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Lintégration à la mondialisation

9 S'intégrer à la mondialisation (depuis les années 1990) omment les pays d'Afrique et d'Asie peuvent-ils tirer profit de la mondialisation ? La migration des diplömés «La fuite des cerveaux est massive dans les pays en développement qui sont pauvres et de taille modeste», a déclaré Maurice Schiff, économiste à la Banque mondiale



Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation

intégration croissante dans les flux liés à la mondialisation : le Mexique, la Turquie, l’Arabie Saoudite ou encore l’Argentine Pour ces pays, la question centrale est de trouver un équilibre entre une forte compétitivité leur permettant une intégration croissante et la réduction des fortes inégalités qui les touchent



Bac blanc 1 Correction composition sujet 2 : L’inégale

déterminantes dans l’intégration des territoires Espa es en dé lin industriel Quartiers centraux marginalisés : dans les grandes villes du Nord (cf Bronx à NY) ou du Sud (cf idonilles, faelas de Rio, tonships en Afrique du Sud ) La mondialisation entraîne don une mise en onurrene des territoires qui doient s’insérer



Bonnes copies Linégale intégration des territoires dans la

La mondialisation est donc un processus qui concerne de plus en plus de territoires, mais un certain nombre d’espaces restent encore en marge de celle-ci L’inégale intégration à la mondialisation produit de nouvelles différenciations, à toutes les échelles, plus complexes que l’ancienne lecture Nord-Sud du monde



L’Afrique face aux défis de la mondialisation

chances de succès d’une intégration sans heurt de l’Afrique à l’économie mondiale En dépit d’un environnement international parfois dé-favorable,ponctué de catastrophes naturelles qui ont affecté un grand nombre de pays de la région,l’Afrique a enregistré dans l’ensemble des taux de croissance relativement satisfaisants



La Russie dans la mondialisation

autoritaire tout en produisant un discours opposé à la mondialisation occidentale et libérale Pourtant, véritable puissance ré-émergente, la Russie est largement intégrée dans l’espacemondial Mais le processus de mondialisation contribue à renforcer les inégalités au sein du pays et pousse aussi à la recherche de



CHAPITRE 3 – Dynamiques territoriales, coopérations et

tensions dans la mondialisation Étude de cas : Les îles de la Caraïbe : entre ouverture mondiale et intégration régionale (p 110–111–112–113) Doc 4 - p 111 : Un marché caribéen ouvert sur le monde Les économies insulaires dépendent souvent de leur ancienne, ou actuelle, métropole



Thème 2 : Dynamiques territoriales, coopérations et tensions

2) La mondialisation, de multiples facteurs d’intégration ou d’exclusion 2 1) Un espace mosaïque inégal 2 2) Les territoires, entre intégration et surexclusion 2 3) Les pays les moins avancés, entre crises et insertion dominée Études de cas Les îles de la Caraïbe et des Antilles : entre intégration régionale et ouverture mondiale



Comment l’Afrique peut bénéficier de la mondialisation

le monde Deuxièmement,il est dé-sormais largement admis que la mon-dialisation n’est pas simplement la dernière théorie économique à la mode,mais que le monde subit de profondes transformations et est ef-fectivement en train de devenir un village planétaire La crise du développement en Afrique Face à la mondialisation,l’Afrique

[PDF] mondialisation et regionalisation

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L'inégale intégration des territoires dans la mondialisation.

Bonne copie

Première proposition de corrigé :

La mondialisation est le processus qui vise à développer à l'échelle planétaire les flux de toutes sortes, tant de

marchandises et de capitaux que de personnes et de services. Elle prône le libre-échange et tend à la tertiarisation.

Cependant si l'on compare deux Etats frontaliers tel le Mexique et les Etats-Unis, ou pire encore, la Somalie et la France,

on affirme sans hésiter l'inégale intégration des territoires dans la mondialisation. Nous étudierons dans cet axe les

espaces moteurs de la mondialisation puis la multipolarité croissante du monde.

