[PDF] LA LIBERTE GUIDANT LE PEUPLE DELACROIX



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Document : Eugène Delacroix (1798-1863), La Liberté guidant

Document : Eugène Delacroix (1798-1863), La Liberté guidant le peuple, 1830, huile sur toile, 260x325 cm, Musée du Louvre, Paris Lieu de conservation :



la liberté guidant le peuple - Eklablog

Le sujet : Ce tableau est une allégorie de la liberté représentée par la jeune femme Elle incarne la liberté et la révolte Le drapeau tricolore et le bonnet phrygien évoquent la Révolution de 1789 et l’instauration de la République Cependant il représente « les Trois Glorieuses », le soulèvement populaire des 27, 28et 29 juillet



LA LIBERTE GUIDANT LE PEUPLE DELACROIX

Elle remplace d’Arcole Vision nouvelle de l’allégorie de la Liberté, c'est une fille du peuple, vivante et fougueuse, qui incarne la révolte et la victoire Coiffée du bonnet phrygien, les mèches flottant sur la nuque, elle évoque la Révolution de 1789, les sans-culottes et la souveraineté du peuple Le drapeau, symbole de lutte,



La liberté guidant le peuple » et le sentiment national

« La liberté guidant le peuple » et le sentiment national Présentez l’œuvre (nature, date, artiste, dimension, lieu de conservation) et le contexte



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soldats ainsi qu’un paysan : le peuple s’unit pour sa li erté Alors que la plupart accompagnent la Liberté, d’autres sem lent la supplier Les morts enfin montrent la rutalité et mettent en valeur le ourage de es hommes Le paysage Les tours de Notre-Dame au fond, situent l’ation à Paris Mais l’ensem le reste assez imaginaire



Des Œuvres aux MDes Œuvres aux Maîtresaîtres

Titre : La liberté guidant le peuple (1831) Technique : Huile sur toile Dimensions : 259 cm x 325 cm Lieu de conservation : Musée du Louvre, Paris Nature : Peinture Des Œuvres aux MDes Œuvres aux Maîtresaîtres Eugène Delacroix est un artiste français né à Saint Maurice et décédé à Paris Peintre du mouvement, théoricien de la



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La Liberté guidant le peuple Le cartel de l’œuvre Période – date de création XIXème siècle - 1830 Courant artistique romantisme Technique Huile sur toile Dimensions 260 cm x 325 cm Lieu de conservation Musée du Louvre - Paris L’artiste Prénom - Nom Eugène Delacroix Dates 1798 - 1863 Nationalité Française



La représentation de la liberté Lutte pour la liberté

avait appris la suppression de la liberté de la presse et le rétablissement de la censure* De toutes les mesures prises par Charles X*, c'était de loin la plus impopulaire Mécontents, des milliers d'ouvriers du livre descendaient dans la rue pour remettre en question la plus importante des libertés, la liberté d'expression



8 lectures documentaires Cycle III Art & liberté de

Lieu de Conservation :MuSée1du Lguvre musée ciu Louvre focus sur Croquis et études préparatoires à la réalisation de l'ceuvre finale : La Liberté guidant le peuple En 1830, la photographie n'était encore qu'à ses débuts Seuls les peintres pouvaient apponer leurs témoignages visuels IIS se sont engagés spontanément dans le combat



Dossier art : La peinture romantique

-Le promeneur au-dessus de la mer de Nuages, de G Friedrich -Le cauchemar, de Fussli -La mort d’Ophélie, de Delacroix -Le colosse ou la panique, de F Goya -La liberté guidant le peuple, de Delacroix -La mort de Sardanapale, de Delacroix Travail des élèves Dossier art : La peinture romantique Lecture de l’image

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1 DNB - Histoire des arts : oeuvres vues en cours de français (3 e)

La Liberté guidant le peuple

Titre : La Liberté guidant le peuple

© Photo RMN-Grand Palais - H. Lewandowski

Auteur : Eugène DELACROIX (1798-1863)

Date de création : 1830

Date représentée : juillet 1830

Dimensions : Hauteur 260 cm - Largeur 325 cm

Technique et autres indications : Huile sur toile

Lieu de Conservation : Musée du Louvre (Paris)

Contexte historique

Charles X, et son impopulaire ministre, le prince de Polignac, remettent en cause les acquis de la Révolution.

