visant à produire de vastes effets à long, voire très longterme.Ancrage de la relation sino-africaine dans l'HistoireNous sommes donc au début du déploiement de la Chine en Afrique, il est passionnant d'observer l'argumentaire chinois qui se met en place depuis le début desannées 2000. L'un des aspects de cet argumentaire concerne l'ancrage de la relationsino-africaine dans l'Histoire car si l'on a un passé commun, on peut aussi avoir unavenir commun.La Chine en Afrique va donc développer un discours très particulier qu'on pourraitappeler le " dialogue des Anciens ». L'analyse des discours officiels chinois, soit desambassadeurs en poste dans les pays africains, soit des délégations en visite enAfrique, est à ce titre extrêmement significative. L'ancienneté des liens de la Chine avecl'Afrique y est soulignée avec constance. Notamment le fait que les contacts entre laSoft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...2 di 1007/10/16 04:22

Chine et l'Afrique ne datent pas d'hier ou d'avant-hier mais remontent à plusieurssiècles.Rappelons qu'un voyageur nommé Du Huanaurait accosté au VIIIe siècle sur lescôtes de l'Afrique de l'Est ou du Nord. Il est en revanche attesté que Zheng He aexploré l'Afrique de l'Est au XVe siècle. En 1414, le sultan de l'actuel Kenya établit ainsides relations diplomatiques avec la Chine. Une des grandes différences d'avec lesexplorateurs européens - qui est habilement exploitée par les autorités chinoises -tient à ce que ces explorations n'ont pas donné lieu à des tentatives de colonisationterritoriale.Voyez à présent comment ces circonstances historiques sont intégrées dans lediscours de la Chine à l'Afrique. Prenons trois extraits de discours d'officiels chinois :Allocution prononcée le 10 octobre 2000 par le Président chinois Jiang Zemin à lacérémonie d'ouverture du premier Forum sur la Coopération sino-africaine : " LaChine et l'Afrique sont deux berceaux de civilisations antiques du genrehumain; leurs histoire s et leurs culture s r espectives très anciennes constituent des composantes importantes de la civilisation mondiale. »Discours de Hu Jintao, président de la République populaire de Chine, lors de lacérémonie d'ouverture du som met de Beijing du Forum sur la Coo pératio nsino-africaine de 2006 : " Mal gré l'éloignement gé ogr aphique, l'amitiésino-africaine plonge ses racines dans la profondeur des âges et ne cessede s'approfondir au fil des ans. [...] La Chine et l'Afrique, berceaux de lacivilisation humaine et terres d'espoir, sont liées étroitement par unecommunauté de destin et par des objectifs communs. »Allocution de M. Huang Changqing, Ambassadeur de Chine au Cameroun àl'occasion de la soirée d'amitié avec la presse camerounaise, décembre 2009 :" La Chine est un ami historique de l'Afrique, car notre amitié commença ily a huit siècles lorsque le premier cortège de bateaux a accosté l'Est del'Afrique. La Chine est un camarade combattant de l'Afrique, car ils ontvécu les mêmes histoires de colonisation, et elle a soutenu fermement lesluttes pour l'indépendance et la décolonisation des pays africains, enmême temps qu'elle a eu les soutiens précieux de ces derniers le long duchemin de sa renaissance. »L'argumentaire tient de l'ancienneté de civilisation, de communauté d'histoire et dedestin, notamment concernant les humiliations dues à la colonisation des territoiresrespectifs. Ceci afin de susci ter une relation d'é gal à égal.Au pa tern alisme ducolonialisme qui continue d'irriguer le discours occidental, notamment français, enversSoft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...3 di 1007/10/16 04:22