La mondialisation a divers espaces moteurs, tant sur le plan géographique qu'au plan des échelles.

Le premier moteur est la Triade, composée de trois pôles presque continentaux, à savoir l'Amérique du Nord,

l'Europe occidentale et l'Asie de l'est. Ce dernier membre de la Triade s'étend du Japon à Singapour en longeant la côte

chinoise par les ports de Shanghai et Hong-Kong. La Triade est un pôle de la mondialisation en ce qu'elle concentre à

peine 15 % de la population du globe et pourtant près de 80 % des flux.

Au coeur des membres de la Triade, se trouvent des espaces moteurs de la mondialisation à moindre échelle : les

mégalopoles, vastes ensembles territoriaux qui regroupent des villes importantes appelées mégapoles. On compte trois

mégalopoles actuelles qui correspondent aux trois pôles de la Triade : la Mégalopolis étasunienne s'étend de Boston à

Washington ; la mégalopole européenne englobe Londres, Paris et va jusqu'à Milan ; la mégalopole japonaise s'étend de

Tokyo à Fukuoka. Est discutée en ce moment l'apparition de nouvelles mégalopoles, telles dans le sud-est brésilien entre

Sao Paulo et Rio de Janeiro.

Ces mégalopole s elles-mêmes englobent des es paces moteurs de la mondialisation, à l'éche lle urbaine

désormais : on constatent ainsi une hiérarchisation des villes. Les mégapoles ou métropoles majeurs sont au coeur et à

l'origine des mégalopoles. Ce sont New-York, Londres, Paris, Tokyo ou Singapour. Elles sont géographiquement reliées

en mégalopoles, mais sont aussi regroupées à l'échelle mondiale Archipel Métropolitain Mondial (AMM). En-dessous de

ce plus haut échelon, on trouve des villes secondaires telles Madrid et Chicago, qui accueillent toutes les activités

caractéristiques des mégapoles sans pouvoir les contrôler. Enfin, les villes relais n'offrent qu'un panel incomplet de ces

activités (telles Sao Paulo ou Mumbai).

La charpente de l'espace mondialisé est surtout constituée par les interfaces mondiales. On appelle ainsi les lieux

de différentes natures, terrestres ou maritimes, qui sont des espaces d'arrivées et d'échanges de flux mondiaux. On a par

exemple les littoraux comme la Northern Range nord-européenne ou la façade asiatique, avec les plus grands ports

mondiaux (Shanghaï, Si ngapour). Les zones franches sont des territoi res où la fiscal ité est réduit e, accueillant des

entreprises étrangères pour un temps. Elles sont interfaces mondiales en tant qu'elles favorisent la délocalisation. Ainsi

Shenzhen, au départ un simple village de pêcheurs, est devenus un port de plus de dix millions d'habitants par l'accueil

d'une Zone Economique Spéciale (ZES) chinoise ou les maquiladoras mexicaines. On a enfin à l'échelle ponctuelle les

points stratégiques, tels les hubs (lieux d'échanges ou de multimodalité) ou les passages maritimes, tels le détroit de

Malacca.

Mais qui dits nombreux espaces moteurs, remarqués pour leur dynamisme, dit aussi espaces motorisés par ces-derniers.

C'est ainsi que l'Union européenne a intégré beaucoup des ex-républiques socialistes soviétiques, ou que le Japon a

favorisé les développement des 4 dragons et de la Chine par la stratégie du vol en oies sauvages. C'est ainsi qu'on a un

monde de plus en plus multipolaire.

La remise en cause de l'hégémonie de la Triade est un des points principaux du phénomène de multipolarité

mondiale, mais aussi le fait qu'il y ait des zones exclues de la mondialisation.

