ÉCONOMIE AGRICOLE - AERC
Le cours requiert un minimum de 72 heures de crédits de troisième cycle, au-delà du niveau Master Il se compose de deux modules : Économie de la production agricole et gestion agricole (Économie agricole I), et Commercialisation, finances et politiques agricoles (Économie agricole II)
Economie du développement agricole, de l’environnement, et
- Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maitriser les techniques de programmation mathématique et de savoir les utiliser pour construire des modèles d’optimisation appliqués à l’analyse de questions d’économie agricole
L’analyse économique des filières agricoles en Afrique sub
spécialistes de l’économie du développement et/ou de l’économie agricole Il permet à des lecteurs avertis de disposer de références solides de haut niveau Le présent document a été conçu, dans le prolongement de cette démarche, pour fournir aux acteurs de terrains (cadres des administrations africaines, assistants tech-
Chapitre 1 L’agriculture dans l’économie globale haïtienne
premier examen au niveau global du pays des dynamiques en cours, des atouts et contraintes du secteur agricole devrait permettre d’identifier un premier ensemble d’enjeux de développement concernant l’agriculture Face à ces enjeux on peut identifier quelques options pour les politiques et actions publiques à venir
Gestion de l exploitation agricole Elements pour la prise de
de cours sur les marchés agricoles internationaux, sont autant d’éléments importants devant être pris en compte dans la gestion d’une entreprise agricole L’agriculteur est ainsi face à des choix personnels ou collectifs qui devront
ECONOMIE GENERALE BTS Première année
CHAPITRE 1 L’ECONOMIE ET SON DOMAINE INTRODUCTION Les sciences économiques ont beaucoup évolué et la matière c’est affinée et enrichie au cours du temps Néanmoins, en vue des nombreux problèmes actuels la réflexion ne doit pas en rester là Quelle
Formation en gestion d’entreprises associatives rurales en
agricole et agro-industriel, en considérant qu’ils font partie d’un système dans lequel les composantes de production et de services sont liées La durabilité* de ce système repose sur un équilibre entre ses aspects économiques, sociaux et environnementaux, ainsi que sur la conception et la mise en œuvre d’une politique
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0 Une tude exhaustive et stratgique du secteur agri colemrural hatien et des investissements publics requis pour son dveloppement Chapitre 1f LÕagriculture dans lÕconomie globale hatienne : une vue dÕensemble
Michel BenoitdCattin Version finale
Convention CO0075d15 BID/IDB
Photos
: Geert van Vliet 1 Le contenu de ce rapport nÕengage pas ncessairement lÕentit qui finance cette tude tBanque Interamricaine de Dveloppementc ni aucune autre organisation mentionnef 2Besoin itnceapéditn
+++*@0Agriculture et emploi*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*A0
+++++++++++*D0La faiblesse de la croissance conomique en Hati*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*F0
Complments sur la pauvret et les ingalits*++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*GH0
La part de lÕagriculture dans le PIB hatien++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++*GG0La part de lÕagriculture dans les PIB du panel*++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*GG0
Mthode et donnes*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*GJ0
La productivit de la terre*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*G,0
La productivit du travail*+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*G,0
Les sentiers de productivits*++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*G?0
++++*G@0Les donnesp*++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
*G@0 Les grandes dynamiques++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++++++++*G@0Importmsubstitution ou exportmpromotion ?*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*GF0
Les financements externes*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*JH0
Le rle des banques*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*JG0
Le disponible alimentaire progresse peu*++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*JJ0
*J,0Quels enjeux de dveloppement pour lÕagriculture Hatienne ?*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*J,0
Comment hirarchiser toutes ces options ?*++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*J@0
+++*JA0 +++++++++*JF0 3Besoin tsciea
Ce chapitre est le premier d'une série consacrée à l'agriculture Haïtienne et à ses perspectives