l'Afrique, et qui continue de façonner la représentation de l'Afrique chez les Européens,la Chine substitue le " fraternalisme des aînés ».Même rapport au passé, mais également même rapport au présent. Une phraserevient constamment dans la rhétorique chinoise, mot pour mot, martelée à longueurde discours, qui résume parfaitement les efforts de la Chine pour apparaître avecl'Afrique dans un rapport de contemporanéité : " La Chine est le plus grand pays endéveloppement, l'Afrique est le continent qui comprend le plus grand nombrede pays en développement ». Communauté d'ancienneté, liens historiques profonds,contemporanéité du développement, donc avenir commun...Exemples de soft power chinois en AfriqueOr, une communauté d'histoire et de destin ne suffit pas à cimenter une relation, ilfaut également partager des valeurs communes et s'enrichir mutuellement sur le planculturel. Ce partage vise à transformer la perception des Chinois par les Africains en lafaisant passer de la menace à l'espoir, de la méfiance à la confiance et de l'étrangeté àla familiarité.Si la coopération culturelle sino-africaine date de plus de 50 ans avec le premieraccord culturel sino-africain signé à Pékin avec l'Egypte, un coup d'accélérateur amanifestement été donné au début des années 2000 sur les échanges culturels.1. La langue et la culture: les instituts ConfuciusFin février 2010, on comptait 21 instituts Confucius dans 16 pays d'Afrique (Afriquedu Sud , B otsawana, Bén in, Cameroun, Egypte, Ethiopie, L iberia, Mali, Maro c,Madagascar, Nigéria, Rwanda, Soudan, Togo, Tunisie, Zimbabwe). Le derni erinauguré (23 février 2010) est celui d'Addis Abbeba en Ethiopie.Les instituts Confucius sont à la fois des centres culturels et des centres de languechinoise, sur le modèle des Alliances française. A titre de comparaison, il y en aactuellement 282 dans le monde et 94 dans 29 pays d'Europe. Mais pour avoir une idéedu dynamisme de ce déploiement, il faut le replacer dans une perspective historique :le 1er institut Confucius dans le monde a ouvert à Séoul en novembre 2004le 1er en Europe a ouvert à Stockholm en février 2005le 1er en France a ouvert en octobre 2005le 1er en Afrique a ouvert à Nairobi au Kenya en décembre 2005.2. Les étudiants africains en Chine: un pari sur l'avenirSelon les statisti que s du min istè re chinois de l'Education, le s univers ités Soft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...4 di 1007/10/16 04:22

chinoises ont accueilli 2 757 étudiants africains 2005 et 3 737 en 2006, soit une haussede 40%. Or, au dernier Forum sur le Coopération sino-africaine qui s'est tenu ennovembre dernier, les autorités chinoises ont annoncé qu'elles porteraient à 5 500 lenombre de bourses pour les étudiants africains. A titre de comparaison, il y a en Franceenviron 100 000 étudiants africains dont environ 4500 bénéficient d'une bourse.3. Aide au développement : alliance de l'économique et du culturelLe 8 janvier dernier, la Chine accorde au Sénégal un prêt sans intérêt de 4,4 millionsde dollars. Ce prêt est remboursable dans un délai de dix ans entre le 1er décembre2024 et le 30 novembre 2034. Il entre dans le cadre d'un programme d'investissementsde coopération entre le Sénégal et la Chine de 215 millions de dollars. Notez ladimension culturelle de l'un des volets de ce programme avec la construction du GrandThéâtre National et du Musée des civilisations noires.4. Premiers jumelages: des liens durablesEn juin 2009 a été annoncé un premier jumelage entre la ville de Lanzhou, provincede Gansu, et la ville de Tsumeb, région de Oshikoto, en Namibie. C'est là un premierpas vers des échanges économiques et culturels plus intenses. Il sera très intéressantde suivre ces opérations de jumelage dans la mesure où elles créent des liens directsde localités à localités, et non plus simplement d'Etat à Etat. Le soft power a justementpour objectif d'impliquer directement les sociétés civiles des Etats concernés.5. Le domaine juridique : un puissant levier d'influenceEn décembre 2009, en marge du Forum sur la Coopération Sino-Africaine au Caire,un premier forum de 100 juristes et avocats de Chine et de 20 pays africains a permisd'échanger sur les systèmes jur idiques r esp ectifs, le s procédures en matière derésolution de conflit, les législations des affaires et du commerce.Ces diver ses actions v isent à combler un dé fi cit d'expertise dans la re la tionsino-africaine : il s'agit de créer une expertise chinoise sur l'Afrique et africaine sur laChine. L'enjeu est fondamental pour asseoir la relation : supprimer les intermédiaires,notamment européens et anglo-saxons, et traiter directement, d'égal à égal.6. Autres événements : actions discrètes, vastes effetsLa liste qui suit peut sembler anecdotique. Elle ne l'est pas. Tout compte, mêmeles actions en apparence les plus anodines, pour cimenter une relation. De goutte d'eauen goutte d'eau, on trace le chemin de l'eau :organisation de compétitions de sport : ping-pong, volleyball, football, tennis, à l'îleSoft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...5 di 1007/10/16 04:22