L'opposition libérale, par le biais du journal Le National, prépare son remplacement par le duc Louis-Philippe

d'Orléans.

A la session de la Chambre le 2 mars 1830, Charles X menace de sévir. Les députés, par l'" adresse des 221 ",

refusent de collaborer. Le roi signe et publie dans Le Moniteur quatre ordonnances tendant à supprimer la

liberté de la presse et à modifier la loi électorale. C'est une violation de la Constitution. Et c'est la révolution à

Paris. En trois jours dits " Trois Glorieuses " - les 27, 28 et 29 juillet -, les Bourbons sont renversés.

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Analyse de l'image

Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. Il semble né d'un seul élan. Mais il découle

des études faites pour les oeuvres philhellénistes et d'une recherche nouvelle de détails et d'attitudes.

C'est l'assaut final. La foule converge vers le spectateur, dans un nuage de poussière, brandissant des armes.

Elle franchit les barricades et éclate dans le camp adverse. A sa tête, quatre personnages debout, au centre une

femme. Déesse mythique, elle les mène à la Liberté. A leurs pieds gisent des soldats.

L'action s'élève en pyramide, selon deux plans : figures horizontales à la base et verticales, gros plan faisant

saillie sur le fond flou. L'image s'érige en monument. La touche emportée et le rythme impétueux sont

contenus, équilibrés. Delacroix réunit accessoires et symboles, histoire et fiction, réalité et allégorie.

La liberté

Elle remplace d'Arcole. Vision nouvelle de l'allégorie de la Liberté, c'est une fille du peuple, vivante et

fougueuse, qui incarne la révolte et la victoire. Coiffée du bonnet phrygien, les mèches flottant sur la nuque,

elle évoque la Révolution de 1789, les sans-culottes et la souveraineté du peuple. Le drapeau, symbole de lutte,

faisant un avec son bras droit, se déploie en ondulant vers l'arrière, bleu, blanc, rouge. Du sombre au lumineux,

comme une flamme.

La pilosité de son aisselle a été jugée vulgaire, la peau devant être lisse aux yeux des rhétoriciens de la

peinture.

Son habit jaune, dont la double ceinture flotte au vent, glisse au-dessous des seins et n'est pas sans rappeler les

drapés antiques. La nudité relève du réalisme érotique et l'associe aux victoires ailées. Le profil est grec, le nez

droit, la bouche généreuse, le menton délicat, le regard de braise. Femme exceptionnelle parmi les hommes,

déterminée et noble, la tête tournée vers eux, elle les entraîne vers la victoire finale. Le corps profilé est éclairé

à droite. Son flanc droit sombre se détache sur un panache de fumée. Appuyée sur son pied gauche nu qui

dépasse de sa robe, le feu de l'action la transfigure. L'allégorie est la vraie protagoniste du combat. Le fusil

qu'elle tient à la main gauche, modèle 1816, la rend réelle, actuelle et moderne.

Les gamins de Paris

Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L'un d'entre eux, à gauche, agrippé aux pavés, les yeux

dilatés, porte le bonnet de police des voltigeurs de la garde.

A droite, devant la Liberté, figure un garçon. Symbole de la jeunesse révoltée par l'injustice et du sacrifice pour

les nobles causes, il évoque, avec son béret de velours noir d'étudiant, le personnage de Gavroche que l'on

découvrira dans Les Misérables trente ans plus tard. La giberne, trop grande, en bandoulière, les pistolets de

cavalerie aux mains, il avance de face, le pied droit en avant, le bras levé, un cri de guerre à la bouche. Il

exhorte au combat les insurgés.

L'homme au béret

Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le noeud de ruban rouge des libéraux. C'est un ouvrier avec une

banderolle porte-sabre et un sabre des compagnies d'élite d'infanterie, modèle 1816, ou briquet. L'habit -

tablier et pantalon à pont - est celui d'un manufacturier.

