[PDF] La langue française comme outil majeur de résilience 1



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La langue française dans le monde - Agence universitaire de

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Le français, 5e langue mondiale

274 millions de pratiquants dans le monde • 5e langue mondiale derrière le mandarin, l'anglais, l'espagnol, l'arabe 1 Le mandarin 2 L’anglais 3 L’espagnol 4 L’arabe 5 Le français • Le français est la seule langue avec l’anglais à être parlée sur tous les continents De 2010 à 2014, le nombre de francophones a augmenté de 7



La Langue Française - flecuria

La langue française est contrôlée par l’Académie française qui se réunit chaque jeudi L’Académie travaille à l’évolution du dictionnaire Les nouveaux mots doivent être définis avec précision Académie française Le dictionnaire



la langue française - Radio France Internationale

la France et la Moldavie de 1835 à 1859 A 200 ans d’écart, le vecteur de la langue française est toujours aussi puissant En soutenant cette thèse en janvier 2014, je souhaite m’inscrire dans l’évolution de la francophonie et particulièrement de la langue française Cela veut dire m’impliquer dans l’action,



La langue française comme outil majeur de résilience 1

Isabelle NORMAND La langue française comme outil majeur de résilience Penser la résilience sociétale revient dès lors à englober l’état de développement de la société tout entière dans la réflexion, en ne se contentant plus d’y réfléchir de manière morcelée ou fragmentaire et de proposer une



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a sécurité nationale s'appuie aujourd'hui sur une approche globale qui inclut l'ensemble des rouages touchant à l'organisation et au fonctionnement des sociétés complexes telles que la nôtre, dans tous leurs aspects. Elle pense en cohérence et en interaction l'ensemble des acteurs

acteurs publics aux différents échelons géographiques et administratifs, État, collectivités territoriales et acteurs

privés, qu'ils soient d'importance vitale ou pas, dans les cadres national, européen et international. Elle considère les risques liés aux interdépendances, entre les secteurs économiques, entre les réseaux de toutes natures et entre les pays. Elle organise la résistance de ces interactions qui doivent pouvoir continuer à fonctionner même en mode dégradé lors d'un incident majeur et quelle qu'en soit la manière la plus appropriée.La résilience est ainsi l'une des stratégies mises en place pour assurer une continuité de l'activité des institutions et des acteurs économiques et permettre le retour à la normale le plus rapidement possible en cas de crise. C'est la complexité de ces interactions qui pousse aujourd'hui, d'une part, à élargir le périmètre et le concept de résilience du seul temps de crise au temps normal et, d'autre part, à y inclure un élément fondamental, la langue française, comme une défense en profondeur de la société, à la fois outil et levier au service de notre sécurité. Besoin d'élargir le périmètre et le concept de résilience Les travaux de recherche actuels sur la résilience des organisations portent sur un élargissement du concept même, qui fait écho à l'approche globale récente qu'on avec le glissement de la notion de défense vers la notion de défense et de sécurité, la continuité entre la sécurité intérieure et extérieure d'un pays ou l'élargissement de la protection contre tout type de menace en ce qui concerne les infrastructures critiques. En élargissant nature de la question et la réponse à apporter. On gomme les problématiques particulières propres à chaque secteur, à chaque type d'acteurs ou à chaque type de situation au traitement à y apporter. Cependant, en abaissant ainsi les lignes de séparation, les frontières, et en gommant les qui jouaient un rôle particulier à un échelon donné, ce qui nécessite de renforcer à l'échelon de base plus petit ce qui n'est plus protégé dans le paysage élargi, sous peine de faire apparaître pour l'organisation des fragilités qui n'existaient pas et de nouvelles vulnérabilités, avec un changement d'échelle lié par ailleurs à la globalisation du monde. Dans ce cadre, la résilience n'est plus seulement considérée comme la capacité de revenir à la normale après un traumatisme ou une crise, c'est-à-dire à un moment

particulier, mais comme un mode de fonctionnement adaptable permanent qui intègre les crises comme un aléa

prévisible et y est donc préparé. Cela lui permet d'absorber les crises plus rapidement et au moindre coût et de limiter leur intensité, voire d'éviter qu'elles ne surgissent, l'anticipation, la préparation et la vigilance jouant alors pleinement leur rôle tant pour appréhender les risques et les contrôler que pour faciliter l'absorption de l'événement lorsqu'il se produit. Peut-être peut-on voir là aussi un glissement de la pensée, du concept de sûreté industrielle,

c'est-à-dire la protection contre les aléas extérieurs, à celui de sécurité, qui garantit le fonctionnement interne

