[PDF] La princesse de Clèves de Mme de la Fayette Le renoncement au duc



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« La conscience rend-elle libre

conscience comme opération, car la formulation du sujet est maladroite : il semble bien qu’il s’agisse ici de dire que le fait d’avoir conscience ou de prendre conscience de quelque chose rend (ou non) libre -Le sujet ne dit pas si « conscience » s’oppose à « inconscient » ou à « non-conscience »



Comment mobiliser le principe de laïcité dans le cours de

est libre en elle-même Elle pense ce que bon lui semble En tant que conscience, elle n’a donc pas besoin de la laïcité pour être libre Qu’apporte donc la liberté de conscience ? Elle apporte à la conscience un élément vital: la possibilité de s’exprimer et de communiquer librement



La culture nous rend-elle plus humains

effets bénéfiques de la culture sur l’homme : la culture nous rend-elle réellement plus humains ? En effet, cette question semble suggérer que l’influence de la culture sur l’homme n’est pas uniquement positive, voire qu’elle ne l’est pas du tout Mais en même temps, cette



ةّيسنرف ةغل– تاراضحو ةفسلفلا :ةّا äل د ةمّاعلا ةّيوناثلا

libre sont deux propositions synonymes et équivalentes » — Critique externe (3 5 pts) : Freud, lui-même, a reconnu l’importance de la conscience dans la vie psychologique, sans laquelle il n’y a pas d’inconscient La conscience est ce qui distingue l'homme de l'animal, et lui permet d'évoluer et de continuer,



Être raisonnable, est-ce renoncer à ses désirs

cette attitude laisse l’homme libre seulement sous influence de la raison, elle rend la vie insupportablement dure Être raisonnable, c’est donc limiter ses désirs et renoncer à quelques-un Il faut faire preuve de parcimonie et de mesure Un être raisonnable fera preuve de discernement et



L’ÂME COMMUNICATION REÇUE PAR MADAME ADÉLA TREMBLAY SERGERIE

L’âme est à l’origine de la conscience, elle est à l’origine de la volonté libre Elle est donc à l’origine de la conscience cosmique Chaque âme a donc un travail spécial à effectuer tout comme les organes du corps humain ont chacun leur spécialité, cependant toutes les âmes ont la même fin, mais après un périple



Bernard de Montréal

Autrement dit, pour que la conscience astrale de l’Homme lui serve, il doit d’abord être certain de la valeur de sa conscience mentale, de sa force créative, de son origine objective et cosmique Sinon, sa conscience astrale n’aura pas le pouvoir de le servir, elle servira les autres forces en lui, autrement dit, elle se servira de lui



La princesse de Clèves de Mme de la Fayette Le renoncement au duc

Elle a pris sa décision et celle-ci est irrévocable, mais elle veut atténuer la douleur du duc en lui laissant un mince espoir Récurrence du terme « devoir » + terme « bienséance » Elle n’a pas le choix, elle doit rester fidèle à la mémoire de son époux et à la promesse faite à sa mère Elle a tout d’une héroïne tragique qui



COMMENTAIRE DE TEXTE – PHEDRE, JEAN RACINE (Acte II, scène 5)

COMMENTAIRE DE TEXTE – PHEDRE, JEAN RACINE (Acte II, scène 5) INTRODUCTION (Phrase d’accroche)Le destin tragique de Phèdre a inspiré un grand nombre d’écrivains depuis l’Antiquité (Euripide, Platon, Sénèque )



Communautarisme, prosélytisme, liberté de conscience et de

conscience et de religion d’autrui » Là où le prosélytisme conduit à imposer un point de vue, le débat ouvre à la confrontation, à la pluralité des points de vue et au libre arbitre La liberté de pensée et d’expression, le libre débat fondent la démocratie

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La princesse de Clèves de Mme de la

Fayette

Le renoncement au duc__________________________________________________________________________________________

Texte :