Le foulard qui retient son pistolet sur son ventre évoque le mouchoir de Cholet, signe de ralliement de Charette

et des Vendéens.

L'homme au chapeau haut de forme, à genoux

Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? Le pantalon large et la ceinture de flanelle rouge sont ceux d'un

artisan. L'arme, tromblon à deux canons parallèles, est une arme de chasse. A-t-il le visage de Delacroix ou d'un

de ses amis ? 3

L'homme au foulard noué sur la tête

Avec sa blouse bleue et sa ceinture de flanelle rouge de paysan, il est temporairement employé à Paris. Il

saigne sur le pavé. Il se redresse à la vue de la Liberté. Le gilet bleu, l'écharpe rouge et sa chemise répondent

aux couleurs du drapeau. Cet écho est une prouesse.

Les soldats

Au premier plan, à gauche, le cadavre d'un homme dépouillé de son pantalon, les bras étendus et la tunique

retroussée. C'est, avec la Liberté, la deuxième figure mythique tirée d'une académie d'atelier, d'après l'antique,

appelée Hector, héros d'Homère, héroïsé et réel.

A droite, sur le dos, le cadavre d'un suisse, en tenue de campagne : capote gris-bleu, décoration rouge au

collet, guêtres blanches, chaussures basses, shako au sol. L'autre, la face contre terre, a l'épaulette blanche d'un cuirassier.

Au fond, les étudiants, dont le polytechnicien au bicorne bonapartiste, et un détachement de grenadiers en

tenue de campagne et capote grise.

Le paysage

Les tours de Notre-Dame, symbole de la liberté et du romantisme comme chez Victor Hugo, situent l'action à

Paris. Leur orientation sur la rive gauche de la Seine est inexacte. Les maisons entre la cathédrale et la Seine

sont imaginaires.

Les barricades, symboles du combat, différencient les niveaux du premier plan à droite. La cathédrale paraît

loin et petite par rapport aux figures.

La lumière du soleil couchant se mêle à la fumée des canons. Révélant le mouvement baroque des corps, elle

éclate au fond à droite et sert d'aura à la Liberté, au gamin et au drapeau.

La couleur unifie le tableau. Les bleus, blancs et rouges ont des contrepoints. Les bandoulières parallèles de

buffleterie blanche répondent au blanc des guêtres et de la chemise du cadavre de gauche. La tonalité grise

exalte le rouge de l'étendard.

Interprétation

Le tableau glorifie le peuple citoyen " noble, beau et grand ". Historique et politique, il témoigne du dernier

sursaut de l'Ancien Régime et symbolise la Liberté et la révolution picturale.

Réaliste et novateur, le tableau fut rejeté par la critique, habituée à voir célébrer le réel par des concepts. Le

régime de Louis-Philippe dont elle saluait l'avènement, le cacha au public.

Elle entra en 1863 au musée du Luxembourg et en 1874 au Louvre. Image de l'enthousiasme romantique et

révolutionnaire, continuant la peinture historique du XVIIIe siècle et devançant Guernica de Picasso, elle est

universelle.

Auteur : Malika DORBANI-BOUABDELLAH

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Le peintre

Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix naît le 7 Floréal de l'an VII , soit en 1798 à Charenton Saint-Maurice, tout

près de Paris, d'un haut fonctionnaire de l'Etat Charles delacroix et d'une mère d'origine allemande, parente de

J.F. Oeben, l'ébéniste de Louis XV et de Louis XVI. Or, au moment de sa naissance, il semble que son père

malade depuis 1797 n'était pas en mesure de procréer, et il semble que l'on puisse attribuer sa paternité au

Prince de Talleyrand, l'homme du concordat et du congrès de Vienne et grand séducteur qui protegea l'artiste

au début de sa carrière. Talleyrand étant Premier Ministre, il fût envoyé à l'étranger juste l'année de la

naissance de l'artiste.

