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Écrit réflexif : Lévaluation Rendre les élèves acteurs de

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Nicolas MaloEDU 3B

Écrit réflexif : L'évaluation

Rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages. L'instauration en 2005 du socle commun de connaissances et de compétences, qui a pour

objectif la maitrise pour chaque élève d'un certain nombre de compétences et de connaissances à la

fin de la scolarité obligatoire, et qui induit de nouvelles modalités d'appréciation des acquis des

élèves (l'acquisition de compétences), a donné au monde enseignant l'occasion de s'interroger de

façon aigüe sur la notion d'évaluation. En effet, cet acte professionnel est intrinsèquement lié à

l'histoire de l'école et de ses apprentissages, qu'il conditionne en partie.

Afin de d'apprécier à la fois les finalités, ainsi que la complexité et la diversité de l'acte

d'évaluer, nous verrons donc dans une première partie ce que recouvre l'évaluation et les différents

types d'évaluations scolaires. A l'issue de cet aspect définitionnel, nous verrons comment il est

possible d'intégrer la question de l'évaluation, et notamment l'évaluation par compétences, dans une

perspective et des pratiques professionnelles en milieu scolaire.

1 / Définitions et enjeux de l'évaluation .

1/1 Définitions

L'abondante littérature et les nombreuses recherches universitaires concernant l'évaluation scolaire

proposent diverses propositions de définition de cette notion.

Françoise Campanale, maître de conférences en sciences de l'éducation et professeure à l'IUFM de

Grenoble, établit un point théorique sur ces recherches, et permet d'en cerner les contours de la

notion dans son cours sur l'évaluation 2001. Selon Charles Hadji, évaluer, c'est mettre en relation

des éléments d'un observable (référé) et un référent pour produire de l'information éclairante

sur l'observable, afin de prendre des décisions. Le processus d'évaluation peut alors porter sur

une production ou une démarche :

•L'évaluation de production revêt la forme traditionnelle de l'évaluation scolaire, celle qui

met l'accent sur la conformité de la production de l'élève avec les critères de réussite définis

par l'enseignant autour de cette production. L'élève et l'enseignant ont alors pour repères des

indicateurs qui permettent d'apprécier la conformité.

•L'évaluation d'une démarche met elle l'accent sur des critères de réalisations, qui peuvent

s'apparenter avec l'appréciation de compétences, mais ne se confondent pas avec une méthode.

L'auteure souligne en outre l'inévitable part de subjectivité inhérente à l'évaluation.

1/2 Finalités

L'évolution des finalités de l'éducation ces dernières années ,et des moyens mis en oeuvre pour faire

aboutir ces finalités, ont modifié les fonctions de l'évaluation. A une évaluation sommative , qui

permet une régulation sociale, s'oppose aujourd'hui une conception formative de l'évaluation qui

permet elle une régulation des apprentissages.

La perspective traditionnelle des apprentissages implique l'existence de procédures d'évaluation

spécifiques : L'aspect sommatif de l'évaluation vise à contrôler l'acquisition de connaissances et de

compétences, tandis que l'évaluation certificative atteste elle d'une formation. La culture du résultat

chiffré est alors en adéquation avec ces modalités d'évaluation. Ici, le positionnement des élèves par

rapport à une norme laisse deviner la finalités de ces évaluations : classer, situer les individus les

uns par rapport aux autres, souvent dans un but final de certification qui s'accorde avec les finalités

d'insertion professionnelle que vise l'école. Elles offrent en outre à l'enseignant un " outil de

mesure » des progrès des apprentissages certes rationnel, mais à la pertinence pédagogique floue. Il

est alors ici utile de rappeler le caractère subjectif de l'évaluation, qui contredit l'illusion

d'objectivité que laisse suggérer une évaluation normative. L'évaluation pronostique s'inscrit

également dans une optique.