d'avenir. La dynamique du secteur agricole s'inscrit dans la dynamique globale de l'économie et de la société haïtienne à laquelle il contribue. Haïti est généralement perçu comme un pays pauvre, surpeuplé, peu industrialisé, mal nourri avec une importante diaspora et fortement dépendant des aides extérieures : dans ce chapitre nous allons reprendre ces divers aspects en les précisant au mieux compte tenu des données disponibles. Dans ce premier chapitre uncadrage global, à l'échelle du pays va être présenté. Les données économiques mobilisées
concernent essentiellement des flux estimés année après année. Problématique, question centrale, hypothèses La production agricole concerne de nombreux actifs et de nombreux ménages, la consommation alimentaire concerne tous les habitants d'Haïti, les échanges internationauxsont économiquement vitaux. S'il est vrai (hypothèse) que le secteur agricole est peu
performant, l'amélioration de ses performances suppose des politiques et des actions publiques adéquates, de nature à stimuler les investissements privés (FAO, SOFA 2012). Un premier examen au niveau global du pays des dynamiques en cours, des atouts et contraintes du secteur agricole devrait permettre d'identifier un premier ensemble d'enjeux de développement concernant l'agriculture. Face à ces enjeux on peut identifier quelques options pour les politiques et actions publiques à venir. La question traitée dans ce chapitre est: Face aux enjeux de développement identifiables au niveau national quelles premières options quant aux politiques et actions publiques t pésdinfafsanieeéfma Prendre en compte les dynamiques implique de privilégier les séries pluriannuelles pouvantrévéler des tendances, des processus dignes d'intérêt. La profondeur temporelle sera
essentiellement dépendante des données disponibles. Les dynamiques observées seront illustrées par des graphiques 1 . Les données disponibles étant réputées peu fiables, ce sont lestendances mises en évidence qui retiendront notre intérêt plus que les valeurs des indicateurs
utilisés.Pour mieux apprécier la signification des phénomènes mis en évidence et relativiser les
valeurs calculées, des comparaisons internationales seront proposées. Un panel de Pays a été
retenu comprenant outre Haïti, la République Dominicaine voisine ainsi que la Jamaïque, île
des Caraïbes d'une taille comparable. Pour l'Amérique en développement on a retenu le
Nicaragua. Pour ce qui est de l'ensemble Africain, l'île de Madagascar a été sélectionnée.
Enfin, dans l'espace Asiatique le choix s'est porté sur les Philippines 2En ce qui concerne Haïti, les données utilisées proviennent en premier lieu de l'Institut
Haïtien de Statistiques et d'Informatique (IHSI) en particulier pour la démographie et la
1Pour faciliter la lecture, dans tous les graphiques concernant plusieurs pays, Hati est figur en rouge
2Ces pays peuvent partager avec Haiti la proximit gographique, lÕinsularit, la taille dmographique, la
pauvret, la ruralit, les crises institutionnellesÉ 4comptabilité nationale. Pour ce qui est des données économiques et démographiques reprises
dans les comparaisons internationales, elles proviennent des bases de données publiées par la Banque Mondiale: World Development Indicators (WDI) et Global Financial Development (GFD). Les données concernant l'agriculture et l'alimentation viennent de la base FAOSTAT. Ces bases de données internationales sont accessibles à tous sur internet 3 Pour faciliter l'exposé plusieurs grands thèmes seront successivement abordés: -La dynamique démographique -L'agriculture dans la croissance économique -Les productivités agricoles -Les échanges extérieurs -Le financement -L'alimentation Besoin tcacpaécdfécmpn0cfa12i34doé5n tcfa Quand on s'intéresse au développement économique et social d'un pays et de son secteur agricole la première variable à considérer est sa démographie. Les démographes de l'IHSI ont réalisé une étude réc apitulative et prospective sur la période1950-2050 dont les résultats chiffrés servent de base à ce chapitre.
Ces donnes semblent avoir t intgres par la Division Population des Nations-Unies.
La dynamique dmographique dÕHati se caractrise dÕune part par un ralentissement de la
croissance dmographique et dÕautre part par une urbanisation croissante.La croissance dmographique se poursuit mais ralentit autour de 1,5% par an et devient
linaire: depuis 1980 la population augmente de 148 mille personnes par an. Ë cetteaugmentation il faut ajouter un flot net dÕmigration moyen de lÕordre de 24 mille personnes.