L'hégémonie de la Triade est de plus en plus remise en cause. La Triade a un rôle entraînant. Elle se fait le

partenaire commercial et l'aide économique et financière de nombreux Pays En Développement (PED). La réussite

économique de ses trois pôles de la Triade encourage les PED à suivre la voie du libre-échange.

C'est ainsi qu'émergent peu à peu de nouvelles puissances. Il s'agit bien sûre des BRICS- Brésil, Russie, Inde,

Chine et Afrique du Sud- appelés aussi pays ém ergent s. Ancie ns PED, ils ont eu des avancées économiques

remarquables. La Russie se relève de sa cris e de 1998, et la Chine e st devenue de uxième puissance économ ique

mondiale, avant le Japon ! Avec les BRICS, se lèvent des pays exportateurs de matière première et de mains d'oeuvres.

Les membre de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) tels le Qatar et le Venezuela ont un aspect

financier sans comparaison avec celui d'il y a quelques décennies. Les " pays ateliers » tels l'Indonésie fournissant une

main d'oeuvre abondante et bon marché, deviennent aussi de nouvelles puissances. Entre ces puissances émergentes et la

Triade se créent des lien de fortes concurrence et d'interdépendance.

Face à cette multipolarité croissante de la mondialisation active, des pôles de néant apparaissent. Ce sont tout

d'abord les Pays les Moins Avancés (PMA). Caractérisés par une extrême pauvreté, leur population vit avec moins d'un

dollar par jours. Les PMA sont les points morts de la mondialisation. Un de leur seul revenus est l'émigration qui y est

abondante. Les rares populations assez aisées pour quitter le pays le font ; il s'agit surtout d'une élite intellectuelle qui se

fait embaucher dans les pays riches, c'est le phénomène du Brain Drain. Mais se forment donc un cercle vicieux puisque

le pays est privé d'une classe qui pourrait aider au développement. De nombreux pays d'Afrique en font partie, tels que la

Somalie et l'Érythrée, ainsi que des pays de l'Amérique Latine et de l'Asie du sud-est, tel le Bangladesh.

Géographie Les Territoires de la mondialisation Des territoire inégalement intégrés à la mondialisation Bonnes Copies 1/2

Un autre cas de zones exclues de la mondialisation est le cas des espaces vides : les déserts froids ou chauds, le

Groenland ou le Sahara, sont si faibleme nt peuplés que les fl ux y sont très minimes. Pa s de sièges d'entreprises,

d'échanges de capitaux ou de se rvices ; on comprend alors la phrase de J ean Bodin : " Il n'est de richesse que

d'hommes ».

Enfin les zones grises complètent ce panel des angles morts de la mondialisation. Il s'agit là des zones pour

lesquelles on n'a pas de données statistiques, ou peu, elles sont donc souvent représentées en gris sur les cartes. Les

causes de cette ignorance sont diverses : cloisonnement volontaire pour raisons politiques, c'est le cas de la Corée du

Nord, ou incapacité des pays développés à aller se renseigner à cause de la trop grande dangerosité. Les échelles sont

diverses elles aussi : il peut s'agir d'états entiers comme la Somalie ou de régions comme le sud de la Colombie, voire des

quartiers de ville, comme à Bagdad. Néant de communicat ion possible entraîne né ant de m ondialisati on car la

communication s'inscrit dans le flux de base de l'information, à l'origine de tout les autres.

Ainsi la mondialisation est un processus aux pôles d'activité de plus en plus nombreux et puissants ; mais c'est

aussi un processus aux pôl es d'inactivités de plus e n plus fai bles : à la surintégration de certains s'opposent la

surexclusion d'autres. La mondialisation fragmente l'espace mondiale.

Autre proposition de corrigé " Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation, espaces maritimes compris »

(concerne plutôt les TS).

La mondialisation est un processus qui, par ses multiples flux, concerne aujourd'hui la totalité de

l'espace mondial, y compris les océans et les mers. Mais des territoires et des sociétés demeurent en marge du

phénomène, et ce à toutes les échelles. Quels sont les territoires au coeur de la mondialisation, et quel rôle y jouent-ils ?