Dans cette conception de l'évaluation, celle-ci est un moyen de sanctionner des apprentissages. Les récentes recherches, et notamment celles de chercheurs suisses, ont remis en cause cette approche, pour promouvoir une conception plus formative de l'évaluation. Celle-ci est alors envisage comme un vecteur de régulations des apprentissages. Apparue avec le développement du

behaviorisme, dans les années 70 , l'évaluation formative a ensuite été rapprochée des théories

socio-constructivistes, pour viser une régulation interne de l'apprentissage, par l'apprenant (le

référé). Celui-ci doit en effet être acteur de son apprentissage : le retour effectué par l'enseignant sur

son travail doit lui permettre de s'évaluer, et de modifier son travail en conséquence. L'évaluation

formative a donc pour ambition de contribuer à la formation , en privilégiant la régulation en cours

de formation : elle fournit à l'apprenant des informations pertinentes pour la régulation de son apprentissage, et renvoie à l'enseignant un retour (" feedback ») sur son action lui permettant d'adapter son dispositif d'enseignement. Ainsi cette évaluation se veut au service de la gestion des apprentissages, tout comme

l'auto-évaluation : selon Linda Allal, citée par Françoise Campanale , cette évaluation est d'abord

une réflexion métacognitive, un dialogue de soi à soi, enclenchant des auto-régulations :

•Qu'est-ce que je sais? •Qu'est-ce que je sais faire? •Comment je m'y prends? •Qu'est-ce que je peux modifier?

Françoise Campanale la définit comme une évaluation interne conduite par le sujet de sa propre

action et de ce qu'elle produit amenant à un processus d'altération de son référentiel d'action au

cours de confrontations entre son propre référentiel et celui d'autrui. On retrouve ainsi, avec cette

idée de confrontation, la déstabilisation cognitive propre au modèle socio-constructiviste de

l'apprentissage.

L'évaluation diagnostique est également un outil au service de la régulation des apprentissages :

elle permet en effet d'effectuer une prise d'informations sur les élèves (représentations, savoirs,

acquis) à partir desquelles l'enseignant peut concevoir un dispositif d'enseignement approprié.

Il apparaît donc les trois derniers types d'évaluation évoqués se détachent de la perspective

sommative traditionnellement lié à l'évaluation scolaire. Cependant, si l'évaluation sommative est

fortement liée à la notion de notation chiffrée, les évaluations dites formatives n'en sont pour autant

pas automatiquement affranchie, quand bien même elles ont pour objectif de s'en détacher et de ne

pas limiter l'apprentissage à l'obtention d'un résultat chiffré . La notation étant en effet une pratique

fortement ancrée dans les pratiques scolaires, et légitimée socialement (l'école sert aussi, in fine, à

trier les individus), un effort accru doit être consenti pour permettre à l'élève de dépasser cet

horizon, notamment en insistant sur les compétences acquises au cours des apprentissages.

C'est ce que vise l'évaluation par compétences, qui prévaut pour l'appropriation du socle commun,

à l'aide notamment du livret personnel de Compétences.

2/ Implications professionnelles.

Il est donc manifeste qu'un changement de paradigme s'opère actuellement dans la gestion

des apprentissages. Quelle traduction professionnelle de ces précisions théoriques peut-on alors

entrevoir? Les expériences des stages que j'ai pu réaliser m'ont amené à esquisser des éléments de

posture professionnelle, voire des convictions.

L'élaboration de plusieurs séquences pédagogiques comportant des objectifs info-

documentaires m'a permis de me mettre en situation d'évaluation de compétences (info-

documentaires), et donc de pratiquer une évaluation formative. Il m'est alors apparu que cette pratique nécessite de se construire une posture enseignante, exigeante et experte : en effet,

l'appréciation des compétences en cours de formation et l'exercice du feedback, c'est-à-dire de la

régulation de l'apprentissage de l'apprenant, implique une réactivité aigüe ainsi qu'une expertise qui

ne puisse être prise en défaut. L'enseignant doit être capable, dans ce cas de figure où les élèves

mobilisent leurs compétences, d'étayer, de guider, d'expliquer, d'adapter son discours envers

l'apprenant pour que celui-ci puisse réguler ou modifier son action en vue du but à atteindre. Il ne

doit en revanche jamais faire à la place de l'élève. L'exigence de la situation m' ainsi parfois amené