Maurice (décembre 2008)organisation d'un jour de la culture chinoise en Côte d'Ivoire (avril 2009)démonstration d'arts martiaux au Malawi (juin 2009)organisation d'un tournoi de football au Malawi, en septembre 2009, " la coupe del'amitié Chine-Malawi »exposition : le Bénin vu par des photographes chinois, au Bénin (septembre 2009)spectacle donné par une troupe artistique ouïghour en Algérie (septembre 2009)spectacle de danse, d'acrobatie et de kung fu par une troupe chinoise au Cameroun(septembre 2009) - il s'agit de la " Troupe des Chemins de fer chinois »7. La question du rôle des médiasPour relayer cette intense activité, les médias sont essentiels. Si internet resteencore d'un usage et d'un accès marginaux dans les pays africains, les agencesd'information sont plus diffusées via la presse l oc ale, notammen t l a versionfrancophone de Xinhua. La CCTV a créé il y a quelques années une section francophoneen association avec son site internet. Voici une capture d'écran du site de la CCTV oùest mise en avant l'importance des échanges culturels sino-africains:Le Quotidien du Peuple en ligne possède sa version francophone. Le Forum de laCoopération Sino-Africaine possède également son site internet en français.Voici unecapture d'écran montrant bien l'importance des relations historiques et culturelles :Soft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...6 di 1007/10/16 04:22

Auniveau de la stratégique médiatique, la Chine réussira quand le niveau officiel de lasource d'information n'apparaîtra plus directement mais sera relayé par des vecteurssecondaires d'information (membre s d e la société civile, intellectuels loc aux,journalistes et artistes non-chinois, etc.), autrement dit par ceux qui ont en eux le désirde Chine que la Chine aura réussi à leur insuffler. Le message chinois aura d'autantplus de force et d'impact s'il est émis par un Français ou un Africain...Enjeux pour la Chine, risques pour la France ?Partant de ces éléments de déploiement de soft power sur une vaste échelle, on peutalors se demander quelle est la grande différence d'approche de l'Afrique par la Chineet par la France.Comme l'a fait remarquer Guy Gweth lors de son intervention sur la perception desChinois par les Africains, la grande différence entre la France et la Chine en Afriquetient au fait que la première a toujours misé sur les élites politiques, économiques,intellectuelles, tandis que la seconde actionne ses leviers d'influence à tous les niveauxde la pyramide sociale sans négliger les plus modestes.Pour le dire autrement, la France a agi durant la période coloniale - mais aussidurant la période post-coloniale - en imposant aux Africains des médiateurs du désiridéalisés et de grandes figures morales (la civilisation, l'élévation morale de l'hommepar l'éducation, la valorisation de la culture et de la langue françaises) qui étaient trèséloignées du contexte culturel local.Soft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...7 di 1007/10/16 04:22