L

REPÈRES

de l'installation. N'oublions pas que la résilience est au départ la qualité d'un matériau et sa capacité à encaisser les chocs sans casser. La résilience n'est donc plus seulement la capacité de réponse à une crise, fondée sur une organisation, un mode de fonctionnement et des plans particuliers ou sectoriels d'application exceptionnelle, elle devient la qualité du fonctionnement en profondeur de l'organisation, pas seulement en temps de crise mais au quotidien, ce qui constitue alors un objectif en lui-même, devient partie du socle des choix stratégiques et contribue à leur renouvellement. En fait, il s'agit de faire évoluer le concept de résilience comme marque d'un monde adaptable qui se résilience est alors le moyen et le chemin. Ce concept élargi peut utilement être appliqué à la résilience de la société. Il oblige du même coup à penser celle-ci en aller-retour et en miroir entre temps normal et temps de crise. Il ne s'agit donc plus de se contenter de faire des projections à partir d'éléments connus, tirés d'événements du passé, en pensant qu'ils crise future qui de toute façon ne sera pas celle qu'on auxquels on sera désarmé. Il s'agit aujourd'hui d'accepter de partir de situations impensables pour faire en sorte qu'elles n'arrivent pas et de situations totalement inédites demandant d'inventer de nouvelles formes de réponses. S'interroger sur les failles qui apparaissent en temps de crise, à travers toutes les conséquences qu'elles entraînent, par les manques et les faiblesses existantes lorsque le retour à un mode de fonctionnement acceptable ne permet pas de retrouver toutes les capacités antérieures. Cela prend un temps beaucoup plus long que prévu, coûte beaucoup plus cher du fait de ces manques, conduit à les judicieux de penser en parallèle les deux aspects, en temps normal et en temps de crise. En considérant l'état actuel des vulnérabilités de la société française et les conséquences qu'elles ont en période de crise grave, nous voyons apparaître des besoins profonds non satisfaits ou dont la satisfaction a été abandonnée sans que nous nous rendions obligatoirement compte de tout ce que ces abandons impliquaient ou allaient entraîner. Mais ces besoins laissés sans réponse constituent en eux-mêmes, aujourd'hui, de nouvelles menaces pour la cohésion du groupe et peut-être pour sa capacité de survie. Il s'agit avant tout des déchirures du tissu social une fragmentation des intérêts particuliers au détriment de l'intérêt collectif et le repli sur soi comme remède à la peur, l'existence de communautarismes de plus en plus verrouillés sur eux-mêmes, d'antagonismes qui s'installent entre ces communautés, ces groupes, ces fractions de la société entre lesquels il n'y a plus véritablement ni lien ni ciment culturel et qui ne se reconnaissent plus un avenir commun. Il s'agit aussi de l'apparition des extrémismes et de la radicalisation comme nouveau mode de réponse qu'elle soit de crise, les déchirures deviennent des fractures et c'est l'ensemble de la société qui se brise. La perte des protections réelles ou imaginaires, État, famille, religion, prospérité économique, entraîne une insécurité et une perte de repères collectifs lors d'un changement d'échelle tel que celui que nous vivons. La construction européenne aujourd'hui est devenue facteur de risque en accentuant les décalages et l'incompréhension entre les politiques et les populations, créant un sentiment profond de peur et de rejet et de nouvelles lignes de fracture. Il est illusoire de penser que l'abandon des souverainetés nationales est la seule voie possible et contribuera à renforcer la sécurité. Il aggrave de cohésion qu'est l'État, y compris avec toutes les limites qu'on lui connaît. Le saut culturel est trop grand aujourd'hui pour qu'on puisse continuer à imaginer que les sociétés porteuses des différentes cultures européennes puissent se fondre dans un même moule sans y perdre collectivement. Sans remettre en cause l'envie de continuer à avancer ensemble, c'est le modèle qu'il faut revoir et les modalités de cohabitation, tant que les lignes même des vieux pays tels que le nôtre et leur survie. Il s'agit bien là aussi de résilience profonde, le plus grand perdre sous peine de disparaître de la scène internationale. Peut-être faut-il rappeler aussi que cette fragilité sociale particulière sur fond de crise économique que nous sommes en train de traverser est celle qui, au guerre civile et à l'instauration de régimes totalitaires. L'ensemble des nouvelles technologies, en donnant des possibilités de surveillance et de contrôle permanent de la population, constitue également, dans un premier temps, un risque tangible de glissement vers un régime sécuritaire présenté comme seule réponse possible aux risques de la radicalisation.

