[PDF] 2018-2019 Les infections néonatales



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liste des agents biologiques pathog nes)

agents biologiques pathogènes Liste des agents biologiques pathogènes des groupes 2, 3 et 4 (classe de risque) List of pathogenic biological agents of group 2, 3 and 4 (class of risk) ***** Lexique des sigles et symboles / Meaning of signs and symbols A - Lexique général / General note (*) Accolé à certains agents biologiques pathogènes du



LE RISQUE BIOLOGIQUE EN MILIEU PROFESSIONNEL

Contact direct avec les agents biologiques (air, eau, piq−res ou morsures ’ mains sales, aiguilles, Contact indirect (objet souill• par ’ pathog‡ne) : linge, liti‡re En milieu professionnel, la transmission peut se faire par voie a•rienne (inhalation), par



Expanding the scope of the Ribonuclease A superfamily in the

classification based on structure-function relationships found using Nuclear Magnetic Resonance (NMR) This classification is the most thoroughly accepted and cited by recent works AMPs are presented into three structural groups: amphipathic α-helical peptides, amphipathic β-sheet peptides and extended peptides (Figure 1) (10, 11)



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S election d’ ecotypes bact eriens pathog enes et Biologiques Institut Techniques de Réadaptation Agrobacterium, agents de la Galle du Collet (Conn, 1942) en sont un exemple Si ces



Analyse du sécrétome des leucocytes de patients suspectés d

vi Liste des figures Figure 1 : Les cellules du syst me immunitaire et leur r partition au sein des deux grandes classes de m canismes de d fense de lÕh te, soit le syst me immunitaire



PHLÉBOTOMES ET TRANSMISSION D’AGENTS PATHOGÈNES AUTOUR DU

biologiques et l’épidémiologie demeure assez mal connue Quelques vecteurs sont identifiés tels que P perniciosuspour Toscana,P perfiliewi pour Naples ou P papatasi pour Sicile (9,10) La transmis-sion trans-ovarienne des virus est démon-trée ou suspectée Les périodes à risque d é t e rminées correspondent presque toujours



Vol 12, no 11, novembre 2013 - INSPQ

Institut national de santé publique du Québec Vol 12, no 11, novembre 2013 Annonces : Précisions sur le programme de surveillance des souches de Streptococcus pneumoniae



2018-2019 Les infections néonatales

Classification Les infections bactériennes néonatales sont séparées selon l'âge → précoces (IMF) : 1 à 7 jours (souvent avant 72h) → tardives : > 7 jours et selon leur caractère → primitif → communautaire → nosocomial Cette classification permet de séparer des infections très hétérogènes au plan



1-Page de Garde 1

Filière : Sciences Biologiques Spécialité : sciences alimentaire Option : bioprocédés technologie alimentaire Mémoire de Fin d En vue de l’obtention du diplôme Mezghiche Sabrina et Ouchen Samia Devant le jury composé Mme OUKIL N Mme BOUALI N Mme MERZOUK H Année universitaire : 201 L’effet de médicinales sur les uro

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(Dernière mise à jour: Octobre 2018) Définition

ƒEn anglais: neonatal sepsisƒ6LPXMPLRQ ŃOLQLTXH V\VPpPLTXH G·RULJLQH NMŃPpULHQQH YLUMOH RX IXQJLTXH MVVRŃLMQP

des changements héPRG\QMPLTXHV HP G·MXPUHV PMQLIHVPMPLRQV ŃOLQLTXHV SRXYMQP

aboutir à une morbidité et à une mortalité importanteƒHQIHŃPLRQ LPSOLTXMQP OH VMQJ OH IF5 OHV XULQHV RX G·MXPUHV VLPHV PLVVXOMLUHV

stérilesEpidémiologie

ƒI· LQŃLGHQŃH HVP YMULMNOH 1 j 4 pour mille naissances vivantes aux USAƒPrédominance masculine pour les nouveau-nés à termeƒHQŃLGHQŃH LQYHUVHPHQP SURSRUPLRQQHOOH MX SRLGV GH QMLVVMQŃH HP j O·kJH

gestationnelƒLa mortalité est importante : 10 ² 20% des infections post-natales, jusTX·j D0 GHV

infections materno-I±PMOH H0)Classification

ƒLes infections bactériennes néonatales sont séparées selon l'âgeĺ précoces (IMF) : 1 à 7 jours (souvent avant 72h)

tardives : > 7 jours et selon leur caractère primitif communautaire nosocomial ƒCette classification permet de séparer des infections très hétérogènes au plan épidémiologique, physiopathogénique et microbiologiqueInfection précoce