Le père d'Eugène Delacroix meurt en 1806. Le petit garçon et sa mère s'installent alors à Paris. Eugène y

fréquente le Lycée Impérial (aujourd'hui Lycée Louis Le Grand ) où son talent pour le dessin s'exprime au grand

jour. Son oncle, le peintre H.F. Reisener, en 1815, le recommande à P.N.Guerin, qui est un ancien élève de

David et un peintre académique de renom.

Eugène Delacroix fait son apprentissage du dessin et de la peinture, et fait la connaissance d'artistes talentueux

tels que Géricault et Gros. Il se lie aussi d'amitié avec le peintre paysagiste Bonington qui le conduit à étudier la

peinture de la nature.

Il fréquente les peintres mais aussi le musée du Louvre où il copie les grands maîtres qu'il admire : Rubens,

Velasquez, Rembrandt, Véronèse, partagé qu'il est déjà par d'un côté, l'aspiration à la tradition et au

classicisme, de l'autre, par l'introspection et le besoin de chercher derrière les apparences et le réel. Ce conflit

l'habitera toute sa vie sans jamais le résoudre, mais il sera à la source de ses oeuvres les plus modernes, et les

plus significatives de par leur énergie libératrice et leur couleur.

En 1822, Delacroix fait sa première entrée dans le monde artistique de l'époque en exposant " Dante et Virgile

aux Enfers ", une oeuvre vigoureuse, à la composition ambitieuse et aux couleurs très travaillées, qui sera

achetée malgré les critiques dont elle est l'objet, par l'Etat. Deux ans plus tard, il peint "Le Massacre de Scio"

dont la composition et l'énergie sont plus puissantes encore, et dont l'Etat se porte une nouvelle fois

acquéreur, indifférent à la critique. Ces deux toiles concrétisent la polémique entre romantisme et classicisme,

entre dessin et couleur, laquelle suivra le peintre toute sa vie et et qui le mettra en opposition à Ingres.

En 1825, Delacroix décide de passer trois mois en Angleterre, séjour qu'il consacre à l'étude de Constable, le

plus grand peintre paysagiste européen de l'époque, dont il cherche à capturer la technique qui donne du

poids à l'atmosphère, et une vibration aux couleurs. C'est une période importante pour l'artiste qui cherche à

se concentrer davantage sur les couleurs, et sur ses effets physiques et psychologiques.

L'oeuvre qu'il expose au salon de 1827,"La Mort de Sardanapale", est le fruit de ses recherches : tout en étant

très colorée est traitée avec vigueur , elle demeure classique et d'une solennité académique, mais riche aussi

d'une certaine complexité révélatrice de l'état psychologique dans lequel se trouve Delacroix derrière les

apparences de la vie mondaine.

En apparence, tout va bien : l'artiste fréquente les salons littéraires parisiens, et rencontre Stendhal, Mérimée,

Victor Hugo, Alexandre Dumas. Passionné aussi de musique, il voit aussi Paganini et Fredéric Chopin, dont il

fera deux portraits très pénétrants et se fait la compagnie d' écrivains et de poètes comme Théophile Gautier

ou Baudelaire qu'il préfère à celle des peintres.

La peinture est pour lui une passion : dans son journal qu'il a commencé en 1822, interrompu quelques années,

puis qu'il reprend en 1847 jusqu'à sa mort -, il s'interroge sur l'art et les artistes, il compare les oeuvres du

passé pour en saisir leurs correspondances et leurs différences, et pour en pénétrer leur mystère ou leur

grandeur.

Il exprime le besoin de trouver des indications pour comprendre sa propre peinture, pour l'expliquer et en

trouver les règles, et en chercher encore le sens du naturel et la magie des couleurs ." Il y a un homme qui fait

clair sans contraste violent, qui fait le plein air qu'on a toujours répété impossible, disait-il, c'est Paul Veronèse.

A mon avis, il est probablement le seul qui ait surpris le secret de la nature. Sans imiter précisément sa

manière, on peut passer par beaucoup de chemins sur lesquels il a posé de véritables flambeaux ».