À l'inverse, quels sont ceux qui restent à l'écart ? Dans un premier paragraphe, on décrira les pôles et territoires majeurs

de la mondialisation puis on montrera ses limites géographiques et sociales en décrivant les territoires en marge de celle-

ci.

Dans un monde de plus en plus multipolaire, les territoires intégrés à la mondialisation deviennent plus

nombreux. On y trouve : les puissances industrielles du Nord, États-Unis, Europe occidentale, Japon (➜ insérer le

schéma p. 103), qui jouent un rôle essentiel en concentrant les pouvoirs décisionnels, financiers et l'innovation

technologique ; des pays émergents, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui présentent de

nombreux atouts : ressources importantes, réserve d'espace, main- d'oeuvre abondante et bon marché, dispositions

fiscales avantageuses. Les pays exportateurs de pétrole jouent également un rôle important, en particulier au Moyen-

Orient (60 % des réserves du globe).

Par ailleurs, la majorité de ces États se regroupe pour former des aires de puissances, unies par des accords de

libre-échange, comme le sont, au Nord, l'Alena et l'UE et, au Sud, l'Asean ou le Mercosur. Au sein de ces pôles, les

grandes métropoles sont les noeuds essentiels de la production et de la diffusion des richesses, des hommes, des

savoirs. Les plus importantes, appelées villes mondiales, sont reliées entre elles par de nombreux réseaux de

(télé)communications (New York, Londres, Paris, Tokyo). Des métropoles au Sud émergent et se connectent à ce

réseau mondial (Shanghai, São Paulo, Mumbai). Enfin, les espaces maritimes sont stratégiques dans la mondialisation,

qui se manifeste par des échanges de marchandises, dont 80 % sont effectués en porte-conteneurs, par voie

maritime. Dans un contexte de littoralisation des activités et des populations, les grandes façades maritimes

jouent un rôle crucial d'interfaces entre les grands pôles de la mondialisation.

Mais la mondialisation semble laisser de côté un certain nombre de sociétés et de territoires. À l'échelle mondiale,

l'intégration est très inégale à l'intérieur du Nord comme du Sud, on parle de " Nords » et de " Suds » tant les

situations socio-économiques y sont dissemblables ; mais aussi, à l'échelle nationale, avec des oppositions entre

régions, entre espaces urbains et ruraux ; enfin, à l'échelle locale, au niveau des espaces urbains notamment, avec des

oppositions entre quartiers d'une même agglomération (ségrégation spatiale urbaine). À l'échelle mondiale, les

Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés par l'ONU visent les sociétés les plus marginalisées du Sud

concernées par l'extrême pauvreté, la faim, le manque d'accès à l'eau potable. C'est le cas des 49 PMA, essentiellement

localisés en Afrique subsaharienne, qui ne sont pas dépourvus d'atouts et sont même convoités par les FTN pour leurs

ressources en matières premières, mais subissent de fortes instabilités. L'insécurité est en effet un facteur

important de marginalisation : régions en proie aux conflits frontaliers, peu contrôlées par un État défaillant

(République centrafricaine, Mali...), sujettes à des troubles sociopolitiques, voire des guerres civiles (Égypte, Tunisie,

Libye, Syrie...). Cela peut être des espaces maritimes en proie à la piraterie et aux trafics divers, notamment

sur des routes stratégiques, correspondant à des zones mal contrôlées comme au large de la Somalie, dans le golfe de

Guinée ou dans le détroit de Malacca en Asie du Sud-Est.

La mondialisation est donc un processus qui concerne de plus en plus de territoires, mais un certain nombre

d'espaces restent encore en marge de celle-ci. L'inégale intégration à la mondialisation produit de nouvelles

différenciations, à toutes les échelles, plus complexes que l'ancienne lecture Nord-Sud du monde.

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