ƒOu infection materno-I±PMOH H0)ƒInfection du sang ou des méninges prouvée par la cultureƒ*pQpUMOHPHQP MŃTXLVH MYMQP RX GXUMQP O·MŃŃRXŃOHPHQP YHUPLŃMOHPHQP GH OM PqUH jO·HQIMQP HP VH PMQLIHVPH SHX GH PHPSV MSUqV OM QMLVVMQŃHƒI·LQŃLGHQŃH HVP GH 1²2 / 1000 NV, avec une mortalité de 3% parmi le NNés à terme

et de 16% des NNés pesant moins de 1250gInfection tardive

ƒ6H PMQLIHVPH MSUqV O·kJH GH 3 j 7 ÓRXUVƒ$ O·kJH GH 7 Ó j 3 PRLV SRXU OH 6*%ƒAttribuable à des micro-RUJMQLVPHV MŃTXLV VXLPH j O·LQPHUMŃPLRQ MYHŃ

O·HQYLURQQHPHQP hospitalier ou communautaire. Rarement à des germes acquis au

PRPHQP GH O·MŃŃRXŃOHPHQPPathogénie des infections précoces ƒLa mère peut être:

1/12 ĺ infectée (infection urinaire, infection génitale, etc) ou colonisée (flore cervico-vaginale) ƒ Les germes en cause sont généralement ceux de la flore vaginale maternelle ƒ I·LQIHŃPLRQ HVP PUMQVPLVH GH OM PqUH j O·HQIMQP VRLP

MYMQP O·MŃŃRXŃOHPHQP in utéro)

SHQGMQP O·MŃŃRXŃOHPHQP per partum)

ƒ I·infection in utéro

La voie hématogène

- SMVVMJH GLUHŃP GX VMQJ PMPHUQHO MX VMQJ I±PMO - RXYHUPXUH G·XQ MNŃqV SOMŃHQPMLUH GMQV OH IOX[ VMQJXLQ I±PMO - RXYHUPXUH GH O·MNŃqV SOMŃHQPMLUH GMQV OH OLTXLGH MPQLRPLTXH

La voie génitale ascendante : (80%)

- après rupture des membranes - avec des membranes intactes ń LQIHŃPLRQ GX S{OH LQIpULHXU GH O·±XI

ƒ I·LQIHŃPLRQ HQ SHU SMUPXP

Contamination par inhalation de sécrétions vaginales contenant la flore génitale Favorisée par un travail prolongé, une RPM prolongée ƒ Infections nosocomiales (liées aux soins) ou communautaires ƒ Les prématurés et très petits poids de naissances sont les plus concernés ƒ $YMQŃpHV POpUMSHXPLTXHV ń MPpOLRUMPLRQ GH OM VXUYLH MX SUL[ G·ORVSLPMOLVMPLRQV SOXV ORQJXHV HP GH SURŃpGXUHV SOXV LQYMVLYHV ń IMŃPHXUV GH ULVTXH G·LQIHŃPLRQ ƒ 70 G·LQIHŃPLRQV G€HV j GHV NMŃPpULHV *UMPĄ HP 48 VRQP MPPULNXMNOH MX

Staphylocoque coagulase négatif

ƒ 18% sont dûes à des germe Gram-

ƒ 12 G·LQIHŃPLRQV IRQJLTXHV

ƒ Le contact avec le personnel hospitalier, la famille, les sources nutritionnelles et les équipement contaminés représente autant d·RSSRUPXQLPpV G·H[SRVLPLRQ j GHV pathogènes. ƒ La contamination par les mains est la source de contamination la plus commune à O·O{SLPMO G·RZ O·LPSRUPMQŃH ŃMSLPMOH GH O·O\JLqQH GHV PMLQVB ƒ La plupart des méningites sont des infections tardives ƒ Elles sont dûes à la propagation hématogène par le plexus choroïde vers le SNC ƒ 0RLQV VRXYHQP HOOHV UpVXOPHQP GH OM SURSMJMPLRQ SMU ŃRQPLJXLPp G·XQH ŃRQPMPLQMPLRQ G·XQ GpIHŃP GX PXNH QHXUMO RX G·XQH YMOYH ƒ La survenue de complications type abcès, ventriculite, infarctus septique, hydrocéphalie ou effusion sous-durale, est plus fréquente chez les nouveau-nés. Microorganismes associés aux infections précoces ƒ Bactéries +++, champignons, virus ou parasites ƒ Streptococcus agalactiae (SGB) et Escherichia coli sont les agents les plus 2/12 fréquents ƒ Suivis par Listeria monocytogènes, Streptocoque pyogènes, streptocoques Viridans, Streptocoque pneumoniae, Haemophilus influenza, Staphylococcus (S.) aureus, Enterocoques et Pseudomonas aeruginosa ƒ 6PUHSPRŃRTXH GX JURXSH % 6%* HVP OH JHUPH OH SOXV IUpTXHQP PMOJUp O·XPLOLVMPLRQ

GH O·MQPLNLRSURSO\OM[LH PMPHUQHOOH

ƒ Il est recommandé de dépister les femmes colonisées par SBG en réalisant un prélèvement vaginal systématique entre 35 et 37 SA et de les traiter par pénicilline ƒ Un vaccin contre SBG est en cours de validation ƒ Escherichia coli est une bactérie Gram- qui colonise les voies uro-génitales et digestives