Cette croissance dmographique est urbaine: entre 1970 et 2015 la population urbaine a tmultiplie par presque 7, la population rurale par 1,2 et se serait arrte de cro"tre en 2000. Le
sisme de 2010 a stopp voire invers ce processus, mais de faon temporaire. 3 Les liens vers ces bases de donnes sont dtaills dans lÕannexe 3.051152346789(P5)(E)4
n246 m0im4(E)2467261(6 3m544(E 267l0mo3(i95sd276%+#8+2"-+#$9"##$&'&$01.(+"%$&
5 Depuis 1960, on est passé de 20 à 60% de la population urbanisée. Depuis l'an 2000, la part de la population urbaine vivant dans la capitale a baissé de 55% à 40%: la croissance urbaine est de plus en plus dans les localités secondaires. 4Perspectives
Dans lÕtude dmographique cite des projections sont faites jusquÕ lÕan 2050. Elles
montrent que la croissance dmographique devrait ralentir en rythme mais se poursuivre audel de 2050. La transition dmographique est loin dÕtre acheve. En mme temps, le
processus de transition urbaine dj bien avanc devrait se poursuivre. Un premier enjeu majeur pour l'agriculture est de nourrir une population urbaine croissante. 4Un graphique en% illustre ces faits en annexe 5
0500010002000300040000450004100042000
4620 4670 4630 4660 5000 5040 5050 5080 5010 5090
Lesse tran af trcoo r
u raftmperecoranmlcdtéfie34 r54%1467%81"+&9*)4#1:"*+':*:1#$9%*;$<:"*+
050102030400
4690 4620 4670 4630 4660 5000 5040 5050 5080 5010 5090 5020
=an aséafcf4sé:eco uéa:téore:ecoa4t8éeo54%1467%81"+&
6Agriculture et emploi
L'agriculture (au sens large) mobilise un grand nombre d'actifs. Ce nombre d'actifs devrait évoluer en phase avec l'urbanisation et la baisse relative et absolue de la population rurale. Le Bureau International du Travail réalise des estimations des populations actives dont celle de l'agriculture. Ces données sont accessibles via FAOSTAT à partir de 1980. Ces données nouspermettront d'évaluer la contribution de l'agriculture à l'emploi total et de comparer Haïti aux
autres pays de notre panel. Dans tous les pays la part de l'emploi agricole dans l'emploi total diminue. En Haïti et encore plus à Madagascar, les actifs agricoles demeurent majoritaires. Par contraste, La Jamaïque, la République Dominicaine et le Nicaragua sont de moins en moins agricoles. Les Philippines se situant entre les deux.Un autre ratio permet de caractériser les économies étudiées à savoir le nombre de personnes
" à charge » par actif agricole. L'agriculture au sens large fournit à l'ensemble de la population des aliments ainsi que du bois énergie et matériau de construction (ainsi que des revenus provenant des exportations). On retrouve le contraste entre les pays les plus et les moins agricoles. Plus les pays sont agricoles, moins ce ratio évolue.En Haïti, dans les années 80 chaque actif avait en plus de lui-même, 2,5 personnes à charge.
Depuis les années 90 ce ratio cesserait de croître au-delà de 3,5. Pour maintenir le niveau de
vie moyen, la productivité des travailleurs agricoles doit évoluer comme ce ratio, et progresser
plus vite pour contribuer à l'amélioration du niveau de vie. Ce défi productiviste sera examiné
plus en détail plus loin. 0,0 10,0 20,0 30,040,0
50,0
60,0
70,0
80,0
90,0
Emploi agricole % emploi total
Contribution de l'agriculture à l'emploi total
HaïtiJamaïqueMadagascarNicaraguaPhilippinesRépublique dominicaine 7Points à approfondir
Rural n'est pas synonyme d'agricole
5 . Les enquêtes sur les conditions de vie des ménagespourraient servir à préciser l'importance relative de l'agricole dans le rural selon les régions
pour quelques années : la baisse relative des emplois agr icoles dans les emplois ruraux correspondrait à une certaine forme de développement. Le phénomène migratoire contribue sans doute à la baisse de la population rurale et plus particulièrement de la population active. Mais on sait qu'il est de nature plus complexe : durural vers le rural ou vers les petites villes ou vers la capitale ou vers l'étranger (en particulier
la Répu blique Dominicaine) ainsi que des petites villes vers l a capitale ou l'ét ranger ou encore de la capitale vers l'étranger. L'enquête communautaire de 2009 peut permettre decaractériser et cartographier ces flux à l'échelle des sections communales. Par leurs transferts,
les migrants peuvent contribuer à l'économie locale. L' urbanisation est synonyme dechangement de mode de vie, d'habitude et préférences alimentaires, de besoin en énergie : on
