[PDF] Maladies rares d’origine hypophysaire DEFHY Les différentes



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Modèles physiopathologiques des états mixtes

bAix Marseille Université, CNRS, CRN2M, UMR 7286, Marseille, France c Clinique de psychiatrie et de psychologie médicale, CHU Pasteur, 06002 Nice cedex, France d Pôle de psychiatrie des adultes, CHU Robert- Debré, Avenue du Général- Koenig, 51092 Reims cedex, France



thématique Dossier >>>

corticotrope isolée néonatale Dans les phénotypes de déficits hypophysaires combinés (combined pituitary hormone deficiency [CPHD]), le gène le plus fréquemment impliqué est le gène PROP1, mais seuls 13 des CPHD sporadiques et 44 des CPHD familiaux sont expliqués par une anomalie génique



Maladies rares d’origine hypophysaire DEFHY Les différentes

Marseille-II, CRN2M, CNRS, UMR 6231, Marseille (1)C as ti neF ,Ry ud S v A et al Déficit hypophysaire combiné multiple : aspects cliniques et génétiques Ann Endocrinol (Paris) 2008;69(1):7-17 (2) Reynaud R, Castinetti F, Galon-Faure N, et al Quelles causes génétiques rechercher en présence d’un déficit en hormone de croissance ?

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INFORMATIONS

La labellisation du centre de

rŽfŽrence des maladies rares d"origine hypophysaire vient d "tre renouvelŽe pour cinq a ns. L"occasion pour le P r Thierry Brue d"en rappeler l es diffŽrentes missions, qui visent in fine ˆ amŽliorer de la prise en charge des patients atteints de c ette pathologie rare.

LABELLISÉ en 2006 dans le cadre

du premier plan national Maladies rares, le centre de référence des maladies rares d"origine hypophy- saire (DEFHY) vient de voir sa la- bellisation renouvelée pour les cinq prochaines années. Ce centre associe un service d"endocrinolo- gie adulte (Pr Thierry Brue,

Pr Bernard Conte-Devolx, Dr Isa-

belle Morange, Dr Frédérique Al- b arel, Dr Frédéric Castinetti) et un service pédiatrique (Dr Rachel R eynaud, Dr Gilbert Simonin) à l"hôpital de la Timone à Marseille et collabore avec deux labora- toires de génétique, l"un à l"hôpi- tal de la Conception (Pr Alain

Enjalbert, Pr Anne Barlier,

Dr Alexandru Saveanu) à Mar-

seille, l"autre à l"hôpital Trous- seau (Pr Serge Amselem) à Paris.

Il prend en charge l"ensemble des

maladies de l"hypophyse, notam- ment l"acromégalie, la maladie de

Cushing et autres adénomes hypo-

physaires, le craniopharyngiome, les déficits hormonaux d"origine hypophysaire et le diabète insi- pide central. " La majorité de ces maladies rares sont bénignes, mais peu- vent avoir des conséquences im- portantes sur la vie du patient du fait de la proximité de la masse tumorale avec les voies visuelles et de leur retentissement hormo- nal (hypersécrétion ou au contraire déficit) », rappelle le

Pr Thierry Brue. Les déficits hypo -

physaires peuvent être la consé- quence d"une tumeur ou de ses traitements (chirurgie, radiothé- rapie...), mais aussi résulter d"une cause génétique. Dans le cas des déficits hypophysaires congéni- taux, une étude génétique est réa- lisée, dans le cadre du réseau

GENHYPOPIT, créé il y a une

quinzaine d"années (voir article ci- contre).

Une prise en charge globale et

cohŽrente. Les missions du centre de référence sont bien dé- finies dans le cadre de la labellisa- tion délivrée par le ministère de la

Santé, dans l"objectif d"améliorer

la prise en charge des patients at- teints de pathologie rare et d"opti- miser leur parcours de soins.

Pour les malades, il est important

d"assurer une prise en charge glo- bale et cohérente, ce qui passe par une amélioration de l"accès au dia- gnostic, l"accompagnement de son annonce, la réévaluation régulière de la stratégie de prise en charge, le suivi interdisciplinaire et avec les différents centres de compé- tence dans le cadre de la filière de soins, l"information et la formation des patients et de leur entourage.