ƒ 2ème germe en fréquence

ƒ Agent le plus fréquent chez les prématurés et les très petits poids de naissance ƒ 5pVLVPMQP j O·MPSLŃLOOLQH GMQV 8D GHV ŃMV ƒ Les infections à Escherichia coli et SBG représentent 70% des infections précoces ƒ L. monocytogenes est une bactérie Gram+ anaérobie facultative qui colonise le tube digestif. Elle peut entrainer des infections invasives, des avortements spontanés ou des mort-nés. ƒ Streptocoques pyogenes et viridians, Streptocoque pneumoniae, H. influenzae, S. aureus, Enterocoques, et P.aeruginosa VRQP UMUHPHQP j O·RULJLQH G·LQIHŃPLRQV précoces. Microorganismes associés aux infections tardives ƒ Staphylocoque coag neg est le germe le plus fréquemment identifié dans les infections nosocomiales

ƒ Ce germe colonise la peau et les muqueuses

ƒ Il est connu pour sa résistance aux antibiotiques (MRSE)

ƒ Les Nnés immunodéprimés et les prématurés sont les plus susceptibles à ce germe

ƒ Autres germes:

9 Bactéries Gram-(E.coli, Klebsielle, pseudomonas, Entérobacter et Serratia)

9 Champignons (Candida albicans): surtout si petit poids, genre masculin, traitement antibiotique notamment par céphalosporines

ƒ La mortalité est élevée

ƒ Les infections à BGN sont le plus souvent transmises par le personnel hospitalier, les sondes urinaires, les catéthers veineux, les solutions parentérales et les formules infantiles. )MŃPHXUV GH ULVTXH G·LQIHŃPLRQV SUpŃRŃHV

Facteurs maternels

ƒ Rupture des membranes de plus de 18 heures

ƒ Chorioamniotite (fièvre, frissons, douleurs abdominales) 3/12

ƒ Infection urinaire

ƒ Bactériurie à GBS

ƒ Gestes invasifs

Facteurs néonataux

ƒ Prématurité

ƒ Faible poids de naissance

ƒ )MLNOH PMX[ G·O\GUR[\YLPMPLQH G

ƒ Réanimation en salle de naissance avec intubation ou pRVH G·XQ .7 RPNLOLŃMO )MŃPHXUV GH ULVTXH G·LQIHŃPLRQV PMUGLYHV

ƒ Faible poids de naissance

ƒ Prématurité

ƒ Corticothérapie maternelle

ƒ Présence de catéthers centraux

ƒ Ventilation mécanique

ƒ Nutrition parentérale

ƒ Hémorragie intraventriculaire

Manifestations cliniques

Infection précoce

ƒ Tout nouveau-Qp V\PSPRPMPLTXH GH IMoRQ LQH[SOLTXpH HVP VXVSHŃP G·H0) ÓXVTX·j preuve du contraire ƒ Aucun signe clinique n'est spécifique d'IMF

ƒ Les signes cliniques observés:

ĺ cutanés : purpura, exanthème, ictère précoce, pustules, omphalite, sclérème généraux : hypothermie, hyperthermie circulatoires : cyanose, TRC > 3 sec, hypotension, tachycardie, arythmie respiratoires : tachypnée, gémissement expiratoire, battement des ailes du nez, tirage, apnée abdominaux : hépatomégalie, splénomégalie digestifs : difficultés alimentaires, résidus gastriques, ballonnement, vomissements, diarrhée neurologiques : convulsions, hypotonie, hypertonie, bombement de la fontanelles antérieure, apathie, irritabilité, trémulations, mouvements anormaux des yeux ƒ Manque de spécificité ń sur-PUMLPHPHQP GH O·H0)

Infection tardive

ƒ Toute dégradation inexpliquée chez un nouveau-né hospitalisé est une infection QRVRŃRPLMOH ÓXVTX·j SUHXYH GX ŃRQPUMLUH

ƒ Signes totalement aspécifiques

Bradycardie, changement de teint (gris) ĺ

Tachycardie, instabilité hémodynamique.

Apnées, désaturations.

Augmentation des besoins en oxygène. 4/12

ĺ Météorismes, résidus gastriques.

Hypo ou hyperglycémie.

Instabilité thermique.

Diagnostic

Marqueurs inflammatoires sériques

ƒ $XŃXQ PHVP GLMJQRVPLTXH Q·HVP VXIILVMQP j OXL VHXO SRXU SRUPHU XQ GLMJQRVPLŃ définitif ƒ Des retards diagnostiques peuvent en résulter ƒ Conséquences: antibiothérapies inutiles prolongées, émergence de germes résistants, augmentation des dépenses de la santé, majoration du risque de complications telles que paralysie cérébrale ou hémorragie ventriculaire ƒ Plusieurs tests devraient être combinés ƒ Des scores biologiques combinant plusieurs paramètres sont parfois utilisés

Marqueurs inflammatoires sériques ƒquotesdbs_dbs15.pdfusesText_21