y reviendra plus loin. Le fait que l'urbanisation se passe de plus en plus hors de la capitale, dans les vil les secondaires laisse augurer dava ntage d' interactions directes offre-demande locales. Pour l'agriculture au sens large, offrir des emplois aux chômeurs et aux nouveaux venus est un enjeu majeur alors que sa base de ressources est limitée. 5 La définition du rural en Haïti n'est donnée dans aucun des documents consultés. 0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,0030,00
Nb d'habitants par actif agricole
Charge démographique
HaitiJamaicaMadagascarNicaraguaPhilippinesRépublique dominicaine 8Les limites de la croissance économique
Comme cela se f ait habituellem ent, la croissance économique sera car actérisée de fa çon
globale par la mesure du produit intérieu r brut, PIB et de façon relative par le ratio PIB/Capita. Le premier indicateur nous renseigne sur la valeur des biens et services produits dans le pays et le deuxième sur le niveau de vie moyen des habitants. L'examen de séries chronologiques nous renseigne sur les processus d'ensemble. Des comparaisons avec d'autres pays permettent de relativiser les observations sous réserve des problèmes de conversion des monnaies. Les comptes de la nation publiés par l'IHSI couvrent la période 1996-97 à 2012-2013 et fournissent une décomposition du PIB en 10 branches en gourdes constantes base 85-86. Les comparaisons internationales utiliser ont les données de la base W DI en dol lars constant s 2005.La faiblesse de la croissance économique en Haïti Comme le montrent les graphiques, la croissance du PIB est modeste, alors que celle du PIB
per capita est négative. Plus précisément, sur la période, le taux de croissance du PIB ajusté
est de 0.8% ; le taux de croissance démograp hique étant de 1.5% il en r ésulte une décroissance du PIB par tête de -0.6 %. D epuis 2003, le PIB par tête était sur un trend croissant, interrompu par le séisme de 2010. 1100011500
12000
12500
13000
13500
14000
14500
15000
15500
Millions de Gourdes 86-87
Croissance du PIB
9 Pour 2011-2013, le PIB per capita serait de 1,2$ (2005) par personne et par jour. L'expression de ce ratio en parité de pouvoir d'achat est de plus en plus pratiquée. FAOSTAT en fournit une série mais sans préciser l'origine et le mode de calcul. Le graphique comparant les PIB per capita pour les pays du panel est reproduit en annexe 5 : les tendances observées ainsi que les niveaux relatifs entre pays ne sont pas modifiés. Par contre les valeurs exprimées en " $ PPA internationaux constants de 2011 » sont nettement plus élevées : la moyenne 2011-2013 serait de 4.4$ au lieu des 1.2$.La cro issance inter annuelle du PIB es t très variable, inférie ure à 1,5% pour 6 années,
supérieure ou égale à 3% pour 5 années. Les comparaisons internationales au sein de notre panel confirment la mauvaise performancede l'économie Haïtienne : Madagascar et Haïti stagnent dans la pauvreté, les Philippines et le
Nicaragua améliorent leur niveau de vie moyen, la République Dominicaine creuse l'écartavec un PIB par tête 11 fois plus élevé. (7 fois " seulement » en parité de pouvoir d'achat).
13001350
1400
1450
1500
1550
1600
Gourdes par habitant
PIB par habitant
0 10002000
3000
4000
5000
6000
200020022004 200620082010 2012
$ 2005Comparaison des PIB par habitant
NicaraguaMadagascarPhilippinesHaitiRep Dominicaine 10 Complments sur la pauvret et les ingalits Non seulement le PIB moyen est faible en Hati mais en plus le pays se distingue par uneingalit dans la rpartition des revenus parmi les plus fortes au monde et les ingalits
seraient croissantes.Un indice, dit indice de Gini (voir dfinition en annexe 4), rend compte de faon synthtique
de cette ingalit : en 2012 il tait de 60.8 pour Hati contre 45.7 pour la Rpublique
dominicaine (et 40.6 pour Madagascar en 2010). Seule lÕAfrique du Sud fait pire avec plus de63, mais pour un revenu moyen 10 fois plus lev.
Toujours selon la mme base Ç Poverty & Equity È de la Banque Mondiale 6 , le nombre de pauvres est pass de 4.8 millions en 2001 5.5 en 2012.Pour illustrer les ingalits de revenus on peut rpartir les mnages en 5 quintiles de mme
effectifs et comparer les moyennes de revenus. Le quintile le plus pauvre reoit 2% desrevenus alors que le quintile le plus riche en reoit plus de 63%. Cette cl de rpartition peut
tre applique au PIB per capita.
Entre 2001 et 2012 les deux quintiles les plus riches ont vu leur part progresser de 81.2 82.6% au dtriment des deux quintiles les plus pauvres.