L"amélioration de la prise en

charge repose sur l"organisation de la filière de soins, la formation et l"information des professionnels de santé et l"identification des cor-respondants hospitaliers et des ac- t eurs de proximité permettant d"assurer au patient un suivi au p lus près de son domicile, qu"il s"agisse des centres de compé- tence, des hôpitaux périphériques ou des médecins libéraux. " En ce qui concerne les patients atteints d"hypogonadisme hypogonado- trope, par exemple, nous coordon- nons leur parcours de soins avec l"aide médicale à la procréation.

Nous entretenons des liens très

étroits avec d"autres services spé-cialisés, en particulier celui de n eurochirurgie, dirigé par le

Pr Henry Dufour à l"hôpital de la

T imone à Marseille, très axé sur la pathologie hypophysaire, ou, dans ce même hôpital, le service de radiochirurgie Gamma Knife dirigé par le Pr Jean Régis, qui traite par radiothérapie stéréo- taxique des lésions hypophy- saires, le plus souvent en complé- ment de la chirurgie. Nous travaillons aussi en lien avec les spécialistes de médecine phy-s ique et réadaptation pour la prise en charge des conséquences endocriniennes des trauma- tismes crâniens. »

Prochaine journŽe scientifique le

8 juin. Le centre de référence par-

ticipe aussi à l"amélioration des connaissances et des pratiques des professionnels de santé et a pour mission le développement de la re- c herche dans les pathologies hy- pophysaires. Le centre est ainsi im- p liqué dans des essais cliniques qui sont souvent multicentriques. Cela est rendu possible grâce à une at- tachée de recherche clinique,

Mme Mouna Fathallah-Sahnoun,

et un médecin endocrinologue, le

Dr Frédérique Albarel-Loy, dédiés

au centre. " Nous avons déposé cette année avec le Dr Frédéric

Castinetti un projet hospitalier de

recherche clinique (PHRC) natio- n al sur le traitement des déficits corticotropes, précise le Pr Thierry B rue. Nous organisons également chaque année une "Journée scien- tifique DEFHY".»La prochaine, gratuite et ouverte à tous les prati- ciens intéressés, aura lieu le 8 juin prochain à l"hôpital de la Timone,

à Marseille, et sera consacrée aux

complications des adénomes hypo- physaires (1). "Le centre de réfé- rence entretient également des liens étroits avec les associationsd e patients, en particulier l"Asso- ciation surrénales, l"Association craniopharyngiome-solidarité, l"association Grandir et l"Associa- tion française du diabète insipide (AFDI). En collaboration avec les associations, nous organisons en moyenne une réunion annuelle pour les patients, qui attire sou- vent une centaine de partici- pants. Nous mettons à la disposi- t ion des malades (atteints d"insuffisance corticotrope ou de d iabète insipide) des cartes de soins, élaborées avec les associa- tions de patients, à conserver en permanence sur eux », expose le

Pr Brue. Le centre de référence dé-

veloppe aussi un programme d"éducation thérapeutique à desti- nation des patients porteurs de pa- thologie hypophysaire et a mis en place des consultations de transi- tion entre la médecine pédiatrique e t l"endocrinologie adulte afin de permettre la continuité de la prise e n charge des patients et d"éviter ainsi les " perdus de vue ». >DrISABELLE HOPPENOT

D"après un entretien avec le Pr Thierry

Brue, médecin coordonnateur du centre de

référence des maladies rares d"origine hypophysaire, DEFHY, service d"endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, hôpital de la Timone,

Marseille.

(1) Pour en savoir plus: http://www.ap-hm.fr/defhy

Le retard de croissance

statural est une cause frŽquente de consultation en pŽdiatrie. La croissance est modulŽe par des facteurs environnementaux comme la nutrition et certaines maladies organiques ou psychiques. Mais il s"agit d"un processus gŽnŽtiquementquotesdbs_dbs23.pdfusesText_29