C'est en 1832 qu'il décide de faire un long voyage au Maroc et en Algérie : il découvre la magnificence de la

lumière et de la couleur dans les paysages, mais aussi des gens différents, plus simples, et plus authentiques. Il

y découvre aussi la sensualité et le mystère des intérieurs, dont le tableau " Les Femmes d'Alger dans leur

appartement " retranscrit en 1834 des sensations intenses qui dès lors alimenteront beaucoup son oeuvre tout

le reste de sa vie.

Ces nouvelles découvertes ne lui suffisent pas pour autant . Delacroix ne se veut pas révolutionner l'art, et ne

veut pas s'abîmer dans ses visions intérieures : il veut peindre pour les autres, innover, mais aussi faire carrière

sans se trahir.

A son retour du Maroc, il se consacre entre 1838 et 1847 à une commande publique qui est celle de décorer le

Salon du Roi du Palais-Bourbon et qui lui permet d'affronter de vastes surfaces et de renouer avec la tradition

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de la décoration baroque, comme celle de Rubens. Mais à côté, il continue de peintre des portraits et diverses

toiles orientales. Il travaille aussi à la décoration du Palais du Luxembourg entre1840 et 1846, mais aussi à celle

du plafond central de la Galerie d'Apollon au Louvre ou à la Chapelle des Saints Anges de Saint-Sulpice.

A son amie George Sand, il dit : " Nous travaillerons jusqu'à l'agonie : que faire d'autre au monde, à moins de

se saouler, quand vient le moment où la réalité n'est plus à la hauteur du rêve ? ».

Delacroix mène une double vie : celle d'une vie dans les salons, avec les belles dames, et les hommes cultivés

de l'époque, en aspirant à l'Académie académicien, et celle d'une vie cachée montrant en réalité un homme

sans espérance et secret qui ne parvient à délivrer ses tourments et ses désirs que dans la peinture. C'est

l'homme qui écrivait dans son journal : " L'homme porte dans son âme des sentiments innés qui ne seront

jamais satisfaits par les objets réels, et c'est à de tels sentiments que l'imagination du poète et du peintre

donnera forme et vie." Delacroix était aussi un homme de passion, et cherchait les moyens d'exprimer cette

passion de la manière la plus visible.

Ce fut une vie plutôt d'apparence tranquille que mena Eugène Delacroix, rythmée par les événements

extérieurs, mais parsemée de beaucoup de zones d'ombre, dont il ne parlera jamais, même dans le journal

pourtant qu'il aura tenu une grande partie de sa vie. L'origine de sa naissance, et les raisons de croire que son

père légal ne fût pas son géniteur, fût sans doute la cause de ce caractère double et complexe, dans lequel

Eugène Delacroix trouva les signes de son génie et de son talent. Baudelaire lui reconnaissait son admiration, et

le considérait comme le plus grand peintre du siècle de par le mélange de tradition classique et de ferveur

romantique, de certitudes et de contradictions qu'il mettait dans son oeuvre.

Lorsqu'il meurt, le 13 août 1863, d'une longue maladie qui lui rongeait la gorge, le milieu académique lui

demeure encore hostile, mais les jeunes peintres reconnaissent en lui le vrai maître de son temps, et en lui un

génie authentique.

Le Monde des Arts

Son oeuvre

Coin de l'atelier, le poêle

, E. Delacroix 1825 Huile surt toile 105 x 81 cm -Musée du Louvre Paris

Le Massacre de Scio

, E. Delacroix 1824 Huile sur toile 419 x 354 cm Musée du Louvre Paris 6

Paysage de la Campagne anglaise

, E. Delacroix 1825

Aquarelle14 x23 cm- Musée du Louvre Paris

Paysage de la Campagne anglaise, E. Delacroix 1825

Aquarelle14 x23 cm- Musée du Louvre Paris

Femmes d'Alger dans leur appartement, E. Delacroix 1834 Huile sur toile 180 cm x 229 cm- Musée du Louvre Paris

L'Entrée des Croisés à Constantinople

, E. Delacroix 1841 Huile sur toile 410x 498 cm -Musée du Louvre Paris

Musiciens Juifs de Mogador, E. Delacroix 1847

Huile surt toile 40 x 55cm- Musée du Louvre Parisquotesdbs_dbs8.pdfusesText_14