!"#$%&'()&**'&+*,-(.)(/0**12*!!3*45667*458*/09*'/-9*
6EF4**EF5* 4F4* 6F4* 5FE* EFE*
Pour lÕagriculture qui concerne plus de la moiti de la population activeP contribuer relever
le niveau des revenus et rduire leurs ingalits est un enjeu majeurE 6Voir les liens en annexe 3.
56545D5E5G5H5I5
!&+)*?09*458 /09*'/-9*+(:;09!&+)*?- ,-&)+(<=0 ,-(.)(/0!&+)*?- )+>(9(<=0 ,,-(.)(/0!&+)*?-90:>.?
,-(.)(/0!&+)*?09*458 /09*'/-9 '&-@+09Les etranrfasrcroufaro sramrfapulo lmrf
01120120
11 Besoin tcatipédsfmécsé i0nmmsf pé1 0f02n3tpéAprès avoir caractérisé la croissance économique en Haïti mesurée par le PIB, nous allons
examiner la contribution du secteur agricole à ce PIB en utilisant la décomposition en 10 branches disponible.La part de l'agriculture dans le PIB haïtien
Comme cela apparaît sur le graphique, la valeur ajoutée par le secteur primaire(essentiellement l'agriculture) s'inscrit dans un trend légèrement décroissant. Sa part dans le
PIB passe de 30 à 22%.
Nous n'avons pas trouvé de corrélation entre les fluctuations de la production agricole etcelles du PIB. L'activité de production agricole consomme très peu d'intrants et est très peu
mécanisée : elle n'a pas d'effet d'entrainement sur les autres secteurs de l'économie. Seules
les activités d'aval (commerce, transport, conditio nnement, transformation) auront des effetsd'entrainement. L'agriculture régresse et est dépassée par la branche " commerce, restaurants,
hotels » ; cette branche assez hétéroclite, tire la (faible) croissance avec le BTP 7 Le secteur industriel reste modeste et peu dynamique.La part de l'agriculture dans les PIB du panel
4éLe BTP qui rassemble entreprises formelles et informelles a " bénéficié » des activités de
reconstruction d'après séisme.050010001500200025003000350040004500
Les trrtaensfcsoaumfcn
plrcumnsldauéicns3lmsnc4écumn6789(,-./01234
?6)@*+607-9-7>;)+A;-.0 12 Les données internationales permettent de comparer les pays du panel pour ce qui est de la part de l'agriculture dans leurs PIB. Comme cela apparaît sur le graphique, Madagascar est et reste plus agricole qu'Haïti alors que La Jamaïque et la République Dominicaine sont les moins agricoles. Il y aurait une relation inverse entre le niveau de vie et la part de l'agriculture dans le PIB, l'agriculture restant moins productive que les autres activi tés de production de bi ens et services.Les productivités agricoles
Nous venons de voir que la valeur ajoutée par l'agriculture était plutôt stagnante en Haïti ce
qui, compte tenu de son poids dans l'économie, contribue à la faible croissance d'ensemble.Pour affiner ce constat, nous allons examiner les composantes de cette productivité pour Haïti,
toujours en comparaison avec notre panel de pays.Méthode et données
La production agricole agrégée est mesurée par la Valeur Ajoutée par l'agriculture (en dollars
constants base 2005). Les productivités partielles de la terre et du travail sont reliées par :VAB/Actif= VAB/Hectare x Hectare/Actif
Des graphiques permettent de suivre les évolutions dans le temps et de faire des comparaisons internationales. 0 5 10 15 20 2530
35
199920002001 200220032004 200520062007 200820092010 2011201220132014
VAB agricole % PIB
Part de l'agriculture dans le PIB
HaitiRep DominicaineJamaiqueNicaraguaMadagascarPhilippines 13 La base de données FAOSTAT dans son ancienne version procure les données nécessaires 8 En cohérence avec le paragraphe précédent on a retenu la période 1996-2013.La productivité de la terre
Des calculs faits il ressort qu'en Haïti la productivité de la terre est en baisse et se situe à un
niveau intermédiaire par comparaison aux autres pays. Sur la relativement courte période observée les écarts s e creusent et la République Dominicaine se distingue pa r ses performances.Il s'agit d'un indicateur très global, la valeur ajoutée par l'agriculture/superficie consacrée à
l'agriculture correspondant à un rendement net, la valeur ajoutée étant la valeur de laproduction déduction faite du coût des intrants employés; le diagnostic serait à affiner par
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