C'est pourquoi l'imposition de ces figures idéales s'est également accompagnée defortes contraintes ou de hard power : interdictions de parler la langue locale,substitution des référents cul ture ls frança is aux référents culturels l oc aux,interventionnisme militaire, etc). Voyez à ce sujet l'article France et Afrique : récit d'unmalentendu.La Chine agit différemment, indirectement : en mettant en place des médiateurs dudésir extrêmement ancrés dans la réalité locale. Elle ne cherche pas à siniser de forceles peuples africains, n'impose pas sa langue par des interdits, ne cherche pas àrépandre le confucianisme, ne se positionne pas en éclaireur ou en missionnaire de lacivilisation. Il n'y a pas de la part de la Chine de jugement de valeur culturel porté surles cultures africaines.Par rapport à cela, on peut avoir deux réactions :à chaud : en développant un discours anxiogène et en ne médiatisant que les tensionset échecs de la relation sino-africaine, ce qui aveugle sur les innombrables réussites etsuccès,à froid : en considérant qu'il ne sert à rien de crier au loup mais qu'il faut réfléchir auxinstruments d'influence et contre-influence.La culture, l'éducation et la langue françaises sont trois grands points forts que laFrance doit conserver comme avantages compétitifs par rapport à la Chine. L'histoirecoloniale reste le gros point faible de la France en Afrique : affronter cette histoire avecsérénité, non dans une démarche de repentance ou de glorification, est urgent, toutcomme il est urgent de construire un nouveau pacte avec les pays africains, moderne,ouvert, dénué de jugement de valeur culturel.Ainsi, à quand, par exemple, un musée de l'histoire coloniale en France ? Je vousrenvoie à ma visite au palais de la Porte Dorée qui abrite la Cité nationale de l'histoirede l'immigration (Autopsie d'un haut lieu de la mémoire coloniale). Pourquoi de sidéplorables conditions d'accueil pour les étudiants africains en France et autant deplafonds de verre pour les meilleurs d'entre eux, obligés de s'expatrier pour fairecarrière (voir l'article Approche des différences culturelles : l'art difficile de rendrevisible l'invisible)?Pourquoi laisser sous le radar médiatique les Jeux de la Francophonie ? Ils se sonttenus du 27 septembre au 6 octobre 2009 au Liban et n'ont eu aucun écho médiatiqueen France, à l'exception de la retransmission de l'événement par TV5 (voir l'articleEchec informationnel des VIe Jeux de la Francophonie). Or, ce serait là l'occasion decroiser influences culturelle et linguistique à travers un événement sportif populaire.Soft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...8 di 1007/10/16 04:22

Longtemps, les pays africai ns n'ont pas eu le choix de le urs pa rten aires économiques et culturels. Ce n'est plus le cas. La Chine leur tend les bras, mais aussil'Inde, le Brésil, le Japon, la Corée, sans oublier les Britanniques, les Américains ou lesRusses. Les Français doivent bien intégrer que les Africains entendent désormaisexercer leur liberté de choisir.Au milieu d'une telle offre, saurons-nous rester désirables?Pour prolonger la réflexion sur le thème de l'influence culturelle, je vous inviteà consulter l'article Les banlieues françaises, cibles de l'influence culturelleaméricaine.Sur les relations entre la Chine et l'Afrique, voyez également Le charme de lagirafe - expéditions navales chinoises au XVe siècle.* * *Vous avez un projet de formation pour vos expatriés, une demande de coursou de conférence sur le management interculturel?Vous souhaitez engager le dialogue sur vos retours d'expérience ou partagerune lecture ou une ressource ?Vous pouvez consulter mon profil, la page des formations et des cours et mecontacter pour accompagner votre réflexion.Quelques suggestions de lecture:Le management chinois en AfriqueL'essor de l'expertise chinoise sur l'AfriqueLes Chinois au Congo: gestion du long terme et pragmatisme2010: une nouvelle année chinoise en AfriqueCe que la Chine, l'Inde et le Brésil fabriquent dans l'atelier de l'histoireLe charme de la girafe - expéditions navales chinoises au XVe siècleL'illusion de la simultanéitéVents d'Est sur le monde - revue de presseArticle printed from Gestion des Risques Interculturels: http://gestion-des-risques-interculturels.comURL to article: http://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/france/soft-power-chinois-en-afrique/Copyright & copy; 2009-2010 Gestion des Risques Interculturels. All rights reserved.Soft power chinois en Afrique | Gestion des Risques Interculturelshttp://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/fran...9 di 1007/10/16 04:22

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