REPÈRES

Penser la résilience sociétale revient dès lors à englober l'état de développement de la société tout entière dans manière morcelée ou fragmentaire et de proposer une réponse particulière à chaque grande problématique, mais diverses facettes. C'est une défense en profondeur qu'il est nécessaire de trouver. systèmes, les infrastructures, les interdépendances, les activités sans y inclure celle sur l'être humain qui est l'élément fondamental de la société et devrait être au coeur des préoccupations, celui dont l'état de développement des plans mis en place. On ne peut, en effet, imaginer qu'une société se remettra d'un traumatisme si une part importante de la population ne s'en remet pas (ex : Haïti depuis le tremblement de terre de janvier 2010). Aussi sophistiqué qu'il soit, un système fonctionne par des interactions dans lesquelles tous les éléments ont leur importance, y compris les plus petits, qui sont souvent les plus fragiles. Le retour à la normale après une crise l'état de chacune de ses composantes. Un fonctionnement quotidien performant aide, en temps de crise, à revenir à la normale plus rapidement et à moindre coût, qu'il soit les obstacles plus facilement et à obtenir de meilleurs résultats dans l'ensemble des activités considérées. La résilience d'une société se mesurant à celle de chacune de ses composantes, c'est donc la capacité de résilience de l'ensemble de ses éléments, incluant l'être humain, qui doit être renforcée, y compris celle des plus faibles. Ne penser qu'aux bâtiments, machines, réseaux, matériaux, installations et résultats d'exploitation constituerait une erreur fondamentale d'analyse des risques réels de la situation actuelle pour la société considérée dans la globalité d'un corps vivant. À court et moyen termes, on sait qu'il va falloir faire plus et mieux avec moins. Penser la résilience profonde de la société française aujourd'hui nécessite de sortir de la simple réaction aux événements et à la crise et du besoin de résultats immédiats de nature exclusivement matérielle, Penser la résilience de la société nécessite d'inclure au premier rang des préoccupations la formation d'êtres humains et de citoyens résilients, c'est-à-dire capables d'analyser, d'anticiper et de se projeter dans le futur, de s'adapter rapidement à tout type de situation, habituelle ou exceptionnelle, personnelle ou collective, y compris traumatismes à moindre coût et d'imaginer des solutions nouvelles en réponse aux besoins réels de chaque aussi de comprendre ce qu'ils font et de traduire leur dans la collectivité en comprenant des règles. Capables de comprendre aussi les enjeux liés au développement et à la maîtrise des outils techniques. Cela passe au premier chef par la maîtrise de sa langue, clef de la compréhension du monde et de la communication avec les autres, clef de l'autonomie. Les résultats se verront à moyen terme mais d'une vie humaine non pas en mois, mais en années et en dizaines d'années, comme un lointain écho du cycle de vie des matériaux et des objets. Penser la résilience de la société nécessite de donner aux enfants de l'an 2000 les moyens humains et les ressources personnelles nécessaires à leur adaptation à un XXI e à 5, 20 ou 50 ans sont majeurs en termes de puissance et de rayonnement dans le monde. La langue française est au coeur de ce rayonnement. Elle est également aujourd'hui au coeur de sa sécurité et ce serait une erreur grave de ne pas la repositionner comme l'un des éléments fondamentaux de nos choix stratégiques, ne pas l'utiliser comme tel. Ce qui est valable pour les individus l'est aussi pour les sociétés. Une société qui ne maîtrise plus sa langue ou ne la défend plus ne se fait plus entendre et n'a plus à terme la maîtrise de son avenir.

Enjeux liés à la langue

et à la langue française

Enjeux nationaux

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