- Hé ! croyez-vous le pouvoir, madame ? s'écria M. de Nemours. Pensez-vous que vos résolutions tiennent contre un homme qui vous adore et qui est assez heureux pour vous plaire ? Il est plus diiÌifiÌicile que vous ne pensez, madame, de résister à ce qui nous plaît et à ce qui nous aime. Vous l'avez fait par une vertu austère, qui n'a presque point d'exemple ; mais cette vertu ne s'oppose plus à vos sentiments et j'espère que vous les suivrez malgré vous. - Je sais bien qu'il n'y a rien de plus diiÌifiÌicile que ce que j'entreprends, répliqua Mme de Clèves ; je me déifie de mes forces au milieu de mes raisons. Ce que je crois devoir à la mémoire de M. de Clèves serait faible s'il n'était soutenu par l'intérêt de mon repos ; et les raisons de mon repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir. Mais, quoique je me déifie de moi-même, je crois que je ne vaincrai jamais mes scrupules et je n'espère pas aussi de surmonter l'inclination que j'ai pour vous. Elle me rendra malheureuse et je me priverai de votre vue, quelque violence qu'il m'en coûte. Je vous conjure, par tout le pouvoir que j'ai sur vous, de ne chercher aucune occasion de me voir. Je suis dans un état qui me fait des crimes de tout ce qui pourrait être permis dans un autre temps, et la seule bienséance interdit tout commerce entre nous. » M. de Nemours se jeta à ses pieds, et s'abandonna à tous les divers mouvements dont il était agité. Il lui ifit voir, et par ses paroles, et par ses pleurs, la plus vive et la plus tendre passion dont un coeur ait jamais été touché. Celui de Mme de Clèves n'était pas insensible et, regardant ce prince avec des yeux un peu grossis par les larmes : - Pourquoi faut-il, s'écria-t-elle, que je vous puisse accuser de la mort de M. de Clèves ? Que n'ai-je commencé à vous connaître depuis que je suis libre, ou pourquoi ne vous ai-je pas connu devant que d'être engagée ? Pourquoi la destinée nous sépare-t-elle par un obstacle si invincible ? - Il n'y a point d'obstacle, madame, reprit M. de Nemours. Vous seule vous opposez à mon bonheur ; vous seule vous imposez une loi que la vertu et la raison ne vous sauraient imposer. - Il est vrai, répliqua-t-elle, que je sacriifie beaucoup à un devoir qui ne subsiste que dans mon imagination. Attendez ce que le temps pourra faire. M. de Clèves ne fait encore que d'expirer, et cet objet funeste est trop proche pour me laisser des vues claires et distinctes. Ayez cependant le plaisir de vous être fait aimer d'une personne qui n'aurait rien aimé, si elle ne vous avait jamais vu ; croyez que les sentiments que j'ai pour vous seront éternels et qu'ils subsisteront également, quoi que je fasse. Adieu, lui dit-elle ; voici une conversation qui me fait honte : rendez-en compte à M. le Vidame ; j'y consens, et je vous en prie. » Elle sortit en disant ces paroles, sans que M. de Nemours pût la retenir.

Éléments d'introduction et contexte :

La Princesse de Clèves :

- parut anonymement mais attribué à Mme de La Fayette en 1780 - probablement un travail d'écriture commun avec Mme de Sévigné et Laroche

Foucaud

- considéré comme 1er roman moderne de l'histoire

- résumé : L'intrigue se déroule au 16e siècle à la cour d'Henry II (ifils de François

I°) et raconte l'histoire d'amour malheureuse et impossible entre Mme de Clèves, mariée sans amour au Prince de Clèves, éperdument amoureux d'elle et le Duc de Nemours, un magniifique jeune noble promis à un bel avenir. Tout au long du roman, l'auteur décrit avec ifinesse les étapes du sentiment amoureux chez les trois personnages, ses efffets sur leur comportement et la lutte de la princesse pour ne pas trahir les préceptes maternels et la promesse faite à sa mère sur son lit de mort de ne jamais succomber à ce coupable amour.

Le renoncement au duc :

- L'extrait que je vais étudier se situe juste après la mort du Prince de Clèves, décédé de jalousie et de chagrin mais non sans avoir accablé sa femme de reproches. Le Vidame de Chartre, oncle de la jeune femme, a organisé une ultime entrevue entre les deux amoureux. Les procédés rhétoriques et leur interprétation :

ProcédésInterprétations

CL amour " adore », " aime »,

" sentiment », " inclination », " passion », " aimer », " aimé

», " sentiments », "

commerce »Domine tout le texte et concerne aussi bien l'homme que la femme  amour réciproque et intense

Périphrases : " ce qui nous

plaît et ce qui nous aime », " un homme qui vous adore et qui est assez heureux pour vous plaire »Suggèrent habilement la réciprocité de leurs sentiments puisque la première proposition = le Duc et la seconde = la Princesse + " vous adore » = l'amour passionné du Duc et " vous plaire » = l'écho amoureux de la Princesse.

Tous deux partagent donc leur inclination

Hyperbole " la plus vive et la

plus tendre passion dont un coeur ait jamais été touché »Résume toute la profondeur et la sincérité de ses sentiments pour la Princesse. Il semble incarner l'amour absolu, tout entier dévoué à l'objet de sa lflamme

Hyperbole " qui vous adore »

+ verbe de parole " s'écria »le Duc n'hésite pas à témoigner d'une forte intensité dans sa façon de s'exprimer car il sent qu'il vit la dernière entrevue avec la

Princesse et ne met aucun voile à ses

sentiments.