à adopter des stratégies d'évitement, plus ou mon consciemment, envers des groupes d'élèves en

difficulté, ce qui est évidemment préjudiciable pour ces élèves, qui ont besoin d'un retour réflexif,

nécessaire à leur auto-évaluation, à la conscientisation critique de leurs actions en cours. Il

m'apparait donc que la sortie de la culture du résultat chiffré et de notations de productions a un

coût, celui d'une réelle formation au savoir faire, au savoir apprendre, savoir être pour les élèves

lors d'une situation pédagogique précise et contextualisée, les impliquant. Néanmoins, cette

exigence pédagogique et didactique m'a convaincu de la pertinence de ces pratiques d'évaluation.

Elles permettent en outre à la fois de valoriser le travail des bons élèves et de consacrer un temps

plus conséquent à l'acquisition des compétences chez les élèves les plus en difficultés. Cette

expérience m'a donc permis de dresser un constat sur mon action pédagogique et de mes besoins,

des progrès à accomplir pour me construire une posture de pédagogue me permettant d'envisager

des apprentissages dépassant l'horizon de la notation. J'ai également perçu la permanence du poids

de la note, chez les élèves mais aussi chez les enseignants (ainsi que, je le suppose, chez les parents

d'élèves).

Une séance d'évaluation m'a également rendu visible le caractère subjectif de l'évaluation :

ma conseillère pédagogique que j'assistais dans l'évaluation a parfois pris la décision " d' ajuster »

une note en fonction des difficultés scolaires ou sociales d'un élève et des efforts qu'il a consentis.

Je pense que cet aspect subjectif, et d'un certain point de vue plus social, est en conformité avec les

valeurs de l'école. Si l'aspect strictement égalitaire promu par la République peut ici être pris en

défaut, il me semble que cette pratique contribue néanmoins à adapter son action pédagogique au

public scolaire, et à rétablir l'égalité des chances voulue par l'institution.

Conclusion:

L'acte d'évaluer semble aujourd'hui se détacher des finalités qui lui ont longtemps été attribués, pour

s'ancrer plus concrètement vers une finalité plus spécifiquement dédiée à la pédagogie . Cette

manière de repenser l'évaluation, notamment en termes de compétences, implique une posture

enseignante renouvelée, gommant quelque peu celle de l'expert " juge » pour mieux affirmer celle

de l'expert " accompagnateur » dans un parcours de formation. Faire de l'élève l'acteur de es

apprentissages, grâce à ces nouvelles modalités d'évaluation est alors un projet séduisant mais

impliquant une rigueur dans la conduite des séances d'évaluation de compétences. En outre il me

semble intéressant que ces séances puissent être l'objet de l'évaluation des compétences civiques et

d'autonomie des élèves, l'éducatif et les acquis disciplinaires étant combinés pour une formation des

élèves prenant en compte une dimension socialisante, importante à mes yeux pour la formation du

citoyen.

Bibliographie :

HADJI (Ch), 1990, Evaluation, les règles du jeu, ESF. CAMAPNALE (F), 2001, Quelques éléments fondamentaux sur l'évaluation, IUFM de Grenoble. ENDRIZZI (L), REY (O), 2008, L'évaluation au coeur des apprentissages. Service de veille technologique et scientifique. JONNAERT (P), 2002. Compétences et socioconstructivisme. De Boeck. REY (B), 2011. Pour comprendre comment on apprend. Les Cahiers pédagogiques n° 491. BALLARINI-SANTONOCITO (I), 2010. Connaissances et compétences en information- documentation. Mediadoc FADBEN.quotesdbs_dbs7.pdfusesText_13