Questions rhétoriques : "

croyez-vous le pouvoir, madame ? », " pensez-vous que... ? »Il voudrait l'amener à rélfléchir à ses dispositions car il croit qu'elle ne se rend pas bien compte de la diiÌifiÌiculté de celles-ci. Anaphore " vous seule »Pour lui faire prendre conscience de l'absurdité de sa conduite. Personne en efffet ne lui impose quoi que ce soit, elle se l'impose toute seule. C'est pourquoi il associe son pronom à des verbes de contrainte, proches dans leur prononciation (paronomase pour mieux marquer son esprit) : " vous opposez » ou " vous imposez » Gestes théâtraux : " se jeta à Indique sa soumission absolue, souligne qu'il ses pieds »abandonne tout à cette femme

Périphrases : " ce qui nous

plaît et ce qui nous aime », " un homme qui vous adore et qui est assez heureux pour vous plaire »Ils s'aiment, quoi de plus légitime que de vivre leur amour ?

Connecteur logique

d'opposition " mais » + personniification : " cette vertu ne s'oppose plus à vos sentiments »Le Prince mort, elle est désormais une femme libre, donc la vertu ne peut être entachée d'une histoire avec le Duc. Il le lui rappelle dans l'aiÌifiÌirmation plus : " il n'y a plus d'obstacle »...en vain Interjection initiale : " Hé »Traduit une agitation mêlée de surprise, il ne se contrôle plus

Métaphore hyperbolique : "

s'abandonna à tous les divers mouvements dont il était agité »Traduit son trouble qui devient de plus en fort.

Son corps parle à sa place, dans une agitation

désespérée.

Parallélisme : " par ses

paroles et par ses pleurs »Suggère que toutes les barrières, même celles de pudeur, sont tombées face à la douleur de perdre celle qu'il aime.

Supplication " je vous conjure

», " je vous en prie » +

impératif : " attendez ce que le temps pourra faire »Elle a pris sa décision et celle-ci est irrévocable, mais elle veut atténuer la douleur du duc en lui laissant un mince espoir.

Récurrence du terme " devoir

» + terme " bienséance »Elle n'a pas le choix, elle doit rester ifidèle à la mémoire de son époux et à la promesse faite à sa mère. Elle a tout d'une héroïne tragique qui obéit à des forces supérieures qui la dépassent et qu'elle ne maîtrise pas. Elle insiste aussi sur la nécessité intérieure de cette décision : " l'intérêt de mon repos » et lui fait croire qu'une relation avec lui causera sa perte par les personniifications : " elle me rendra malheureuse » et " une conversation qui me fait honte »

Dernier mot de Mme de

Clèves " adieu »Met un terme à son argumentation avec des accents fermes et résolus pour montrer au Duc que sa décision est irrévocable

Hyperbole au futur : " les

sentiments que j'ai pour vous seront éternels »Montre explicitement la réalité et l'intensité de ses sentiments

CL résistance : " tiennent », "

résister », " surmonter » associé à l'hyperbole : " il n'y a rien de plus diiÌifiÌicile que ce que j'entreprends »Met en valeur toute la diiÌifiÌiculté de sa décision, qui va à l'encontre de ses envies et de ses désirs. Il y a une contradiction presque absurde entre ce qu'elle ressent et ce qu'elle décide

CL sacriifice : " me priverai »,

" sacriifie », " m'en coûte »Elle se contraint et elle n'hésite d'ailleurs pas à avouer qu'elle y perd énormément. Il y a une contradiction presque absurde entre ce qu'elle ressent et ce qu'elle décide.

Questions rhétoriques de

lamentation : " que n'ai-je commencé à vous connaître depuis que je suis libre ? »Souligne qu'une rencontre entre une veuve et un homme serait acceptée par la société alors que là, tout le monde connaît leur attirance et pourrait penser qu'ils y ont succombé bien avant la mort du Prince de Clèves, ce qui jetterait l'opprobre sur la Princesse et sa famille " ou pourquoi ne vous ai-je pas connu devant que d'être engagée ? »Rappelle le côté tragique de leur amour car ils se sont rencontrés très peu de temps après que Melle de Chartes soit devenue Mme de

Clèves !

" pourquoi la destinée nous sépare-t-elle par un obstacle si invincible ? »L'allégorie là encore revêt un côté tragiquequotesdbs_dbs13.pdfusesText_19